Les Anneaux de Pouvoir (S02)

Synopsis : En fin de saison 1, Galadriel, déterminée à retrouver Sauron, s’est retrouvée trahie par Halbrand dont la véritable identité est justement Sauron. Les Terres du Sud ont été dévastées et transformées en Mordor, marquant le début d’une ère de ténèbres.

Pour commencer, je dois dire que je suis surpris de la communication bien moins intensive de la part d’Amazon pour promouvoir la sortie de cette saison 2. La date choisie est pourtant clé, deux ans après la première, juste avant la rentrée et avec trois épisodes d’entrée de jeu pour être sûrs de marquer les esprits. Pourtant, depuis ce matin, j’ai vu bien peu d’avis passés dessus, preuve à la fois du manque de promotion et d’un possible désintérêt un peu inquiétant pour l’avenir de la série.

Voir aussi : Mon premier visionnage complet du Seigneur des Anneaux

Si la saison 1 avait parfois souffert de quelques lenteurs et de l’introduction de multiples intrigues, elle a su ME captiver par son ambition visuelle et ses personnages attachants (certains plus que d’autres, c’est sûr). Ce que j’attends particulièrement de cette nouvelle saison ? Une exploration plus approfondie des enjeux, une montée en puissance du conflit contre Sauron et surtout, surtout, davantage de lien entre les intrigues. Des révélations sur l’Étranger sont vraiment nécessaires pour cela.

Le problème de la série est d’avoir trop misé sur une intrigue décousue pour le moment – et elle n’a pas su convaincre les fans les plus hardcore, surtout qu’elle ne respectait pas tout à fait les livres. Je ne sais pas si la saison 2 parviendra à corriger le tir… Tout en rappelant aussi avant que vous ne vous lanciez dans la lecture de mes critiques que je ne suis toujours pas le plus grand connaisseur de l’œuvre romanesque et des références à venir que je ne percevrai pas à leur juste valeur. Ce n’est pas grave, hein ?

Note moyenne de la saison : 17/20

On en était où dans les Anneaux de Pouvoir ?

Salut les sériephiles, Ça y est, la saison 2 des Anneaux de Pouvoir commence aujourd’hui ! Avant de plonger dans la suite, un retour sur la première saison me paraissait plus que nécessaire… et je me suis dit, tant qu’à faire, autant en faire un article même si je ne poste plus que des critiques…

Les Anneaux de Pouvoir – S02E01 – Elven Kings Under the Sky – 16/20

Si c’est un vrai plaisir de retrouver la série, cet épisode n’en reste pas moins trop long pour ce qu’il propose. Je comprends les deux ans d’attente si chaque épisode doit avoir autant de longueur. Autant faire une saison tous les ans d’épisodes de 42 minutes, ce serait mieux. Si je passe au-delà de ce…

Les Anneaux de Pouvoir – S02E02 – Where the Stars are Strange – 17/20

Qu’est-ce que le terrain à couvrir par la série est vaste ! J’ai l’impression qu’il y aurait de quoi faire deux séries – ou qu’il faudrait au moins deux fois plus d’épisodes par saison – pour que tout soit couvert, mais non. Nous sommes déjà au quart de la saison, tout de même, et certains personnages…

Les Anneaux de Pouvoir – S02E03 – The Eagle and the Sceptre – 17/20

Eh ben voilà, ENFIN : ce n’est pas si compliqué de mettre en scène les personnages que je préfère, ça valait pas le coup d’attendre plus de deux épisodes pour le faire, si ? Franchement, c’est sympathique de les revoir, mais l’ensemble continue de paraître un peu déséquilibré. Pourtant, on sent que tout est géré et qu’ils…

Les Anneaux de Pouvoir – S02E04 – Eldest – 15/20

Petite déception avec cet épisode à la fois trop bavard dans certaines intrigues et trop expéditifs avec des sous-arcs qui ne servent qu’à combler du temps. C’est bizarre de combler le temps au milieu de huit épisodes. C’est décevant venant d’une saison qui parvenait bien à faire avancer l’ensemble jusqu’ici. Là, j’ai eu l’impression qu’on…

Les Anneaux de Pouvoir – S02E05 – Halls of Stone – 18/20

Il est toujours aussi énervant de voir la série se perdre dans des méandres et laisser de côté plein de personnages, mais en même temps, cet épisode avance vraiment vite sur la mise en place de tous les éléments qu’on en attendait. Il est vraiment question des anneaux, on voit très bien la mise en…

Les Anneaux de Pouvoir – S02E06 – Where is he ? – 16/20

Il est clair que cet épisode met en place tout ce qu’il faut pour l’épisode suivant, qui sera sûrement le meilleur de la saison. En attendant, c’est un épisode qui fait un peu plus que d’habitude le tour des différents personnages de la série. Ils sont tellement nombreux que chaque intrigue n’avance qu’à peine ; parfois…

Les Anneaux de Pouvoir – S02E07 – Doomed to Die – 19/20

Quel épisode de fou. Plus d’une fois, j’ai regretté de ne pas le voir au cinéma tellement tout ça a désormais des allures de film grand écran. Le budget est toujours là, les deux ans d’attente sont récompensés et la saison est une vraie réussite rien que parce qu’elle a pu mener à un épisode…

Les Anneaux de Pouvoir – S02E08 – Shadow & Flame – 19/20

Pas besoin de grande bataille épique pour faire un superbe épisode, finalement. Cet épisode tire toute sa force de son intrigue et de ses personnages, avec toute une mythologie très largement développée par ailleurs de toute manière. C’est vraiment bien, c’est une série réussie et une saison qui fonctionnait bien. J’espère vraiment une saison 3,…

On en était où dans les Anneaux de Pouvoir ?

Salut les sériephiles,

Ça y est, la saison 2 des Anneaux de Pouvoir commence aujourd’hui ! Avant de plonger dans la suite, un retour sur la première saison me paraissait plus que nécessaire… et je me suis dit, tant qu’à faire, autant en faire un article même si je ne poste plus que des critiques dernièrement.

