9-1-1 – S08E15 – Lab Rats (2) – 18/20

Dois-je mettre une excellente note à cet épisode ou le saquer comme jamais pour ses quelques incohérences habituelles et sa fin que j’ai vu arriver, puisque je savais ? Je hais les gens qui spoilent. Au-delà du spoiler, cela dit, c’est un épisode qu’on peut qualifier aussi bien d’audacieux que désastreux, de bluffant aussi bien que suicidaire. Je ne sais pas qui a pris la décision et pourquoi ça s’est fait comme ça, mais c’est… Non, il n’y a pas de mot pour cet épisode qui en fait voir de toutes les couleurs en fait.

Spoilers

Athena et Buck se lancent dans une course contre la montre tandis que l’équipe de la 118 est toujours coincée dans le laboratoire.


She’s got a savior complex.

Vaut-il mieux se coucher à heure raisonnable et voir un épisode dévastateur avant d’aller au boulot ou se coucher tard pour regarder un épisode dévastateur, mais au moins dormir sans ce stress ? Eh, j’ai pris ma décision et je regarde cette connasse de Moira foutre le feu au labo -3 après avoir récupéré son vaccin et l’avoir foutu dans la gourde de sa collègue, qu’elle a laissé pour morte en partant. Buck l’a sauvée, au moins.

Athena regarde la vidéo surveillance et découvre tout ça. Pourtant, tout ça n’est plus de son ressort. Bobby le sait et finit par le lui dire : il demande à Athena de le laisser aux mains de l’armée et du FBI qui savent ce qu’ils font. Athena entend l’inverse : elle décide de trouver Moira par elle-même, avec l’aide de Buck, que Bobby a aussi envoyé bouler. C’est bien beau d’avoir l’armée et le FBI qui s’en mêlent, mais il est clair que leur priorité est la ville de Los Angeles.

J’avoue que j’ai un peu de mal : nos héros sont normalement du genre à vouloir prendre tous les risques pour sauver le peuple. Certes, ils font tout pour leur famille et c’est logique : j’ai bien aimé voir Bobby proposer de créer ce dont ils ont besoin pour sauver Chimney avec l’aide d’une Hen qui devrait être encore inconsciente et de Ravi, par exemple. C’était chouette de les voir bosser avec Maddie et avec tout ce qui faisait partie des ressources du laboratoire. Chouette et logique, même.

Cela dit, c’est beaucoup moins bien quand Ravi s’évanouit. Cela s’explique assez vite quand nos pompiers découvrent que les bouteilles d’oxygène sont quasi-vides. Il reste 5% à Hen (pourtant inconsciente une bonne partie de l’épisode précédent) et 10% à Bobby. 0 à Ravi en revanche. Bref, la situation de Chimney est pressante, mais celle de Ravi l’est encore plus : il n’a plus d’oxygène. Bobby parvient pourtant à régler ce problème. Eh, c’est ce qu’ils font tous les jours ! Quelle belle réplique pour un épisode qui va mal tourner.

C’est terrible de savoir. On m’a gâché une partie de l’épisode… et en même temps, niveau enjeu, on est bien : j’aurais probablement regardé ça d’un œil distrait si je n’avais pas su. Après tout, ils s’en sortent tout le temps, non ? Pas dans cet épisode. Pas tous. Aaah. Cela rend d’autant plus triste la scène où Chimney demande à Bobby de veiller sur sa famille : il pense vraiment qu’il va mourir sans pouvoir rencontrer son fils. Terrible, je vous dis.

Une fois que c’est fait, Chimney utilise le téléphone de son boss pour faire une petite visio avec Maddie. Le but est de garder Chimney éveiller et il est fort possible que le décolleté qu’elle lui montre aide. Après, ça le fait saigner du nez aussi. Bobby et Ravi sont aussitôt au chevet de Chimney, tandis que Hen, elle, doit se contenter de rester allongée. C’est si fou. La tension augmente encore, cependant, quand Hen est forcée de se lever et de venir aider à sauver Chimney. Elle est blessée et ne devrait pas être debout, mais bon, il faut bien sauver Chimney et stopper son hémorragie. Oh lala.

Les pompiers font vraiment tout pour le sauver.

Par contre, voir Athena se débrouiller pour voler des photos de scène de crimes (elle est forte, je le reconnais, la scène est bien écrite), je n’ai pas trop aimé. Je sais qu’elle fait ça pour son mari et sa meilleure amie, je sais que c’est normal de vouloir les sauver, mais c’est chiant quand même de les voir agir contre les instincts qu’ils ont tout le temps. On va dire qu’ils sont prêts à mourir, mais pas qu’ils sont prêts à voir leur famille mourir.

Buck et Athena se rendent auprès de Karen pour lui montrer les photos de l’intérieur de la maison de Moira. Karen est psy et psychanalyse bien vite Moira comme une nana avec un complexe qui la poussera à vouloir sauver le monde : le trio comprend qu’elle va chercher à vendre son antidote pour se faire de la thune. Et c’est bien logique, en vrai.

