Semaine 14 : du 4 au 10 avril

Trois fins de saisons cette semaine, mais elles ne se démarquent pas vraiment : The Walking Dead, 11.22.63 et Shadowhunters ont toutes trois proposées des épisodes finaux moyens sous la forme de pétards mouillés. Heureusement, j’ai pu compter sur Agents of S.H.I.E.L.D pour commencer à remonter le niveau de ce que j’ai vu cette semaine et à partir de là… Montagne russe avec non pas un, mais deux 20 ! Petit résumé des notes :

The Walking Dead (6×16), 14/20
Quantico (1×16), 14/20
OUAT (5×16), 11/20
Last Man on Earth (2×13), 13/20
11.22.63 (1×08), 15/20
Blindspot (1×16), 12/20
Les colocs de Mamie (1×12), 13/20
Agents of S.H.I.E.L.D (3×15), 18/20
Shadowhunters (1×13), 11/20
Le Secret des Balls (2×07), 14/20
The 100 (3×10), 20/20
Grey’s Anatomy (12×17), 17/20
Scandal (5×17), 20/20
The Catch (1×03), 10/20

Et j’ai également visionné la saison 1 de Person of Interest, dont j’ai publié le bilan jeudi dernier.

01
Le conseil a parlé, celui qui quitte Koh Lanta ce soir… ne le saura que dans huit mois, bisou.

The Walking Dead a frappé une nouvelle fois… Une large promo d’un épisode de 90 minutes… en comptant les 30 minutes de pause dedans ; l’annonce de la mort d’un personnage… qui n’interviendra qu’en saison 7 et la montée d’un suspens insoutenable… pour rien. Donc voilà, on suit une grande partie de nos héros naviguer sur des routes pas sûres pendant près de 45 minutes et rencontrer chaque fois des hommes de Negan. La confrontation est sans cesse repoussée, mais on sait bien qu’elle est supposée être l’objet principal de cet épisode, alors on l’attend bien gentiment. Pendant ce temps, Carole se prend une bonne raclée, mais elle ne meure même pas. Au moins, sauvée par Morgan, elle rencontre des nouveaux qui seront plus qu’utiles pour la suite de la série (forcément). Et enfin, on découvre le visage de Negan. Puisque j’avais habilement naviguer entre les spoilers, c’était une vraie découverte… et je ne m’attendais pas à voir débarquer Jeffrey Dean Morgan. Il est et sera toujours Denny Duquette pour moi (c’est con pour un rôle de guest dans une dizaine d’épisodes il y a dix ans, mais c’est comme ça), mais il s’impose comme personnage terrifiant en très peu de temps. Ce monologue final est génial, j’approuve totalement le choix de cast. En revanche, je déteste ce cliffhanger car l’on sera forcément spoilé sur le mort avant la reprise, même en prenant toutes les précautions nécessaires. Du coup, ils auraient pu tout aussi bien nous dire qui ils décidaient de sacrifier. Là, ça fait genre c’est hype, mais la vérité c’est que passé le stress de fin d’épisode, on est plus résigné qu’autre chose et la nouvelle tombera sans être franchement dramatique. Bon, c’est un choix de leur part, mais ça m’a pas convaincu… Comme presque toujours avec TWD. Bref, l’épisode était sympa, mais les 15 minutes supplémentaires ne servaient à rien et l’avancée se fait à pas de nains par rapport à la rapidité des comics.

 

02
Quand Shelby parle à son chi… ah non pardon, à un terroriste.

Quantico se concentrait cette semaine sur Shelby, et c’était un excellent choix de la part des scénaristes, car l’actrice a les épaules du rôle qu’ils lui donnent et c’était cool. Pas très rassurant d’apprendre que deux agents du FBI et un marshal ne sont pas suffisants pour arrêter des terroristes dans un avion, mais là encore c’était un exercice qui fonctionne plutôt bien dans l’intrigue générale de la série. Bon, en revanche, j’ai de plus en plus de mal avec l’intrigue du « présent »/futur, celle des attentats. Ils viennent de nous sortir que les trois derniers épisodes n’étaient encore qu’une fausse piste, et ça commence à devenir franchement lourd cette manière de faire marche arrière à chaque fois. Bref, ça traîne en longueur et on dirait que les scénaristes ne savaient pas comment garder l’intrigue aussi vive qu’en début de saison. La commande de nouveaux épisodes supplémentaires se ressent sur la qualité globale de la série et c’est dommage, même si ça reste bon, évidemment.

03
« I’m not allowed to have chocolate before dinner… »

De son côté, OUAT s’éternise toujours dans l’underworld mais l’arrivée de Belle et Zelena est une bouffée d’air frais sur l’intrigue générale. Les deux actrices apportent avec elles leur lot de soucis et nouvelles, et c’est plutôt réussi. Ainsi, on apprend que Belle est enceinte, mais ce n’est même pas le moment le plus important de l’épisode pour sa relation avec Rumple (allez, j’avoue, je réfléchis tellement plus à la série que ça m’a agréablement surpris). De son côté, Zelena essaye d’être une bonne mère et n’y arrive bien évidemment pas, ce qui permet à l’actrice de déchirer dans une scène bien prenante. Les flash-backs se concentrent eux aussi sur la dame en vert et sa relation Hades, dont on nous rappelle une fois de plus qu’il n’est pas le diable dans cet épisode. Bref, il y a fort à parier qu’à nouveau cet épisode ne se concentre que sur un personnage (secondaire qui plus est) pour l’oublier au plus vite la semaine prochaine, et ça commence à être vraiment lassant cette construction centrée chaque semaine sur un personnage (et puis s’en va). On se croirait dans un épisode de Lost dont on aurait gardé que les défauts. Comme d’habitude, c’est tout ou rien avec cette série et cette demi-saison est du côté du rien. Dommage.

04
Elle a toujours de ces tronches ! :’)

Last man on Earth était enfin de retour avec un épisode pas si drôle (j’en attendais mieux franchement, cette saison 2 me déçoit énormément). Il y était question des problèmes de fertilité de Carole et Phil, ce qui était annoncé déjà dans les épisodes précédents. Il y était aussi question de Todd et de son donjuanisme dérangeant qui ruine un peu les dynamiques de groupe. Bon, pas très dingue tout ça. La fin était en revanche bien orchestrée, les retrouvailles entre frères étaient aussi touchantes que drôles avec ce coup de poing inattendu… C’est dommage du coup, il a fallu attendre 20 minutes pour rire, pour une sitcom, c’est un peu un comble. Bon, ou alors, je n’étais pas d’humeur, c’est au choix. En tout cas, cette saison 2 continue dans la description grossière de ses personnages, et c’est dommage, mais au moins elle avance toujours aussi vite dans ses intrigues, ce qui pour le coup est plutôt agréable quand on voit la mode d’étendre pour rien les intrigues (il n’y a qu’à lire les trois paragraphes précédents).

05
Tout ça pour ça

Fin de saison assez prévisible et moins prenante que la semaine dernière pour 11.22.63 qui tord le cou à ses règles de base en proposant un futur changé par les actions du héros dans le passé, contrairement à ce qui était énoncé dans le pilote. Celui-ci y est de retour après avoir perdu sa fiancée dans le sauvetage de Kennedy… Un aller rapide dans le futur qui lui permet de comprendre qu’il faut lancer un nouveau reset, lors duquel il la retrouve en vie mais comprends également la nécessité de la laisser poursuivre son chemin sans lui, car elle est destinée à mourir si elle est avec lui. C’est beau et romantique et cucul tout plein, c’est juste dommage que ça piétine les origines de la série, mais franchement c’est sans surprise, les règles n’ayant jamais été tout à fait claires (le passé aurait dû se rebeller bien avant cet épisode). Dans la prévisibilité, j’aurais juste bien aimé une fin un peu plus sombre et moins heureuse, où elle meure lorsqu’il la fait danser, parce qu’ils ne peuvent pas être ensemble. Je crois que je suis sadique. En tout cas, voilà une nouvelle série du petit robot rouge terminée. Et un épisode d’une heure qui en valait la peine, lui. Bilan de saison par ici.