On en était où ?

Non, parce qu’a priori, j’en ai retenu que visuellement, c’est du grand art, mais côté histoire, on était face à un mélange assez inégal : Galadriel est clairement le personnage central, c’est d’elle qu’on suit la quête et ça fonctionnait plutôt bien de la découvrir beaucoup plus jeune et impulsive que dans les films. J’aimais beaucoup la relation qui se nouait avec Halbrand également, même si bon, la fin de saison 1 remettait les choses en perspective avec un cliffhanger inattendu : Halbrand n’est autre que Sauron, et Sauron, justement, arrivait au Mordor pour établir son royaume après avoir aidé à la création des trois anneaux de pouvoir. Oupsie. Si c’est clairement LE truc à retenir de la saison 1, les autres ne doivent pas être négligés non plus : la série se divisait en plusieurs arcs autour de chaque personnage.

Outre Galadriel, on avait donc l’Étranger – un homme tombé du ciel et à l’identité restée en suspens en fin de saison 1. C’est un homme capable de faire de la magie et passant toute la saison 1 à voyager avec les Harfoots. Si l’on en croit ses dernières répliques en saison 1, il y a de fortes chances qu’il s’agisse de Gandalf, même si ça ne respecte pas les livres.

Elrond et Durin, avec leur amitié compliquée, nous ont plongés dans l’univers des Nains – et à Khazad-dûm. Le mithril, découvert par Durin, est présenté comme une possible solution pour sauver les Elfes de leur déclin, mais cette quête de ressources est la cause des frictions supplémentaires entre les elfes et les nains.

En parlant d’elfes, Arondir, lui, est l’un des personnages les plus intéressants selon moi de cette première saison. L’Elfe guerrier se retrouve au cœur des tensions entre les Elfes et les Hommes dans les Terres du Sud. Sa relation avec Bronwyn, une humaine, et sa bataille contre les orcs montraient une autre facette de la lutte contre le mal. Son arc narratif culmine avec la transformation des Terres du Sud en Mordor, un moment-clé pour la saga. Il se retrouve avec Bronwyn à faire face à une terre corrompue et hostile, ce qui devrait donner de belles batailles.

Enfin, il y a Númenor. Là, la série a vraiment touché juste pour faire de grandes promesses. Les tensions politiques en ville, la montée en puissance d’Ar-Pharazôn, et la vision du destin apocalyptique de l’île… Tout ça a bien posé les bases pour une suite qui s’annonce plus que tragique.

Et maintenant, quoi ?

Pour cette nouvelle saison, j’espère avant tout que la série va capitaliser sur ce qu’elle a réussi. La diffusion a commencé ce matin à 9h01 avec pas moins de trois épisodes et déjà trois heures à rattraper. Je n’ai pas encore vu tout ça et vous serez les premiers au courant quand ça sera le cas, parce qu’il y aura bien sûr les critiques publiées sur le blog.

En vrai, j’attends dans cette saison plus de développement autour de la chute de Númenor, avec Ar-Pharazôn qui pourrait bien devenir l’un des personnages les plus intéressants. Le personnage de Galadriel doit aussi continuer à évoluer, en espérant qu’elle trouve un équilibre entre sa détermination et sa vulnérabilité. Arondir et Bronwyn, maintenant établis dans un Mordor en pleine mutation, devront probablement faire face à de nouvelles batailles – et les scènes de combat étaient vraiment belles en saison 1. Et puis, j’ai hâte d’en savoir plus sur Sauron : Halbrand était un chouette personnage, ça me soûle forcément qu’il passe du côté obscur… mais en même temps, ça peut être franchement classe de voir comment il se fera son anneau.

The Rings of Power: The Stranger's Language May Give Away His Identity

Et enfin, l’intrigue autour de l’Étranger et des Harfoots… n’est pas tellement celle qui me hype. Elle devrait pourtant, avec ce suspense qui fait que ça pourrait être Gandalf. C’est pourtant là que mes attentes sont les plus mesurées. J’espère que cette intrigue se connectera mieux avec les autres arcs, parce que pour l’instant, tout est très éclaté dans différentes directions et ça ne marchait pas si bien à chaque épisode.

Bref, cette saison 2 a de quoi être spectaculaire si elle réussit à ne pas se perdre dans les détails et à maintenir le rythme. Et en attendant que je me lance dans la rédaction des critiques de la saison 2, vous pouvez toujours consulter celles de la saison 1 :

Bonne journée !

Les Anneaux de Pouvoir – S01E08

Épisode 8 – Alloyed – 18/20
C’est ironique : ça aurait dû être un épisode parfait à voir un dimanche, parce qu’il se concentre beaucoup sur un programme de dimanche inattendu, l’air de rien. Pourtant, c’est le premier épisode depuis un moment que je ne vois pas un dimanche. Cela n’empêche pas de l’apprécier et d’aimer la manière dont l’intrigue fil rouge se met en place sans jamais oublier de développer le personnage principal de la série. Jennifer Walters est juste beaucoup trop attachante, la série réussit à me faire rire, j’aime beaucoup.

Spoilers

Galadriel cherche à sauver Halbrand, Nori cherche à sauver l’Etranger.

You chose by what you do.

Après une fin de saison inattendue pour She-Hulk hier soir (inattendue parce que je ne lis pas les comics, il paraît que sinon, c’est hyper raccord), difficile de ne pas me jeter sur cet épisode dès 9h ce matin (ou presque). Je mets à profit un emploi du temps où mon vendredi matin est libéré quitte à bosser le samedi, mais en même temps, comme hier, je n’ai pas envie d’être spoilé en me connectant sur Twitter.

