One Piece – S01E07 – The Girl with the Sawfish Tattoo – 17/20

Ce n’est pas mon arc préféré qui est adapté ici et j’ai trouvé que, bizarrement, on n’avait pas assez de flashbacks pour rendre pleinement justice à l’histoire du manga. Cela n’empêche pas l’épisode de retomber sur ses pieds avec beaucoup d’agilité et une force de frappe émotionnelle vraiment très bien sentie. Franchement, on aime ces personnages : on s’attache bien vite à eux et on ne veut pas qu’il leur arrive malheur.

Spoilers

Il est temps d’en savoir plus sur le passé de Nami


Like any women, she’s a mystery to be unravel.

L’aventure continue pour Luffy et ses amis, et en vrai, je suis content de la continuer avec eux. La saison 2 mettra bien trop de temps à venir.

Baggy

Le début d’épisode nous remet vite dans l’ambiance : Usopp est à la barre et il est moins efficace à ce poste que Nami. Forcément. Il suit en plus les directions données par le clown, ça ne donne pas envie. Baggy est toujours aussi insupportable, mais Jeff Ward sublime vraiment le personnage. J’ai adoré le voir se mettre à chanter l’histoire de Nami et j’ai bien ri de la situation. Franchement, je trouve très efficace l’adaptation de ce personnage : Baggy m’a toujours un peu soulé dans le manga, mais il est bien plus drôle comme ça.

Pendant que Zoro et Usopp s’occupent de Baggy, Luffy et Sanji sont occupés à pécher du poisson. Du moins, ils tentent, sans grand succès. C’était sympa comme scène, car ça permettait de voir se développer leur amitié, mais aussi la jalousie de base entre Sanji et Zoro. On est sur une amitié de mâles toxiques voulant tout dominer là, c’est lourd. De toute manière, ça ne dure pas : ils arrivent vite à destination, là où Baggy récupérera son corps, là où Nami est, l’archipel Conomi.

L’histoire de Nami

Nous retrouvons Nami dans cet épisode, bien sûr. Elle en est même au cœur dans une histoire qui ne m’a pas plu plus que ça dans le manga. Ouais, je sais, il y a plein d’arcs que je n’aime pas, c’est surprenant, pas vrai ? Bon, en fait, c’est facile, c’est la partie flashback que je trouve bien trop longue à chaque fois. Les flashbacks pour Nami ?

Huit ans plus tôt, elle était enfant et pauvre sur une île, ce qui l’a poussée à devenir une voleuse. On découvre qu’elle est sacrément bien éduquée par sa famille, mais elle refuse de reconnaître qu’il s’agit de sa famille. Non, en vrai, c’est une jolie histoire que celle de Nami. Elle a une sœur adoptive, on lui enseigne correctement à ne pas devenir une voleuse, tout est au mieux dans son enfance… Jusqu’à ce qu’Arlong et sa troupe débarquent pour détruire le village.

Il demande à chaque adulte 100 000 berrys et à chaque enfant 50 000 berrys. Sans ça, il tue les gens. C’est simple comme deal, mais ça a la fâcheuse tendance de poser problème aux pauvres. Et justement, c’est le cas de Nami, sa sœur et sa mère adoptive. Cette dernière n’a que 100 000 berrys et elle est forcée de reconnaître qu’elle a deux filles quand Arlong lui demande. Elle refuse de nier l’existence de ses filles, parce qu’elle considère que ce sont ses filles, même si elle n’a fait que les recueillir quand elles étaient très jeunes.

C’est super triste comme intrigue, et je trouve que le manga réussissait beaucoup mieux à nous rendre triste pour cette mère adoptive – déjà, dans le manga, on connaissait son prénom. Là, le meurtre se déroule sous les yeux de Nami, mais hors écran à un point où je me suis senti détaché de ce qu’il se passait. Peut-être que c’est parce que je le savais déjà, cependant.

Dans le présent, Nami est donc sur l’archipel Conomi et vient de trahir tout son équipage pour rejoindre celui d’Arlong – elle est désormais à Arlong Park, un parc d’attraction plutôt sympa (j’aime bien le stand avec le corps de Baggy par exemple. Pourtant, les hommes-poissons, ça ne donne pas envie. Elle les arnaque comme elle peut en jouant aux cartes, mais elle est aussi convoquée par Arlong qui veut récupérer la carte. C’est leur deal et elle assure qu’elle a toujours eu l’intention de s’y tenir. Mouais. On t’a vu essayer de fuir cocotte. Arlong ne semble pas lui en tenir rigueur, cependant… Du moins en apparence. En vrai, il décide de l’envoyer au village Cocoyashi pour récolter la taxe que les habitants ne lui paient pas. Ce n’est pas exactement ce qu’elle souhaite, évidemment.