06
Je m’amuse pas comme ça devant mes mots croisés !

Blindspot nous servait un épisode de la semaine tout à fait banal et insipide mardi, avec une enquête sur des bombonnes contenant du gaz mortel blablabla. Vu et revu, on sait dès le départ que nos héros vont résoudre le problème sans vraie difficulté ; et c’est effectivement ce qu’il se passe. Au passage, Jane se voit la possibilité de jouer les super-héroïnes en tombant du ciel dans une scène d’action qui a dû prendre un bout de temps à tourner et qui fait sourire par sa crédibilité folle. Les bons points de l’épisode reviennent comme d’habitude aux personnages secondaires car les amours des principaux ne m’intéressent que moyennement (bon, si, Jane c’était sympa d’accord) et plus particulièrement à Patterson. La scène finale où elle résout les derniers mots-croisés promet ainsi de bonnes choses pour le prochain épisode, surtout que le trailer semble confirmer que nous allons avoir un épisode centré sur elle, comme nous l’avions eu sur Tasha il y a deux semaines. Bref, un stand-alone qui vient combler une heure dont les scénaristes ne savaient pas quoi faire… et ça se sent.

07 copie.jpgRetour de la mamie sadique des Colocs de Mamie ensuite : l’épisode se concentre cette fois sur les habitudes de ces colocataires originaux que sont mamie et les deux jeunes. C’est drôle même si une fois de plus ça part un poil trop loin dans l’exagération pour faire vraiment rire. Il y a malgré tout de bonnes trouvailles et récupérations, et la dernière réplique sonne tellement juste : « Pourquoi vous ne m’aimez pas ? ». Ah lala, ça sent le vécu.. mais les premiers à faire ça dans la vie, ce sont les enfants ! J’attends le jour où ces pauvres jeunes pourront prendre leur revanche… et je vais me faire un cassoulet, parce que cet épisode m’a donné envie d’en manger.

08
« Miroir, miroir… »

Jed Whedon et Maurissa Tancharoen signent le nouvel épisode d’Agents of S.H.I.E.L.D, et du coup c’est sans surprise que celui-ci est génialissime ! Chaque personnage a son instant de gloire et ses problématiques personnelles au cours de l’épisode, et tout le monde avance un peu, même Lincoln qui est mis K.O si rapidement que cela va probablement le suivre. Mais c’est Skye/Daisy qui est au centre de l’épisode et révèle à quel point elle est une superhéroïne badass dans des scènes d’action vraiment au point… tout en restant la Skye bornée et tête brûlée des débuts. D’ailleurs, voir Coulson l’appeler Skye à nouveau était cool, et ça m’a même fait stresser : j’ai bien cru qu’il n’allait pas lui arriver que du bien, car ça sonnait comme l’adieu des scénaristes à un personnage. Bien manipulé, donc, même si je me doutais qu’ils ne se débarrasseraient pas si simplement de Chloe Bennet, vu la manière dont ils conservent Ward comme ils peuvent depuis deux saisons. Un léger faux pas sur Fitzsimmons quand même, avec Simmons qui craint que Daisy meure… puis qui sourit en prenant la main de Fitz. Hum, ça sonne légèrement en-dehors du personnage. L’autre storyline vraiment cool, c’est celle May qui passe de total badass à… beh total badass, mais avec des émotions. J’ai aussi adoré le coup du miroir ou la manière dont Ward/Hive manipule son petit monde. Lash pourra certainement aider à le mettre K.O. Enfin, la vision finale est un rappel plutôt cool de ce qui est à venir et qui devient un fil conducteur de cette demi-saison car c’est déjà la seconde fois. Je me demande vers quoi ils se dirigent, mais je ne serais pas contre le retour de Yoyo ou de l’inhuman du 3×01 dont je n’ai toujours pas retenu le nom. Oups.

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« On devra s’habiller comme ça aussi l’an prochain ? »

Shadowhunters proposait mercredi son season finale, qui ne reprenait étonnamment pas directement avec son cliffhanger, mais qui le reportait un peu pour traiter la storyline Malec d’abord. Pff, comment garder l’audience avant d’entrer dans le vif du sujet ! On entre assez vite dans l’action (bye bye Lydia, du coup) ensuite et tout cela émerge sur une scène digne de Star Wars ou de n’importe quel Marvel avec une main coupée. Tout cela nous amène à une trahison de Camille, sans surprise, qui n’a aucune vraie conséquence car Clary trouve quand même le livre après dix secondes de recherche (coup de bol monstre malgré leur explication s’il y avait 4 bibliothèques comme ça) et Jace se sacrifie pour sauver le groupe, nous amenant à une nouvelle crise de larmes si bien jouée par Clary (ceci est ironique). Quel dommage que l’actrice n’ait pas la carrure du personnage. Il y a donc de quoi faire une saison 2, les retrouvailles avec Jace passé du mauvais côté seront intéressantes. Cela dit, il faut d’abord conclure cette première saison, enfin, dans une scène de réveil et de retrouvailles tellement attendue. L’intrigue atteint son point d’orgue de chaque côté, mais le cliffhanger final tombe un peu à plat, ça manque de cris ou de quelque chose pour être vraiment impressionné par la taille de ce bateau. Bref, un épisode final assez moyen, dans la veine du reste de la saison, dont vous pouvez retrouver le bilan par ici.

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Ouf, Le Secret des Balls a su réparer les défauts du dernier épisode en s’éloignant un peu de la secte pour en revenir à l’enquête sur la disparition de Mitch, qui prend un nouveau tournant (encore !) plus marrant. J’ai bien aimé les quiproquos autour de Pégase et Andromède (ainsi que le contresens avec caisse), qui correspond tout à fait à l’humour lourdingue de la série. Il est agréable de les voir suivre une piste par épisode et Héloïse est proportionnellement drôle à son taux d’énervement. Et vu qu’elle est assez énervée dans cet épisode, c’est parfait ! La fin de l’épisode est un bon moment inattendu, une révélation qui va permettre de relancer l’intrigue sous un angle plus palpitant pour l’épisode 8. Du très bon cette semaine !

10
Comment tu te sens quand tu regardes The 100 au réveil.

Bim, ça y est, je l’ai mis, le sacro-saint 20/20 que je gardais de côté pour un épisode inégalable plus longuement commenté par ici. Chaque semaine, c’est désormais cet article-là que je mettrais à jour le vendredi 🙂

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L’examen médical qu’on te fait après un épisode de The 100.

Ouf, Grey’s Anatomy a eu la bonne idée de ne plus se concentrer sur Meredith cette semaine, et elle redevient appréciable, même dans ses réflexions critiques de début d’épisode sur les portes… tout simplement parce que c’est le genre de choses qui m’énerveraient aussi en collocation, relou comme je suis. Et puis, ce sont effectivement des disputes quotidiennes entre sœurs assez crédibles à la résolution amusante. L’épisode proposait de bonnes choses, en se concentrant un peu sur Stéphanie et Penny en pleine compétition malgré elles pour l’affection d’Amelia (mon dieu tellement drôle dans sa scène avec Stéphanie). Bonne intrigue aussi pour Arizona et Kepner, qui permet un début de résolution facile mais en même temps assez naturelle au conflit qui les oppose. La saison manquait un peu de fil directeur jusqu’ici, la grossesse de Kepner en a donné un plutôt bon. Je suis un peu énervé par la culpabilité que ressent Kepner envers Arizona, car sa colère était justifiée. L’intrigue qui m’a le moins botté reste celle autour d’Owen, mais je n’ai jamais apprécié ce personnage alors c’est sans surprise. Cela dit, Stéphanie n’est pas non plus le personnage que j’adore, mais l’intrigue (et la nouvelle trahison) qui lui étaient données dans cet épisode fonctionnait bien dans son ensemble. Quant au cliffhanger qui remettait sur le devant de la scène Japril, il est parfait et sonne tellement Grey’s… Cette saison est franchement bonne et me rappelle pourquoi j’ai souffert à voir les saisons 9 à 11.