Bref, c’est parti pour la fin de saison des Anneaux de Pouvoir, déjà. Cela fait à peine un mois que la série a débarqué, mais je m’étais attaché à ce rendez-vous du vendredi, et je sais qu’elle va me manquer. Oui, la saison 2 est en cours de tournage, mais on ne l’aura probablement pas avant 2024, et ça m’énerve un peu ce rythme de production pour une diffusion sur un mois. Tout ça n’a rien à voir avec l’épisode cependant. On recommence par un résumé qui nous rappelle qu’Adar a affirmé avoir tué Sauron, et j’avoue que j’avais oublié cette partie à laquelle je ne crois pas plus que Galadriel.

Une fois le résumé terminé, c’est sous la pluie et dans les bois verts que nous retrouvons l’étranger. Sera-t-il oui ou non Gandalf ? J’espère qu’on aura un semblant de réponse dans cet épisode quand même, parce que c’est bien beau de nous faire une introduction interminable en huit épisodes, mai sil faut quelques réponses quand même.

Bon, en attendant, le magicien semble au bord de la dépression, se rattachant comme il peut aux dires de Nori affirmant qu’il est un homme bon. Il est toujours plus bon que la personne qui lui vole sa pomme, j’imagine. Pourtant, le voleur a l’apparence de Nori. Elle est à sa recherche pour le prévenir qu’il est pourchassé, alors on pourrait le croire… mais on n’est pas si idiots.

On comprend vite que cette Nori n’est jamais qu’un des êtres qui pourchassent l’étranger depuis quelques épisodes. Et ce n’est pas pour le tuer ! Non, c’est pour le servir, parce qu’il s’agit du Seigneur Sauron. Euh pardon, mais non, on a compris que c’était Gandalf, votre type. Je sens qu’on va terminer l’épisode avec trois ou quatre personnages persuadés d’être Sauron.

Non parce que là, l’étranger est trop mis en avant comme un personnage bon pour être Sauron. Il a utilisé de la magie puissante, c’est logique de le confondre avec le grand méchant, non ? Espérons. Le générique tombait bien pour en débattre en tout cas.

Ce n’est pas gagné, parce que les servantes de Sauron veulent le mener au plus vite sur les terres du Rhûn où il sera reconnu pour ce qu’il est vraiment. Le temps est compté : un voile lui fait oublier qui il est après tout. Pour retrouver le Rhûn, il faut encore reconnaître les étoiles du Chapeau de l’Ermite, la constellation qu’il cherchait et qui n’est visible que là-bas. Force est de constater que les pouvoirs de l’Etranger sont énormes, qu’il maîtrise bien le feu et le vent et qu’il pourrait être Sauron. Cela me soulerait, par contre.

On sent qu’il y a des doutes chez les serviteurs de Sauron quand l’étranger s’énerve et perd le contrôle de sa magie cependant. Le doute vient peut-être aussi de la surveillance qui s’exerce sur eux : les hobbits sont déjà là à observer la scène et à chercher un moyen de sauver l’Etranger. Ce n’est pas gagné : les serviteurs ne sont pas idiots et comprennent ce qu’il se passe. Ils tendent aussitôt un piège à Nori et ses amis.

Je suis un peu triste qu’ils tombent dedans quand c’était évident : il n’y a plus que deux serviteurs avec l’étranger, bien sûr que c’est un piège. L’un des serviteurs a donc pris l’apparence de l’Etranger pour mieux piéger la personne qui viendra tenter de le libérer. C’est ainsi que Nori est rapidement dans la merde, mais aussi que Sadoc est tué avant même qu’on ne puisse vraiment s’attacher à lui. C’était beaucoup trop expéditif à mon goût. J’étais donc content de le savoir encore en vie assez longtemps pour sauver une autre Hobbit un peu après.

En effet, au moment où Nori allait mourir, elle est sauvée in extremis par « Sauron » qui n’hésite pas à s’attaquer à ses serviteurs. Il est hors de question de voir Nori être blessée, alors il fait ce qu’il peut pour la sauver. Nori a beau s’enfuir avec sa mère et sa meilleure amie, elle est quand même en danger quand l’une des serviteurs n’hésite pas à s’attaquer à tous les Hobbits, en foutant de nouveau le feu à une portion de forêt.

En fait, la mère de Nori, sa meilleure amie et Sadoc, encore en vie malgré sa blessure sont pris à part par une des serviteurs maîtrisant le feu et les menaçant de les cramer vifs. S’ils renoncent à la vie, c’est sans compter sur Nori : elle n’hésite pas à apporter le bâton à l’Etranger afin de lui donner à nouveau de la magie. Le serviteur crache du feu vers les hobbits ? Pas grave, l’Etranger est toutefois capable d’éteindre le feu.

Ce faisant, il sauve la vie d’une créature inférieure et prouve qu’il n’est pas Sauron. Les serviteurs l’appellent aussitôt Istar, le désignent comme « l’autre » et sont réduits à l’état de spectre bien vite par notre Etranger qui a beaucoup trop de pouvoir. Le lendemain, l’Etranger confie à Nori qu’il continue de vouloir se rendre au Rhûn. Les serviteurs lui ont dit la vérité, il en est sûr : il souhaite se rendre là-bas pour savoir toute la vérité.

La série en profite pour nous confirmer ce que l’on sait déjà : Istar signifie sage, ou magicien. Les hobbits auraient bien besoin d’un nouveau sage puisqu’ils viennent de perdre Sadoc… mais ce n’est pas le cas : le Magicien décide de s’en aller, alors que Nori refuse de l’accompagner. Les Hobbits peuvent donc continuer leur migration tous ensemble, mais sans Sadoc.

Seulement voilà, les parents de Nori ne veulent pas qu’elle reste avec eux. Ils ont bien compris que le magicien avait besoin d’elle et qu’un chemin plus grand l’attendait. Nori prend donc la décision de quitter le village, mais aussi sa meilleure amie. Les Hobbits ont encore besoin d’elle pour mener le chemin, parce une personne d’autre ne semble savoir lire une carte comme elle. Les adieux entre elles sont compliquées et un peu avortés, mais Nori n’a vraiment pas le temps : elle doit aussi dire au revoir à ses parents.

