9-1-1 – S08E17 – Don’t Drink the Water – 17/20

C’est un peu dingue que les trois épisodes précédents ne soient pas la fin de saison et que la saison continue encore, mais que voulez-vous, voilà que le feu ça brûle et l’eau ça brûle aussi. Pardon, c’est rare que je spoile un épisode dans ces lignes, mais ça me paraît nécessaire ici. Ironiquement, cet épisode s’en tire mieux que le précédent à relancer la série et à régler les problèmes créés par l’épisode 15. Enfin, de toute manière, ils ne sont pas près d’être réglés définitivement, ça va occuper toute la saison 9 aussi.

Spoilers

La vie reprend son cours avec un Los Angeles qui part encore en vrille suite à une énième catastrophe.


That’s our family.

Comment ça Eddie est de retour à la caserne ? Ah, la série poursuit avec encore un flashback. Pourquoi s’être débarrassé de Bobby comme ça si c’est pour le faire revenir dans chaque épisode, hein ? C’est bien de nous montrer que le deuil est douloureux et infaisable, mais bordel, cette première scène est tellement énervante. On voit toute la caserne parfaite et les pompiers qu’on adore partager un repas ensemble, pour mieux découvrir que c’est un souvenir de Buck complètement déprimé à présent.

Il l’est tellement qu’il décide même d’aller se confesser à l’Eglise. Buck est athé, ça en dit long sur sa perdition s’il vient au confessionnal, tout de même. Buck est perturbé d’avoir perdu sa figure paternelle. La scène est déchirante. Bordel, j’ai parfois l’impression que la série repose beaucoup sur les épaules de Maddie et Buck pour les scènes bien jouées – mais bon, tout le casting est dingue et Athena m’a tué aussi dans le précédent ; c’est juste que ce sont mes préférés.

Pendant sa confession, Buck demande à Bobby de lui donner un signe, parce qu’il lui en veut : il ne va pas bien, contrairement à ce que Bobby lui avait affirmé. Son signe, il l’a rapidement : un tremblement de terre. Joli timing.

Eddie est toujours à Los Angeles au début de cet épisode. Il s’éternise plutôt que de rentrer à El Paso, disant que ça fait du bien d’être à la maison. Et il dit ça devant Karen ? Elle ne laisse pas l’info passer, surtout que Karen a une bonne nouvelle pour Eddie : Hen pourrait être sa capitaine. Seulement voilà, Hen n’est pas sûre encore d’accepter le poste. Quant à Eddie, il vient d’être appelé à El Paso car il pourrait enfin avoir un poste de pompier là-bas. Mouais. Il restera à Los Angeles, on le sait.

En attendant qu’il prenne la décision, il pense donc quitter la ville, mais continue d’être un colocataire de Buck. Il n’ose pas lui dire qu’il va se barrer, et ça fait que Buck est vexé d’apprendre par Ravi qui le savait de Chimney qui le savait d’Hen qu’Eddie avait eu sa promotion. Une fois de plus, Eddie reproche donc à Buck de tout relier à lui sans penser aux autres. Il n’aime pas non plus la manière que Buck a de gérer son deuil, car il en oublie les autres autour de lui.

On découvre ainsi qu’Eddie a appris la mort de Bobby au milieu de la nuit, sans pouvoir faire trop de bruit pour ne pas réveiller Christopher. La conclusion est violente, en plus : Eddie s’en veut de n’avoir pas été là pour tenter de sauver Bobby qui, lui, lui a sauvé sa vie. Le lendemain, Buck se réveille pour mieux découvrir qu’Eddie est parti à l’aéroport.

Buck le prend très mal, mais finalement, Eddie est juste parti chercher son fils qui est revenu à Los Angeles. Bien sûr. La série se prépare vraiment à leur retour. Eddie voulait juste réconforter son meilleur ami avec son fils, c’est mignon, en vrai. Il ramène aussi sa tante dont j’avais oublié l’existence et qui est celle qui aide à Buck à se rendre compte que oui, Bobby était le centre de leur famille, mais eh, eux aussi peuvent avancer sans Bobby. Cela n’empêche pas que ce soit dur de continuer sans ses collègues les plus proches, hein.

En parallèle, Athena continue de gérer la reconstruction de la maison avec ses enfants. Ils étaient persuadés qu’elle voudrait revendre la maison, mais ce n’est pas du tout ce qu’elle planifie : au contraire, elle veut juste reprendre le taf. Je tiens à dire que ça me fait vraiment plaisir de retrouver May dans la série. J’aimerais tellement qu’elle redevienne un personnage principal de la série ! Il y a de la place puisque Bobby n’est plus là.