Au passage, Athena fait aussi appel à son collègue Williams, en qui elle a apparemment suffisamment confiance pour lui demander d’ignorer quelques ordres directs et d’appliquer plutôt les siens. Le type le fait et c’est bien : ça leur permet d’enquêter sur la voiture de Moira et de comprendre qu’elle a volé celle de sa collègue. Grâce à ça, ils trouvent vite le labo pharmaceutique rival qu’elle a souhaité contacter pour vendre son antidote.

Le problème, c’est qu’elle comprend vite que la police est appelée Moira. Elle fait ce qu’elle peut pour cacher l’antidote, en vain : Athena est suffisamment maligne pour le retrouver très vite. Enfin, disons plutôt que Moira est assez conne pour regarder l’endroit où elle l’a planqué. Il n’empêche que si Moira est arrêtée par Athena, il reste un problème : le type à qui elle vendait l’antidote a appelé le 911, ce qui fait que le FBI est déjà au bas de l’immeuble.

Buck règle le problème : le FBI garderait l’antidote sans l’utiliser Chimney et il tient à son beau-frère. Buck demande donc à Tommy de lui venir en aide et de venir les chercher, Moira menottée, Athena et lui sur le toit de l’immeuble, en hélicoptère. Ben oui. À une époque, on avait une autre collègue pour ça, mais bon. L’hélicoptère repart assez vite pour que le FBI ne puisse les intercepter, cependant.

Ils vont tous finir en prison, franchement. Ils devraient tous être en prison, déjà. Même Maddie ! Elle passe son épisode à utiliser les ressources du 911 sans autorisation, en vrai ? Et n’y a-t-il pas d’autres urgences dans cette ville ? Faut croire que non : l’armée s’en mêle à nouveau alors que Buck et Tommy partageaient un petit moment romantique. Tommy décide à son tour de ne pas suivre les ordres militaires qui lui demandaient de retourner à sa base.

Par chance, c’est un excellent pilote, capable de semer les deux hélicos de l’armée à ses trousses avant de se poser dans un stade où toute l’armée l’attend. C’est plutôt bien foutu, avec un rebondissement qu’on voit arriver à des kilomètres : Athena et l’antidote ne sont pas dans l’hélicoptère. Il y a Tommy, Buck et la terroriste qu’est Moira dans celui-ci, mais Athena a fait appel à Karen pour se rendre en voiture au labo.

Le twist fonctionne bien et Athena retrouve les deux collègues de Moira en quarantaine. Elle s’équipe rapidement pour entrer dans le labo. Là, la série me perd un peu : c’est con, en vrai. Il serait tellement plus simple d’envoyer les collègues qui connaissent bien le labo à l’intérieur de celui-ci ! Elle parvient tout de même à donner à l’antidote à Bobby, juste avant d’être arrêtée par le FBI. Forcément. Ils vont tous finir en taule, ça peut faire une saison 9 intéressante.

Tommy, Buck et Athena sont donc arrêtés, mais bon, Athena fait du chantage en disant au militaire que personne n’osera, dans sa hiérarchie, le laisser dire que les USA sont passés à ça de déclencher une nouvelle pandémie. C’est une pirouette simpliste qui ne fonctionne pas dans la réalité, mais on n’est pas à ça près dans cette série.

Chimney ? Il s’en sort à merveille, grâce à l’antidote. Tout le monde peut donc être évacué du laboratoire et tout est bien qui finit bien. Sauf que je sais que non. Que c’est frustrant de voir Bobby sauver toute son équipe et les laisser partir sans lui. Il fait même demi-tour pour rester dans le laboratoire.

Buck s’en rend compte et fait demi-tour à son tour, mais c’est pour mieux découvrir que Bobby retire son masque dans le laboratoire. Il saigne déjà du nez. Il a fait le choix de se suicider pour sauver son équipe. C’est le coup de l’oxygène, c’était sûr. Le drama est intense. Les derniers mots de Bobby à Athena, « tu es une femme extraordinaire », n’était pas vain. Ceux à Buck sont tout aussi puissants : ils vont avoir besoin de toi, sois fort, puis ne préviens personne, n’envoie personne, pars, je veux rester seul avec ma femme.

Finalement, ce n’est pas un choix de Bobby : il s’est rendu compte que sa ligne d’oxygène était coupée, mais il a quand même choisi de sauver Chimney. Eh, ça se tient : Chimney va avoir un bébé après tout. C’est vrai que se sacrifier est la chose à faire. C’est vrai que c’est raccord avec son personnage de sauver les autres avant lui-même. C’est vrai que ça colle.

Mais putain. Le tuer ? Vraiment ? Après huit saisons. C’est tellement abusé. Il a le temps de faire ses adieux à Athena, de dire que ce n’est pas un suicide (mouais) et qu’après tout, LA ne devait pas être une maison pour lui, mais sa pénitence… Il lui dit de merveilleux mots, en fait. M’enfin. Il ne dit au revoir qu’à Buck et Athena ?