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Olivia Pope, traite ses amis comme de la merde depuis deux saisons et n’apprécie pas qu’on lui dise.

Scandal m’a fait tomber de mon siège avec son épisode absolument renversant qui venait défoncer tout ce que la série avait construit jusqu’ici, d’une très belle manière. J’espère que ça va continuer et non pas se résorber autour d’une intrigue avec une Olivia qui culpabilise. L’épisode ne donnait pas son heure de gloire à tout le monde, mais se concentrait en revanche sur Olivia (toujours) et Abby (rafraîchissant). Et franchement, au début je me suis dit que ça allait être moyen et long cette intrigue qui revenait sur des éléments du passé que j’avais oublié depuis un moment. En fait, c’est exactement ce dont la série avait besoin pour se relancer. « You’re not a monster. You’re Abby. » Oh Olivia… Tellement une bitch sans même se rendre compte à quel point, j’ai jubilé de voir Abby se venger (encore que ça manquait d’un peu de détails, mais nécessaire pour la surprise) et encore plus de voir Liv tomber de haut en comprenant sa trahison. Et ensuite ! Ensuite ! J’avais beau hurlé à ma télé « Kill him ! », la scène de la chaise (comment la nommer autrement ?) m’a laissé sans voix. Scandal est redevenu Scandal, le bon Scandal, avec des intrigues autour d’OPA (ce pauvre Marcus qui ne s’impose pas et Quinn redevenue badass), des révélations qui sortent de presque nulle part (Cy & Tom ?! OK Tom sortait de la douche il y a trois semaines, mais…) et des twists imprévisibles. Olivia se transforme peu à peu en son père et court le rejoindre, parfait. Bon, Jake et Papa Pope continuent de ne servir à rien même temps, sans parler de Huck, mais la série m’a tellement surpris avec cet épisode que je ne pouvais qu’y mettre un 20. Meilleur épisode de la saison, des deux ou trois dernières années, voire même de la série. Espérons qu’ils sauront gérer la suite avec brio.

 Bon et beh après une semaine pareille et surtout un vendredi pareil (même si l’épisode 3 de The Catch n’était pas au niveau) !, ça va être difficile de faire mieux, même si j’attends impatiemment le retour de Fear the Walking Dead demain !

Bilan 11.22.63 – Saison 1

04

Avis : Une série Bad Robot, ça attire toujours ma curiosité. Après, il y a celles qui arrivent à me convaincre de rester rapidement, et les autres. Étrangement, 11.22.63 entre dans les deux catégories : le pilot proposait ainsi un excellent épisode, à la B.O entraînante et à l’exposition vraiment top. Malheureusement, la suite n’était pas aussi convaincante : les règles proposées sont très vite bafouées et on ne sait plus bien sur quel pied danser, c’est dommage.

En effet, dommage, car il n’y a que huit épisodes et après un début franchement réussi, ça se casse la figure et devient une série banale pour quelques épisodes avant de redevenir bon sur sa fin (sans pour autant respecter ses règles). Je regrette de l’avoir vu de semaine en semaine du coup, ça aurait sûrement été plus puissant si j’avais tout vu d’une traite.

Bref, 11.22.63 c’est l’histoire d’un professeur de littérature qui va découvrir que son fast-food préféré possède un portail temporel qui lui permet de remonter en 1960. Il se met alors en tête de résoudre et d’empêcher l’attentat de JF Kennedy. Tout part donc de là, mais très vite cet objectif à long terme est perdu du vue par la folle vie des années 60. De temps en autre, le passé se rappelle néanmoins au bon souvenir de notre héros en cherchant à le tuer, ou au moins à l’empêcher de mener à bien sa mission. Inspiré d’un livre, ce postulat de base est assez efficace pour tenir en haleine.

Je conseille donc la série pour un binge-watch de long week-end. Il y a un début, un milieu, une fin, de bonnes surprises et une intrigue définitivement sympa, qui verse dans la SF sans en faire trop et dans l’historique sans être ennuyeuse. Le contexte de la science-fiction n’est qu’un prétexte pour quelques intrigues qui n’ont rien à voir avec novembre 63 et ça donne une impression de fouillis qui n’existait apparemment pas dans le livre, d’après les commentaires TV showtime. Non, je n’ai pas (encore) jeté un œil au livre. Et ça se dit littéraire après !

Note finale de la saison : 14/20
Lire la suite de « Bilan 11.22.63 – Saison 1 »

Semaine 13 : du 28 mars au 3 avril

 C’est parti pour la treizième semaine de l’année, qui propose sa salve d’épisodes devant lesquels j’ai plus ou moins accroché… pour changer. Cela dit, un coup d’œil aux notes permet de se rendre compte que c’est une sacrée bonne semaine avec des épisodes vraiment bons du côté de Supergirl, The 100 ou Life in Pieces mais aussi meilleur en ce qui concerne Shadowhunters ou 11.22.63. Bref, c’est plutôt un bon cru pour ces sept derniers jours, mais je vous laisse vous faire une idée :

 – The Walking Dead (6×15), 16/20
Quantico (1×15), 13/20
OUAT (5×15), 08/20
Blindspot (1×15), 13/20
11.22.63 (1×07), 17/20
Supergirl (1×18), 18/20
Les colocs de Mamie (1×11), 13/20
Agents of S.H.I.E.L.D (3×14), 14/20
Shadowhunters (1×12), 12/20
Le Secret des Balls (2×06), 12/20
The 100 (3×09), 18/20
Grey’s Anatomy (12×16), 15/20
Scandal (5×16), 14/20
The Catch (1×02), 11/20
Life in pieces (1×21), 16/20
Life in pieces (1×22), 19/20

01
Quand tu crises parce qu’il se passe enfin quelque chose (mais en fait non)

La deuxième partie de saison de The Walking Dead continue ce lundi sur sa bonne lancée, et j’avoue que ça me surprend par rapport au niveau des dernières saisons. Le montage du début est certes trop long et reprend les défauts de la série, mais il permet aussi de faire le point sur l’ensemble des personnages, y compris ceux qu’on ne voit plus depuis deux ou trois semaines (coucou Carl). L’épisode offre quelques fausses pistes sympa et pas forcément surprenantes (on se doute bien que Carole n’est pas morte malgré la première scène de l’épisode), mais assez bien faîtes pour garder l’intérêt et permettre au téléspectateur de décrypter tout ça petit à petit. L’épisode se termine sur un double (triple ?) cliffhanger, il fallait bien ça pour donner envie de subir les 90 minutes du final de la semaine prochaine. Triple : on a d’une part Carole/Morgan, même s’il est possible que ça patiente jusqu’à la saison suivante. D’autre part, on a Maggie qui a des contractions étranges et des problèmes avec sa grossesse (j’espère vraiment que les scénaristes nous réservent mieux que la théorie Twitter qui veut que son bébé soit mort et la bouffe de l’intérieur… un fœtus n’a pas de dent, faut pas déc’ quoi). Enfin, on a Daryl qui se fait tirer dessus… Bon, pas un instant je n’envisage qu’il soit mort, il se prend la balle dans l’épaule et la phrase finale suggère plutôt qu’il veut le torturer. Je crains plutôt pour Rosita, qui des quatre est la moins aimée des fans et qui a depuis trois épisodes un rôle qui se développe. Histoire qu’on soit triste quoi.