En attendant, Athena reprend donc le boulot pour mieux se retrouver à gérer des affaires qui la dépassent – non pas en compétences, mais bon, elle est dépassée par l’être humain. Un homme se plaint qu’on lui vole les affaires dans une machine à laver de laverie… Athena a la surprise de voir que le coupable n’est autre que Graham, l’homme qui faisait la police sur le parking de supermarché. Il continue de faire la justice à sa façon, en se mettant tous ses nouveaux voisins à dos apparemment. C’est que ça se tient : le type ne respecte pas les règles, Graham les lui rappelle.

Une fois que c’est fait, elle se rend chez Hen et cherche à comprendre pourquoi celle-ci ne veut pas devenir capitaine – trop coincée avec l’idée que Bobby est son capitaine. C’est terrible. Il y a pire : Chimney finit par débarquer sans prévenir et on découvre qu’Athena lui en veut toujours d’avoir accéléré l’enterrement de Bobby. Elle en est au stade où elle refuse de lui parler et prétexte une migraine pour cela. Chimney est vexé comme tout, parce qu’il voudrait pouvoir prendre soin d’Athena comme Bobby aurait pris soin de Maddie – c’était sa promesse. Une promesse faite alors que Bobby était en train de mourir aussi. C’est horrible.

C’est le genre de scènes qui font qu’on comprend l’idée derrière la mort de Bobby. Maddie résume bien la situation pour innocenter Chimney, mais ça ne change pas les faits ou sa culpabilité. De son côté, Karen essaie de comprendre Athena. Si cette dernière assure qu’elle n’en veut pas tant que ça à Chimney, elle souligne aussi que chaque fois qu’elle le voit, elle pense au sacrifice de Bobby – et lui aussi, il culpabilise chaque fois qu’il voit Athena. C’est terrible. Heureusement que Karen est là pour lui rappeler qu’ils sont tous une grande famille, avec photo et petite réplique bien sentie.

La première intervention de l’épisode nous ramène Lorena, la femme bleue d’il y a quelques saisons. Comme Buck, je savais que je la connaissais, mais j’étais incapable de la replacer. D’ailleurs, si ça se trouve, je la connais d’ailleurs. Elle se met à cracher du feu alors qu’elle est chez le dentiste. C’est étrange comme situation, mais c’est expliqué un peu après dans l’épisode : lors du tremblement de terre, une poche de gaz est entrée dans l’eau et ça fait que l’eau se transforme en feu.

Franchement, l’idée est dingue et je trouve que la série n’en profite pas assez : on a un barbecue qui tourne à l’incendie à cause d’un arrosage automatique ou une baignoire qui prend feu, mais ça ne donne que de petites interventions de rien du tout, finalement. Et un bon gag avec Maddie et Josh qui découvrent tout ça.

Cela dit, l’épisode se termine par un gigantesque incendie, parce que ça y est, on approche de la fin de la saison. C’est tout un building qui est en feu, avec des batteries lithium à proximité. Pourquoi pas. Il reste un autre gros problème : les pompiers n’ont pas accès à de l’eau pour éteindre l’incendie, car l’eau des bouches d’incendie à proximité de ce feu se transforme en feu au contact du feu. Quand l’eau brûle, on est dans la merde, tout de même.

Qu’à cela ne tienne, la 118 est guidée par une Maddie hyper compétente qui trouve un accès de l’eau non contaminée et les aide à assembler tout un tas de tuyaux d’arrosage les uns avec les autres. Il y a toutefois une course contre la montre avec batteries qui fait bien peur, surtout à Buck. Cependant, tout finit bien quand les pompiers parviennent à éteindre l’incendie grâce à cette super combine.

Malgré tout, en fin d’épisode, Hen révèle à Chimney qu’elle a décidé de ne pas devenir capitaine. Elle a décliné la proposition de job qu’on lui avait faite, parce qu’elle ne se sent pas de l’être. Elle préfère faire de la médecine ou être une super-maman. L’épisode ne se termine pas par ça, toutefois, mais par Athena qui propose à Graham de le ramener chez ses parents suite à une autre histoire de laverie avec ses voisins. Cela ne se termine pas très bien pour lui et pour elle : l’immeuble explose. Un problème d’eau qui prend feu, encore.

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9-1-1 – S08E16 – The Last Alarm – 15/20

Je ne suis pas encore remis de l’épisode précédent, mais il faut bien finir la saison. Je suis franchement sceptique face à cet épisode qui va vraiment là où je ne l’attendais pas. Il réussit du côté des émotions, parfois, mais met le temps pour y arriver. S’il est bien construit pour un épisode lambda, il ne parvient toutefois pas à apporter tout ce qu’il devrait pour un épisode si important. C’est mon plus gros problème : l’impression d’être devant un épisode de la semaine alors que c’est un pivot de la série, je ne m’y attendais pas du tout !

Spoilers

Comment voulez-vous que la série continue après la fin d’épisode précédent ?