Elle n’a toutefois pas le choix de s’y rendre : elle retourne donc dans son village d’enfance pour récolter leur taxe. Elle a la surprise de tomber nez à nez avec Luffy, Usopp, Zoro et Sanji. C’est toutefois à son ancien capitaine qu’elle s’adresse immédiatement : elle assure l’avoir manipulé et avoir réussi. Elle demande à ce que Luffy la laisse tranquille désormais.

C’est mal connaître Luffy – et aussi Sanji qui sent bien qu’il y a quelque chose à découvrir derrière le mystère qu’est Nami. Usopp a trop peur et veut se barrer avant le retour d’Arlong, Zoro veut écouter ce que dit Nami, parce qu’il est premier degré. Pas de surprise jusqu’ici, donc. Toutefois, Luffy n’abandonne pas Nami et décide plutôt de rencontrer sa sœur. Bon, il ne sait pas qu’il s’agit de sa sœur à la base, mais il voit bien qu’elle n’a pas peur de Nami. C’est la seule du village à ne pas être terrifiée, alors il comprend qu’il doit lui parler. Un peu de drague de Sanji – et la promesse d’un bon repas – et hop, Nojiko, la sœur se met à parler. Forcément.

Elle raconte tout le passé de Nami à l’équipage, et les voilà drôlement touchés par ce qu’il s’est passé. Luffy semble étonnamment affecté de découvrir que Nami puisse bosser pour le type ayant tué sa mère, et il a alors besoin de s’isoler pour faire le point. J’aime beaucoup son amitié avec Zoro : c’est lui qui décide de venir s’asseoir auprès de Luffy pour parler avec.

Le trésor de Nami

Tout ça est bien joli, mais en attendant, Nami continue de faire de la merde à Arlong Park, hein. Elle est aux ordres d’Arlong et fait tout ce qu’il lui demande, ce qui nous permet de découvrir que les pirates ont un arrangement avec la marine. Encore un ! Décidément, la marine dans cette série n’est pas exceptionnelle. Cela fait beaucoup d’arnaques de la part de la marine !

Ce n’est pas la dernière pour autant : la marine demande deux fois plus de berrys que d’habitude à Arlong, qui n’a évidemment pas de quoi payer. Ce n’est pas un vrai souci : Nami débarque et annonce qu’elle a la somme, mais elle veut en échange qu’Arlong tienne sa promesse. Et oui, Nami bosse pour lui, mais elle a un objectif évidemment. Son but est de libérer son village du joug des pirates, en achetant leur liberté avec tout l’argent volé au cours des années.

Il est juste dommage que Nojiko tombe sur elle au moment où elle va chercher le butin. Un ou deux coups de pelles après, Nami finit par expliquer à Nojiko qu’elle a demandé à travailler pour Arlong en tant que cartographe pour pouvoir racheter le village. Cent millions de berrys, rien que ça ! Elle a toutefois décidé de garder le secret pour éviter de décevoir qui que ce soit.

Le problème, c’est que c’est un secret mal gardé : Arlong est au courant. Il fait donc suivre Nami par la marine afin que cette dernière puisse voler le butin de Nami. Cent millions de berrys, ça fait beaucoup et la marine accepte évidemment de confisquer cet argent volé. C’est triste pour Nami : elle perd l’occasion de racheter son village, tout en comprenant que la trahison vient d’Arlong. C’est un pirate, quoi. À quoi s’attendait-elle ? Un pirate qui honore sa parole ? Le monde des pirates, ce n’est pas Luffy.

Du coup, l’épisode se termine avec Arlong qui a la carte de Grand Line et qui a arnaqué Nami une fois de plus. Cela fait beaucoup. Nami est inévitablement en larmes et décide de s’arracher son tatouage au couteau. La scène est belle et sacrément puissante, surtout quand Luffy débarque pour l’empêcher de se planter une troisième fois avec son couteau. Et pourquoi fait-il ça ? Eh bien, parce que Nami est de son équipage et a besoin d’aide. Bordel. C’est une sacrée scène : Luffy met son chapeau de paille sur la tête de Nami et la symbolique est incroyable.

