Épisode 15 – In Search of Lost Time – 16/20
Deuxième épisode de transition à la suite, mais cette fois, c’est une transition qui impacte directement le fil rouge. Les deux intrigues de l’épisode sont aussi étonnamment liées par le même thème commun qui n’a rien de super-héroïque mais qui permet de faire passer un message universel par le biais de la métaphore, ce qui est tout de même une bonne écriture. Dans l’ensemble, ce n’était pas merveilleux, mais assez bien écrit pour rester divertissant – et en plus, les scénaristes reconnaissent enfin certaines erreurs passées ; comme quoi tout arrive !
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Spoilers

You ask a Luthor, they’ll tell you you’re a super-villain.
Cet épisode arrête de retarder l’inévitable et s’occupe enfin du cas de Sam, endormie depuis trois jours par Lena qui a pu confirmer sa théorie qu’elle se transformait peu à peu en autre chose, au niveau cellulaire. Sam se réveille et refuse de croire Lena qui lui annonce qu’elle est Reign.
Bien évidemment, Sam veut s’enfuir… mais ce n’est pas possible car elle est désormais prisonnière de Lena. C’est au moins rassurant de voir que Lena n’est pas si idiote que ça. Cependant, Sam le prend super mal et commence à s’en prendre verbalement à sa meilleure amie. Celle-ci s’en confie de manière discrète à James qui lui fournit la solution de tendre un miroir à Sam pour qu’elle comprenne ce qu’elle est.
Oui, cet épisode est assez clair pour nous dire qu’il n’est qu’un moyen de gagner du temps en attendant que Sam prenne conscience de ses pouvoirs. Lena fait ainsi tout ce qu’elle peut pour énerver Sam afin qu’elle se transforme en Reign… et ça fonctionne.
Sam découvre donc la vérité et s’effondre en découvrant qu’elle est responsable de pas mal de meurtres. Elle appelle Ruby pour lui expliquer qu’elle est malade et contagieuse et je ne peux pas m’empêcher de constater que le rôle est un peu trop compliqué pour l’actrice : son jeu est loin d’être excellent dans toutes les scènes de cet épisode, et c’est dommage. Ou alors, c’est juste que je n’ai pas accroché, mais bon.
De son côté, Lena a le droit de gérer James en plus de sa meilleure amie. Le personnage est tellement inutile que les scénaristes en sont réduits à le transformer en livreur de repas pour Lena. Franchement… C’est censé être romantique et tout, mais ça ne m’a pas convaincu du tout.
Décidément, Kara s’amuse beaucoup cette saison : elle organise une soirée charades avec tous ses amis (mais pas Lena et Sam, donc) et de l’alcool, ce qui est le secret de leur amusement permanent apparemment. De manière pas très subtile est introduit Zook, l’ami imaginaire de J’onn lorsqu’il était enfant – ce qui permet de nous montrer que le père de J’onn n’a pas perdu la boule.
Malheureusement, ils sont vite appelés pour une urgence relative au bar, dont Supergirl se débarrasse vite. Cependant, il reste un grand mystère car la nana extraterrestre qu’elle arrête a pété un câble sans raison apparente et détruit une partie du bar. La série se concentre toujours sur le père de J’onn cette semaine, et il est rapidement révélé qu’il perd de plus en plus le contrôle de ce qu’il fait : il est celui qui a provoqué l’attaque du bar.
Qu’importe, Winn et Mon-El font appel à Kara et J’onn pour leur dire qu’ils ont repéré une rivière de sang en Antarctique. Bon, c’est une fausse alerte puisqu’Imra et Brainiac sont déjà sur le coup, mais ça permet à Mon-El et Kara de commencer à s’entraîner pour faire d’elle une légionnaire.
C’est intrigant et intéressant à la fois : la série se lance dans une étude stratégique des combats de Supergirl et Reign pour nous expliquer que son pouvoir vient de ses appuis. Mouais. Ce n’est pas si mal, même si c’est rapidement expédié pour un entraînement où Mon-El explique à Kara que sa cape de kryptonienne peut faire de chouettes choses : c’est ni plus ni moins qu’une arme supplémentaire pour ses combats.
