Épisode 10 – Deep Fake – 16/20
Je ne suis pas certain de comprendre le titre de l’épisode, parce que ce n’est pas exactement ce qui est utilisé dans l’épisode… mais bon, c’était un bon crossover, cette fois. Comme quoi, c’est finalement possible d’en avoir un ! Chaque membre de chaque équipe est utilisé intelligemment et même s’il était dur de suivre les rebondissements manquant de crédibilité, j’ai aimé ce que j’ai vu cette fois.
Spoilers
Jane, Jimmy et Sam ont été enlevés, laissant le reste du NCIS sur les dents.
PARTIE 1 :
Je ne sais pas trop par où commencer cette critique, parce que la première scène paraissait trop déconnectée du crossover pour être efficace. C’était totalement volontaire et finalement relié, hein, mais j’ai trouvé ça dommage ; de même qu’ajouter Sam à la liste des kidnappés paraissait trop forcé pour que le triple crossover existe. Franchement, c’est dommage : il sort de nulle part, les mains déjà libres et tout… J’ai même cru l’espace d’un instant qu’il était le kidnappeur !
Finalement, ce n’est pas le cas : le kidnappeur, c’est une agente de la CIA. Je l’ai tout de suite beaucoup aimée, même si je n’ai pas suivi la logique d’avoir une agence américaine qui enlève les agents américains de ses autres agences. Et pour cause : le rôle de cette agente est rapidement remis en question quand son homonyme se présente justement à Parker – arrivé à Hawai’i grâce au FBI, et donc à Kate.
Le coup des deux personnages de méchante avec le même nom était sympathique et permettait à l’épisode de faire monter le suspense sur tout ce qu’il y avait à découvrir de ce crossover. Au moins, on comprend un peu mieux pourquoi les équipes se rejoignent face à une telle menace… même si la menace est finalement celle d’une autre agence et de quelques agents pourris. J’ai eu plus de mal à comprendre pourquoi Jess et Nick n’avaient pas suivis Parker.
Jimmy vole clairement la vedette à plein d’autres stars des séries avec son super odorat inutile et son pouce cassé, mais lui aussi, j’aurais aimé le voir plus. Franchement, il se plaignait de ne pas connaître Hawai’i, c’était l’occasion de le faire visiter l’île, il me semble. Mieux encore, il aurait pu avoir au moins une scène en visio avec Jess – ça aurait été le minimum. Au lieu de ça, on doit se contenter de le voir interagir avec Ernie. Je vois bien que c’est censé être drôle… mais bon, on a fait le tour de ce combat de coq assez vite.
Dans le même genre, le manque de communication entre les équipes est flagrant : ils se disputent en permanence pour savoir qui a autorité sur qui, ce qui est un peu chiant, et même au sein d’une même équipe, ça ne communique pas. Sam repart donc d’Hawai’i après s’être libéré bien facilement de ses kidnappeurs… alors que Kate se retrouve face à face avec le flingue de Callen. L’humour prenait bien, j’ai aimé la scène avec Kai détendant l’atmosphère par sa présence, mais j’ai eu l’impression d’être pris pour un idiot quand Callen a débarqué. Il aurait été cool, aussi, de passer plus de temps à les voir paniquer face au tableau avec toutes les têtes de tous les agents.
Côté enquête, Jane et ses agents comprennent assez vite que Simon Williams est finalement peut-être lié à la CIA, grâce à une fausse agence permettant la création d’alias pour les agents. On ne perd pas trop de temps à arriver à la révélation que si le Simon Williams de l’épisode précédent a indiqué être « un parmi plusieurs », c’est parce que Simon Williams n’existe pas réellement. Il s’agit d’un programme de la CIA, tout simplement. Les États-Unis ont donc créé de toutes pièces un faux tueur à gage pour pouvoir éliminer des cibles gênantes sans être accusés.
J’aime bien l’idée, j’aime aussi que ça termine avec quelques agents qui ressuscite un programme fermé par les USA. Cela aurait pu faire un bon spin-off supplémentaire, au point où on en était. Par contre, tout se termine trop vite et nous éloigne encore un peu plus du professeur de tous nos agents : un autre Simon Williams fait exploser la base pour ne pas avoir à donner le nom du tout dernier Simon Williams à la fausse agent de la CIA – enfin, elle était vraiment de la CIA à un moment.
Cela part en fusillade, il y a des cadavres dans tous les sens et le dernier Simon Williams encore en vie… s’avère finalement être l’amiral Hollace Killbride, qui dirige le NCIS à Los Angeles en l’absence d’Hetty. Après deux épisodes où tout menait à Hawai’i, il est donc temps pour Jane de partir à Los Angeles. C’est quand même un coup de bol d’avoir trouvé la photo parmi les débris de l’explosion, hein.