Semaine 23 : du 6 au 12 juin

Bonjour à tous !

Une nouvelle semaine s’achève déjà, avec son petit lot d’inédits comme d’habitude. Comme dimanche dernier, j’ai également choisi de désigner ma performance préférée et je finis cet article avec les news concernant le blog.

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Les inédits de la semaine

Baisse de régime dans les notes et dans mon intérêt pour les séries, probablement parce que la reprise est passée et que l’on entame vraiment les saisons d’été avec leur lots d’épisodes moins intéressants. Sans surprise, c’est donc le retour d’Unreal qui est le point culminant de la semaine, car la série revient en grande forme. Les autres épisodes qui valaient vraiment le détour étaient ceux de Person of Interest et d’Orphan Black, ce qui n’avait rien d’étonnant non plus. Le reste de ce que j’ai vu s’engage dans des voies plus ou moins intéressantes pour la suite, Outcast m’intriguant toujours autant, mais Scream et Cleverman étant deux grosses déceptions pour le moment.

Cette semaine, j’ai donc vu :

Silicon Valley (3×07), 15/20
Preacher (1×02), 14/20
Scream (2×02), 13/20
Unreal (2×01), 20/20
– Person of Interest (5×11), 17/20
Cleverman (1×02), 12/20
Orphan Black (4×09), 18/20
Outcast (1×02), 15/20

Cliquez sur le titre de la série pour accéder à un avis à chaud sur l’épisode expliquant sa note 😉

02.jpgLa performance de la semaine

Sur le modèle de certains blogs américains (et notamment de TVline), j’ai décidé de me mettre en quête du meilleur acteur de la semaine.

J’ai mis 20 à l’épisode d’Unreal, c’est donc logiquement dans cette série que je suis allé chercher ma performance de la semaine. Ça aurait très bien pu être Shiry Appleby ou Constance Zimmer, mais ce serait un peu prévisible… et pas tout à fait juste ! En effet, c’est définitivement Genevieve Buechner qui m’a le plus marquée dans cet épisode !

Cette actrice canadienne, vue également dans The 100, a une tête qui me disait quelque chose depuis un moment, je me suis donc fait une petite recherche IMDB qui m’a permis de découvrir qu’elle avait un (minuscule) rôle dans The 4400. Bref, elle enchaîne les séries que j’adore et c’est cool de voir qu’elle prend de plus en plus d’importance dans chacune de ces séries.

On entre dans le spoiler alert, attention, ne continuez pas la lecture si vous n’êtes pas à jour et passez directement au paragraphe suivant.

Je ne pensais pas la revoir dans la saison 2 d’Unreal après la fin de la saison 1 où il semblait que l’on avait fait le tour de son personnage, mais elle est donc de retour avec une promotion qui la fait devenir productrice. C’est parfait, car elle prend du galon autant dans l’équipe fictive que dans le casting. Son personnage de Madison commence à grandir après avoir été brisée l’an dernier : elle souhaite continuer dans cette voie, aussi difficile que ce soit. Elle brille littéralement lorsqu’elle interviewe une des nouvelles candidates de cette année sur son passé difficile, lui posant des questions atroces.

Évidemment, la douce et gentille Madison n’est pas très à l’aise avec la ligne de questionnements que lui impose Rachel et elle reste notre point d’accroche à l’univers, étant le personnage naïf et innocent qui représente un peu le public. Oui, mais voilà, aussi mal à l’aise soit-elle… elle adore finalement son métier. Elle se retrouve à vomir tellement elle est dégoûtée par ce qu’elle vient de faire, mais en même temps, elle clame qu’elle adore ce qu’elle fait.

Tout cela n’est pas des plus faciles à jouer, mais crie la justesse dans sa performance ! Définitivement le point d’orgue de l’épisode, cette scène est probablement la meilleure que j’ai vue cette semaine, surtout qu’elle souligne aussi comment Rachel en est arrivée là, poussée par Quinn. C’est donc une scène qui sert aussi l’intrigue générale.

