Épisode 4 – Primal Fear – 13/20
J’ai repris la franchise il y a trois ans et je crois que je commence à me lasser à nouveau. L’épisode n’était vraiment pas mauvais, mais c’était juste du procédural à fond la caisse. Les personnages sont sympathiques et font la différence, c’est sûr, sauf qu’il faut encore que les personnages que j’aime soient mis en avant dans les intrigues. Ce n’était pas le cas dans cet épisode.
Spoilers
Une jeune femme est retrouvée morte de peur sur une terre sacrée d’Hawai’i.
Le début d’épisode m’a fait mal aux yeux, franchement. J’ai eu l’impression qu’on allait nous révéler que l’on nous faisait assister au tournage d’une série ou quelque chose comme ça dans lequel un monstre devait poursuivre une actrice… Malheureusement, c’était une vraie course poursuite et le personnage qu’on nous présente meure de peur face à un monstre en carton.
Par chance, l’épisode révèle plus tard qu’elle avait aussi été droguée pour accentuer sa peur. Oula, il ne faudra pas sortir cette phrase de son contexte : c’est une chance pour les scénaristes qui ont su prévoir que la série n’aurait pas le budget pour faire quelque chose de crédible. D’habitude, ils ont pourtant ce qu’il faut pour les cascades dans cette série… Je trouve ça dommage, du coup.
Bon, allez, reprenons la critique avec ben, une critique de l’intrigue, pour le coup. J’ai bien aimé ce que proposait l’épisode, même si ça me donnait l’impression d’être recyclé d’un vieil épisode de Bones. C’est tout le problème des séries procédurales : on en fait vite le tour.
Pour faire la différence, il faut, comme je le disais en introduction, de bons personnages. C’est le cas de cette série, mais il y a un mais : je n’ai pas trop aimé leur guest de cet épisode. J’en ai oublié le nom, alors que ce n’est pas la première fois qu’on le voit. On sent que les scénaristes s’amusent à embêter Jesse avec ce personnage qui se prend pour son ami, et ça marche plutôt bien en vrai, mais j’ai toujours un peu de mal avec les séries qui banalisent l’air de rien ce genre de situation de harcèlement. Et avec NCIS, j’ai de quoi faire : ils sont horribles entre collègues. Attendez, la fin d’épisode où Kai et Lucy sont en train d’insister pour envoyer leur collègue en week-end avec un type qu’il ne supporte pas ? Mais ils sont atroces.
Je sais, c’est supposé être drôle ; je ferais probablement ce genre de blagues en privé avec un pote, mais certainement pas devant la personne que le pote en question ne supporte pas. Je ne sais pas, il y a des limites à respecter ? Bon, bref, peu importe. L’intrigue policière en elle-même était sympa, même si ça reste prévisible, comme toujours.
Du côté des autres personnages, il n’y avait pas grand-chose de plus en revanche : on a une scène rapide et un peu humoristique pour Lucy et Whistler, ce qui ne fait que confirmer que les scénaristes vont vraiment nous caser une scène à chaque fois, et on a un développement un peu plus important pour le fils de Jane.
Il est cette fois prêt à parler à sa mère de sa copine, au point de lui présenter. Pourtant, elle ne correspond pas tout à fait au critère de la belle-fille idéale pour Jane. Déjà, elle l’appelle Jane, c’est un peu osé pour une belle-fille qui s’impose. Ensuite, elle a 21 ans, ne va pas à la fac et est très peace & love. Cela perturbe Jane de devoir la supporter et elle hésite à expliquer à son fils qu’elle ne l’aime pas particulièrement.
Cependant, elle sait aussi comment faire pour garder un bon lien avec son fils, alors elle finit par ne rien dire, ce qui me paraît être la meilleure idée, tout de même. C’est très hypocrite, en revanche, elle pourrait au moins dire qu’elle ne l’apprécie que moyennement sur les premières impressions, mais qu’elle est heureuse de voir son fils heureux. Tout simplement. Je sais, c’est à peu près la conclusion de l’épisode… mais bon, son fils sait très bien qu’elle ne peut pas apprécier ce cliché ambulant sur patte qu’est sa copine, non ?