Toute l’équipe est prête à suivre Luffy pour venger Nami. Et la vengeance sera encore plus terrible, parce qu’Arlong a décidé d’attaquer le village pendant la nuit. Tant qu’à faire.

Garp

Pendant ce temps, la Marine arrive un peu tard sur le Baratie. Ils veulent toujours plus d’informations sur Luffy, et on finit par tourner en boucle avec eux. Le Baratie est en rénovation, mais Zeff accepte de parler avec le vice-amiral malgré tout, lui proposant même un bon repas. J’imagine que son but est de le retarder. Une chose est sûre en tout cas, ça nous retarde dans l’épisode, avec quelques moments un peu inutiles.

Cela dit, ça mène à Kobby qui finit par avouer à son pote cadet – le fils du colonel – que Garp est le grand-père de Luffy. La conversation est entendu par le barman du Baratie qui finit par négocier avec eux l’information qu’ils veulent : l’endroit où s’est rendu Luffy. Dire qu’en parallèle, Zeff faisait tout ce qu’il pouvait pour faire oublier à Garp ce qu’il visait.

Kobby n’hésite pas à lui dire qu’il a l’information qu’il cherche et hop, voilà la marine qui se dirige à son tour vers l’archipel de Nami. Au passage, on notera que Zeff pense que Luffy ressemble à Gold Roger.

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One Piece – S01E06 – The Chef and the Chore Boy – 16/20

Si j’apprécie le rythme vif et les coupes dans les longueurs du manga, j’ai trouvé que cet épisode avait un peu plus de mal à garder son équilibre, et surtout mon intérêt. On ne peut pas dire qu’on s’ennuie devant la série, parce que c’est un voyage vraiment trop cool, mais j’ai eu tendance à penser qu’on sentait davantage dans cet épisode qu’on avait affaire à une adaptation un peu débordée par tout ce qu’il y a à raconter.

Spoilers

Zoro est blessé à mort, mais ça n’empêche pas les ennemis de Luffy de le traquer.


Right, a doctor. We need a doctor.

Capitaine

Les épisodes fonctionnent désormais par deux pour adapter chaque arc, et celui-ci commence donc par une scène où Nami, Usopp et Luffy sont débordés par ce qui est arrivé à Zoro. Nami est une fois de plus celle qui a les meilleurs réflexes, demandant à Luffy de retourner au Baratie pour trouver un médecin. Bon, il n’y a pas de médecin à portée de main, mais il y a Zeff et Sanji. Il leur raconte donc ce qui est arrivé et finit par convaincre Zeff de lui venir en aide.

Ouais, le médecin le plus proche est à deux jours de navigation, temps que Sanji n’a pas. Par chance, Zeff connaît quelques trucs de vieux marins et il aide à soigner Sanji bien rapidement. Il le laisse théoriquement entre la vie et la mort, mais c’est suffisant pour que Luffy soit convaincu qu’il survive. J’ai beaucoup aimé la scène qui nous montre le stress de Luffy, perdu dans ce qu’il convient de faire : il veut que Zoro aille mieux, il veut le laisser reposer, il veut le faire manger ses plats préférés… Ah, c’est pas évident d’être capitaine.

Sanji se rend compte des difficultés de Luffy et décide donc de lui venir en aide. OK, après un épisode, il faut bien reconnaître que je commence à voir l’intérêt d’avoir choisi cet acteur pour l’interpréter, parce qu’il a un charme certain qui fait peu à peu effet. Cela dit, il reste bien différent de ce que j’en imaginais et un sourire craqueur, ça ne fait pas tout. Je trouve surtout qu’il paraît plus vieux que ce que j’imaginais de ce personnage, en fait.

De toute manière, c’est tout le problème des adaptations, ça. Cependant, on enchaîne sur un flashback qui n’aide pas à penser autre chose : neuf ans plus tôt, Sanji avait à peine une dizaine d’années… Pourquoi paraît-il en avoir plus de trente dans le présent ? Ouais, bon, je m’égare et j’oublie de raconter l’épisode pour la critique : on part sur un flashback qui nous fait perdre bien du temps.