00Les autres actus du blog

Tout plein de choses encore cette semaine sur le blog (enfin, pas tant que ça non plus, mais ça fait son effet comme phrase d’accroche !) : j’ai complété le mini-défi du #ChallengeSéries2016 qui consistait à voir trente épisodes de séries en dix jours, avec comme seule contrainte que les épisodes devaient avoir été diffusés avant le mois de juin. Facile quand on se décide à voir toute la saison 1 de The Man in the High Castle en une journée. Oups. Le reste du défi est accessible par ici.

Autrement, j’ai décidé de tester deux séries supplémentaires dans les nouveautés de cet été, Roadies et BrainDead, même si je ne suis pas hyper convaincu par la seconde. Rendez-vous en cours de semaine pour l’ouverture des articles sur ces séries, mais aussi pour le lancement de Wrecked et Another Period.

Bref, la semaine prochaine sera à nouveau pleine d’articles 🙂

Semaine 22 : du 30 mai au 5 juin

Bonjour à tous !

Bienvenue dans cette nouvelle version des articles à la semaine 😉 Et oui, en effet, nous passons aux séries d’été cette semaine, ça fait 14 jours au moins que j’en parle, il était donc temps que ça se fasse ! Ironiquement, ça me tombe dessus au moment où j’ai la masse de boulot à faire pour la fac (ça devrait même pas exister ce genre de phrases) et étonnamment mes séries sont sacrément bien réparties avec grosso modo une par jour ! Magie !

Les inédits de la semaine

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Cette semaine était particulièrement pauvre en nombre d’épisodes vus, mais heureusement très riche en excellentes notes, du coup, pas le temps de s’ennuyer ! J’ai commencé Cleverman et Outcast, deux séries plutôt réussies, surtout pour la seconde. La première a en effet du mal à s’imposer dans mon cœur car elle part un peu trop dans tous les sens sans explication, et parce que je l’ai vue après un excellent début de semaine. Il va falloir lui laisser quelques semaines pour s’installer, là où Outcast et Scream ont signé des premiers épisodes de saison qui mettaient aussitôt dans l’ambiance. Le vrai coup de cœur de la semaine est évidemment pour Person of Interest. Je n’arrive pas à croire que je sois passé si longtemps à côté de cette série et que ça ne fait que deux mois que je regarde. En même temps, après avoir vu 100 épisodes en si peu de temps, c’est dur de décrocher.

Pour entamer l’été, j’ai donc vu :

Silicon Valley (3×06), 16/20
Scream (2×01), 18/20
Person of Interest (5×08), 18/20
– Person of Interest (5×09), 20/20
Containment (1×07), 18/20
Cleverman (1×01), 13/20
Orphan Black (4×08), 19/20
Outcast (1×01), 17/20

Cliquez sur le titre de la série pour accéder à un avis à chaud sur l’épisode expliquant sa note 😉

La performance de la semaine

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« We might as well be a symphony »

Sur le modèle de certains blogs américains (et de TVline), j’ai décidé de me mettre en quête du meilleur acteur de la semaine. Je n’ai pas eu à chercher bien loin pour cette première édition !

Amy Acker a toujours été une valeur sûre chaque fois que je l’ai vue embauchée dans une série, que ce soit en guest pour un ou deux épisodes (HIMYM, Suits), pour un arc comme ça (Alias) ou en tant que personnage principal (Alias, Dollhouse, Person of Interest). En fait, quand on y regarde de plus près, elle est souvent embauchée pour un simple arc et finit par s’installer durablement dans la série.

Son rôle de Root dans Person of Interest ne déroge pas à cette règle, elle n’était là que pour un épisode à l’origine et s’est imposée rapidement comme l’un des meilleurs personnages de la série. C’est elle qui a permis la dynamique et la transformation en série-feuilletonnante lors de la saison 2 et cette semaine, c’est elle qui obtient la performance de la semaine !