You’re not half the man that Bobby was.

Je pensais me jeter sur l’épisode dès ce début de semaine, mais en fait, lundi matin, faut bien avouer que j’ai trainé au lit. J’ai abusé dimanche soir avec le double épisode précédent, je me suis couché bien tard alors que je bossais le lendemain, ce n’était pas la meilleure des idées… Et en même temps, vous aurez tous compris que je ne commence plus aussi tôt que l’an dernier (enfin !) et que donc, j’ai pu me le permettre, tout en ayant le temps de corriger un tas de copie avant d’y aller lundi. N’est-ce pas le pied, finalement ?

Drôle d’introduction pour cet épisode, je sais. Écoutez, ça fait quatre jours que je suis dans le déni des cris de Buck à la fin de l’épisode 15. Apparemment, les scénaristes aussi sont dans le déni, commençant l’épisode par une intervention de Bobby huit ans plus tard. On le voit gérer l’incendie d’une maison. C’est assez terrifiant, avec un bébé à sauver… S’il parvient à sauver la mère, le berceau est en feu quand il arrive dans la chambre du petit. Horrible.

Quelle idée de commencer l’épisode par la mort d’un bébé qu’il n’a pas pu sauver ? C’est ça leur version de l’hommage à un véritable héros ? Mouais. En quatre jours, je n’ai pas réussi à me faire à l’idée, ni à me décider si c’était une idée de génie ou l’idée la plus conne du monde. C’est les deux à la fois, je le sais. Dur de me décider, donc.

Cela fait donc deux semaines qu’Athena prépare l’enterrement de Bobby, sans avoir réussi à trouver la solution parfaite. Elle ne sait pas où enterrer son mari, mais de toute manière, le gouvernement le garde encore de côté. Je trouve ça triste que l’on revoit des enfants d’Athena seulement dans ce contexte, deux semaines après la mort de Bobby. Ils semblent s’en être déjà remis.

Cela risque d’être le cas d’un peu tout le monde : Hen reprend ainsi le boulot en début d’épisode. Euuh ? Les médecins lui ont donné trois semaines d’arrêt après son opération, c’est tout ? Cette série est vraiment hilarante dans son traitement de la réalité… Et du coup, pourquoi avoir tué Bobby si la réalité importe si peu, hein ?

Je sais pourquoi : le deuil de Bobby va faire avancer tous les personnages et relancer plein de choses pour la suite de la série. D’ailleurs, c’est sans surprise qu’on apprend que toute l’équipe reprend le boulot le même jour – mais sans Bobby. Wow. C’est que ça va être sacrément perturbant. Sans trop de surprise, Buck est dévasté et en thérapie. Il en parle un peu à sa sœur, qui lui dit qu’elle l’aime et qui est bien traumatisée aussi. Et pour cause : son mari se sent coupable de la mort de Bobby. C’est à peu près sûr. Comment ne pas se sentir coupable ? Chimney a pris la dernière dose de vaccin.

C’est pour cela qu’il demande à la ville de rendre le corps de Bobby plus vite. Ce faisant, il s’attire les foudres d’Athena qui vient le lui reprocher. Elle n’a clairement pas envie d’enterrer Bobby, parce qu’elle ne veut pas avancer sans lui. Comme je la comprends ! Elle a l’air si forte et en même temps si dans le déni de son deuil, c’est terrible. En même temps, comment vivre quand on perd son mari ? Je sais. Elle en a perdu un avant (sans parler de son autre ex-mari qui a quitté la ville), mais je ne pense pas qu’on puisse s’habituer. Au mieux, ça lui provoque un trauma de plus. Bref.

Toute l’équipe reprend le boulot par une petite cérémonie pour rendre hommage à Bobby. Elle est organisée par leur nouveau capitaine, qui est aussi leur ancien capitaine. Le revoir n’est pas grandiose et ça énerve assez légitimement Chimney. Ce dernier s’enferme dans sa colère, c’est terrible.

Il part donc plus tôt que nécessaire, fuit sa maison toute la journée et y rentre le plus tard possible. Maddie s’inquiète légitimement pour son mari, du coup. Celui-ci lui assure qu’il ne cherche pas à la mettre de côté, mais bon, c’est ce qu’il fait quand même.

Athena n’a pas envie d’organiser l’enterrement de Bobby. Par chance, quand elle se rend à la caserne, elle tombe sur un homme qui cherche Bobby : il s’agit du frère de la mère qui a perdu son bébé huit ans plus tôt, dans le flashback du début d’épisode. Bobby n’a pas réussi à sauver le bébé, et pour cause : la mère est désormais sûre et certaine que son bébé n’était pas dans sa chambre. Il n’est pas mort brûlé vif, il est en vie : pour elle, il a été kidnappé par une femme qui avait perdu son bébé.