J’ai beaucoup aimé ces flashbacks dans les mangas, mais j’ai toujours du mal avec ce procédé narratif de toute manière. Bon, bref, où en sommes-nous de cet épisode ? Sanji raconte à Luffy son histoire : Zeff est un ancien pirate, lui non. Alors qu’il était encore enfant, le bateau sur lequel Sanji travaillait a été attaqué par des pirates, dont Zeff. Malheureusement, une tempête s’en est mêlée et les deux ont échoué sur une… J’allais dire « île », mais en fait, ils sont juste sur un rocher. Pas évident de survivre dans ces conditions : ils sont trop hauts perchés pour pêcher vraiment, il n’y a que l’océan à perte de vue, c’est la merde quoi.

Zeff refuse en plus de rester avec Sanji : il l’isole d’un côté du rocher et refuse de lui parler. Sanji rationne ses portions de nourriture comme il peut et il attend désespérément qu’un navire passe à l’horizon. Pas de bol, le seul qui passe le fait pendant une autre tempête, de nuit, et ne le voit pas. Voilà comment Sanji se retrouve à devoir survivre trente jours sur un rocher au soleil. Puis cinquante. Puis soixante-dix. Après soixante-dix jours, Sanji décide de retourner de l’autre côté du rocher pour récupérer la bouffe de Zeff. Il sait en effet que le pirate a gardé un sac de vivres deux fois plus grand que le sien… En théorie. En pratique, il découvre que Zeff vient de passer 70 jours à manger sa jambe (est-ce seulement possible ?) : il lui a laissé toute la nourriture et s’est gardé seulement un trésor.

Le but de cette histoire ? Ils ont survécu après 85 jours, mais Sanji a compris ce qu’était un capitaine ce jour-là. Un capitaine, il prend des décisions difficiles et il les assume. C’est justement ce que doit faire Luffy dans cet épisode : Nami en veut profondément à Luffy de ne pas être intervenu pour interrompre le combat entre Zoro et Mihawk. Je la comprends, mais s’en prendre à Luffy paraît tout de même bien injuste vu le caractère de Zoro. Il n’aurait jamais renoncé.

Arlong

En parallèle de tout ça, le Baratie subit soudainement une attaque de pirates. Pour ne pas changer, ces pirates en veulent à Luffy. C’est original, n’est-ce pas ? En vrai, oui. L’originalité, c’est que ce sont des êtres hybrides qui en veulent à Luffy, des créatures marines à moitié humaine. Et pourquoi Arlong, le chef, en veut à Luffy ? Parce qu’il a la carte, bien sûr !

Nami entend tout et est terrifiée. Elle veut aussitôt organiser la fuite de Luffy et de son équipage du Baratie, par crainte qu’Arlong s’en prenne à eux. Seulement, c’est mal connaître Luffy : s’en aller et laisser le Baratie dans la merde, alors qu’ils les ont nourris ? S’en aller et laisser les clients du Baratie se faire bouffer par Arlong ? Hors de question pour Luffy.

Il se rend donc au Baratie avec Sanji et Usopp pour se battre. Au passage, il cherche à comprendre comment Arlong a fait pour le retrouver, et la révélation est surprenante : depuis le départ, Luffy a dans son chapeau une des oreilles de Baggy. C’est un peu gros, surtout qu’on a vu Luffy recoudre son chapeau dans l’épisode précédent, mais j’aime beaucoup le twist. Le retour de Baggy est très sympa, même si très expéditif aussi.

Il n’y a que sa tête avec Arlong, alors c’est peu utile pour la scène à venir. On le remet vite fait dans le sac où il était depuis le départ, et hop, le combat peut commencer. Sanji révèle soudainement qu’il est capable de se battre lui aussi. S’attaquer à Zeff, ce n’est vraiment pas une bonne idée. Bon, Arlong et ses hommes sont excellents cependant. J’ai beaucoup aimé la scène d’action, qui fonctionne très bien. Usopp à trembler sous la table ? Une très bonne adaptation, je trouve. Cela ne change pas le problème dans lequel l’équipage est par contre : Luffy ne fait pas le poids face à Arlong.

Pire encore, il ne voit pas du tout venir la trahison suivante. Nami décide en effet de révéler qu’elle bossait depuis le départ pour Arlong : c’est pour lui qu’elle a volé la carte. Et c’est gênant parce que Luffy lui a confié la carte, justement. Il n’en faut pas beaucoup plus pour que Nami trahisse Luffy et ses nouveaux amis. Elle a le tatouage de l’équipage d’Arlong, elle bosse pour eux. Et ça ne fait que cinq épisodes qu’ils bossent ensemble, mais je trouve la trahison beaucoup plus cruelle dans cette adaptation que dans le manga.