Et pour cause ! On entre dans le spoiler alert, attention, ne continuez pas la lecture si vous n’êtes pas à jour et passez directement au paragraphe suivant.

Cette semaine, nous avons eu droit à deux épisodes de POI. Le premier reléguait Root en storyline B de l’épisode 9, où elle retrouvait enfin Sameen, son flirt de toujours. La scène était parfaitement maîtrisée de la part des deux actrices. Le sourire horrifié et l’angoisse aux révélations de Shaw était absolument scotchante, et déjà Amy Acker avait gagné sa performance de la semaine. Cependant, elle ne s’arrête pas là et l’épisode 10 nous la présente sous son meilleur jour, flirtant autant que possible avec Shaw (dans un jeu très crédible) pendant une fusillade, une scène tout à fait représentative de son personnage de Root. Ce n’est toujours pas suffisant pour être convaincant comme choix de performance de la semaine ? OK, alors parlons un peu de la course poursuite qui s’engage en voiture, et de son jeu crédible et sans défaut lorsqu’elle se met à conduire avec les pieds pour pouvoir tranquillement tirer sur ses ennemis ? Il n’y a qu’elle pour me vendre ça. Et bien sûr, la toute fin, si vous lisez encore ces lignes, vous la connaissez, elle se fait tuer par ce personnage en qui je croyais beaucoup… La Machine choisit sa voix, maigre consolation qu’on comprend largement, alors que l’on voit son cadavre. Mais franchement, à ce stade des deux épisodes, elle a clairement prouvé qu’elle méritait bien ces quelques lignes. J’espère la revoir très prochainement dans une autre série, car j’ai déjà fait le tour de sa carrière malheureusement.

Les autres actus du blog

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Quelques avancées pour le #ChallengeSéries2016

Nouveau mois oblige, j’ai également publié aujourd’hui mon bilan du mois de Mai concernant le #ChallengeSéries2016. Spoiler alert : c’est pas bien brillant… mais j’avance petit à petit. J’ai quand même pu voir l’intégralité de la saison 3 d’American Horror Story  le week-end dernier, donc ça fait un peu de blabla à lire 😉 La moyenne générale de la série tombe à 14 pile, c’est donc plutôt bon, sans être pour autant révolutionnaire.

Pas de grandes révélations séries cette semaine, mais un début d’été vraiment prometteur, alors qu’une bonne partie des séries que j’ai prévu de regarder ne sont pas encore entamées !

Outcast (S01)

Cet article a été rédigé semaine après semaine, épisode après épisode. Vous y trouverez un avis préalable, une critique rapide de chaque épisode de la saison 1 d’Outcast et enfin une brève conclusion en fin d’article. Bonne lecture !


Avis : Une série créée par Kirkman ? PLUS JAMAIS.

Voilà ma première réaction quand j’ai entendu parler d’Outcast, ma seconde ayant été de fuir aussi loin que possible. De toute évidence, pas assez loin, puisque cela fait plus d’une semaine que j’entends parler de ce pilote sur Twitter, car apparemment toute la twittosphère l’a vu avant même sa diffusion et l’érige en réussite. Alors après moult hésitations, j’ai décidé de le mettre dans ma liste de séries à regarder pendant l’été. Advienne que pourra.

Il m’a fallu beaucoup de self-control car, si vous suivez un peu le blog, vous savez que j’ai du mal avec la lenteur et les défauts de Walking Dead (plus encore qu’avec ceux de Fear the Walking Dead, contrairement à une majorité de gens apparemment). N’empêche que commencer une nouvelle série basée sur des comics, alors même que je viens juste de voir le pilote de Preacher et que les deux tentent de jouer dans la même catégorie, c’est un peu du suicide, beaucoup du masochisme. N’empêche que je l’ai fait, pour le moment sans regret.