Il tousse trop de sang pour avoir encore du temps pour les autres. Et il ose demander à Athena de quitter la pièce ?? Evidemment qu’elle reste avec lui jusqu’au bout. On voit alors chacun apprendre la mort de Bobby. C’est terrible si Karen est celle qui m’a fait le plus mal ? Elle est supposée être secondaire, merde. Bien sûr, Athena et Buck, ça fait mal, mais l’incompréhension de Karen est en quelque sorte plus terrible encore. Bon. Chimney et Maddie vont appeler leur fils Bobby du coup ? On ne voit pas Maddie réagir, mais on voit Chimney culpabiliser. Il savait. Bobby savait en sauvant Chimney.

C’est nul. Nul. Nul. Le montage final fait tout pour qu’on pleure. Et bien sûr que ça marche. La mort de Bobby est aussi lente à l’écran qu’elle est rapide. Incompréhensible. Violente. Nulle. Et pourtant, je le savais. Rah.

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9-1-1 – S08E14 – Sick Day (1) – 18/20

Aussi frustrant que ce soit d’avoir été spoilé il y a fort longtemps sur ce double épisode, il faut bien reconnaître que c’est un épisode qui fonctionne à merveille. C’est pour ça que je continue encore la série même quand elle traverse une (ou plusieurs, il faut bien le dire) passe de médiocrité avec des épisodes moins bons… Là, on a vraiment un épisode qui réussit très bien tant dans l’humour que le drame. Il se passe plein de choses, ça part dans tous les sens et on sent le danger. Et pourtant, je sais comment ça finit !

Spoilers

L’équipe est appelée sur des interventions dangereuses mettant vraiment en danger la vie d’un d’entre eux… au moins.


They’re heroes and we are thankful for their sacrifice.

Allez, je fais n’importe quoi et je l’assume : il est temps pour moi d’enfin voir cet épisode qui risque de faire mal. Pourtant, il commence si bien avec le fail du gâteau de gender reveal du bébé de Maddie qui finit mal : elle sait qu’elle va avoir un garçon, mais ses enfants découvrent qu’elle va avoir une fille parce que la pâtisserie s’est plantée dans les livraisons. En vrai, ça fait rire et c’est marrant, c’est pile ce qu’il faut pour détourner notre attention de ce double épisode. Je me ferais avoir si je n’avais pas su ce qui m’attendait. Je hais Twitter et je hais tous les gens qui m’ont spoilé sur cet épisode, d’ailleurs. J’ai un espace plutôt safe et un algorithme qui ne me parlait pas de 9-1-1. J’ai su par une connaissance supposée être safe aussi. On sait qui supprimer de son Twitter quand c’est comme ça, au moins. Et de son insta apparemment.

La première intervention de l’épisode est assez horrible, en vrai : on y voit les pompiers arriver sur les lieux d’un carambolage violent entre voitures et bus. Buck manque de se tuer pendant l’intervention, se brûlant et restant trop longtemps dans un bus sur le point d’exploser. Finalement, il réussit à sortir sa victime avant l’explosion. Ravi fait de même avec une femme dans une voiture. Le problème, c’est que quand la femme se réveille elle demande des nouvelles de sa fille de trois mois. Ravi ne l’a pas vu, il n’y avait personne d’autre dans la voiture.

Bobby retourne aussitôt voir ce qu’il en est dans cette voiture. Il trouve bien la petite fille de trois mois sous un tas de débris, mais parfaitement en bonne santé malgré tout. Il trouve la fille, la récupère et tout explose. Buck était sur le point de s’y rendre pour aider Bobby malgré des ordres lui disant de rester sur place et tout le monde comprend que Bobby est mort.

C’est impossible de le perdre, pas vrai ? La série joue avec nous. Bobby survit, évidemment, et le bébé aussi. Un vrai héros des temps modernes qui survit à tout quoiqu’il arrive. Oh. Ca fout les nerfs. Ravi n’est pas près de s’en remettre en tout cas : il était sûr d’avoir vérifié toute la voiture et il ne peut que s’en vouloir d’avoir raté ce bébé. Je peux le comprendre : à quelques secondes près, le bébé serait mort.

Il se confie à Buck le soir-même et lui révèle son envie de démissionner. Pauvre Ravi. Buck le réconforte et il est sûr que Ravi finira par avoir sa petite intrigue pour rétablir sa confiance en lui, pas vrai ?

En parallèle, on voit Bobby vivre sa meilleure vie avec Athena et ses enfants. La maison est toujours en construction (que c’est réaliste qu’elle mette tant de temps à être reconstruite !).

La deuxième intervention de l’épisode est introduite très longuement et à point que j’ai un peu décroché pendant la scène. Et pourtant, c’est important : on suit des scientifiques faire des tests sur des souris et utiliser des agents pathogènes interdits pour faire des avancées incroyables. La scientifique qui fait ça ne respecte pas les mesures de sécurité de base, mais elle a ses raisons : elle a peur de l’avancée du réchauffement climatique qui va plus vite que la science. Il n’en faut pas plus pour qu’elle prenne les choses en main, donc.