C’est sympa car ça donne un nouvel avantage à Kara pour les combats futurs : il est évident qu’elle s’en servira pour faire tomber Reign et prendre le dessus ; mais c’est plutôt bien fichu. Elle apprend enfin une nouvelle technique de combat qui finira par servir. Elle a toutefois du mal à la maîtriser et cela la frustre, l’énerve et elle s’en prend à Mon-El.
En toute logique, J’onn ramène son père au DEO et celui-ci recommence sa « méditation »… Qui lance des ondes qui énervent Winn et un autre technicien, Demos, commençant immédiatement à s’engueuler et à se lancer dans un concours pour savoir lequel des deux est le meilleur. Ridicule comme scène, mais marrant quand même. Ils en viennent aux mains, donc, et Winn le menace même d’un flingue avant de se faire maîtriser par Alex, elle aussi touchée.
Heureusement, J’onn parvient à les stopper grâce à ses pouvoirs psychiques et met en place les protections nécessaires pour éviter que ça se reproduise. S’il cache la vérité à tout le monde, Kara et Alex comprennent rapidement l’origine martienne du problème : c’est le père de J’onn, Myr’nn. Cela permet une jolie scène sur les liens familiaux et l’importance pour les enfants de devenir des parents pour leurs propres parents. Arf. L’intrigue est violente mais bizarrement réaliste malgré la présence de martiens et de Kalanoriens – cela rajoute des enjeux narratifs, c’est sûr, mais dans le fond, c’est juste une jolie intrigue sur la famille.
J’onn décide donc de faire interner Myr’nn, en quelque sorte, et cela l’énerve car il se sent prisonnier. Il devient alors le grand méchant imprévu de l’épisode et s’échappe de sa cage, libérant au passage tous les vrais prisonniers du DEO. C’est problématique.
Cette nouvelle crise du martien affecte également Supergirl en plein entraînement avec Mon-El et elle lui explique ENFIN qu’il n’était qu’un connard en saison 2. Alléluia, les scénaristes semblent avoir enfin compris tout ce qui n’allait pas avec cette relation et pourquoi une grosse partie des fans en avait marre de Mon-El : mieux vaut tard que jamais.
La fuite de Myr’nn et de tous les prisonniers pose évidemment un énorme problème au DEO qui se fait saccager une fois de plus, sachant que ses employés ne sont pas tous protégés non plus des vagues psychiques envoyés par Myr’nn. Ouep, la série nous sort une fois de plus une jolie scène d’action au DEO, avec parfois un tout petit trop d’effets spéciaux cela dit.
La série ne perd pas de vue son humour, notamment grâce à Winn, mais est malgré tout dramatiques quand il est question du père de J’onn reconnaissant qu’il est malade. La « menace » de l’épisode est vite résolue et on y voit Kara gérer la technique que Mon-El lui a apprise.
En conclusion, Myr’nn et J’onn s’excusent, étant immédiatement pardonnés (en même temps, il n’y a zéro conséquence), et Kara retrouve Mon-El pour s’excuser (uuuugh) de tout ce qu’elle lui a dit, même si elle voit qu’il y avait une grande part de vérité dans ce qu’elle lui a dit. Oh, il s’excuse lui-aussi, enfin, une seule fois, pour tout ce qu’il lui a fait subir et en retour, il obtient de nouvelles excuses. Alors bon, faire s’excuser Kara en dernier, c’est un gros non pour moi puisqu’elle a mille fois moins de choses que lui à se reprocher ; mais bon, ça leur permet d’être de nouveau « amis » (et la marmotte…).
Cela tombe bien car ils vont avoir besoin de rester alliés : Pestilence arrive enfin en ville, et le fait savoir par une pluie de pigeons morts. Youpi.
> Saison 3


Épisode 13 – Both Sides Now – 16/20
Épisode 12 – For Good – 15/20