Cela fait beaucoup. Le voyage qui attend Nori est compliqué et long. Cette fois, personne ne se rend avec elle. Je trouve ça un peu exagéré : sa mère pourrait suivre, en vrai. Je comprends l’évolution de la mentalité de son personnage, mais ça reste sa fille à qui elle dit adieu là. Elle ne souhaitait pas le faire dans l’épisode précédent, et là, c’est une évidence de le faire. Bon, ça fait un joli moment d’émotions pour l’épisode cependant, surtout quand Poppy, la meilleure amie, se précipite dans les bras de Nori.

Les adieux sont bien plus réussis cette fois, avec émotion et humour (le coup du monde pas si grand a fonctionné), tandis que les chemins se séparent vraiment : les hobbits partent d’un côté, Nori et le Magicien d’un autre, en suivant son flair comme dirait Gandalf. Bon, eh, on vous voit les scénaristes à reprendre les gestes et les répliques de Gandalf. Vous êtes lourds, donnez-nous son nom même s’il n’est pas censé être là dans les livres. Allez, l’image de fin était jolie comme tout : Nori et Gandalf, parce que c’est lui, prennent la route pour le Rhûn où le Magicien souhaite se rendre car les Spectres lui ont dit la vérité.

 

De plus, cet épisode prend également le temps de revenir à Numénor, et cet épisode m’a pris par surprise quand il le fait : nous nous retrouvons dans la chambre du roi où la sœur d’Isildur a le droit de passer une heure pour le dessiner afin de tenter d’être une artiste reconnue dans tout le royaume à la mort du Roi. C’est dingue, mais c’est logique : il faut bien un portrait pour célébrer le Roi une dernière fois.

Seulement voilà, le Roi n’est pas encore mort. Il se réveille donc en sa présence et confond la sœur d’Isildur avec Miriel, sa fille. Il est sénile, quoi. Comme il la prend pour Miriel, il lui annonce la chute à venir de Numénor s’ils continuent sur le même chemin et lui propose d’aller regarder la boule magique qui lui montrera le fameux tsunami.

Pendant ce temps, Miriel, la vraie, essaie de se repérer dans le bateau qui la ramène à Numénor et de se faire à son handicap. Elle est épaulée dans cette tâche par Elendil – à qui elle demande de prendre congé une fois à Numénor, parce qu’il a perdu son fils tout de même. Effectivement. La scène entre eux était sympathique, mais elle mène surtout à la révélation que le roi est déjà mort. En effet, leur bateau arrive en ville pour mieux voir les drapeaux noirs étendus un peu partout. On s’arrête là pour cette intrigue, et ce fut tellement court avec un double cliffhanger que c’en est frustrant.

En plus, comme l’épisode commence sur le navire, nous ne voyons ni Arondir, ni Theo, ni Bronwyn dans cet épisode. Ils auraient au moins pu découvrir qu’Isildur n’était pas mort, en fait. Non parce qu’ils le laissent pour mort alors qu’il est censé récupérer l’anneau de Sauron un jour ou l’autre. Et ça m’a frustré, même si leur cliffhanger où ils restaient au village à attendre le retour de leur roi du Sud fonctionnait. Ah, le roi du Sud, parlons-en !

 

En effet, du côté des elfes, il est enfin l’heure de retrouvailles entre Galadriel et Elrond. Je ne m’y attendais pas, je dois dire. Galadriel débarque chez les elfes pour qu’Halbrand, roi du Sud, puisse être sauvé. Nous apprenons que cela fait déjà six jours que le volcan est entré en éruption et Halbrand est rapidement pris en charge par les elfes guérisseurs.

C’est déjà ça de pris. La vraie surprise ne vient pas tellement du fait que Galadriel soit avec le roi des Terres du Sud, par contre : Elrond est surpris de découvrir que Galadriel est encore sur la Terre du Milieu. Elle aurait dû embarquer en bateau, et il regrette tout ce qu’il a pu lui dire jusque-là. Embarquer sur le bateau était une erreur qu’il n’aurait pas dû lui faire commettre. Les deux personnages se réconcilient bien vite, décidant ensemble de nager face aux difficultés de la vie plutôt que de se noyer.

De son côté, Halbrand est rapidement sur pied. Son premier réflexe ? Chercher Galadriel un peu partout. Il tombe rapidement sur Celebrimbor, dont il connaît la réputation et qu’il admire. Si Celebrimbor est admiré par tous, il est toutefois plus idiot qu’Halbrand apparemment. Celui-ci voit les gemmes précieuses de son héros et trouve rapidement une solution à son problème : il n’a pas assez de Mithril à son goût pour en faire quoique ce soit ? Il n’a qu’à en faire un alliage – et non, ça ne veut pas dire un groupe de musique des années 90 – pour en cacher les défauts et amplifier ses qualités et pouvoirs. Allons bon.

Elrond, Galadriel et Celebrimbor proposent aussitôt la solution au roi des elfes : ils veulent créer une couronne avec tout le pouvoir du Mithril et la donner au roi. Celui-ci n’est pas convaincu, par contre : il considère que ça fait trop de pouvoir pour un seul être, il n’aime pas que l’idée vienne des propositions d’un homme et surtout, il n’y a plus de temps pour lui. En effet, depuis une semaine que le volcan est entré en éruption, l’arbre perd de plus en plus vite ses feuilles.

Celebrimbor est énervé de se faire congédier alors il tente le tout pour le tout, parlant des pouvoirs que la pierre pourrait conférer. C’est bien mignon, mais les mots qu’il utilise ne sont pas anodins et Galadriel le sait bien : un pouvoir qui vient d’un monde invisible ? Un pouvoir sur la chair ? Il parle comme Sauron, et ça inquiète Galadriel. Elle perd ainsi toute confiance en Halbrand, le soupçonnant d’être celui qui manigance tout dans l’ombre.