02
Quand t’essayes de te te concentrer, mais que non, t’as encore zappé la moitié de ce qu’il se passe

Quantico proposait légèrement mieux que la semaine dernière, mais un épisode qui reste en-dessous de ce qui se faisait en début de saison. L’épisode était long, notamment parce que les scénaristes nous balancent des twists qui devraient prendre un épisode et les résolvent en cinq minutes. Franchement, le mass shooting était terriblement mauvais. Outre le cliché, il n’y a que très peu de tension (on sait à peu près qu’ils vont tous survivre sans trauma ou blessures physiques, vu qu’ils sont là dans le futur) et c’est résolu sans qu’on ne sache comment. Il y a une dizaine de tireurs qui envahissent Quantico – déjà rien que ça, bonjour la crédibilité. On passe les minutes qui suivent à entendre des coups de feux, sans voir quoique ce soit. Puis, on a un personnage pseudo-principal qui tue un des tireurs pour sauver son prof même s’il ne l’aime pas. Et voilà, paf, c’est terminé. Où sont passés les neuf autres ? Mystère. Au niveau du passé, l’intrigue autour de Shelby connaît des plot twists plus intéressants que dernièrement, c’était plutôt divertissant. Pas comme celle des jumelles que je suis heureux de voir prendre fin. J’aurais préféré que Charlie meure pour en finir avec cette partie de la série. Les personnages de Neema et Raina sont intéressants, ça m’énerve de les voir tomber dans une intrigue médiocre. Enfin, une très bonne fin d’épisode après avoir vu Alex galérer pendant tout l’épisode. Juste assez intéressant pour nous demander comment tout ça va continuer.

03
Quand les scénaristes ont pitché la demi-saison et n’avait pas d’idées

Ennui total devant Once Upon a Time en ce qui me concerne. Cette partie de saison n’est vraiment plus à la hauteur de ce que savait faire les scénaristes l’an dernier, c’est très frustrant de ne plus accrocher. J’ai l’impression que plus on avance, plus la série reste dans l’underworld des bonnes notes. Peu de chance qu’ils revoient leur copie, mais ils restent encore pas mal d’épisodes et le plot final autour d’Henry qui récupère sa plume peut être intéressant à suivre. En revanche, il va falloir revoir très vite le budget de la série : clairement, elle ne peut plus se permettre la moitié des effets spéciaux qu’elle aimerait avoir et ça devient vraiment gênant visuellement. Toute cette scène avec Hook et Hadès là… C’est juste pas possible, sérieusement, on se croirait devant une série des années 90 (ou le pilote de Ringer, au choix). Ca n’aide pas à accrocher. Allez, mention spéciale pour Cruella qui m’a bien fait rire en apparaissant dans cet épisode (enfin pas rire au sens propre, faut pas abuser). J’espère que ça repartir vers du mieux !

04
Quand t’es pas un superhéros (et pas franchement un vrai héros non plus)

J’ai vraiment envie de dire que j’aime Blindspot et d’y mettre des notes de ouf… Mais (vous l’avez senti venir, pas vrai ?) j’ai quand même un gros problème avec son personnage principal qui est le cliché du flic américain de séries TV. Bref, tout ce que je déteste. Donc le voilà qui se fait exploser une bombe à la tronche, opérer et est de retour direct sur le terrain, avec des coups de feu et tout. Sans effet secondaire autre qu’une petite perle de sang de temps à autre. Je sais pas, mais vu la tronche de sa blessure, c’est dur de croire par exemple que l’ouïe n’est pas affectée. Je sais bien que c’est une série, de la fiction, blablabla, mais c’est vraiment gênant quand même niveau crédibilité de la série de savoir que les héros s’en tirent toujours sans rien. Quant à Jane… toujours pas convaincu par l’histoire autour de son personnage. Oui, ça paraît intéressant, mais son double-jeu me lasse déjà, or la fin de la saison est loin. Heureusement, il me reste les personnages secondaires ; Tasha et Patterson continuent de tout déchirer cette semaine.

05
Quand on te fait le coup de la panne pour te faire revenir au dernier épisode

Une fois de plus, j’ai cru que l’épisode de 11.22.63 ne serait jamais disponible, mais wow il l’a été mardi et il était génial ! Le compte à rebours commence vraiment cette semaine, l’épisode démarrant une dizaine de jours avant l’attentat et se précipitant à toute vitesse vers celui-ci. Il y a de bonnes surprises sur le chemin, et surtout beaucoup de moments que je n’avais pas vu venir. Ainsi, Miss Mimi est morte pendant que Jake était à l’hôpital, celui-ci est amnésique et Bill se suicide alors qu’il s’apprêtait à sortir de l’hôpital psychiatrique. J’étais sûr que Bill servirait vraiment à quelque chose autour du meurtre de JFK et je suis extrêmement frustré. Une fois de plus, je ne comprends pas bien l’intérêt de la série d’être partie de si loin en arrière pour rusher comme ça l’intrigue, surtout si ça n’a aucun impact sur l’événement au centre de celle-ci. Il va falloir que je lise le livre je crois, parce qu’il y a forcément des choses que j’ai ratées. Il n’empêche que du coup le rythme de l’épisode est hyper vif et qu’on ne s’ennuie presque pas. Cette série propose définitivement des épisodes inégaux, mais cette semaine était du bon côté de la force, se concentrant en parallèle sur Jake qui retrouve peu à peu ses souvenirs et son suspect principal, son voisin un peu cinglé prêt à dégommer le président. Il faudra voir ce que ça donne la semaine prochaine pour le final et pour l’attentat, mais ça semble bien parti avec cet épisode, d’autant que le passé se met à nouveau à contre-attaquer sur la fin de cet épisode, donc ça risque d’être intéressant à suivre. J’ai pour la première fois quelques théories sur ce que la fin nous réserve.

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Quand une série réussit à être un vrai feel-good

Brillant épisode de Supergirl mardi dernier, épisode de crossover avec The Flash. Je ne regarde pas cette dernière série et j’avais peur de me faire spoiler, mais les scénaristes ont fait le pari intelligent d’intégrer le personnage sans trop en dévoiler de sa série. Très bonne écriture qui du coup donne envie d’en savoir plus sur Flash et de regarder… Ce crossover est une vraie réussite à bien des égards et avait besoin de se concrétiser ne serait-ce que pour permettre à Cat cette vanne sur la CW. Magistral. Bon, maintenant que les roses sont jetées, il faut bien reconnaître que je suis déçu de l’explication annonçant l’arrivée de ce super-héros, c’était peu habile (contrairement à son départ). Je ne suis pas sûr non plus que les fans de Flash regardant Supergirl pour la première fois ne soient aussi satisfaits que moi : il y a des spoilers à tous les coins de scènes (inévitables du coup), mais surtout ça manque cruellement d’explications sur pas mal de dynamiques. Déception également du côté de Shiobban, déjà parce qu’il faut qu’elle retourne apprendre à se maquiller, ensuite parce que j’aurais aimé la voir rester en tant que gentille et que c’est mal barré pour un arc de rédemption dans une série comme Supergirl… Surtout qu’on ne sait pas bien pourquoi elle est si méchante (Pourquoi Karaba la sorcière est-elle méchante ?). Voilà ma vraie problématique avec cet épisode, certaines choses se passent un peu trop vite pour être pleinement crédibles et c’est dommage, c’est ce qui me fait retirer deux points à l’épisode. Le cliffhanger propose toutefois de relancer la série de manière intéressante, ce qui était un cruel besoin maintenant que ce crossover avait permis de clôturer plusieurs storylines et arcs dans un même épisode. Excellent timing de la part des scénaristes, cet épisode est une franche réussite.