Note moyenne de la saison : 14,5/20.

 01.jpgÉpisode 1 – A Darkness Surrounds Him – 17/20
Come and get me.

Je devrais même pas la mettre la moyenne à un pilot qui ose finir sur cette réplique… Franchement, ça me tue, mais comme la majorité des gens, j’ai vraiment bien aimé cet épisode qui nous place l’univers de manière assez rapide et en tout cas plus claire que ce qu’a pu faire Preacher.

Alors par quoi je commence ? Peut-être, évidemment, par son très bon générique, qui suit la mode des génériques à rallonge nous présentant une atmosphère générale à coup de plans de cinq secondes. Cela nous amène à la première scène, celle d’un enfant possédé (l’acteur n’a pas fini de faire des cauchemars) qui est là pour bien nous faire frissonner et nous dégoûter d’aller manger de la viande ce soir. Go vegan.

Il est ensuite temps de nous présenter les héros, à coup de retours en arrière bien galère à démêler (surtout si comme moi vous décrochez un peu trop facilement pour envoyer des sms… Oups). Le héros s’appelle donc Kyle, qui sort de prison après avoir fait un truc horrible à sa fille, d’après sa nièce. On sent l’entourloupe venir à des kilomètres, et effectivement, il n’a en fait fait que protéger sa fille de sa femme, possédée par un démon. Mais ça on ne le saura qu’à la fin, une fois qu’on se sera tapé les retrouvailles avec sa sœur Megan et sa rencontre avec le révérend Anderson.

Le pilote s’attache donc à nous montrer l’exorcisme du gamin qu’on a vu bouffer un cafard en début d’épisode, tout en dévoilant aussi l’enfance de Kyle, lorsque sa mère était possédée elle-aussi. Bref, la série a un petit côté Supernatural indéniable dans ce pilot. On ressort de ce pilot avec une impression de mini-film dévoré.

Ça pourrait presque se passer de suite s’il n’y avait pas cette dernière réplique et les évidentes questions qui se posent autour de Kyle. Le monsieur est capable de faire quitter les démons des corps qu’ils possèdent grâce à son sang… De toute évidence, c’est pour cela que le démon le hante en possédant tout le monde autour de lui, et c’est pour cela qu’il y aura une suite, mais je crains un schéma à la semaine qui me déplairait.

Enfin bon, je vais commencer par savourer cet épisode pour ce qu’il est, à savoir un bon divertissement horrifique et gore, qui manque quand même un peu de suspens et de vraie horreur pour moi. C’est tout de même très réussi, et plus que The Walking Dead (pour le moment). À samedi prochain !

02.jpgÉpisode 2 – (I Remember) When She Loved Me – 15/20
We are all we had.

Après un résumé totalement chaotique qui fonctionne plutôt pas mal et permet de se remettre la série en tête, Outcast débute son second épisode dont j’attends qu’il me dise à quoi m’attendre comme type de développement au cours de la saison. Le générique fonctionne toujours en tout cas.

Cet épisode prend le temps de repartir dans la structure en flashback pour nous expliquer un peu d’où vient notre héros, transformant peu à peu la série en thriller psychologique autour de Kyle, avec ses occasionnelles scènes de gore par-ci par-là. Du coup, ça demande finalement plus d’attention que ce à quoi je m’attendais en lisant le synopsis et en voyant la bande-annonce, mais après tout pourquoi pas. Il faut juste que je me décide à poser une fois pour toute mon portable en début d’épisode, comme je peux le faire avec d’autres (type Orphan Black).

Cet épisode reste donc excellent, mais je ne sais toujours pas trop où veut m’emmener la série (mais ce n’est pas pire que devant Preacher après tout). Je me laisse guider pour l’instant, et on verra par la suite si ça me plaît toujours autant.