Elle envoie donc un elfe se renseigner sur sa lignée, parce qu’elle doute de lui et qu’elle est plutôt du genre à assurer ses arrières. Pourtant, Halbrand la remercie d’avoir cru en lui et de lui donner l’opportunité de bosser avec Celebrimbor. La scène est compliquée à voir : elle devrait être super mignonne, mais Galadriel se méfie de lui désormais et ses mots sonnent presque comme une menace.

Cela ne manque pas : quand elle reçoit l’arbre généalogique des Rois du Sud, Galadriel s’aperçoit que la lignée a été rompue. Elle sait donc qu’elle a affaire à un imposteur, mais c’est trop tard : Elrond, de son côté, demande à son roi de pouvoir rester trois mois de plus sur la Terre du Milieu. Le roi n’est pas bien convaincu de lui devoir quoique ce soit, mais comme Elrond cite ses propres mots pour plaider sa cause, Elrond obtient l’autorisation tant désirée.

Il peut donc avec Halbrand et Celebrimbor faire plein de tests sur le Mithril. Au départ, ils forcent un alliage entre la pierre et d’autres métaux, mais c’est là tout le problème : Halbrand comprend qu’il faut au contraire amadouer les pierres pour qu’elles fassent ce qu’ils veulent.

Il a l’idée des anneaux, même si ce sera clairement le cliffhanger de l’épisode. En attendant, Galadriel confronte donc Halbrand pour mieux comprendre qu’elle a bel et bien affaire à Sauron. Il confirme avoir pris son sceau sur un mort et Galadriel sait qu’elle est face à son pire ennemi. C’est horrible parce qu’elle s’est battue à ses côtés et a vraiment cru avoir à faire à un allié. La trahison est légèrement moins violente pour nous : je me doutais depuis un épisode ou deux qu’on nous cachait quelque chose avec Halbrand.

De là à ce qu’il soit Sauron, c’est abusé. Je suis surtout dégoûté pour Galadriel : elle vient donc, dans cet épisode, de nous sauver Sauron d’une mort certaine. C’est donc à elle qu’on doit tout ce qu’il s’est passé avec Frodon ensuite ?

Elle ne le sait pas encore. Pour l’instant, elle tente de tuer Halbrand, en vain. Celui-ci use de ses pouvoirs pour infiltrer son esprit et la manipuler. C’est horrible : Galadriel se retrouve en présence de son frère. Elle essaie bien de se battre contre cette manipulation mentale, mais c’est plus fort qu’elle : elle se laisse attendrir par son frère. Celui-ci tente de la convaincre que Sauron n’est pas si méchant que ça et que sa tâche est de faire régner la paix.

Mouais. La vision de Sauron est intéressante car elle nous permet de mieux cerner ses intentions. Galadriel ne se laisse pas berner pour autant et critique à nouveau Sauron. Ce dernier décide donc de la ramener sur le radeau pour papoter avec elle et… la proposer en mariage ? Il lui propose en effet de l’accompagner dans sa quête de pouvoir pour établir la paix sur la Terre du Milieu. Le problème, c’est que pour Sauron, avoir la paix, ça signifie gouverner en tyran et que Galadriel le sait bien. Elle essaie donc de s’en prendre à lui, mais en vain : il est plus fort qu’elle dans son propre esprit et décide de la noyer. Nous, ça nous prouve la détermination et la force de Galadriel : elle n’est pas corruptible pour un peu de pouvoir.

Par chance, Elrond passe par-là dans la réalité – pas dans l’esprit de Galadriel. Il parvient à la sauver de la noyade, parce qu’évidemment, Sauron a décidé de la laisser pour morte dans le fleuve de la cité des elfes. Une fois Galadriel sûre qu’elle est en présence d’Elrond, l’inquiétude prend le dessus à nouveau : elle a peur que les anneaux soient déjà forgés, parce que Galadriel sait bien que deux anneaux, ça ne serait pas un bon équilibre ; ça diviserait. La bonne nouvelle, c’est qu’Halbrand est parti sans anneau (et elle ne cherche pas à le poursuivre, bizarrement ?). La mauvaise, c’est que pour forger trois anneaux, Celebrimbor affirme avoir besoin d’un métal pur… Il souhaite utiliser l’or et l’argent de Valinor. Pour cela, Galadriel doit sacrifier la dague de son frère qu’elle conservait depuis des années, parce que eh, un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. Euh pardon, de grands sacrifices. Bref.

L’épisode peut ainsi se terminer sur la forge des trois anneaux des elfes. Cela faisait un moment qu’on avait compris que la saison allait se terminer là-dessus. C’est un grand classique des séries désormais : on donne un titre, mais il ne se met pas en place avant les dernières secondes de la saison 1. Pensez Perry Mason, pensez Ms Marvel. L’alliage se fait devant nous et c’est une scène bien importante. Déjà, les effets spéciaux sont jolis, mais en plus, nous assistons à la manière dont on forge un anneau.

Cela prend bien beaucoup de temps, et ça en laisse assez pour qu’Elrond fasse 1+1 et comprenne la vraie identité d’Halbrand, retrouvant l’arbre généalogique dans le fleuve. Il ne confronte même pas Galadriel, cependant : quand il vient la voir, les trois anneaux des elfes sont enfin prêts à être portés. Bon, les trois personnages ne ressemblent pas tellement aux acteurs vus dans l’introduction de la trilogie, mais on sait bien que ce sont eux qui les porteront.

De son côté, Halbrand est bien Sauron, et on le retrouve à son arrivée sur le Mordor où il va pouvoir créer son propre anneau… en saison 2 ? Pas sûr. Il reste les sept anneaux des nains et les neuf des hommes à forger encore. Ca peut nous faire quatre ou cinq saisons, facilement. Allez, à dans dix ans.