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Quand tu jongles avec les clichés

Les colocs de Mamie revenait cette semaine avec un vrai épisode cette fois-ci. L’idée de la semaine était de jouer avec le cliché que les vieux savent forcément tout de la vie, ce qui part d’une bonne idée. Seulement, le parti pris est de viser l’exagération, avec des jeunes qui du coup paraissent de plus en plus stupides (ce n’est pas la première fois) et une mamie de plus en plus machiavéliques. C’est peut-être la stupidité des jeunes mise en scène qui m’a moins fait rire cette semaine, ou alors le fait que ce soit devenu la routine de les voir malmener par la mamie. Ça continue à me faire sourire, le programme court est rafraîchissant en sortant de 4h de cours et d’un exposé interminable !

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Quand tu te rends compte que Bobbi et Hunter te manquent

Mercredi, Agents of S.H.I.E.L.D accusait violemment le coup du départ (pourtant programmé) de deux de ses acteurs principaux. Pour noyer le poisson, c’est une toute nouvelle menace qui apparaît (pour notre plus grand plaisir) et l’attention est portée sur le personnage de Mack, qui a pris des vacances après les événements de la semaine dernière. Les scénaristes rattrapent surtout le coup après son absence d’il y a deux semaines. Le problème, c’est que l’intrigue avec son frère est assez plate et prévisible, on n’a pas beaucoup de surprises devant et on est content quand ça se termine enfin, après de bonnes scènes d’actions dont on ne voit pas grand-chose quand on regarde par une belle journée ensoleillée. Heureusement, il pleuvait, alors ça allait, mais c’est assez lassant cette mode de faire se dérouler toute l’action dans le noir (même si ici c’est justifié, le moment où il éteint la lumière m’a fait rire car je ne voyais déjà pas grand-chose avant et j’étais pourtant en HD). Autrement, l’épisode propose la bonne idée de mixer à nouveau les duos : Daisy/Fitz, c’est du réchauffé, mais il est intéressant de voir qu’il se laisse totalement mener par elle désormais (alors qu’à une époque, il a dû s’imposer pour la défendre). May/Simmons : j’ai adoré la culpabilité de Simmons, malheureusement, les scénaristes n’ont pas laissé beaucoup de temps à l’actrice pour l’exprimer, et le décès de Will n’est pas super bien géré je trouve… Surtout qu’on n’a une fois encore pas de Fitzsimmons de tout l’épisode. Lincoln/Coulson : sur le papier, l’idée est terrible, dans la réalisation, il en ressort des scènes pas franchement convaincante avec un Papa Coulson très relou. La fin était sympa, notamment le moment de l’hologramme, alors on va y accorder le bénéfice du doute. Bobbi et Hunter m’ont manqué dans cet épisode, auquel l’humour est assez fade. Quant à la nouvelle menace, j’attends de la voir se rattacher aux autres, la série excelle dans l’art de réunir ses storylines, et c’est là que c’est le plus intéressant. Ward, je ne t’aime pas, mais je t’attends !

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Quand toute une fandom se met à fangirler… et que tu juges

Enfin un épisode de Shadowhunters qui passe sans que je ne regarde ma montre ! Alors, le titre de l’épisode nous spoile les ¾ de celui-ci, mais en même, ça va faire dix semaines que l’on sait qu’ils vont finir en couple, donc il est plus que temps que ça se fasse. La scène du baiser Malec est très sympa, très attendue aussi et digne des plus grands soaps. Maintenant, j’attends que Simon sorte avec Isabelle (ça va se faire en saison 2, pas vrai ?). L’épisode propose plein de moments assez légers sur la paternité de Jace et Clary qui prêtent à sourire et s’être débarrassés de ces deux-là comme couple bien niais est plutôt satisfaisant. Reste le gros problème que je n’ai pas suivi avec assez d’attention la plupart des épisodes et que du coup l’intrigue de fin est assez peu claire dans ma tête ; mais même de ce côté-là, ça continue d’avancer assez vite (un point que je ne pourrai jamais retirer à la série d’ailleurs : les dynamiques entre persos sont peut-être développées à vitesse escargot, mais au moins l’intrigue avance) et l’on sent que l’on s’approche du final à pas de géants. Et en plus, ça doit être l’une des premières fois que le cliffhanger me frustre (bien que prévisible). Je suis curieux de voir la fin de saison maintenant !

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Quand ta secte est trop improbable pour être vraiment drôle et que tu cherches à lui imposer le costume le plus ridicule possible

Jeudi marquait enfin le retour du Secret des Balls. Cet épisode de retour post mi-saison était un peu décevant je trouve. Il se concentrait sur la secte des Raologues, mettant de côté une bonne partie de son casting habituel pour nous montrer l’intérieur de cette secte. Saut que j’ai pas accroché du tout aux blagues, running-gags et humour de celle-ci. Or tout se passait là-bas, alors les dix minutes sont passées lentement, malgré un jeu impeccable notamment de la part d’Héloïse (encore, toujours). Dommage, j’espère que ça va s’améliorer la semaine prochaine, le cliffhanger promet au moins une première scène marrante, je crois.

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Quand tu finis comme un déchet au fond de ton lit

Retour sanglant pour The 100, qui prouve une fois de plus qu’ils ont la gâchette (très) facile. Bon, je vais spoiler, évidemment. Évidemment, tout ce que je retiens de l’épisode à chaud, c’est sa dernière scène, artistiquement irréprochable. La mort de Lincoln était prévisible depuis que (la mère de) l’acteur avait annoncé son départ de la série, et c’est dommage, car en terme d’écriture, c’était une nouvelle surprise et un coup dur à encaisser. Mais avant cela aussi, les scénaristes ont concocté de bons rebondissements. Cette balle froidement tirée dans la tête de Lincoln est une image d’autant plus marquante qu’une demi-heure avant, la série nous a rappelé qu’on était sur CW quand ils ne nous ont pas montré la tête décapitée de cet enfant-héros que j’adorais déjà. Tout un tas de storylines avancent, au point qu’on en oublie presque l’absence de Raven, Jasper ou Jaha. Le gros plaisir sadique reste ce qui arrive cette semaine à Bellamy, qui paye enfin la monnaie de sa pièce. Je tire également ma révérence à Indra, seule Grounder notable à avoir survécu jusqu’ici. Bref, tout cela est bien excellent, et ils ont même trouvé le temps de nous balancer une nouvelle garce à détester, et bien sûr je l’adore, autant que Murphy qui réussit encore à se tortiller entre les mailles du filet pour survivre (et pourtant ! Là pour le coup, ça manque un poil de crédibilité). Enfin, j’adore la manière dont la série parvient une nouvelle fois à retomber sur ses pieds et envoyant Clarke chercher Luna, dont on a entendu parler dès la saison 1 et que je pensais bonne à rester la nana qu’on irait chercher pour se cacher des Grounders. Non, vraiment, il y avait du très très bon dans cet épisode !

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Quand tu te rappelles que ton ménage de printemps t’attend

Grey’s Anatomy revient avec un épisode moins bon cette semaine, principalement parce que Meredith redevient cette nana insupportable autour de laquelle tout un chacun se doit de graviter. Finalement, c’est simplement parce qu’elle n’assume pas d’avoir couché avec un mec qu’on se tape une moitié d’épisode à voir ses « sœurs » et Alex faire le ménage. Amelia et Pierce passent encore, mais Alex qui pose un lapin à l’hôpital uniquement pour ça, c’est un peu gros, même si c’est sa meilleure amie. Puisque j’en parle, l’intrigue Amelia est extrêmement bien gérée cette semaine, et celle de Pierce la révèle sous un jour un poil insupportable elle aussi. Peut-être que c’est dans les gênes, mais la manière dont elle rompt avec Deluca… Elle n’a rien compris. Sinon, ENFIN une intrigue qui tourne autour de Callie, et c’est plutôt réussi. J’apprécie vraiment Penny et la manière dont leur relation a été menée, de la même manière que j’apprécie d’avoir enfin revu Sophia (purée qu’est-ce qu’elle est grande ! … bon en même temps, depuis la saison 7, il s’en est passée du temps) et les enfants de Mer. Prochaine étape : ceux de Bailey. Je m’attendais à tous les voir se mettre à danser en fin d’épisode, donc un peu déçu de ce côté-là, mais j’ai adoré la mère d’Avery, toujours aussi froide qu’avant malgré les apparences. J’en attendais pas moins !