En tout cas, avec un début pareil, je devrais me laisser porter toute la saison ; j’espère juste voir prochainement une meilleure dynamique se développer entre les personnages, car ça manque pour l’instant de dialogues percutants (et oui, c’est ce qui attire le plus mon attention, j’y peux rien. Une histoire peut être au top, si elle n’a pas de bons dialogues, je décroche).

PS : OK, le sosie du professeur McGonagall aussi a retenu mon attention, parce que c’était dingue comment elle lui ressemblait sans être elle.

03Épisode 3 – All Alone Now – 17/20
Rev, he can’t be saved. Whatever is in him is here to stay.

La routine s’installe un peu et fait d’Outcast un Supernatural plus mature dans cet épisode. On suit en « enquête à la semaine » un nouveau possédé, Blake, qui viole (en tout cas, c’est suggéré) et tue tout aussi violemment la femme de son pote qui avait eu la gentillesse de l’héberger. Sympathique scène d’introduction donc.

Il y a des développements de tous les côtés, notamment dans la relation de Kyle avec le révérend Anderson lorsqu’ils font un petit roadtrip en prison pour rencontrer le possédé et que le révérend perd la photo de son fils en route.

Par ailleurs, une avancée aussi dans l’intrigue secondaire sur Megan, la sœur de Kyle, qui semble perturbée par l’arrivée d’un « vieil ami », Donald « Donny » Hamill. De ce qu’on en voit, ce doit être un ex un peu obsessif, car elle est vraiment très perturbée pendant les 48 minutes de cette semaine. Je suis intrigué par le déroulement de cette intrigue à long terme, ça rajoute quelque chose à l’ensemble.

Cet épisode relève le niveau par rapport au second, en s’attardant un peu plus sur les points qui me manquaient la semaine dernière. Il confirme par ailleurs ce que je pressentais : on est bien dans une série à portée psychologique (il n’y a qu’à voir ce qu’ils font de Megan) plus que dans le gore pur.

Oh, et pour contraster ce que j’ai dit ces deux dernières semaines, j’ai trouvé le générique un peu trop mou par rapport à la scène d’intro, il a moins fonctionné sur moi cette semaine. Allez savoir.

Il était en tout cas intéressant d’être confronté à ce Blake si tôt dans la série, car Kyle ne parvient pas à en faire échapper le démon. J’imagine que nous n’en avons pas fini avec lui et, surtout, ça rajoute de la complexité à l’affaire.

04.jpgÉpisode 4 – A Wrath Unseen – 16/20
The exorcism is a last resort, my goal is to not have to perform another one.

Sans scène d’introduction le précédant, le générique retrouve cette semaine sa force de frappe.

On oublie un temps le surnaturel dans ces 54 minutes pour s’intéresser un peu plus avant à l’intrigue autour de Donny et Megan, qui continue à être bien mystérieuse et difficile à comprendre pendant la première moitié de cet épisode, avant d’être explicitée par un flashback. Encore une sordide histoire de viol à la télévision américaine, donc.

Rien de très surprenant, mais une intrigue menée de front et de manière très juste pour l’instant, jusque dans le passage à tabac assez jouissif de ce Donny (jouissif, parce qu’il ne paraît vraiment pas avoir changé quand il parle de Megan à son mari). La métaphore n’est pas des plus subtiles : pas besoin d’être possédé pour avoir un démon en soi.

Cela n’empêche bien sûr pas d’en revenir aux fondamentaux de la série et de préciser encore un peu plus les contours fantastiques du job de Kyle et du révérend. L’idée est donc de nous montrer leur combat contre les démons possédant un peu tout le monde dans la ville. Le côté gore s’estompe à nouveau dans cet épisode au profit du psychologique toujours, donnant un ton qui est de plus en plus clair épisode après épisode et qui n’est vraiment pas pour me déplaire, avec ces anciens exorcisés à traquer.