C’est la même, je sais, mais je la ressens plus avec ce live-action. Nami propose à Arlong de laisser Luffy se noyer, ce qui est une manière de le laisser en vie quelques instants de plus et assez pour que Sanji le sauve de la noyade ; mais la trahison est bien plus vive comme ça. Après, elle a quelques points positifs quand même : Luffy décide de retourner auprès de Zoro pour lui confier ses doutes, la douleur de la trahison et surtout le besoin de l’avoir à nouveau réveillé près de lui.

C’est le moment que Zoro choisit pour se réveiller. Il en profite surtout pour lui jurer qu’il restera présent à ses côtés jusqu’à la fin de leur quête, parce qu’il est hors de question pour lui d’abandonner un capitaine comme Luffy. Ouais, ça y est, Zoro fait officiellement partie de l’équipage – il se sent membre d’un équipage. Et pourtant, Luffy n’est pas tendre avec sa convalescence, ça ne donne pas envie de rester son ami.

Rester jusqu’à ce qu’ils trouvent le One Piece ?  C’est une bonne idée, mais ça n’est pas leur première destination maintenant que Zoro est réveillé. Non, non, non, le but est désormais de retrouver leur navigatrice, parce qu’ils ont besoin de Nami pour aller sur Grand Line. Les voilà donc sur le départ, et je trouve que l’attaque d’Arlong a été un peu trop expéditive par rapport à mon souvenir de celle-ci dans le manga.

Tant pis, c’est bien que l’on avance dans ces arcs et que la série ne s’éternise pas trop. Franchement, à fonctionner comme elle le fait par deux épisodes, on n’a pas le temps de s’ennuyer dans ce voyage et on coupe dans les longueurs du manga (et pire, de l’animé, je suppose !). La fin voit donc l’équipage repartir, mais avec Sanji cette fois-ci. Ce dernier dit un adieu expéditif à Zeff – ça ne réussit pas à transmettre l’émotion qu’il faudrait – et hop, on peut partir pour retrouver Nami.

Comment ? Eh bien, Luffy a eu la bonne idée de conserver la tête de Baggy, tout simplement !

Mihawk

Mihawk débarque sur le navire de la marine, mais sans Luffy. Cela ne plaît pas tellement au vice-amiral, tandis que Kobby écoute une fois de plus aux portes. Il découvre donc que Mihawk se rebelle contre les ordres donnés par la marine : il n’a pas envie d’arrêter Luffy parce qu’il veut voir ce qu’il adviendra de lui sur Grand Line. C’est bien géré, l’intrigue avance toujours de ce côté et bien sûr, Kobby apprend le lien de parenté entre Luffy et le vice-amiral.

Plus tard, le vice-amiral finit par avouer la vérité à Kobby, qu’il aurait aimé avoir comme petit-fils, je pense. C’est un cadet parfait, après tout. Seulement voilà, Kobby n’est pas si sympa avec le grand-père : il affirme que Luffy est et restera toujours un pirate, qu’il en a le cœur et qu’il ne changera pour personne. Après seulement une journée avec Luffy, c’est un peu présomptueux de penser le connaître si bien. Mais bon.

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One Piece – S01E05 – Eat at Baratie – 19/20

Cet épisode adapte ce qui doit être mon arc préféré dans les trente premiers volumes du manga, alors forcément, je ne suis pas des plus objectifs quand il s’agit d’en faire la critique. Tout fonctionne toujours très bien en tout cas : le rythme, l’intrigue, les dynamiques entre personnages… L’adaptation est une franche réussite qui permet de comprendre pourquoi le manga a un tel succès. Un vrai plaisir, à chaque épisode.

Spoilers

Luffy et son équipage font face à la Marine alors que Sanji arrive enfin dans la série.


Regular water in a regular glass, thanks. 

Cela va faire un mois que je n’ai plus vu d’épisode de la série – et on approche des deux mois de la sortie, aussi. Il est donc largement temps pour moi de me remettre au visionnage de ces épisodes. Avec un peu de chance, ça me redonnera aussi l’envie d’avancer dans les mangas. Ce serait pas mal, quoi. Et puis, je compte aussi sur la série pour me donner le point cuisine en effervescence, parce que j’attends encore l’arrivée de Sanji.