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Quand ça part en vrille mais que tu boudes autant que Quinn et Huck

Scandal ne nous épargne finalement pas le débat présidentiel des primaires, et c’est tant mieux. Chacun y joue (bien) son rôle, c’était très appréciable. Le reste de l’épisode nous montre une Olivia prête à tout qu’on avait pas vu depuis bien longtemps et dont l’éthique caractéristique s’est envolée, au grand dam de Huck (qui était celui qui en manquait le plus avant…). L’évolution des personnages paraît presque crédible, et c’est finalement Quinn qui se retrouve avec les meilleures répliques de l’épisode, comme au bon vieux temps. It could be worse, we could be making stuff up. On croirait presque que les scénaristes versant dans le méta, parce que c’est un peu beaucoup ce qu’ils font en copiant à ce point la campagne actuelle. Bon, sinon, pêle-mêle, intrigue sympa autour de Mellie, je leur laisse deux épisodes pour coucher ensemble avec Marcus ; David m’insupporte et je sens que Susan va lui pardonner, c’est n’importe quoi ; Abby est toujours aussi drôle, Fitz chiant ; il faudrait qu’on puisse se débarrasser une bonne fois pour toute de Papa Pope et je me fiche pas mal de ce qu’il se passe du côté des Républicains et de Cy. Ca se regarde et la série continue à être du bon côté de la force après un début de saison franchement pas à la hauteur.

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Quand l’amour est le plus fort

Life in Pieces conclut sa très bonne saison avec deux épisodes très réussis aux audiences malheureusement catastrophiques. Pourtant, la série a définitivement trouvé son rythme et l’écriture de ses personnages. Tout fonctionne plutôt bien dans cet épisode qui nous dirige vers le final, notamment avec cette dernière histoire qui réunit enfin Coleen et Matt. « It’s been the loneliest month of my life » qu’elle lui dit. Oui, moi aussi mon mois a été solitaire sans les nouveaux épisodes de Life in Pieces et j’espère vraiment, vraiment un renouvellement pour une saison 2. L’épisode était sacrément drôle, que ce soit avec cette histoire totalement WTF de Cendrillon ou la prom night. Petit bémol sur l’histoire de Greg qui est l’une des moins drôles dont je me souvienne pour le personnage, mais c’est vite pardonné vu la suite !

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Quand tu apprends que les audiences ont été mauvaise et que tu juges les goûts des américains (bon, cela dit, le jeudi soir quoi…)

 Et en même temps, l’épisode conclusif de cette saison est suffisant pour conclure la série si elle devait être malheureusement annulée. En effet, ces dernières 20 minutes viennent conclure chaque storyline avec une fin ouverte sympa, le tout en prenant bien soin de garder de très bonnes blagues, dont le possible futur running gag « Bastard ». Car oui, les deux parents de cette joyeuse famille ont divorcé avant l’arrivée de Greg, qui est donc techniquement un bâtard, un enfant né hors mariage. Cette vision du mariage et de la famille est un peu vieux jeu pour une série moderne, mais ça permet de bonnes blagues et surtout cette dernière histoire qui, à la manière de poupées russes, dévoile toutes les deux minutes une nouvelle surprise pour l’ensemble de la famille. Un remariage, une grossesse, un vrai mariage à venir… mais aussi un mariage surprise et un couple improbable, le tout ficelé en quelques minutes ? C’est pas original ou franchement bien trouvé, mais ça fonctionne à merveille dans cette surenchère qui nous mène aux dernières secondes. En plus, au passage, on a droit à l’une des demandes en mariage les plus originales et funs que j’ai vues depuis un moment à la télé, et ça, ça force le respect !

Allez, à la semaine prochaine pour parler de ce dernier TWD si plein d’action… hum.

Semaine 12 : du 21 au 27 mars

Cette douzième semaine est globalement meilleure que la onzième, avec enfin quelques prises de risques côté scénario, mais beaucoup moins d’épisodes. C’est marrant comme d’une semaine sur l’autre, les séries se suivent et se ressemblent dans le schéma mis en place. Sinon, c’est un peu la diète de sitcom cette semaine, avec seulement Younger qui revenait finir sa saison. Meilleure note pour Agents of S.H.I.E.L.D cependant, qui se sert de cet épisode (SPOILERS) pour se sacrifier d’une partie de son casting, comme ça, quasiment sans crier gare. Moment émotion. Bref, les notes de la semaine :

– The Walking Dead (6×14), 16/20
Quantico (1×14), 12/20
OUAT (5×14), 07/20
11.22.63 (1×06), 14/20
Blindspot (1×14), 15/20
Supergirl (1×17), 15/20
Agents of S.H.I.E.L.D (3×13), 19/20
Les colocs de Mamie (1×10), 13/20
Shadowhunters (1×11), 08/20
Younger (2×12), 16/20
Grey’s Anatomy (12×15), 16/20
Scandal (5×15), 16/20

 Également vu cette semaine, le pilote de The Catch, la petite dernière du Shondaland à qui je mets la note de 16/20. Le commentaire de l’épisode est accessible directement sur la page bilan de la saison, que je mettrais à jour semaine après semaine. Oui, à terme (cet été donc), je le ferai pour toutes les séries et l’article à la semaine vous fera accéder directement aux pages, ça me prendra moins de temps, m’évitera de continuer à me tromper régulièrement dans la numérotation des épisodes (oups) et ça vous évitera d’avoir à chercher les épisodes que vous avez vu dans ce pêle-mêle, ce sera tout bénéf’ 😉 En attendant, je continue quand même sur cette formule, car ce serait trop brouillon d’avoir des bouts de saisons qui se promènent sur le blog, donc voici mes avis :

01
« Je croyais que tu voulais coucher avec moi Eugène, qu’est-ce que tu fais au monsieur ? »

Ah The Walking Dead… Passé le premier huitième d’épisode foutage de gueule répétitif pire que les jours sans fin de nombreuses séries (et du film), cet épisode était plutôt pas mal, accordant à nouveau (et enfin !) à Rosita le temps d’écran qu’elle mérite. J’aime beaucoup ce qu’ils font avec ce personnage, même si je ne peux m’empêcher de craindre que le but ne soit de la tuer derrière. Malheureusement, la série ne sait pas répartir son temps comme il faut, donc cette semaine Exit Maggie & Glenn, toujours pas de Carl ou Michonne, etc. Vraiment dommage qu’en presqu’une heure ils ne savent toujours pas comment faire pour gérer tous leurs personnages – et pourtant j’aimais bien le moment où ils ont commencé à faire ça en saison 4 – quand chaque acte était sur un groupe dans l’épisode de Beth et Daryl (4×11). Depuis, ils se sont habitués à centrer leurs épisodes seulement autour d’un perso ou deux, et ça pêche par la lenteur qui ne développe pas grand-chose. Enfin, une nouvelle fois, ils nous ont imposé la masse de scènes autour de Denise pendant de longs épisodes juste pour la tuer comme une merde. C’est bien la seule qui n’a pas vu sa mort venir, attention JEU DE MO(r)TS. Hop, pourquoi sortir du cliché de la lesbienne morte qu’ils aiment tant après tout ? Bref, tout ça pour dire que l’épisode était quand même sympa et que TWD se réaméliore sur cette seconde partie de saison, ou alors je suis trop habitué à passer outre leurs défauts. Ou tout simplement, ils font des épisodes sur des personnages que j’aime bien (Maggie, Rosita…) alors ça passe mieux. Le départ de Carole à la fin est sympa aussi, ça ouvre des perspectives qui ne seront probablement pas abordé avant la mi-saison 7 (ou alors ça servira le final, au choix). À la semaine prochaine, pour regretter d’avoir dit que c’était mieux !