Après ce quatrième volet de l’histoire, je pense pouvoir dire assez certainement que je suis convaincu et que cette adaptation au format télé est une vraie réussite, même si je reconnais une fois de plus que je n’ai pas lu les comics, donc je ne sais pas ce qu’il en est de la cohérence globale entre les deux (j’ai lu quelques tweets sur l’homme au chapeau dans la première scène notamment… On verra).

D’une certaine manière, peu m’importe (han, hérésie !) tant que la série est cool et que la réalisation continue à être aussi maîtrisée.

05.jpgÉpisode 5 – The Road Before Us – 14/20
You know what the worst part is? If I could just erase ten minutes of our life…

Outcast proposait cette semaine un épisode beaucoup plus calme et moins dense que d’habitude, qui se centrait principalement sur le passé de Kyle et le terrible « accident » qu’a provoqué la possession.

Pendant tout l’épisode, nous le voyons donc tenter de reconquérir son ex, ou au moins de récupérer sa confiance, ce qui est absolument touchant, notamment lorsqu’il retrouve enfin sa petite fille.

En parallèle, il y a bien sûr une affaire à la semaine concernant les possessions.

C’est du coup un épisode de facture plus classique et banale que d’habitude, mais ça fonctionne quand même grâce à l’approfondissement offert sur le passé de Kyle. J’ai bien aimé, mais j’étais moins scotché que d’habitude quand même. Il faudra voir ce que donne la suite.

06.pngÉpisode 6 – From the Shadows It Waches – 13/20
I know she’s not the only one out there

Un nouveau cas de possession dans cet épisode pour le révérend qui regarde ses vidéos en quête d’une solution et en pleine crise de foi. C’est toujours plus intéressant que la vie de Kyle, qui passe une bonne partie de son épisode à faire des travaux d’intérêts généraux encore plus inintéressants que tout ce que l’on pourrait imaginer.

Bref, il n’y a que l’intrigue de la sœur qui apporte du bon à l’épisode, maintenant que son mari a tabassé son violeur. Heureusement, les effets spéciaux sont toujours bons et la réalisation impeccable, ça aide à digérer ce qui était malheureusement l’un des plus mauvais (et long) épisodes, que la fin uniquement parvient à rendre plus passionnant.

Le cliffhanger est passionnant car il promet de relancer un peu le tout et de sortir du simple épisode de la semaine (même si certaines intrigues se suivent déjà, c’est vrai). Je suis curieux de voir ce que ça donnera.

07Épisode 7 – The Damage Done – 14/20
And tonight… Tonight was not smart.

Cet épisode est dans la lignée directe du précédent, reprenant les histoires exactement là où on les avait laissées, et réintroduisant Allison et sa fille comme personnages principaux. Les conséquences de la possession sont encore là et il est intéressant de les voir étudiées, tandis que du côté de Megan et son ex, je m’ennuie plus que je n’aurais cru.

Leur storyline s’enlise un peu plus à chaque épisode alors que ça partait sur de très bonnes bases et évidemment, Megan se fait avoir comme une sotte.

En terme de rythme, les lenteurs continuent mais permettent d’imposer une ambiance vraiment sympa et distinguable. Quant à Kyle, il continue de toucher un peu tous les inconnus qu’il croise alors que le révérend perd la boule (alors que non) devant toute la ville en dévoilant son nouveau tatoo ensanglanté hyper sexy.

Bref, une belle brochette de loosers encore dans cet épisode, qui finit sur un Kyle abandonné par Allison. C’en est comique à force !

08.pngÉpisode 8 – What Lurks Within – 12/20
I thought he had already decided that this one was the demon itself

Bon, voilà, tous les défauts Kirkman s’accumulent peu à peu et ça ne signifie rien de bon : pas même un exorcisme cette semaine, juste des questions et la preuve formelle que les héros de la série ne savent pas trop ce qu’ils font. Dommage.

Cependant, ça reste assez intéressant du côté psychologique, notamment avec cette histoire de possession qui peut-être arrange les choses selon Sidney.

