Une fois n’est pas coutume : il y a une intrigue que j’adore et que j’aurais aimé voir durer bien plus longtemps tant c’était intéressant à suivre – du point de vue psychologique, du point de vue du personnage que j’adore. À l’inverse, le reste de l’épisode m’a profondément ennuyé parce que je n’aime pas le personnage et que ça n’a rien à voir avec le concept de la série, en fait. Décidément, cette saison !
Spoilers
Maddie veut retourner au travail, mais eh, pas si simple !
She took my voice.
Déjà une semaine sans épisode de 9-1-1 finalement. J’étais pourtant bien parti pour me les enchaîner, mais il y a eu quelques nouveautés et le taf est toujours là pour m’empêcher de bien faire mon hobby. C’est moche, pas vrai ? Pas autant que les cauchemars de Maddie. Il est assez logique qu’elle en fasse après ce qui lui est arrivé.
Petite chanson sympa et bonne humeur au début, certes, mais elle se retrouve ensuite à se parler au téléphone et se faire égorger. Elle a donc des terreurs nocturnes qui durent depuis cinq semaines (ah, y a donc eu une pause dans la diffusion, OK), ses terreurs concernent le travail et… Elle décide donc de reprendre le travail.
Cela paraît tordu à la base, mais elle le justifie plutôt bien : elle a l’impression de ne plus aider les gens, et c’est dans son ADN de le faire. Elle donne tellement envie de faire ce travail, en vrai. J’aime bien sa réflexion qui est qu’elle a l’impression de laisser gagner la serial killer. Maddie retourne donc au centre d’appel.
Son premier appel est celui d’un petit garçon coincé dans un appartement en feu, à cause d’un sachet de popcorn. Les grands classiques ! C’est triste, tout de même, parce que le petit garçon ne sait pas son adresse ou l’étage dans lequel il vit : il vient d’emménager avec son père, inconscient. Maddie fait son job et le fait super bien, trouvant toutes les pistes pour aider et localiser le gamin. Seulement voilà, plus l’appel progresse, plus Maddie semble perdre sa voix. C’est douloureux à écouter à ce stade : elle a vraiment une voix qui part en vrille, comme quand je fais 5 ou 6 heures de cours et que je force encore le soir. Sauf qu’elle, elle n’a pas forcé.
Pendant l’appel, elle devient subitement aphone, paniquant en plus de ne pas pouvoir aider le petit garçon. Pas de quoi s’inquiéter : Josh prend le relai, Buck et Ravi sauvent le petit sans aucun souci et s’occupent même de son papa. On n’en doutait pas. Par contre, Maddie ? Elle a vraiment perdu sa voix et n’arrive plus à parler.
Au départ, elle pense que c’est lié à sa blessure à la gorge. On notera qu’elle a désormais une cicatrice, qu’on ne voyait pas dans l’épisode précédent, il me semble. Qu’importe : le fait qu’elle soit aphone n’a rien à voir en fait. Son médecin finit par expliquer à Maddie et Chimney que sa blessure est possiblement psychologique et liée à un traumatisme. La pauvre. Elle comprend que son trauma est d’avoir été égorgée par un serial-killer lors de son dernier appel – alors se retrouver à nouveau en ligne lui a fait perdre sa voix.
Elle se retrouve à devoir faire quelques exercices de voix (quel enfer, ces trucs, je vous jure), mais est surtout déprimée de ne pas réussir à faire face. L’épisode rate vraiment quelque chose avec cette intrigue, par contre : il n’y a pas de scène avec Buck. Je trouve ça tellement exagéré ! Elle est toujours là pour lui, mais elle, elle est soutenue par Chimney (normal) et… Athena ? BON. Elles sont potes, je veux bien, mais c’est étrange tout de même. Athena est celle qui trouve les mots qui finissent par débloquer Maddie : oui, on a annoncé que ça pouvait durer à vie, mais évidemment que Maddie va trouver la solution pour retrouver sa voix. Elle passe son temps à écrire sur sa tablette, tout en écoutant Athena lui raconter sa peur quotidienne sur le terrain.