02
« Je porte le bonnet de la dépression. »

Bof, je n’ai pas vraiment accroché à cet épisode de Quantico après la tension de la semaine dernière. Il y avait pourtant tout un tas de bonnes choses, à commencer par la storyline autour de Simon suicidaire, dans le présent. Il était intéressant de le voir une nouvelle fois torturé par ses états d’âme et de voir comment Alex réussissait à lui faire reprendre le dessus. Pas intéressant en revanche : la storyline autour de Liam et Alex, il est enfin révélé qu’ils ont couché ensemble (wah, surprise…), pseudo-révélation qu’on attendait même plus. Et le voir se faire virer pour ça… oui, bon, prévisible, on sait comment ça va finir de toute manière. Je sais pas, je n’ai pas accroché, je m’attendais à mieux et habituellement Quantico fait mieux. J’ai l’impression que cette semaine n’a pas fait avancer grand chose… et quand on y arrivait enfin, paf cliffhanger (qui lui est franchement efficace). Finalement, j’ai plus accroché sur les petites back-storylines, que ce soit celle des jumelles ou surtout celle de Caleb. J’ai envie d’en (sa)voir plus autour d’eux, pas vraiment autour d’Alex, Ryan-qui-ne-change-pas ou les attentats, et c’est un peu pour une série qui se centre sur ces attentats.

03
« Ce scénario est totalement WTF. »

OUAT continue de s’enfoncer cette semaine, cherchant par tous les moyens à prolonger l’intrigue dans l’Underworld. On a eu droit à toute une période d’exposition des règles des lieux et c’est sans surprise que l’on apprend en fin d’épisode que le plan d’Emma pour sauver Hook ne peut pas fonctionner. Les scénaristes eux-mêmes commencent à tourner en rond et le reconnaître, notamment lors de la scène entre Emma et l’ex de Rumple, qui souligne qu’Emma est sortie avec son fils et son ex. L’arbre généalogique de cette série est un grand n’importe quoi fantastique, ce n’est pas nouveau, mais là ça part en vrille (même si c’était drôle). Troisième semaine consécutive également que le cliffhanger est laissé à Hadès, chaque fois dans une interaction avec un personnage différent, et chaque fois dans une révélation méga-ouf pour lancer la suite sur un épisode. En terme de construction de la saison en elle-même, on continue à copier allégrement ce qui fait apparemment des audiences du côté de Walking Dead notamment en ne se concentrant vraiment que sur un personnage par épisode (ici Rumple). Si encore cela avait des conséquences sur le long terme, ce pourrait être intéressant, mais non : il n’y a qu’à voir l’évolution de Blanche-Neige, qui la semaine dernière décidait de redevenir la guerrière battante qu’elle était… et qui cette semaine est de retour à la platitude de son personnage. Bon, vraiment dur d’accrocher quoi et je préférais quand la saison faisait avancer tout le monde au même rythme… Ramenez-moi Elsa et Anna, parce que là, je m’endors !

04
Not Penny’s Boat

11.22.63 revient avec un nouveau saut dans le temps, de six mois cette fois, ce qui nous place tout juste un mois avant l’assassinat de JFK, à deux épisodes de la fin. J’imagine donc que cette fois on en a fini avec ces ellipses qui m’ont vraiment dérangé : j’aurais préféré une série plus longue, qui prend le temps de nous montrer les événements plutôt que de se contenter de ce kaléidoscope incomplet. On a du mal à voir les dynamiques et à les trouver pleinement crédibles. En plus, malgré ces sauts dans le temps constants, la série réussit quand même à proposer certaines scènes (beaucoup) trop lentes et un rythme très inégal (parfois trop lent donc, et à l’inverse d’un coup trop rapide – notamment lors de la non-opération cette semaine). La scène de l’internement de Bill est très réussie, cette trahison présage du bon pour les épisodes restants, tout comme ce cliffhanger qui m’a pris par surprise (la situation de Jake, pas le cliffhanger en lui-même).

05
Esta chica arde en fuego

Blindspot fait partie de ses séries auxquelles il faut laisser le temps de s’installer avant de pouvoir les apprécier. C’est le cas depuis la reprise de mi-saison et ça ne cesse de se confirmer, notamment parce que l’attention se porte sur les personnages secondaires plus que sur Jane : cela manquait beaucoup à la série sur ses débuts. Ça n’en reste pas moins un procedural aux épisodes inégaux et parfois maladroits, mais déporter un peu l’attention de Jane vers d’autres personnages était nécessaire. D’autant que cela ne veut pas dire pour autant abandonner totalement le personnage principal : cette semaine, porter l’attention sur Tasha permet de l’apprécier un peu plus que lors de ses trahisons, tout en montrant pourquoi Jane n’a d’autres choix que de continuer à travailler pour le FBI. Elle a beau vouloir arrêter, elle est attachée à ses coéquipiers et a les bonnes idées nécessaires à leur survie. Rien qui n’invente l’eau chaude, mais la série s’améliore chaque semaine en trouvant de bons procédés pour relier l’intrigue de fond et l’enquête de la semaine, tout en approfondissant les dynamiques relationnels (et si vous lisez régulièrement le blog, vous savez que c’est un point auquel je suis sensible).

06
LEXIE GREY WHAT ARE YOU DOING? Just get out of that bar and go talk to Mark!

Supergirl propose un épisode plutôt moyen en lui-même en terme d’intrigue, mais dont les flashbacks apportent heureusement beaucoup. Alex qui fait la fête, boit, danse en boîte et avec les cheveux longs ? Comment voulez-vous que je dise non, Lexie me manque tellement (alors oui, je ne tenais pas de blog à l’époque, mais quand Grey’s Anatomy s’est séparée de Lexie, j’étais au fond du gouffre et même si j’adore évidemment l’actrice, c’est vraiment le personnage qui me manque). Bref, revenons-en à nos moutons : outre ces retours en arrière sympa, l’épisode propose des rebondissements qui vont bouleverser un peu la structure de la série, principalement autour de Miss Lane qui apprend l’identité de Supergirl (merci Kara d’avoir retiré tes lunettes, on aurait pu croire que c’était du cosplay autrement) et dirige désormais celle-ci, avec Alex et John en cavale. Et puis ce cliffhanger final superbe, qui ne me fait qu’aimer encore plus le personnage de Shiobban (bon alors en revanche le coup du « j’ai vérifié la rapidité de tape sur le clavier, je sais que c’est toi, LOL). Allez, épisode un peu longuet, heureusement que la fin le sauve !

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Spoiler : Spy’s goodbye to my most wanted (ces regards qui disent tous)