Elle est sûre d’elle, parce qu’elle a croisé un enfant de neuf ans avec une ressemblance frappante et une marque de naissance similaire à celle de son bébé. L’histoire se tient. Certes, la femme est en prison pour avoir tenté de kidnapper cet autre enfant qui n’est peut-être pas le sien, mais en vrai, le coup d’une femme qui perd son bébé et récupère ensuite le bébé d’une autre pour le faire passer pour le sien. On a vu plus fou dans les actualités.

Athena écoute donc la mère en prison, puis commence à mener son enquête. Elle s’enferme dans celle-ci, refusant de gérer l’enterrement de Bobby ou de répondre aux appels de son boulot. C’est plutôt logique. J’aime bien l’idée, mais je considère quand même que l’épisode est plutôt raté : on a tous envie d’un épisode plein d’émotions, non ? Ce n’est pas en voyant Athena parler au fantôme de Bobby que ça le fait pour moi. J’espérais voir l’enterrement, un hommage, je ne sais pas.

Au lieu de ça, Athena s’enferme dans cette enquête, donc, et il est de plus en plus évident que la mère a raison : ainsi le cercueil de son bébé est vide, parce que le feu aurait tout consumé. Mouais. La mère n’avait pas été tenu au courant, parce que son frère et son mari ont décidé de ne pas lui dire pour ne pas la dévaster.

Le truc, c’est que ça pousse Athena à révéler toute sa rage de l’abandon de Bobby : prendre une décision aussi importante sans le consentement de la personne, ça ne devrait pas être permis d’après Athena. Elle m’a brisé le cœur, un peu, à exprimer toute sa colère. Elle aussi est donc en colère et a plein de ressentiment envers le héros qu’elle avait épousé. Il a fait passer son boulot avant elle, il a été un héros avant d’être un mari. C’est si triste.

Le plus triste ? La mère avait tort : ce n’est pas son bébé qui a été kidnappé et qu’elle a croisé en voyant ce petit garçon. Non : c’est bien le garçon d’une autre. Athena vient donc lui raconter toute la vérité. La mère s’effondre, c’est bien légitime, mais elle révèle aussi à quel point Bobby était quelqu’un de particulièrement génial. La scène est un crève-cœur et un tire-larme franchement réussi : on voit que le soir de l’incendie, Bobby est passé voir cette mère pour prier avec elle et lui dire à quel point il était désolé de la mort de son enfant – l’occasion aussi de parler de la mort de ses deux enfants et de son espoir de les revoir un jour. Tout ça pour cette superbe scène, donc. C’est efficace, j’avoue.

Ravi débarque chez Buck pour mieux découvrir qu’Eddie est de retour. Il ne pouvait pas rater l’enterrement de Bobby, forcément. C’est quand même abusé, d’ailleurs, il n’était même pas là pour la mort de Bobby. Deux épisodes sans lui ! Et quels épisodes ! Je n’aime pas Eddie, mais c’est énervant tout de même. Il débarque en tout cas à Los Angeles pour soutenir ses anciens collègues et rendre hommage à son capitaine.

Hen, de son côté, s’effondre dans les bras de Karen. Reste le cas de Chimney, qui se soule à la vodka sur le toit de la caserne plutôt que d’aller à l’enterrement de Bobby. Évidemment. Chimney est énervé après tout. Il se considère à la fois comme l’homme qui a tué Bobby et comme la victime de Bobby : il l’a privé de son choix, l’a privé de l’information cruciale, l’a privé de la possibilité de chercher une troisième manière de quitter ce laboratoire avec tout le monde en vie. Malheureusement, il n’y en avait pas d’autres.

Chimney a beau le savoir, il culpabilise de vivre encore alors que Bobby est mort. Et en vrai, ça se comprend. Buck trouve les mots justes pour que Chimney avance tout de même et accepte de venir à l’enterrement de Bobby. C’est si triste. L’enterrement est évidemment un enterrement très officiel : c’est un capitaine après tout, c’est quasi-militaire. On notera qu’Eddie est debout avec les autres pompiers quand il est question du personnel en uniforme. Comme si.

Putain, ils enterrent Bobby. Comment c’est possible, même ? Comment osent-ils ? Pourquoi n’arrivent-ils pas à me faire pleurer sur cette scène ? C’est étrange. Athena décide quant à elle de l’endroit parfait où enterrer Bobby : avec ses enfants et son ex-femme, tout simplement. C’est plus que logique, mais terriblement dur aussi pour elle, car ça suppose de prendre l’avion chaque fois qu’elle voudra venir le voir. C’est d’autant plus violent que l’épisode termine donc par Athena entourée de ses enfants et uniquement de ses enfants devant la tombe de Bobby.

