Salut les sériephiles !
Avec ces températures qui grimpent depuis une semaine et l’occasion de rester assis plusieurs heures par jour ces derniers temps, j’ai pu avancer (enfin !) dans mes différentes lectures. Cela s’est fait au détriment des séries, alors je me suis dit que je pouvais bien en écrire des articles. On commence aujourd’hui par un roman qui me faisait de l’œil depuis bien longtemps, parce que ça doit faire un an que j’avais le tome 1 dans ma wishlist (à cause de la critique de Ludo, merci à lui) et trois mois qu’il attendait que je daigne l’ouvrir : Horizon de Scott Westerfeld.
Avant de poursuivre, autant le dire tout de suite, il s’agit d’une saga en plusieurs tomes, sept apparemment, tous écrits par des auteurs différents. Les cinq premiers sont sortis, le six ne tardera plus. De mon côté, j’ai décidé de lire tout ça en anglais, parce que je privilégie toujours la VO quand je le peux (donc français, anglais ou espagnol, en gros). Maintenant que ça c’est dit, voyons si ça peut vous plaire !
Horizon raconte l’histoire d’un avion qui se crashe au sein d’une mystérieuse jungle tropicale alors qu’il était en train de survoler… L’Arctique. Ce n’est pas tout : les seuls survivants du crash sont un groupe de jeunes adolescents tous plus malins et intelligents que les autres ; ce qui donne l’impression qu’ils ont été sélectionnés. Le tome 1 n’a pas trop le temps de se consacrer à cette question cependant : il faut avant tout survivre !
Au fur et à mesure du roman, les jeunes découvrent toutefois que la jungle n’est pas tout à fait normale et est sacrément hostile à leur égard : végétation inconnue, peu de nourriture, boussoles infefficaces, animaux dangereux et tout aussi inconnus, technologie étrange jouant sur la gravité disséminée un peu partout… la jungle est pleine de surprise et la survie est rendue bien compliquée par cela. Heureusement, comme je le disais plus haut, les adolescents sauvés sont extrêmement intelligents… Mais est-ce que cela suffira à les sauver tous ? Je vous laisse lire pour le découvrir !

Concrètement, ce résumé doit faire réagir les sériephiles parmi vous. Evidemment, difficile de ne pas penser à LOST ou The 100 avec ce crash et ces adolescents survivant au sein d’une jungle hostile. Dans les faits, la saga Horizon s’éloigne assez bien de tout ça en introduisant dès le crash ses propres éléments de mystères. Bien que cette histoire pose beaucoup de questions, le premier tome a l’avantage de déjà apporter des réponses à certaines d’entre elles, ce qui est toujours agréable… même si c’est parfois étonnant. Par exemple, je trouve que ce tome 1 a deux chapitres de trop : les réponses apportées à la fin donnent moins envie de continuer que si ça c’était arrêté plus tôt. Tant mieux : ça me permet de prendre mon mal en patience en attendant de m’offrir le tome 2.

Je n’ai pas l’intention de ne faire que critiquer cependant : j’ai beaucoup aimé ce premier tome. On y découvre chaque personnage avec son propre caractère, ses atouts et ses défauts. Chacun d’entre eux correspond à un stéréotype assez classique du genre (l’intello, le relou de service, le type avec un sabre, celles qui ne parlent pas la même langue, le peureux, etc.), mais il y a beaucoup de suspense et une bonne mise en commun des connaissances de chacun pour la survie de tous, ce qui fait que ces stéréotypes ne sont pas si dérangeants ! C’est donc tout à fait mon genre d’histoire, puisque j’adore les dynamiques de groupe efficaces comme ça.
Quant à la langue, c’est un roman jeunesse, alors l’anglais n’y est pas très compliqué. Les descriptions sont courtes, mais tout de même complètes : on imagine assez bien ce qu’il se passe sans que ce ne soit compliqué à comprendre, donc c’est top. Enfin, les chapitres eux-mêmes sont assez courts, avec chacun le point de vue d’un personnage qui permet de connaître la suite des événements sans jamais revenir pour autant deux fois au même moment. Ainsi, l’histoire avance vite et de manière dynamique ; il est difficile de s’arrêter en cours de lecture, parce qu’on sait que la suite arrive.
Pour autant, les chapitres forment souvent un tout complet, avec des petites phrases de conclusion percutantes pour tout résumer ; ce qui m’aurait fait lever les yeux au ciel en français, mais qui m’a fait sourire en anglais. Allez comprendre !
Dans l’ensemble, c’est donc une lecture que je vous recommande à l’occasion, parce que c’est sympathique. Je sais que je continuerai la saga pour connaître la suite de cette histoire en tout cas, parce que malgré ce que j’ai dit plus haut, j’ai quand même hâte de savoir ce qui arrivera aux survivants du crash…
Et pour ceux que l’anglais freine, en version française, le livre est vendu par les éditions Albin Michel sous le titre « Horizon : Crash ».




Autrement dit, un soin tout particulier est apporté à l’objet-livre, de manière à ce qu’il soit du plus bel effet dans votre bibliothèque – mais pas que ! Quelques illustrations se sont également glissées à l’intérieur du livre, toujours aux couleurs de votre maison : vous pourrez ainsi admirer le fondateur de votre maison ou l’intérieur de votre salle commune. Et si vous êtes Serdaigle ou Poufsouffle, c’est un bonus non négligeable, parce qu’on a rarement l’occasion de la voir !
Voilà, en tout cas, comme pour le tome 1, je pense que ce livre n’est pas un indispensable, mais qu’il ravira tous les fans. C’est un livre de collection, ça fait plaisir de recommencer à avoir les sept tomes dans une édition pensée pour les fans. En plus, une fois mis côte à côte, on voit que ça prend forme – et ça rend mieux que mes éditions d’origine qui ont pris un coup de vieux et sont dépareillées même si elles sont toutes en poche Gallimard. J’espère vraiment qu’ils continueront sur leur lancée de cette édition spéciale 20 ans (surtout que le tome 3 est un de mes préférés !), même si je me dis que le poids des livres risque de devenir conséquent tout de même : les deux premiers tomes sont déjà pas mal épais ! Quant au prix, il augmente un tout petit peu et passe cette fois à 19€50. Bref, c’est autrement dit un craquage au moins aussi facile que celui de la baguette de Ron dans le Saule Cogneur…