Canon

Luffy a un grand-père ! J’avais déjà oublié que l’épisode précédent se terminait sur un cliffhanger. C’est sans trop de surprise que le cinquième commence en tout cas par un flashback : il faut nous introduire cet horrible grand-père après tout ! En flashback, le grand-père s’en prend donc à son petit-fils parce qu’il n’apprécie pas de le voir vouloir être pirate. La seule option d’orientation possible, c’est la marine !

Dans le présent, on en revient donc au navire de la marine qui tente de couler celui de Luffy. C’est un peu triste de voir ce tout nouveau bateau se prendre déjà des boulets de canon et être bien abimé. C’est encore plus triste de voir à quel point l’équipage n’est pas prêt à faire face à la marine : Usopp ne sait pas gérer le canon, Zoro ne connaît pas le vocabulaire maritime, Nami veut se barrer et Luffy affronter le bateau ennemi. C’est quelque chose tout de même.

Franchement, l’action est bien gérée, avec ce qu’il faut d’humour pour que l’on retrouve l’ambiance du manga. Finalement, Luffy parvient à se débarrasser du bateau de son grand-père tout seul : le grand-père lui balance un canon de trop, Luffy utilise son pouvoir pour le renvoyer en utilisant son ventre comme caoutchouc-trampoline et hop. Le bateau de la marine est trop endommagé pour les suivre, Nami profite d’une nappe de brouillard pour disparaître et le tour est joué. C’est une bonne manière d’avancer dans la série, je trouve, et de garder ce fil rouge pour plus tard.

Reste à faire la transition vers le reste de l’épisode maintenant, et ça se fait dans le brouillard où l’équipage continue d’apprendre à se connaître et où Nami force Zoro à demander à Luffy comment il va. La conversation est forcément brève, parce que bon Zoro ne sait pas parler de sentiments, hein. Et très vite, on enchaîne donc avec l’intrigue que j’attendais le plus : celle qui nous ramène Sanji dans la série.

Baratie

Honnêtement, dans les mangas, l’arc du Baratie est celui qui m’a fait me dire pour la première fois que j’aimais vraiment bien cette histoire. Bien sûr, dans la série, ça ne pourra pas être le cas : je trouve que tout est plutôt bien géré dans les quatre premiers épisodes. Je suis aussi bien plus amoureux de Luffy ou Usopp dans la série que dans le manga. Malheureusement, c’est rapidement l’inverse qui se dessine pour Sanji.

Avant d’en arriver à Sanji, nous suivons bien sûr Luffy qui sent de la bouffe dans la brume et qui mène son bateau jusqu’au Baratie, ce bateau-restaurant. Le décor de la série est incroyable, d’ailleurs, j’ai beaucoup aimé le design choisi pour ce bateau. Le restaurant donne envie, j’aime le gag sur les sabres de Zoro qui ne passent pas, c’était top à voir. Cela dit, ça n’est pas du tout l’essentiel de ce que la série veut montrer.

Du côté de nos héros, le but est de nous les montrer en train de partager un bon repas. J’ai beaucoup aimé ce que donnait ce repas, en vrai. Nami est dépitée, parce que rationnelle, sur le niveau de l’équipage face à l’attaque qu’ils viennent de subir et face à leur capacité de ne pas parler du grand-père de Luffy. Bien sûr, ils se servent énormément à manger sans avoir de quoi payer, surtout que Nami a déjà bien raqué pour avoir une table, en vrai, alors ça finit mal : Luffy est envoyé en cuisine. Et c’est plutôt réussi comme adaptation.

J’ai eu plus de mal, et je l’ai dit plus haut, avec l’introduction de Sanji. En fait, je trouve qu’il n’est pas assez beau gosse pour le rôle par rapport à ce qu’on nous vend dans le manga. Et puis, cet accent ? Je ne sais pas, je ne l’imaginais pas comme ça. Pour le reste, la série adapte parfaitement l’arc du manga, avec un Sanji qui se prend la tête avec son patron, Zeff, et à qui on affirme qu’il ne sera jamais cuisinier au Baratie. Forcé d’être au service, il tombe sous le charme de Nami… Et j’adore comment le scénario nous vend ça, avec d’excellentes répliques et un bon jeu de l’actrice.