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NCIS Tony & Ziva – S01E05 – To Be Determined – 15/20

Allez ! Les enjeux s’accélèrent dans l’épisode maintenant que les masques tombent les uns après les autres. Les scénaristes continuent de mettre quelques gags et même si dans l’ensemble, c’est très prévisible et pas toujours bien logique quand on s’attarde sur des détails de l’intrigue, je dois bien dire que la série fonctionne déjà mieux qu’à ses débuts. C’est divertissant… Et ça le serait tellement plus sans Tony, je ne le supporte vraiment plus !

Spoilers

Tony et Ziva planifient encore une évasion de prison.

You’ve got to admit it : it’s gonna be hilarious.

Une semaine déjà ? Le temps passe à une vitesse qui me fait peur, j’ai l’impression d’avoir vu l’épisode hier. Et pourtant, non ! Je m’en rends un peu compte quand même quand il s’agit de replonger dans l’intrigue. En octobre 2025, donc, Ziva, Tony, Boris, Claudette et Fruszina détournent un avion, avec Claudette qui recommence à ne pas aimer de faire des actes illégaux. La différence, c’est que maintenant, elle les fait, par contre.

Concrètement, Fruszina (qui me fait de plus en plus rire) a volé le sac de Martine, ce qui permet à nos héros d’utiliser son avion d’Interpol pour se balader. Leur destination ? Une prison, où ils veulent faire évader encore une autre personne. Est-ce qu’ils vont passer la saison à faire sortir des gens de prison ? Il faut croire. En plus, en prison, ça prend des allures de mauvais épisode de Prison Break avec du métal indétectable planqué dans un chausson. Sérieusement.

Nos héros ne restent pas longtemps dans l’avion. On retrouve ensuite Tony et Ziva au bord d’une route avec une voiture et un camion en panne. Les autres ne sont pas là. Pardon ? Est-ce qu’ils ont coupé des scènes ? Je sais que je ne suis qu’à moitié la série parce que je suis défoncé par des antibiotiques, mais tout de même !

Bon, le camion n’était pas vraiment en panne : Ziva le trafiquait pour qu’il puisse permettre de faire diversion à l’entrée de la prison. Elle se fait passer pour un livreur dont le camion prend feu, en profitant pour trafiquer la base de données de la prison. Je ne sais pas si ça pourrait vraiment se passer comme ça, mais écoutez, pour aujourd’hui, ça permet à Tony d’entrer dans la prison en se faisant passer pour un agent de la CIA.

À distance, Claudette et Boris se débrouillent comme ils peuvent pour que tout soit fluide sur place : Ziva peut ainsi retourner sa veste (littéralement) et devenir gardienne de la prison, l’air de rien. C’est amusant, on va dire, ça fait un peu plus série d’espionnage et on s’amuse bien. Enfin, on s’amuserait plus si Tony savait fermer sa gueule, je reconnais. Plus le temps passe, moins je supporte son personnage – et l’acteur. Enfin, l’acteur, ça fait un moment que c’est consommé.

Bien sûr, Tony et Ziva sont vite rattrapés par Martine. Claudette et Boris s’aperçoivent qu’elle est quelque part dans la prison, sans pouvoir la localiser précisément (c’est complètement con : il y a d’autres gens avec un tag autour d’elle, il suffit de vérifier où eux ils sont). Cela n’empêche pas Tony de contribuer comme prévu à la libération d’Oscar, son ancien pote. Le problème, c’est que lui aussi retourne sa veste, mais moins littéralement que Ziva. Non, lui, il révèle qu’il bosse en fait avec Martine – et Tony comme Ziva le comprennent un tout petit peu trop tard en apprenant qu’il y a un drone dans la prison.

Martine et Oscar retournent donc le jeu en leur faveur : Martine peut demander à Boris de se rendre, Tony a le temps de lancer un message à Claudette avant de se faire cogner et malgré la résistance qu’ils tentent d’opposer, Tony et Ziva finissent prisonniers – un comble dans une prison, non ? Tony est tellement mauvais, je suis sûr que Ziva aurait pu s’en sortir si elle avait été seule. Après, il faut que je souligne le plaisir d’avoir Oscar qui se fout de la gueule de Tony incapable de trouver un jeu de mots dans cette situation.

Oscar passe du statut d’allié au statut de gros connard en très peu de temps : il récupère la clé USB dont Ziva s’est servie pour pirater le serveur de la prison avant de proposer à Martine de s’occuper du couple du NCIS en utilisant Tali. Martine s’y refuse, et elle a des arguments pour qu’Oscar lui cède tout ce qu’elle veut : ils sont en couple.

En tout cas, Tony est blessé au crâne pour le reste de l’épisode. Cela ne suffit pas à le faire taire. Au moins, il a pu avant de se faire assommer filer un message codé à Claudette. Celle-ci explique le code pour le déchiffrer à Boris et Fruszina. Vraiment, je n’aimais pas le couple lors de son introduction, mais ils font beaucoup pour l’humour de la série.