C’est très, très long de la voir prendre des risques qui paient et se faire ensuite virer. Elle pète alors un câble, agresse un collègue pour pouvoir retourner dans le laboratoire et… y fout le feu ? Ce n’est pas clair, mais ce qui est sûr c’est que Maddie reçoit un appel comme quoi le laboratoire est en feu, au niveau -3 du complexe. C’est franchement problématique : Maddie prévient nos pompiers qu’ils ont affaire à un laboratoire avec un risque léthal extrêmement important. C’est juste horrible : on les voit se scotcher un peu partout, mettre des masques à gaz et faire tout ce qu’ils peuvent pour se protéger.

Pour autant, ils n’écoutent que Maddie, pas du tout le directeur du complexe : lui leur dit que leur matériel n’est pas forcément suffisant pour faire face aux enjeux de vie et de mort qui les attend. Il ferait mieux de l’écouter, mais on est tellement habitué à les voir être orgueilleux et meilleurs que tout ! Ce n’est pas une surprise de voir Bobby foncer tête baissée, quoi. Le plus énervant est encore de voir nos pompiers pénétrer dans le laboratoire et chercher à sauver la vie de Moira – celle qui a probablement foutu le feu.

Ils la cherchent, en vain. Ils trouvent en revanche une autre de ses collègues, coincée dans une pièce inaccessible. Mais le mot inaccessible n’est pas dans le vocabulaire de Maddie : elle trouve une solution pour que les pompiers puissent entrer et sauver la femme en passant par les conduits d’aération. Eh, ça faisait longtemps qu’une série ne m’avait pas fait ce coup : Buck et Hen s’y collent. Maddie n’a pas peur d’envoyer son mari et son frère à la rescousse d’une femme inconnue dans un laboratoire mortellement dangereux tout de même. Cette dernière n’a pas de bol en plus, comprenant qu’elle va devoir être évacuée par la bouche d’aération sans avoir d’oxygène. Elle s’en sort à merveille pourtant, et elle survit, accompagnée par Buck.

Le reste de nos pompiers continue de travailler dans le laboratoire. Ravi refuse d’évacuer quand Bobby lui en donne l’ordre : il sait que Moira est encore là. Bobby lui demande de sortir, mais c’est trop tard : le laboratoire explose et les portes de confinement définitif se ferment.

L’employée sauvée par Buck lui explique que ces portes ne peuvent pas se rouvrir. Le pire, c’est encore que Bobby, Chim, Ravi et Hen sont coincés dans le laboratoire. Maddie est toute stressée de perdre le contact avec tout le monde. Elle contacte donc Athena pour convaincre le directeur du laboratoire de rouvrir les portes.

Malheureusement, c’est tout simplement impossible. Maddie et Athena doivent expliquer à Buck de prendre son mal en patience et de faire tout ce qu’on lui dit dans le laboratoire : il doit donc subir une période de déconfinement et autant dire que ça ne lui fait pas plaisir. Une fois que c’est fait, Buck peut revenir aider Athena qui est toute seule à gérer la scène, apparemment, même si un militaire expert en maladie finit par arriver à son tour sur les lieux. Autant dire que c’est la merde comme ça l’est rarement dans cette série.

Bon, tout de même, il y a du positif : Bobby se réveille finalement après l’explosion. Il est le premier à contacter Maddie et lui dire qu’il va bien. Chimney répond à Bobby, mais n’a plus de radio apparemment. Ravi aussi finit par répondre et découvrir la quarantaine. Il reste toutefois Hen qui ne répond pas. Ils la retrouvent finalement, inconsciente dans le laboratoire. Et pour cause, Hen est blessée au poumon. C’est à Chimney de devoir l’opérer. Le problème, c’est que Chimney fait face à une situation compliquée aussi : il ne peut pas opérer Hen, parce que son casque s’est cassé dans l’explosion.

Ainsi, Chimney est possiblement contaminé par le pathogène mortel. Opérer Hen présenterait un risque de lui transmettre le même virus. C’est terrible. Maddie est hyper inquiète pour son mari, cherchant à identifier s’il a les premiers symptômes, tandis que tout le monde s’inquiète de la survie de Maddie. Athena et Buck suivent tout à distance, avec des caméras de surveillance, tandis que Maddie doit se contenter de l’audio. Là, elle n’a plus de collègues pour la soutenir, en plus, évidemment. C’est une longue journée, avec Chimney qui explique comment opérer Hen dans un espace loin d’être adapté.

Le plus horrible, dans tout ça, c’est qu’il y a vraiment de quoi stresser pour les personnages. Je m’en veux de ne pas l’avoir vu le jour de la diffusion : j’aurais été bien plus à fond dans l’épisode si je n’avais pas su ce qui arrivait. Là, j’ai du stress bien sûr, mais je sais déjà qui va survivre… et qui ne va pas survivre. C’est énervant. Quel épisode, en tout cas : on ne voit pas le temps passer !