Pour le reste, Luffy se fait embaucher à la plonge pour rembourser son repas et se retrouve à goûter la bouffe préparée par Sanji. C’est l’occasion pour lui de recruter Sanji, l’air de rien : il lui conseille de se rebeller face à Zeff, mais bien sûr, sur le long terme, tout ce que veut Luffy, c’est un cuisinier dans son équipage. Et il ne tarde pas à lui proposer quand il se rend compte qu’en plus Sanji est un type bien : il n’hésite pas à prendre des risques pour servir à manger à un naufragé qui débarque au restaurant, mort de faim. Ce naufragé est une nouvelle occasion de nous vendre Grand Line comme un véritable danger et la quête du One Piece. On la perd trop souvent de vue dans les mangas, mais la série nous la rappelle assez régulièrement, je trouve.

Ce qu’on ne perd pas de vue, en revanche, ni dans la série, ni dans le manga, c’est le caractère si génial de Luffy. Il a de grandes idées sur la morale et la vie ; et il n’hésite donc pas à se confronter à Zeff pour lui affirmer que Sanji est un homme bon qui mérite mieux que lui – quitte à balancer les erreurs de Sanji au passage.

Kobby

Pendant ce temps, la marine continue de chasser Luffy. J’ai vraiment toujours l’impression de découvrir des choses inédites – pourtant, j’ai lu les mangas. Soit j’ai tout oublié, soit la série fait de bons choix pour redresser la chronologie des mangas. On verra si je reprends ma lecture un jour. En attendant, nous voyons le vice-amiral faire le choix d’appeler un personnage pour avoir un peu d’aide. J’ai beaucoup aimé cette introduction d’un énième pirate, cette fois aux yeux jaunes, à la barbe improbable et aux méthodes impeccables : Mihawk. Ce pirate est un chasseur de prime – et il bosse donc pour la marine.

Nous le suivons dans l’arrestation spectaculaire d’un certain Don Krieg, puis nous voyons le Vice-Amiral lui ordonner de retrouver Luffy – vivant. Cela perturbe Kobby, inévitablement, et il finit par en parler à l’autre cadet (pourquoi lui a-t-il sauvé la vie en début d’épisode, franchement ?). Le problème de Kobby ? Il découvre que la Marine se sert des pirates pour faire des choses illégales et gagner du temps. C’est inadmissible pour lui : ses héros n’en sont pas, ils bossent aussi avec des pirates qu’ils n’arrêtent donc pas pour pouvoir continuer de se rendre service.

Kobby cherche à comprendre les règles et surtout à comprendre pourquoi la marine ne respecte pas la loi. Il est hors de question pour lui de ne pas traiter équitablement tous les pirates et de ne pas respecter son sermon. Seulement voilà, le vice-amiral ne voit pas les choses comme lui. Il est forcé de lui expliquer que la justice est injuste, mais que lui aussi n’approuve pas toujours toutes les décisions. Il a refusé de devenir amiral-en-chef pour éviter de se trahir, par exemple.

Mihawk

Par contre, Luffy ferait mieux de surveiller son équipage, parce que Nami fait encore de la merde dans son coin et qu’Usopp se découvre des talents de danseur qui méritent le coup d’œil entre deux mensonges sur ses exploits de Capitaine. Pendant qu’il danse, Nami et Zoro continuent d’apprendre à se connaître. C’est du bon développement de personnages : la scène est un peu expéditive, mais permet de mieux connaître le passé de ces deux héros de la série.

Le problème, dans tout ça ? Usopp finit par raconter sa vie à Mihawk. Il leur présente donc tout l’équipage. C’est une bonne chose : Zoro reconnaît immédiatement Mihawk et le demande aussitôt en duel à mort, pour le lendemain. Nami est choquée par ce qu’il se passe, et à vrai dire nous aussi, en théorie. L’effet de surprise de Mihawk tombe à l’eau en tout cas.

Usopp et Nami font tout ce qu’ils peuvent pour essayer de raisonner Zoro, mais c’est trop tard : le défi est lancé. Zoro veut devenir le meilleur au sabre et il doit donc se battre contre Mihawk pour ça, quitte à y laisser sa vie. Cela n’a aucun sens pour Nami qui refuse d’assister à ça et fait vraiment tout pour le faire changer d’avis. C’est inefficace, même lorsqu’elle tente de l’avoir par les sentiments et lui dire qu’ils sont amis.