J’aime bien, en tout cas, la manière dont la série montre bien, en quelques minutes, la difficulté que ça peut être de ne pas avoir de voix. D’ailleurs, c’est finalement dans une situation où elle en a vraiment besoin que Maddie retrouve sa voix : elle pense perdre Jee au parc. C’est terrible pour elle, et elle a donc besoin de sa voix pour la retrouver. Elle parvient donc à crier. Et tadaa. C’est simple, tout de même. J’aurais aimé que l’intrigue dure deux ou trois épisodes, en vrai, mais c’est 9-1-1.
Maddie retourne donc au travail le lendemain et peut à nouveau aider les gens, tout est bien qui finit bien.
Malheureusement, mais c’était prévisible, la série décide de se concentrer un peu sur Eddie et son arrivée dans un autre État. Il cherche bien sûr à se faire embaucher comme pompier… J’aurais tellement aimé qu’il quitte la série, en vrai. Si Maddie s’est fait égorger il y a cinq semaines, Eddie est arrivé trois semaines plus tôt dans un appartement qui est horrible : fuite au plafond (eh, ça ressemble au mien !), placards qui ne tiennent pas, disjoncteur qui saute… Voilà qui ne donne pas envie.
L’entretien d’Eddie avec son nouveau capitaine, Morales, se passe moyennement bien : le capitaine est méfiant, parce qu’il a déjà embauché quelqu’un qui s’est barré rapidement et qu’il n’a pas envie de recommencer. Mouais. Eddie se vend bien, c’est déjà ça.
Il passe ensuite un peu de temps avec son fils et ses parents, histoire d’offrir une PS5 à Christopher et de gagner des points dans son affection et de lui lancer un dilemme terrible : faut-il installer la PS5 chez ses parents ou chez lui ? Le truc, c’est que la grand-mère n’a pas l’intention de laisser partir son petit-fils. Elle s’est habituée à sa présence et fait tout pour le garder auprès d’elle. Aha.
Eddie était sûr d’avoir décroché son job et payait même la PS5 en anticipant le bonus qu’il aurait en signant un nouveau contrat. Malheureusement, ce n’est pas le cas : les pompiers ne peuvent plus embaucher dans l’Etat pour le moment, un moment qui pourrait durer jusqu’à un an. Oups. Il contacte Buck pour lui raconter tous ses malheurs, bien sûr. À défaut d’être là pour Maddie, il est là pour Eddie, c’est déjà ça.
Eddie n’ayant plus de job, il finit par se résoudre à devenir chauffeur Uber. C’est loin d’être une réussite. La série nous impose un long montage où on le voit galérer comme c’est pas permis à se faire de l’argent : il est bavard, horrible chauffeur qui se mêle de tout. Franchement, il fait toutes les erreurs de débutant possibles. Et je le sais sans avoir été jamais chauffeur. Bien sûr, il galère financièrement à côté. Heureusement, une cliente finit par lui expliquer comment faire pour se faire de la thune sur ce job : il n’a qu’à se la fermer. Et ça marche super bien.
Le problème, c’est qu’il ment toujours à son fils et que celui-ci finit par s’en rendre compte quand il prend un chauffeur Uber avec son pote et tombe sur son père. L’un comme l’autre font comme s’ils ne se connaissaient pas, ce qui perturbe énormément Eddie après coup. Il s’en veut de son énième mensonge. Tout est bien qui finit bien, par contre : Christopher finit par venir voir son père et lui dire qu’il est toujours son père, qu’il a envie qu’il reste dans sa vie. C’est meugnon.
Enfin, j’en parle vite fait car c’était pas intéressant, mais y a aussi une intervention pour un type débile qui conduit pendant son procès en ligne alors qu’il n’est pas supposé avoir de permis à cause de ses infractions. Un accident plus tard, les pompiers doivent le sauver et sa voiture pile tombe sur celle d’un flic. Faut être complètement con pour se garer là. Tiens, et le cliffhanger sur Athena avec le paquebot n’en était pas un finalement ?