Hen est sauvée de justesse par Bobby qui réussit l’opération sous les indications de Chimney. Malheureusement, Chimney se met alors à tousser et saigner du nez. Il est bien infecté. On nous prédisait pourtant plusieurs jours d’incubation… Athena est énervée et va aussitôt confronter le directeur du labo. Cette fois, celui-ci révèle tout ce qu’il sait : Moira a trafiqué le virus et accéléré le temps d’incubation pour les souris comme pour les hommes. Par chance, elle avait aussi trouvé un vaccin efficace. Bon, le truc, c’est que l’armée ne le voit pas comme ça : il est trop risqué d’utiliser le vaccin car c’est leur seule dose de vaccin si jamais le virus devait s’échapper du labo.

Dit autrement : l’armée décide de faire de nos héros de vrais héros qui sacrifient leur vie pour le peuple. En les laissant mourir et évacuant toute la zone sur plusieurs kilomètres, ils s’assurent que tout le monde survive sans risquer une pandémie. Athena ne l’entend pas de cette oreille bien sûr, et Buck non plus. Ils oeuvrent donc pour passer les infos à nos pompiers coincés dans le laboratoire.

Ce n’est pas si simple : alors que Ravi se dirige vers l’antidote, il reçoit des ordres d’un haut gradé de l’armée lui interdisant de continuer à aller chercher ce remède, sous peine de prison. Bobby demande à Ravi d’arrêter ce qu’il fait, parce qu’il le fera lui-même. Pour autant, Ravi prend la décision de ne pas écouter les ordres. La vie de Chimney est plus importante que les ordres et du temps en prison. Malheureusement, Ravi ne trouve pas l’antidote à sa place : Moira est partie avec, évidemment. Il n’y a plus qu’à retrouver cette connasse qui a pu s’échapper tranquillement et se fond à présent dans la masse… Et oui, personne n’a pensé à la dénoncer avant et Athena n’a lancé les recherches que trop tard. Ah, la frustration.

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9-1-1 – S08E13 – Invisible – 14/20

Le timing de cet épisode est étrange et fait un peu écho à une situation qui m’est arrivée aujourd’hui, c’est amusant. Ceci mis de côté, c’est un épisode on ne peut plus classique, avec toujours cette sous-intrigue sur un perso dont je n’ai rien à faire et des interventions toutes plus perchées les unes que les autres. L’essentiel, c’est que ça fonctionne.

Spoilers

Eddie veut récupérer Christopher, Hen est vexée par tout son entourage.


Probably my best birthday ever.

J’ai beaucoup hésité à lancer cet épisode, parce que je sais que je m’approche de l’épisode qui a traumatisé tout Twitter, qu’il est tard et que j’ai peur d’avoir à regarder le trauma juste avant d’aller bosser demain matin… Mais en même temps, j’ai un peu de temps et à quoi bon me lancer dans une énième série. Mon but est clair pour cette rentrée : regarder une saison à la fois jusqu’à son bout, en ne l’intercalant qu’avec les séries hebdo. C’est audacieux, je sais, mais je me dis que ça me permettra enfin d’avancer un peu…

Pour autant, je remets un peu en question mes choix face à la première intervention de l’épisode qui est loin d’être incroyable. On y voit un homme se faire virer, rentrer chez lui, ranger une maison qui ne ressemble à rien et se retrouver coincé par le sommier de son lit et devoir entendre sa fiancée le tromper avec son cousin sur ce même lit. Je ne vais pas m’aventurer plus loin dans les détails. Honnêtement, on s’en fiche, un peu, non ?

Pourtant, la deuxième intervention de l’épisode nous ramène le même type : Archie (ce nom, déjà…). C’est terrible : elle ressemble fort à du Destination finale. Après avoir été coincé sous son propre matelas, le voilà qui se retrouve coincé sur la roue d’un camion. Oui, oui, entre la roue et le reste du camion. Espérons qu’il puisse avoir une bonne assurance avec son nouveau job. Hen s’occupe un peu de lui, cette fois : elle se rend compte qu’il n’a vu personne à l’hôpital la fois précédente et lui fait la morale pour qu’il ose prendre un peu plus de place dans le monde, cette fois.

Buck et Eddie continuent de passer littéralement tout leur temps au téléphone en visio, y compris pendant qu’ils font la cuisine. Surtout pendant qu’ils cuisinent, apparemment. Eddie a une cuisine sympa, en vrai, et il explique à Buck tout ce qu’il fait pour tenter de convaincre son fils de venir vivre chez lui. Il lui a ramené la PS5, c’est bon signe, non ? Franchement, je n’aime pas assez Eddie pour être vraiment passionné par toute cette intrigue. Heureusement que ça tourne autour de Christopher, parce que j’aime ce personnage.