L’ensemble est vraiment bien joué. Nami est excellente dans cet épisode et on la voit clairement tiraillée quand elle a l’occasion d’abandonner Luffy pour rejoindre un autre équipage, probablement moins bras cassés que le sien. Ils ont tous des postures enfantines en permanence et elle est la seule adulte du bateau – ce n’est pas simple tout de même.

Malgré tout, elle décide de venir assister au combat de Zoro quand même. Elle croit en lui, quoiqu’elle en dise. Le combat contre Mihawk est loin d’être simple pour Zoro, par contre. Mihawk ne cille pas face aux attaques de Zoro qui s’épuise contre lui et finit par se prendre un coup de mini-sabre dans les pecs. Il n’abandonne tout de même pas, parce qu’il a un rêve et qu’il y tient. C’est beau d’avoir une telle volonté.

C’est aussi très con. Nous assistons à la mise à mort de Zoro. Franchement, la scène est atroce à voir, parce qu’il perd deux de ses trois sabres et se livre finalement à son adversaire, prêt à mourir s’il n’est pas le plus grand sabreur du monde. Mihawk n’hésite pas à trancher Zoro en deux, mais il refuse de le tuer pour autant. C’est un excellent cliffhanger : Zoro perd bien du sang, Mihawk refuse de l’achever, Zoro affirme à Luffy qu’il deviendra le plus grand sabreur et ne perdra plus jamais un combat… Mais pfiou, les émotions sont là !

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Cette semaine #38

Salut les sériephiles !

Même si je le savais avant de commencer l’année scolaire, je suis assez estomaqué de constater à quel point tout mon temps se consomme à une vitesse hallucinante. Cette semaine encore, j’ai un peu laissé à l’abandon le blog. Alors certes, les critiques de mes hebdos sont en ligne, mais je n’en ai plus que deux, ce qui n’est pas bien compliqué. Hier soir, pour m’éviter le naufrage de ce matin, j’ai fait genre en publiant aussi des critiques que j’avais en stock depuis un moment… mais bordel, c’est violent comme je n’ai rien vu cette semaine.

Pour autant, je n’ai pas rien fait non plus. En fait, j’ai vu plein de films au cinéma. Tellement, d’ailleurs, que je ne sais pas si je vais publier un jour les critiques – il faudrait les écrire dans la majorité des cas. Je vous conseille quand même Un métier sérieux ou Anatomie d’une chute (oui, moi aussi je m’y mets), et même Acide, qui était bien mieux que la série The Rain. Enfin, je survends, mais disons que pour un film d’apocalypse français, ça se met bien.

Et pourtant, il y a une hype sur l’apocalypse à la française en ce moment… Sur ce, je retourne gérer l’apocalypse à la française qu’est ma vie et mon emploi du temps. Enfin, je dis ça, mais en vrai, c’est tout l’inverse : tout s’emboîte parfaitement et le control freak que je suis est super satisfait. En espérant tenir le rythme cette semaine encore et pouvoir y ajouter quelques épisodes à regarder car mes stocks de critiques s’amenuisent !


5 critiques d’épisodes sur le blog cette semaine


Ahsoka – S01E06 – Far, Far Away – 17/20

Mais qu’est-ce que j’aime les personnages dans cette série ! Je trouve qu’elle est vraiment bien écrite pour nous montrer les multiples facettes de chacun et les enjeux que cela représente pour la galaxie. C’est fait sans prétention, sans prise de tête et avec une belle efficacité dramatique encore cette semaine. Il y a peu à…

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NCIS Hawai’i – S02E17 – Money Honey – 12/20

Cet épisode de NCIS Hawai’i offre un mélange d’interactions réussies et ratées, créant un ensemble une fois de plus inégal. L’enquête, bien que trop prévisible comme toujours, avait du potentiel, mais certains développements de personnages m’ont laissé sur ma faim. Spoilers L’équipe se retrouve à baby-sitter un témoin-clé particulièrement agaçant. Adrianna | Coopération inter-agence |…

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One Piece – S01E04 – The Pirates Are Coming – 16/20

L’histoire est toujours aussi bien, mais je trouve que l’arc adapté en deux épisodes fonctionne moins bien. Cette deuxième partie tire vraiment en longueur – l’arc narratif était trop long pour un seul épisode, mais peut-être trop court pour deux. Bon, l’ambiance est toujours sacrément chouette et je ne regrette pas mon choix de regarder…

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Trois ou quatre films vus au cinéma (mais pas le temps de publier des critiques parce que je rentrais me coucher aussitôt)



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