De son côté, Anderson est clairement débordé par les événements et passe son temps à hurler sur tout le monde (d’où le choix de la photo pour cet épisode). Franchement, plus les épisodes passent, moins j’accroche à ce personnage dont les motivations ne sont pas des plus claires puisqu’il n’a pas l’air lui-même de savoir ce qu’il veut et dont l’énervement doit être contagieux car, oui, il m’énerve.

Quant à Megan, elle est un peu laissée de côté à s’occuper de la fille d’Alison et Kyle, ce qui est dommage, mais je suppose qu’elle reviendra en force dans la suite de la saison du coup.

20160807004123Épisode 9 – Close to Home – 15/20
Maybe you’re the one who needs to be reminded what it means to be a good Christian.

Je n’ai pas capté le délire de la scène d’introduction, merde.

L’épisode s’ouvre et se concentre sur Megan ainsi que la manière dont elle gère tout ce qui lui est arrivé depuis le premier épisode. On a vu mieux.

L’autre centre d’intérêt de ces 45 minutes (alléluia, à peu de choses près le temps normal d’un épisode) est évidemment Anderson, qui continue à s’énerver, crier sur tout le monde et surtout, SURTOUT, pointer du doigt tous les gens qu’il aime pas. Quant à Kyle, il continue évidemment de chercher Allison.

L’épisode se révèle du coup franchement très long et heureusement, il y a les cinq dernières minutes pour remonter le niveau en flèche, même si c’est un peu tard ! Megan s’y fait posséder (probablement) et s’attaque à son mari, avant de (probablement) s’en prendre aux enfants, qui téléphonent apeurés… trop tard ? La suite dans le final !

20160815113234.pngÉpisode 10 – This Little Light – 12/20
All the stuff he was saying about the devil coming to town… it’s no joke!

J’ai eu l’idée bizarre de regarder ce dernier épisode sur ma terrasse au soleil. Autrement dit, je me suis pété les yeux pour tenter d’y voir quelque chose, malgré la luminosité de l’écran à fond.

L’épisode faisait enfin bouger les choses malgré quelques plotholes laissés inexpliqués (pourquoi les filles sont-elles épargnées ?) et un rythme toujours aussi lent avec des longs plans en zoom légers sur les visages des acteurs qui, certes, jouent bien mais ne peuvent qu’être ennuyeux.

Le révérend me saoule toujours autant, Kyle est devenu insupportable à son tour, aveuglé une fois de plus par son amour paternel. Je n’ai rien suivi au trois quart de l’action parce qu’elle était trop sombre, comme toujours, mais grosso modo le suspens de l’épisode reposait sur le sort de Megan et la fille de Kyle qui, sans surprise, a hérité des pouvoirs de son père. Bon.

Tout ça pour ça, vraiment ?

Le cliffhanger relance un peu le suspens, mais je ne sais pas trop si c’est suffisant pour justifier une saison 2. Certes, la série n’a répondu à aucune de mes questions, mais je le vis plutôt bien parce que j’ai fini par m’en détacher totalement ces dernières semaines.

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EN BREF – Excellent départ pour cette série qui a su me captiver immédiatement et me faire revenir avec envie les premières semaines… Dommage que ça s’essouffle bien vite pour reprendre les défauts habituels de Kirkman de lenteurs interminables et d’épisodes plutôt prévisibles.

Surtout, ma frustration vient de la division de l’intrigue en parties distinctes qui ne se rejoignent que très mal sur la fin, avec toute une partie sur Megan franchement inutile pour l’avancée générale.

Semaine après semaine, je me suis senti de plus en plus lésé et j’espère que la saison 2 parviendra à rectifier le tir. Je suis sceptique, malgré un cliffhanger plutôt intéressant. Il faudra voir si je prends le temps de la voir à la semaine l’an prochain, mais ce n’est pas gagné.