Il commence à être difficile d’apprécier sa grand-mère par contre. Elle fait vraiment en sorte qu’Eddie se retrouve seul sans son fils, en permanence, et elle juge tout en permanence. C’est si horrible de la voir tout faire pour garder la garde exclusive de son petit-fils, allant jusqu’à faire culpabiliser Eddie de vouloir passer du temps avec son fils. C’est finalement Buck qui lui donne le meilleur conseil possible : prendre un uber (lol) et se rendre au tournoi d’échec de son fils.

Sur place, il découvre que tout le monde pense que le grand-père est le père de Chris. Pourtant quand Chris se sent mal et se vomit dessus, c’est Eddie qui est le plus réactif et lui vient en aide. Chris en profite pour expliquer à son père qu’il déteste les échecs et la pression que ça lui met : il le fait pour son grand-père qui adore ça, tout simplement.

Eddie le ramène donc directement chez les grands-parents pour prendre toutes les affaires de Chris dont il a besoin pour passer la nuit chez lui. Bref, Eddie prend sa revanche sur ses parents : il les aime, mais eh, c’est son fils et ce de lui dont il a besoin. Parfait. Espérons qu’on ne retrouve pas les parents d’Eddie si tôt que ça dans la série !

En parallèle de tout ça, on retrouve enfin Hen dans sa famille. Cela fait quelques épisodes qu’on ne la  voyait plus vraiment. Après, c’est un peu violent : on la voit se préparer et se faire toute belle pour son anniversaire… sauf que Karen et les enfants oublient totalement de lui souhaiter. Bon, ça sent la surprise pour le soir-même, surtout quand la mère d’Hen oublie aussi de lui fêter son anniversaire. Pour autant, cela fait quelques bonnes blagues tout de même.

En plus, le timing est terrible parce que je me suis rendu compte il y a quelques heures que j’avais totalement oublié de fêter les 30 ans d’un collègue. Et moi, je n’ai pas organisé une surprise derrière hein.

Cela dit, eux non plus : contrairement à ce que j’imaginais, tous les personnages oublient bien l’anniversaire d’Hen. Elle le prend super mal, bien sûr, et elle finit par piquer une crise même si tout le monde se rattrape avec des cadeaux de dernière minute. Elle a l’air ridicule à s’énerver pour quelque chose de si ridicule qu’un oubli d’anniversaire, mais elle est blessée. Et ça se comprend.

En plus, sa crise se retourne contre elle quand elle se rend compte que la troisième intervention de l’épisode concerne encore Archie. Le soir même, la voiture dans laquelle il vit est emmené par la fourrière alors qu’il dort dedans, des gens le poussent avant de monter dans leur bus et hop, il n’en faut pas plus pour qu’Archie s’énerve. Il en a marre d’être invisible et suit le conseil d’Hen.

Le truc, c’est qu’il prend sa place dans ce monde en prenant tout un bus en otage. Rien que ça. C’est abusé et abusif, mais admettons, il a de quoi être en colère après le monde. Fort heureusement, les pompiers sont appelés à la rescousse sur le lieu de l’incident quand le bus rentre dans des voitures de police et qu’Archie poignarde par accident un homme qui essayait de lui demander de poser son couteau. Cela fait beaucoup d’incidents.

Hen comprend qu’ils ont affaire à Archie et demande à Athena de monter dans le bus pour le raisonner. Elle y parvient assez vite, développant une étonnante amitié avec Archie, même quand elle lui révèle qu’elle a été aussi égoïste que le reste du monde envers lui en parlant d’elle plutôt que de lui. Pour autant, elle lui sauve la vie et tout est bien qui finit bien. Archie est sauvé, fait un drôle de cadeau pourri à Hen et celle-ci vit finalement son meilleur anniversaire avec ses collègues faisant son boulot à sa place et la presse titrant ses exploits héroïques du jour. Merveilleux.

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The Walking Dead : Daryl Dixon – S03E02 – La Offrenda – 15/20

Comme l’épisode précédent, celui-ci est très prévisible dans les rebondissements qui n’en sont pas vraiment… mais comme l’épisode précédent, celui-ci s’en sort très bien malgré tout en proposant de découvrir toute une nouvelle organisation post-apocalyptique. Il faut bien le dire, c’est ce que j’aime dans ce spin-off et ça fait donc du bien de quitter la France et l’Angleterre pour découvrir un nouveau Pays. Je ne vois pas la série s’étirer comme ça éternellement, mais c’est chouette que la franchise s’exporte en Espagne. Pour le reste, on tourne en rond dans les intrigues, hein, mais qui sait, peut-être que ça nous apportera de nouveaux personnages intéressants… Ce n’est pas gagné d’avance.

Spoilers

Carol tombe amoureuse de l’amour entre Justina et Roberto. Non, ce n’est pas une plaisanterie.


Pretty much sucks everywhere… Except London. England sucks the most.

Après un premier épisode réussi mais sans aucun suspense la semaine dernière, la série est déjà de retour avec un second épisode. Carol a donc disparu, mais pas d’inquiétude, on va vite avoir de ses nouvelles, sinon on ne serait pas devant The Walking Dead. Cela ne manque donc pas : dès la première scène, on tombe sur Carol qui observe deux jeunes en train de s’amuser au bord d’une cascade dans les bois. Les jeunes amours, tout ça, tout ça. Carol est perdue dans ses rêves en les observant, étant triste de les voir se disputer.