L’avantage de ce cliffhanger, c’est qu’il est excitant sans nous torturer pour autant : pas de gros suspense sur la suite. Limite cette saison pourrait se suffire à elle-même. Le générique de fin est très sympathique, avec un retour des répliques du début de la trilogie du Seigneur des Anneaux, présentant toute la mythologie de l’anneau sous forme de chanson. Cela donne un générique sympathique à regarder !

Et pas de scène post-générique.

EN BREF – La série est une réussite en ce qui me concerne. Je ne suis pas un grand fan du Seigneur des Anneaux, mais j’ai (re)vu les deux trilogies cet été et clairement la série n’a rien à leur envier. Les paysages sont magnifiques, les répliques bien similaires, les clins d’œil nombreux et les personnages attachants. On retrouve dans la construction de la série les mêmes défauts que je trouvais aux films, avec un déséquilibre des intrigues et une manière de tout parsemer sans faire de liens explicites pour le moment. Par contre, la série s’en tire mieux : j’y trouve moins de longueurs, bizarrement, et plus de simplicité à suivre chaque intrigue. Chacune avait son intérêt – alors qu’il y a des parties de la première trilogie qui ne m’intéressait pas plus que ça.

Toute cette saison n’est jamais qu’une vaste introduction aux anneaux, avec un gros suspense autour de l’identité de Sauron, mais ça a bien fonctionné. Galadriel est un personnage génial, Arondir aussi. Bon, après, en huit épisodes, je trouve qu’on n’a pas le temps de s’attacher à certains personnages, bizarrement : Sadoc qui meurt, ça ne me fait ni chaud ni froid parce qu’on l’a vraiment très peu vu. Peut-être que je suis sans cœur.

Quoiqu’il en soi, l’attente sera longue quand même avant la prochaine saison et c’est dommage que le rythme de production ne soit pas plus soutenu si on n’a qu’une poignée d’épisodes à chaque fois. Si je suis encore en vie d’ici là, je serai probablement au rendez-vous cela dit : la série m’a beaucoup plu et nous fait bien voyager dans son univers. C’était un plaisir – même si maintenant on sait tous que Sauron est un beau gosse, et ça, ce n’était pas prévu franchement.

Les Anneaux de Pouvoir – S01E07

Épisode 7 – The Eye – 16/20
Il restait beaucoup de choses à démêler suite à l’épisode précédent. Si c’est bien ce qu’il se passe dans cet épisode, cela se fait avec beaucoup trop de bavardages et de longueurs cette semaine. Je ne suis pas forcément contre ça, surtout que les personnages sont développés, mais je n’aime pas trop quand ça traîne en longueur pour le plaisir de s’écouter parler. Cependant, on sent que l’intrigue avance et que toutes les pièces du puzzle se mettent en place ; c’est déjà ça !

Spoilers

Les cendres volcaniques impactent à peu près toutes les intrigues – à l’exception de celle de Durin et d’Elrond.

They’re dead, aren’t they ? Arondir. My friends. My… my mother.

Je sais, je sais, il y a plein de séries qui reprennent aujourd’hui et j’ai plus d’une bonne semaine de retard dans toutes mes séries puisque le dernier épisode que j’ai eu l’occasion de voir était l’épisode 6 de cette série… Mais bon, on fait ce qu’on peut et je me dis que je trouverai un autre moment pour tout rattraper. Avec un peu de chance, mon week-end se passera devant les écrans.

En attendant, avec un titre pareil, on sait qu’il va être question de Sauron, non ? Je crois bien que oui, en tout cas. Le résumé nous rappelle brièvement le volcan qui vient d’entrer en éruption, avant qu’on nous propose une nouvelle pause générique. Au moins, tous les grains de poussière et de sable prennent un peu plus de sens quand on sait que les personnages vont devoir survivre à un tas de cendres volcaniques.

Je n’aimerais pas être à la place de Galadriel quand elle se réveille en début d’épisode, et je n’aimerais pas non plus être à la place de l’actrice, car ça doit être très désagréable ces fausses cendres partout sur elle. Bon, l’avantage, c’est qu’elle se réveille, contrairement à un tas d’autres gens. L’inconvénient, c’est qu’elle est dans un paysage qui ressemble fort à l’Enfer.

Le volcan a laissé des flammes un peu partout derrière lui, même sur les chevaux. Le village est complètement détruit, on ne voit pas à cinq mètres dans la poussière, il y a des cadavres partout au sol et l’ado insupportable de la série a survécu. Cela fait beaucoup d’un coup, mais Galadriel semble le vivre bien quand même. Certes, elle se met en quête pour retrouver Halbrand, mais le suspense demeure encore sur son sort.

À la place, on insiste sur la défaite ressentie par Galadriel et la frustration de Theo face à la situation. Lui n’est pas encore prêt à reconnaître sa défaite, mais Galadriel ne lui en laisse pas vraiment le choix. Le déni et la colère laissent place à une acceptation difficile pour Theo : il est persuadé qu’Arondir et sa mère sont morts désormais. C’est vrai que Bronwyn était déjà bien mal en point.

Les deux personnages que sont Galadriel et Theo se mettent en route dans la forêt, pour échapper à la cendre volcanique. Il faut bien survivre après tout. On admire leur capacité à ne pas s’étouffer toutes les cinq secondes, d’ailleurs. En attendant, Galadriel donne une épée à Theo tout en lui faisant un petit discours plein d’espoir, lui rappelant de ne pas céder au mal et au deuil trop vite.

Bizarrement, les orques sont bien discrets dans cet épisode. J’entends bien leur victoire, mais ils pourraient la célébrer plus fortement en venant tuer quelques humains, surtout qu’avec les cendres, ils peuvent marcher en plein jour. Ce n’est pourtant pas le cas. Même pendant la nuit, Theo et Galadriel ont le temps de papoter et de faire une longue pause, histoire que l’on apprenne plus le passé de l’elfe. Elle a ainsi été mariée et a toujours une vision bien sage de la vie ; assurant à Theo que tout ce qu’il se passe n’est pas de sa faute. Sa culpabilité le dédouanerait de sa vraie responsabilité, car les sages sondent nos cœurs.