Wow. Agents of S.H.I.E.L.D revient cette semaine avec un épisode excellent qui se concentre autour de Bobbi et Hunter, clairement pour préparer le terrain pour leur future série. J’accepte directement de regarder après cet épisode où Bobbi était plus badass que jamais avec son russe digne du Seestra d’Helena d’OB et Lance toujours aussi tête brulée et insupportable, donc génialissime. Bon, au-delà de ça, l’épisode propose de faire un trait sur l’intrigue Inhumans pendant un temps, et étrangement ça fait du bien. Ça fait du bien, parce qu’on retrouve Skye comme en saison 1 et 2 lorsqu’elle doit s’improviser russe pour le hack du système. Ça fait du bien, parce qu’Agents of S.H.I.E.L.D, c’est aussi une histoire d’espionnage. Ça fait du mal en revanche, parce que pas de Lincoln cette semaine et parce qu’une bonne partie du casting se fait éclipser par Bobbi et Hunter. En revanche, ça me dérange moins que les fois précédentes, parce que l’épisode signe de très beaux adieux à deux personnages qui étaient devenus indispensables. Le « spy’s goodbye » était franchement une excellente trouvaille, certes un peu longuette et sentimentale, mais ce sont deux membres de la famille qui s’exilent volontairement, et c’était nécessaire, autant pour les personnages (Oh, Mack…) que les acteurs et l’audience. Ce sont des au revoirs très touchants, même si je sais que l’on reverra bientôt les personnages dans leur série. En attendant, ils vont me manquer, vraiment. L’épisode (et leur sacrifice) était d’autant plus touchant que je pensais qu’on les garderait jusqu’à la fin de saison. Ce départ précipité et anticipé, je ne l’avais pas vu venir ; et c’est bien joué de la part des scénaristes (qui les ont sûrement libérés aussi pour le tournage de leur pilote). Leur absence fait du bien au budget de la série, qui les remplace du coup aussitôt avec une nouvelle ennemie en la personne de Bethany Joy Lenz, que j’ai attendu tout l’épisode après avoir vu son nom passer dans les crédits. Pressé de voir ce qu’elle va donner dans ce genre-là, car je ne l’ai toujours vu que dans des dramas à la OTH (1 saison et quelques épisodes – mais c’est dans mon challenge) et Grey’s (quelques épisodes). Bref, je surnote un peu l’épisode parce que j’adore Bobbi et Hunter et que leur départ me fait autant de peine que de plaisir (la série va retrouver un équilibre avec un casting un peu moins large, je pense). C’était de plus bien écrit, avec la notion de sacrifice (pour le S.H.I.E.L.D, par amour, pour la famille) largement explorée et expliquée… Wow !

07
Toujours dispo sur Youtube !

Les colocs de Mamie proposait cette semaine un « épisode 10 » qui n’était en fait que le bêtisier des neufs premiers épisodes. Du coup, ce n’était pas vraiment le contenu que j’attendais, mais c’était marrant c’est vrai d’avoir l’occasion d’en découvrir un peu plus sur les coulisses et les acteurs. L’ambiance semble être au beau fixe sur le tournage. J’ai cru que la saison était déjà finie, mais après quelques recherches, il y a 23 épisodes, donc j’en ai encore pour un petit moment à vous parler de cette mamie qui me fait assez sourire pour continuer depuis deux mois déjà !

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Énorme spoiler : Ce sourire de bâtard prêt à aller draguer sa meilleure amie qui vient d’apprendre que son mec était son frère. Nice. Real nice.

Je vais avoir du mal à en dire autant pour Shadowhunters, qui propose quelques twists prévisibles et d’autres un peu trop… tirés par les cheveux. Donc voilà, spoiler pour ceux qui aurait échappé au TT Clary cette semaine, leur couple phare est un couple incestueux – ce qui explique pourquoi tous les fans (du livre) érigent Malec en couple phare, du coup. On ne peut pas dire que l’actrice soit à la hauteur de la révélation, heureusement, il y a Simon pour faire rire quand il l’apprend. L’intrigue autour du procès était quant à elle sympathique, mais pas transcendante. Faut dire aussi, je ne me mets pas dans de bonnes conditions puisque j’ai regardé l’épisode après avoir lu l’excellent comic Buffy saison 10 #25. C’est dur de passer derrière Buffy…

09
Jouer la joie d’être triste. Facile.

Et voilà, Younger est terminée pour cette année. Je continue à trouver les saisons de 10/12/13 épisodes trop courtes, surtout pour des sitcoms. L’épisode était bon, même si Liza n’a toujours pas révélé à son secret alors qu’elle en avait l’occasion – plutôt que de reprendre le job qu’elle venait de quitter comme si de rien n’était, elle aurait mieux fait de leur dire. D’ailleurs, c’est un des défauts de l’épisode : il se déroule trop vite. Elle quitte son job et le récupère en vingt minutes ? Elle couche avec Josh, puis se fait embrasser par Charles puis Josh, en vingt minutes ? Répartir tout ça sur plusieurs épisodes aurait été sympa. Bonne surprise du côté du jumeau qui sera présent j’espère en saison 3 (ouf, il y a une saison 3 !) car il a un meilleur potentiel comique que son frère décédé et est en possession, sans le savoir, du secret de Liza (non, je veux bien m’excuser, mais je vous interdis de chanter !). Un peu trop négligé du côté de certains personnages secondaires, mais l’accent est une fois de plus mis sur Kelsey, et ça c’était cool, avec des réactions assez juste et du coup loin de l’univers sitcom. L’épisode était certes moins drôle que beaucoup d’autres, mais il faisait progresser l’intrigue, concluait quelques storylines et frappait juste dans les intentions et sentiments. J’ai aussi bien aimé l’ersatz de Liza qui servait d’assistante pendant son court départ, et je la verrais bien revenir en contre-point comique de l’amitié Liza/Kelsey (genre la stagiaire débile et énervante qui leur met des bâtons dans les roues). Je crois que je m’enflamme… Vivement la saison 3 !

10
Quand tu découvres que ton mec est un déchet… (oui, deux semaines de suite avec Amelia en photo pour Grey’s, faut vous y faire)

Grey’s anatomy revient en enchaînant directement avec sa révélation explosive de la semaine dernière. Pendant un instant, j’ai cru qu’ils allaient arranger les choses avec une gaffe D’Arizona, mais non elle est juste écrite à contre-sens des cinq dernières saisons. Dommage. Surtout qu’elle cherche approbation désespérément pendant tout l’épisode, alors qu’il est évident qu’elle a fait une connerie et je vois mal comment ça peut ne pas être évident. Quant à Japril, l’ensemble de leurs scènes et des soutiens reçus par leurs collègues sont plutôt très justes. Cette semaine est aussi l’occasion de revenir sur le rencard ou pas de Meredith, intrigue plus légère qui dédramatise un peu l’épisode et permet de travailler les relations entre les personnages, notamment entre Meredith et Alex/Callie/Maggie… ça redonne bien le côté famille. Bon, et sur les trois scènes finales… Amelia ne mérite pas de se prendre encore un obstacle pareil dans la face, c’est à croire que les scénaristes ne la laisseront jamais tranquilles, c’en est presque pire que Meredith à force car elle n’a aucun répit. April se débrouille une fois de plus pour sortir les pires excuses du monde, les pires tournures de phrases et avoir la pire psychologie du monde, alors même que je suis dans le fond d’accord avec elle (et que c’est dans la lignée du personnage). Enfin, Meredith et son nouveau crush. Je suis content de voir que les scénaristes nous imposent pas déjà un premier baiser mais prennent le temps de construire la relation, c’est nécessaire.

11
Priceless, mon fou rire de la semaine !

Ça y est Scandal revient et se lance dans la course présidentielle à fond, avec des intrigues plutôt marrantes et bien senties. Que ce soit Cy dépassé par les événements ou Mellie qui tente d’avoir une bonne image d’américaine qui se plante, il y a un vrai sentiment de réel qui s’installe devant cet épisode, c’est cool. David qui prend enfin son courage à deux mains, c’était attendu, mais j’espère qu’il ne s’en tirera pas aussi simplement, surtout que se « confier » à Abby comme il le fait… C’est effectivement du harcèlement. Il a toutes les qualités du gentleman cette année, et ça mérite plus que de se faire larguer. Et sans surprise, la seule intrigue qui n’avait rien à voir avec la course présidentielle finit par y être rattachée. Tout ça nous mène à un débat dont on a entendu parler tout l’épisode mais qu’on ne nous montre finalement pas et à l’ouverture d’une enveloppe bien mystérieuse. Bref, Scandal s’en tire plutôt pas mal, mais une fois de plus, sans se centrer sur OPA… cela dit c’est pas comme si Huck m’avait manqué (c’était une plante verte pas si jolie, quoi). Prochaine étape, on largue aussi Jake ?

Et voilà, c’est tout pour la semaine dernière. L’avantage, c’est que j’ai pu avancer un peu mon challenge ! À la semaine prochaine 🙂