Daryl la retrouve tout aussi vite que nous et est surpris de découvrir une Carol complètement fascinée par deux adolescents. Franchement, cet épisode commence mal, hein, avec un petit voyeurisme franchement pas intéressant. Daryl aurait bien envie de les interrompre, mais la voiture observée en fin d’épisode précédent s’en charge : trois hommes débarquent au bord de la cascade et interrompent le couple, qui essaie de se cacher d’eux. OK. Cool. Qui s’en fout ? Ils vont tous mourir de toute manière, ils ne sont ni Daryl, ni Carol. Taux de survie : trois épisodes, grand max.

Les hommes dans la voiture ne trouvent pas immédiatement notre jeune couple terrorisé, laissant le temps à Daryl et Carol de choisir s’ils vont intervenir ou non. Le couple est désarmé en plus. Le type s’appelle Roberto, j’ai eu du mal à ne pas rire. Super Daryl intervient juste à temps pour sauver le couple d’une mort certaine : les trois hommes s’apprêtaient à les tuer et n’hésitent pas à le faire parce qu’ils risquent de parler. Daryl ne les laisse pas faire : il tire avec son arbalète trois flèches excellentes, tuant sur le coup les trois hommes. Pas de bol, il y en a un quatrième et Daryl est moins doué avec un flingue qu’avec des flèches, apparemment.

Je trouve ça abusé que l’homme parvienne à s’échapper, parce que c’est vraiment juste pour arranger les scénaristes que Daryl manque trois tirs d’affilée quand d’habitude un seul lui suffit. On se fout de nous, quoi. Le couple est ravi d’avoir la vie sauve, mais il l’est moins quand il se rend compte que Daryl est un connard. C’est bien simple, Daryl les force, à bout portant, à les conduire dans leur village qu’ils étaient pourtant en train de fuir. Il n’en a rien à faire de leurs arguments, il veut juste sauver Carol.

Alors, ça s’entend, hein, mais notre duo de héros ne parle pas un mot d’espagnol, ne sont pas dans leur pays et bim, ils se conduisent de la manière la plus clichée possible en sortant un flingue pour être sûr que Roberto fasse ce qu’ils veulent, pas ce que lui aurait voulu – à savoir fuir avec sa copine. La copine, cela dit, semble vouloir aider Carol. Vraiment, peut-on faire plus cliché que la fille qui veut aussitôt être infirmière et l’américain qui sort un flingue pour avoir ce qu’il veut ?

Ceci étant dit, la série a toujours les mêmes points positifs, et c’est déjà ça de pris : j’ai beaucoup aimé les décors dans lesquels Carol et Daryl sont emmenés ensuite. Un petit village sur les hauteurs d’une falaise, nommé Solaz del Mar. On y vit tranquillement à l’heure espagnole, clairement : ça donne envie de vacances dans le Sud. La ville est contrôlée par un certain Federico, l’oncle de Justina. Celui-ci n’apprécie pas, comme prévu, de voir sa nièce revenir avec un mec qui ne lui avait pas demandé la permission de l’emmener.

Qu’importe. Federico se laisse peu à peu convaincre par Justina et Antonio, le père de Roberto (ay caramba, les noms aussi sont clichés), que l’hospitalité est le minimum à offrir à Carol et Daryl. Quelle belle idée. Ce qui est bien, c’est que ce sera très surprenant quand l’homme que Daryl n’a pas réussi à tuer ramènera une armée dans ce village pour retrouver Daryl et se venger. En attendant, il faut supporter de voir Carol sympathiser avec Antonio et Roberto détester Daryl de l’avoir fait revenir dans le village qu’il avait été obligé de fuir.

On apprend donc qu’il y a une loterie qui empêche Roberto et Justina d’être ensemble – Roberto ayant l’impression de manquer de temps. Daryl justifie ses actions, lui aussi, par le manque de temps. Le temps lui donne raison, en plus : après une bonne nuit de sommeil dans un lit, Carol se sent beaucoup mieux. Ils sont accueillis à bras ouverts par Antonio, en plus, surtout qu’il parle bien anglais. C’est pratique, tout de même, de tomber sur des anglophones à travers l’Europe, même dans les petits villages isolés.

Pour autant, le village de Solaz del Mar n’est pas si isolé que ça : il reçoit comme par hasard ce jour-là la visite d’El Alcazar, représenté par Guillermo Torres. Ce dernier est le futur roi d’Espagne, paraît-il, tandis qu’El Alcazar est un groupe qui représente ce qu’il reste de la Monarchie et qui offre sa protection à toute l’Espagne, ainsi que quelques cadeaux – argent, flingues, alcool, médicaments, c’est top. Il y a un problème toutefois : ils prennent aussi des femmes soi-disant pour les marier, mais ce sont des filles que personne ne revoit jamais.