Bon. On ne va pas se mentir : je vois l’intérêt de la scène pour la construction des personnages, mais on s’est un peu fait chier quand même, non ? Heureusement que les orques arrivent enfin pour interrompre ça. Galadriel et Theo manquent de très peu de se faire griller par leurs ennemis, mais finalement, les orques abandonnent bien vite la recherche. Dommage, ça aurait fait une petite scène d’action sympa ! En tout cas, il est loin le temps où Galadriel était perdue en mer, je trouve.

Bien sûr, la série se concentre également sur Isildur au réveil de l’éruption. Il est retrouvé par la Reine de Numénor au moment où il essaie de sortir des décombres Valandil, le tout pour mieux découvrir leur autre pote complètement mort. Pas cool du tout ce début d’épisode. Je suis content que la série prenne le temps tout de même de nous montrer ce réveil apocalyptique. Pour le suspense, on termine cette première séquence avec Isildur coincé sous de nouveaux décombres quand un bâtiment qu’il évacuait pour sauver des enfants s’effondre sur lui.

Cela laisse son père bien angoissé : il gère comme il peut les troupes dans la forêt, récupérant un tas de survivants tout de même. Il retrouve également la reine, mais celle-ci n’a pas de bonnes nouvelles pour son capitaine. Elle était avec Isildur lorsqu’il est mort – supposé mort – après tout. Elendil apprend ainsi la mort de son fils, même si personne ne semble capable de mettre des mots dessus. Malgré le chagrin, les personnages se remettent en chemin. Ce n’est que là qu’on comprend que la reine a perdu une bonne partie de la vue : le chemin suivi les éloigne peu à peu des fumées volcaniques, mais elle continue de ne rien voir – de ne voir que du gris. C’est triste ça, mais elle le prend bien, guidant toujours son peuple avec sérénité.

Au petit matin, Elendil retrouve le cheval de son fils, mais celui-ci n’obéissant plus, il est convaincu par Valandil qu’il vaut mieux le laisser s’échapper. Je ne doute pas qu’il ira retrouver bien vite Isildur pour le sauver d’un sort funeste. En attendant, Galadriel et Theo rejoignent enfin le campement. On ne sait pas bien pourquoi ils ont mis tant de temps à retrouver les autres quand les autres semblent ensemble depuis un moment…

Il n’empêche que Theo se précipite vers l’infirmerie pour retrouver sa mère. Après un faux suspense, nous découvrons donc que Bronwyn est bien en vie, et même qu’elle pète la forme. Ca n’a rien de bien crédible vu qu’en 24h, elle s’est prise trois flèches et une éruption dans la gueule, mais bon, Arondir a dû la protéger ? Lui aussi est en vie, et je regrette un peu de ne pas avoir vu comment il s’en était sorti.

Galadriel coupe court aux retrouvailles avec Theo en tout cas, parce qu’elle veut retrouver au plus vite la reine Mitrel. Celle-ci semble avoir avoué à son peuple qu’elle était aveugle désormais, mais elle promet surtout à Galadriel que son armée reviendra aider les elfes. Cela ne semble pas plaire à Elendil, par contre.

Elendil, Mitrel, Valandil et le reste de Numénor rentrent au bercail après cette défaite considérable. Ils laissent derrière eux Galadriel et Arondir. Ce dernier, accompagné de Bronwyn, a décidé de mener les humains vers un autre village pour les protéger. Pas tous, cependant ! Galadriel apprend en effet qu’Halbrand a bien survécu, finalement… Il est toutefois très mal en point : blessé par les orques, le roi des Terres du Sud a besoin d’un remède elfique. Le voilà qui repart en quête avec Galadriel, donc, sous les acclamations de son peuple – et de Theo – heureux de retrouver un roi pour les Terres du Sud.

Cependant, côté Orques, on n’appelle plus ça Terres du Sud et on ne considère pas qu’Halbrand en soi le leader. En effet, côté Orques, on est plutôt parti pour parler d’un Mordor où on acclame Adar. Je crois bien que les méchants vont gagner ce combat…

Loin de cette intrigue bien plus intéressante et ayant donné un vrai coup de fouet positif à la série, nous reprenons également celle de la migration des hobbits. C’est beaucoup moins intéressant, mais c’est inévitablement lié à l’éruption volcanique là aussi : Nori et sa meilleure amie découvrent ainsi, avec le reste de la communauté, des roches volcaniques ayant cramé une partie des bois. Inévitablement, la réponse du sage du village est de se tourner vers l’étranger.

Il compte sur lui et sa magie pour leur venir en aide, notamment en parlant à un arbre affecté par l’éruption et dont ils auraient bien besoin pour se nourrir. Malheureusement, une des gamines du village est assez débile pour s’approcher de l’arbre dont les branches sont clairement en train de craquer, alors ça ne termine pas si bien.

La gamine est sauvée de justesse par Nori, mais tout le village se retourne désormais contre l’étranger. Ils ont tort, parce que l’arbre est bien régénéré comme tout le monde le souhaitait. Malgré tout, personne ne semble s’en rendre compte à temps. Le sage propose donc à l’étranger de partir pour rejoindre une ville d’humains adaptée à sa taille. En guise d’adieu, Nori lui adresse tout de même une pomme, un symbole de réconciliation comme un autre.

L’étranger s’en va donc, sans Nori. Cette dernière commence à comprendre les enseignements de sa mère et elle le lui dit, reconnaissant qu’elle n’est qu’une Hobbit et qu’elle ne pourra pas s’émanciper des traditions comme elle l’envisageait en début de série. Mouais. Je ne suis pas convaincu par son revirement là, tout ce qu’il s’est passé lui donne plutôt raison.