C’est finalement Fruszina qui déchiffre le code de Tony : il leur demande de retirer les étiquettes de noms de tout le monde à la prison, un gadget qu’ils ont beaucoup utilisé pendant l’épisode en vrai. Pendant ce temps, Tony et Ziva sont enfermés dans une cellule et peuvent ruminer la situation. Enfin, Tony rumine et Ziva fait un peu de yoga. Je la comprends : ça doit être sacrément énervant d’être coincé comme ça avec Tony, ce type insupportable. Son point de vue n’est pas celui-ci : bien sûr qu’elle l’aime.

Quand Claudette et Boris agissent finalement et réussissent à retirer les étiquettes de noms de tout le monde de la vidéosurveillance, Tony et Ziva peuvent planifier leur évasion. Ils n’ont aucun mal à sortir de la cellule où ils sont coincés. Toutefois, ils sont pris au piège quand trop de gardes les empêchent de se déplacer comme ils veulent. Acculés, ils décident de contacter Henry. Celui-ci arrive justement à la prison où Martine lui tend un piège… Mais leur fera-t-il confiance ?

Il pourrait y avoir du suspense si nous n’étions pas sur une série si prévisible dans les grandes lignes. OK, l’intrigue est faussement complexe et tout n’est pas toujours limpide, mais là, on sait qu’il sera de leur côté au bon moment, non ? Les gentils gagnent toujours. D’ailleurs, Tony et Ziva parviennent à recontacter le trio qui leur vient en aide à distance à prouver qu’ils ne mentent pas à Henry : ils ont besoin d’images de vidéosurveillance de Martine à Budapest.

De son côté, Martine est toujours avec Oscar. Ils libèrent quelques prisonniers pour semer le chaos dans la prison, puis recrutent l’un d’eux face au drone. Les deux agents d’Interpol sont clairement en train de partir en vrille. Par chance, Henry se range donc du côté de Tony et Ziva quand il reçoit la vidéo de Martine et comprend qu’elle est une traitresse. Il débarque juste à temps pour aider Tony et Ziva à s’évader de la prison.

Tout pourrait être bien dans le meilleur des mondes, sauf qu’on se retrouve alors avec un sacré problème : Claudette reçoit un message de Sophie, en fait envoyé par Tali. Elle comprend que celle-ci est en danger avec quelqu’un dans l’appartement. Pour ne rien arranger, Martine et Oscar parviennent à activer le drone. Ils sont de sacrés méchants : le drone fait exploser la prison, rien que ça.

Le problème, c’est qu’avant ça, Henry aide Tony et Ziva à récupérer la voiture de Martine. Cela leur permet d’aller chercher Tali et la sauver, en théorie. En pratique, ça fait qu’Henry reste seul avec Martine, Oscar et le prisonnier qui code les drones. Il se laisse distraire par l’explosion de la prison et se retrouve ainsi poignardé par Oscar.

Tony s’en rend compte, le couple hésite à faire demi-tour pour sauver Henry, mais c’est trop tard : il se fait abattre sous leurs yeux. Ziva a beau essayer de se convaincre qu’ils ont fait le bon choix en décidant de passer Tali en priorité, ça n’empêche pas que Tony culpabilise de la mort de son pote, qu’il venait juste de retrouver. Allez, ça donne un peu plus d’enjeux de voir qu’Oscar est un grand méchant, plus que Martine.

Un flashback nous renvoie cette fois en juillet 2020 à Vincennes. C’est original comme destination. On y suit Tony et Ziva faire une thérapie de couple. Pour la deuxième fois de l’épisode, on voit Tony se défiler et demander à Ziva de prendre le lead de toutes les conversations de couple. La série veut trop le faire passer pour un chic type ensuite (Non, Ziva, tu ne me blesses jamais blablabla) qui est fou amoureux, mais c’est trop. C’est juste trop, ça sonne faux et ça fait que je le déteste encore plus.

Heureusement, le psy ne semble pas dupe et sait à qui il a affaire. C’est déjà ça de pris ! Il le confronte pendant la nuit et je trouve ça un peu étonnant tout de même que Tony connaisse aussi si bien le psy de Ziva. Cela aide la série à nous faire comprendre certaines décisions prises dans le présent, mais bon. C’était un peu longuet. Ils ne savent plus quoi faire des flashbacks.

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Alien Earth – S01E07 – Emergence – 13/20

Un épisode dans la lignée du précédent, avec des avancées dans l’intrigue et quelques révélations qui ont enfin lieu – on l’avait déjà compris avant, mais c’est bien que ce soit explicité et montré à l’écran. S’il y a de bons moments dans l’action, ça reste tout de même trop souvent écrit avec les pieds : il y a des passages entiers que je ne trouve pas cohérents avec ce qu’on sait des personnages ou simplement avec ce qui devrait se dérouler si on suivait un chemin logique… Mais à quoi bon être logique quand on peut faire quelques scènes d’action, quitte à piétiner toute une excellente saga au passage ? Bref, vraiment, ce qui est fait des Xenomorphes… Je suis très loin d’être fan !