Ainsi, un homme essaie de les attaquer pour avoir des nouvelles de sa fille, prise cinq ans plus tôt. En vain. Voilà donc ce que Justina essayait de fuir avec Roberto. Le père qui attaque El Alcazar, lui, se retrouve torturé en public. On se croirait de retour au Moyen-Âge, en vrai. Cela choque Carol, mais Daryl lui assure qu’il vaut mieux rester en-dehors de ça. C’est mal connaître Carol qui n’est pas prête à lâcher l’affaire, se sentant redevable. Pourtant, Daryl n’a pas totalement tort quand il dit que les deux ados seraient morts sans eux de toute manière. M’enfin, bon, tout de même.

J’oublie de parler, dans cette critique, du personnage de Paz, une jeune femme avec chapeau de cow-girl qui semble avoir un rôle similaire à celui de shérif, ainsi que de celui de la future reine d’Espagne, a priori, une femme amenée par Alcazar. C’est une grande première, mais la reine semble connaître Paz, tout de même. Il y a un regard entre elles qui est un peu étrange. Et ça continue quand la reine fait parvenir à Paz un message et qu’elles échangent un sourire. Sœurs ? Pourquoi personne d’autre ne la connaîtrait ? C’est étrange. C’est aussi à peu près à ce stade de l’épisode que je me suis rendu compte que la petite musique de fond commençait à me souler : j’ai l’impression d’être devant Jane the Virgin avec tout le temps les mêmes notes de musique hispaniques en boucle là.

L’ambiance change pourtant avec la fête populaire de La Offrenda. Tout le village prépare une jolie fête, avec de la décoration, des ampoules et surtout une course de cochons. Oui, c’est comme ça qu’est choisie la future jeune mariée : chaque cochon a un ruban avec le nom d’une jeune fille et c’est la jeune fille dont le ruban est tiré qui sera la future offrande pour la monarchie. Quel enfer, ce truc. Je vois quatre ou cinq moyens simples de tricher, mais bon, admettons. Un petit suspense plus tard, Justina apprend qu’elle est tranquille : la fille choisie est Alba.

Daryl leur attire toutefois le mauvais œil en disant à Carol qu’ils ont réussi à éviter le drama de leur séparation. C’est rigolo. Aussitôt qu’il le dit, l’homme qu’il a laissé survivre débarque dans le village. Daryl ne le voit pas tout de suite, sympathisant plutôt avec Paz qui le déteste (elle avait aidé Roberto et Justina à s’enfuir) et qu’il espionne sans vergogne alors qu’elle parle à la femme venue dans le cortège d’El Alcazar. Ce n’est peut-être pas la future reine – elle est déjà mariée – et son lien avec Paz est peu clair ; mais je parie qu’elles étaient en couple quelques années plus tôt.

Pas le temps de trop s’en préoccuper, toutefois : le grand banquet de la fête populaire va commencer. Daryl et Carol sont invités par Federico à rejoindre la table d’honneur : le but est d’avoir quelques news du monde. Fede fait l’erreur de demander à Daryl son retour sur sa communauté : Carol se sert de l’opportunité pour commencer à critiquer la Offrenda, l’air de rien. Tu m’étonnes. Fede semble ne pas comprendre et demande à la mère d’Alba, très jeune, de faire un discours de remerciements. Autant dire que le discours est merdique. Carol pose aussitôt la question qu’il faut à Fede : Pourquoi ? Pourquoi offrir ses filles à « ces gens » ?

Daryl n’apprécie pas que Carol se foute autant dans la merde, mais les espagnols savent quoi lui répondre de toute manière : il y a la « reine » qui lui fait prendre conscience qu’elle est la preuve vivante qu’Alcazar ne veut que du bien et la grand-mère de Justina qui recadre Carol. C’était appréciable que la série ne donne pas 100% raison à Carol : si, bien sûr, on ne peut qu’être d’accord avec elle, j’aime bien le discours de la grand-mère qui lui fait prendre conscience qu’elle n’a pas à les juger, elle qui n’a même plus de maison.

Bref, tout pourrait être bien qui finit bien (une expression que j’emploie trop dans mes critiques, je sais), mais ce n’est pas le cas : l’homme que Daryl a laissé en vie le reconnaît pendant le repas. Daryl le voit et part aussitôt se cacher, pendant que l’homme, lui, prévient ses potes. Une petite traque humaine commence donc la ville et ça ne peut que mal tourner. En plus, toute la ville est en fête autour d’un feu de joie pendant cette chasse à l’homme qui se déroule aussi auprès de zombies. Ainsi, pendant que Fede fait un petit discours sur la grandeur (et la décadence) de l’Espagne, Daryl s’amuse à tuer le quatrième homme et tous ses potes. Bien. Tuer des espagnols alors qu’ils sont sympathiques avec lui ? Qu’est-ce qui pourrait mal tourner ?

Dur à dire : le cliffhanger voit Daryl réussir à survivre tandis que Carol entend Fede lui dire que la pire menace, c’est eux-mêmes. Sans déc.

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