D’ailleurs, ça se confirme encore au petit matin : tous les arbres sont régénérés et fournissent de belles pommes aux hobbits, prêts à faire la fête à nouveau. La fête est de courte durée quand la meilleure amie de Nori trouve finalement une empreinte bien flippante en allant chercher de l’eau.

Elle abandonne aussitôt son seau qui descend la rivière jusqu’aux étranges êtres qui sont à la recherche de l’étranger. J’ai hâte d’en savoir plus sur eux quand même, le mystère est trop plombant cette fois-ci. Bon, ils sont loin d’être gentils en tout cas. Nori les observe partir sur la trace de l’étranger et elle tente de les détourner de ce chemin.

Tout ce qu’elle y gagne, c’est de se mettre en danger. Son père arrive donc de nulle part pour la protégeant, menaçant ces étranges êtres… On découvre qu’ils ne craignent pas le feu et qu’ils sont des ennemis redoutables, foutant le feu à tout le village hobbits en quelques braises redoutables. Pour le coup, la scène est allée beaucoup trop vite par rapport au reste de l’épisode très lent. On passe en quelques minutes à peine de hobbits dégoûtés à hobbits qui font la fête, pour en revenir à des hobbits encore plus dégoûtés. Et Nori a encore fait de la merde, en plus.

C’est toutefois son père qui redonne de l’espoir à tout le village quand même le sage, Sadoc, veut juste du temps pour pleurer. L’intrigue se termine ainsi sur Nori qui décide de s’écarter du chemin des hobbits, pour aller avertir son ami. Contre toute attente, elle ne part pas seule : il y a sa meilleure amie, bien sûr, mais il y a aussi sa mère, Goldie, et Sadoc. C’est abusé de le voir changer d’avis si vite, comme le reste du village d’ailleurs, mais ce n’est pas nouveau : l’intrigue des hobbits est malmenée depuis le début.

Encore plus loin du volcan (et du Mordor), les nains et les elfes continuent de se parler de Mithril, comme si de rien n’était. Il faut dire qu’il n’en est rien, pour eux, l’éruption est trop loin. Elrond essaie donc de convaincre le roi Durin qu’il peut lui faire confiance, s’engageant dans une promesse sur cinq siècles. Avant d’accepter, le roi souhaite parler à son fils et lui faire à nouveau la leçon.

Il est loin d’apprécier la proposition d’Elrond : il craint un éboulement dans sa cité et ne souhaite pas venir en aide aux Elfes dans une entreprise qu’il considère comme un moyen de tromper la mort. Effectivement, ce n’est pas très raccord avec les valeurs des nains, ça. Le jeune (pas si jeune) Durin est énervé, mais il se range à l’avis de son père. Ce n’est pas tout à fait le cas de sa femme qui est extrêmement énervée. Bon, elle finit par se taire toutefois.

C’est ensuite au tour d’Elrond d’apprendre la décision du roi et d’en être dégoûté. Il sait que cela signifie la fin prochaine de Lindon : il devait sauver son peuple sur la Terre du Milieu avec le Mithril et il s’en sait désormais incapable. Cela sent bon le petit conflit armé si le roi ne meure pas bien vite, mais en attendant, Durin et Elrond se disent Namarië, pour aller vers le bien.

Elrond quitte les nains en laissant derrière lui une pierre de MIthril… et celle-ci régénère aussitôt une feuille morte devant Durin et sa femme. Le prince décide donc de ne pas obéir à son père, assistant au miracle du Mithril. Il commence donc à miner avec Elrond, au risque de provoquer un éboulement. Là encore, nous n’avons pas beaucoup d’action, mais des scènes sympathiques où Elrond et Durin continuent de sympathiser. Il est ainsi question de nom secret pour les nains, mais Durin n’annonce pas encore le sien à Elrond. Ce dernier l’en empêche en effet.

Là aussi, la scène a semblé traîner en longueur mais le but était de réaffirmer leur amitié, j’imagine. Le problème, c’est que quand ils trouvent enfin le Mithril, le roi est là aussi. Alors qu’Elrond venait juste de trouver exactement ce dont il avait besoin pour sauver son peuple, le roi pète un petit câble et nous l’exile. Bon, le roi a raison d’être énervé après tout, son fils lui désobéit. Elrond parvient tout de même à récupérer un petit bout de mithril avant d’être mis à la porte.

De son côté, Durin se retrouve à avoir droit à un nouveau sermon de son père et… bon, ben voilà, je sais qu’il y a eu trop d’action pour un seul épisode la semaine dernière, mais cette intrigue me fascine quand même beaucoup moins que celle du volcan. Je retrouve ce que je n’aimais pas dans Le Seigneur des Anneaux, avec des personnages qui s’écoutent parler sans fin pour donner des idées très simples, qui se résument en une phrase ou deux. Genre, c’est bon, accouchez. On a compris que le prince Durin fait sa crise d’adolescent à quarante ans.

Père et fils en viennent enfin à s’engueuler comme il faut, parce que Durin précise qu’il voit Elrond comme un frère et qu’il considère que son père est en train de trahir son père. Il le trouve indigne de sa couronne – mais tout ce qu’il gagne, c’est que son père le considère lui aussi indigne de ses têtes de noblesse. Ce n’est pas si grave, cependant : il a toujours le soutien de sa femme.

Elle lui assure qu’ils creuseront de nouveau même si le roi fait de nouveau sceller la galerie avec le Mithril. Gros connard ce roi, surtout qu’il y balance, juste avant, la feuille plus si morte du début de l’épisode. Elle s’engouffre au fond des galeries souterraines pour mieux cramer une fois au sol. Le fait qu’elle crame, ce n’est pas si grave. Par contre, le fait que Balrog, démon du feu, s’y réveille, ce n’est pas terrible pour la suite. C’est un bon cliffhanger, allez.