Spoilers

Slightly a fait une connerie et ne s’en rend pas encore compte ; Joe en a fait une et essaie de convaincre Wendy de le suivre.

What did you do ?

Est-ce qu’on va enfin sortir de l’impression de grande introduction des épisodes précédents et avoir enfin une histoire passionnante et digne de la saga ? L’épisode précédent me laissait sur une belle promesse, à tel point que j’ai failli me jeter sur celui-ci dès le réveil. Finalement, quelques petits soucis médicaux (ironiquement, à l’œil, c’est probablement à cause de ce nouvel alien !) m’ont trop retardé pour que je prenne le risque vis-à-vis du boulot. Bref, me voilà présent maintenant pour regarder cet épisode en fin d’après-midi. J’ai réussi à échapper aux spoilers, et ce n’était pas compliqué comme j’avais plein de travail et un peu de ménage à faire.

Bref, si je m’égare dans de telles considérations perso, c’est parce que ça donne un ordre d’idée, d’abord sur mon état d’esprit au moment de lancer l’épisode (flemme l’emportant), ensuite sur le début d’épisode qui m’a permis de raconter tout ça comme il ne se passait rien. Ouep. L’épisode reprend sur Slightly qui admire le Xénomorphe bouffer Arthur sans comprendre ce qu’il regarde. Il n’est pas au courant qu’il vient de tuer Arthur, apparemment, parce qu’il a été manipulé. Slightly en est même à essayer de nourrir Arthur pendant qu’il se fait bouffer par le mini-alien. C’est drôle, franchement.

Bon, ça ne l’est pas pour Arthur qui était peut-être un des rares bons persos de cette série. On ne saura jamais, maintenant. Slightly panique un peu, surtout quand Mouche arrive et découvre à son tour le corps d’Arthur inconscient. Son meilleur ami arrive vite à le convaincre qu’Arthur ne risque rien cependant et hop, Mouche aide Slightly à déplacer le corps d’Arthur.

En parallèle de tout ça, Kirsh rentre au labo pour mieux découvrir qu’il y a plein d’aliens qui ont pu se faire la malle. L’Œil continue de tout observer depuis sa cage, Kirsh envoie quelques humains faire le ménage dans le labo et tout est bien, finalement. Le ménage ? Ils mettent KO les extraterrestres. Kavalier est mis au courant de la fuite dans le labo, mais il y vient quand même pied nu. Il Est perturbé de découvrir la perte de son investissement de six milliards (Tootles est mort), mais assez fasciné quand il comprend, grâce à Kirsh, que l’Œil est responsable de ce meurtre.

Kavalier demande à ce qu’aucun des enfants ne puisse venir au laboratoire ; mais il autorise tout de même la présence de Wendy, parce que bon, il a envie de communiquer avec les Xenomorphes. Le truc, c’est que Wendy est choquée de découvrir le cadavre de Tootles. Comprenant qu’elle n’est pas invincible, elle veut aussitôt prévenir les autres enfants.

Ce faisant, elle désobéit directement aux ordres de Kavalier. Il faut dire qu’il ne peut pas faire grand-chose contre ses créations, et particulièrement contre Wendy. Non seulement, il découvre que les GPS des enfants sont désactivés, mais en plus, il s’aperçoit que Wendy communique vraiment efficacement avec les Xenomorphes. Un petit sifflement et l’alien se comporte comme un chien enragé.

S’il y a de bonnes idées, je dois dire que j’ai du mal avec cette idée de la domestication d’un Xenomorphe. Le personnage de Wendy me soule toujours autant, en plus : elle veut s’enfuir, mais ne profite pas de l’offre de son frère qui veut se barrer avec elle. Pour elle, il est inenvisageable de partir sans les autres enfants. Je veux bien qu’elle soit une sorte de leader pour les enfants, mais je n’ai pas vu de vrais liens se tisser entre elle et eux pour que ce soit crédible qu’elle tienne tant à les emmener avec elle. De toute manière, elle comprend assez vite que personne ne veut la suivre. Elle fait promettre à l’autre préférée de Kavalier, celle qui parle français, de ne pas révéler ce qu’elle est en train de faire – la mettant dans le mal, elle finira même par aller pleurer dans les jupons de Sylvia.

Nibs la suit tout de même, parce qu’elle est trop perchée et perdue dans sa tête pour ne pas le faire. Avant de quitter l’île, Wendy a assez la drôle d’idée de libérer le Xenomorphe qui était en cage. C’est franchement nul de sa part et pas cohérent : en le libérant, elle lui permet de tuer plein de scientifiques qui n’ont rien demandé. Clairement, qu’elle veuille se venger de Kavalier, ça pourrait se comprendre, mais même le tuer… Non ? C’est une enfant.

Kavalier mène l’enquête sur cette situation qui lui échappe de plus en plus et enrage très clairement : il comprend qu’Arthur a désactivé les GPS, que Sylvia ne sait rien et que le Xenomorphe est en liberté. En plus, il continue d’avoir une confiance aveugle en Kirsh, ce qui est une mauvaise idée : celui-ci est un traître qui vient finalement en aide à Mouche et Slightly, et donc à Morrow si on voit plus loin.

Cela dit, faire confiance à des enfants, ce n’est pas la plus belle des idées. Ils réussissent ensuite à perdre Arthur, avant de se rendre compte qu’il est finalement toujours là. Le Xenomorphe qui le bouffait depuis le début de l’épisode ? Slightly et Mouche l’écrasent quand ils le voient se balader en liberté dans la forêt. Qu’importe, ils s’en tiennent à leur plan initial : ils décident d’emmener Arthur sur la plage. Celui-ci est confus, ne se souvenant plus trop ce qu’il s’est passé. Slightly et Mouche improvisent une fuite de gaz pour expliquer cette confusion, et hop, problème réglé.

Arthur finit par les remercier et être tout sympa avec eux… juste avant que le Xenomorphe en lui ne lui explose la poitrine. La scène est aussi violente que d’habitude, mais elle se déroule en présence des deux enfants qui ne s’attendaient pas à ça, évidemment. L’autre problème, c’est que le « monstre » s’échappe. Mouche en veut à Slightly de lui avoir menti sur la survie d’Arthur. De toute manière, maintenant, c’est trop tard.

Slightly poursuit sa mission et apporte le cadavre d’Arthur sur la plage. Ce n’est pas exactement ce dont Morrow avait besoin cela dit. Quand il arrive sur l’île, Morrow se rend compte qu’il n’y a qu’un cadavre et deux enfants parfaitement inutiles pour lui. Le cadavre d’Arthur est abandonné dans l’eau de la rivière et Morrow décide de passer à la mission suivante, avec deux amis à lui et les deux meilleurs amis enfants forcés de le suivre.

Il est tout de même surpris quand il arrive au labo et découvre que plein de soldats, aux ordres de Kirsh, l’attendent. Où est Kavalier dans tout ça ? Eh bien, il est en train d’étudier l’Œil et de voir que le mouton connaît les décimales de Pi (sort of). C’était amusant.

Loin de tout ça, on découvre que Wendy n’en a rien à faire de Mouche et Slightly. Elle ne les a pas attendus et est partie avec son frère et Nibs pour fuir l’île. Elle ne les mentionne même pas ? Je ne comprends pas comment ça peut être si mal écrit ! En chemin, notre trio tombe sur le cimetière creusé pour les enfants : c’est bien beau de les mettre dans des robots, mais il faut encore enterrer les corps humains…

Nibs est persuadée de ne plus être de ce monde, Wendy persiste dans le mensonge du labo et on enchaîne rapidement sur autre chose : ils continuent leur route et tombent finalement sur des soldats de Kavalier. Ce n’est pas un problème pour Wendy : elle décide tout simplement de leur envoyer le Xenomorphe dans la gueule. Pardon, mais pourquoi l’alien lui obéit-il au doigt et à l’œil comme ça ? C’est quoi le délire ? Les scénaristes ont vu Game of thrones et ont eu envie de créer une Khaleesi des Xénomorphes ? C’est l’impression que ça m’a donné, et ce n’est pas une bonne idée.

En plus, l’extraterrestre fait un véritable massacre devant elle, Nibs (qui trouve ça drôle) et Joe, mais ils ne prennent pas un instant pour discuter du fait que tuer les gens, c’est mal ? C’est un peu la base, tout de même. J’ai du mal à comprendre l’écriture de cette série. Wendy arrive finalement au bateau promis par son frère mais n’apprécie pas de voir les collègues de celui-ci sur place. Une baston commence et elle n’appelle pas le Xenomorphe, bizarrement. N’aimant pas voir ses potes se faire déglinguer par Wendy et Nibs, Joe décide de neutraliser Nibs en utilisant une arme qui la met KO… et la tue au passage. Wendy le vit mal, bichette. Elle s’attendait à quoi au juste en tuant 36 000 humains devant son frère ? Elle peut faire le caprice qu’elle veut dans le cliffhanger, elle n’a que ce qu’elle mérite (et j’avoue, je ne suis pas mécontent qu’on soit débarrassé de Nibs, je n’accrochais pas du tout à son intrigue).

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