Grey’s Anatomy – S14E21

Épisode 21 – Bad Reputation – 17/20
Si j’ai toujours un peu de mal avec la nouvelle intrigue de fond de cette saison, j’ai particulièrement accroché à deux sous-intrigues de cet épisode. L’une en particulier permet de tourner une page, ou plutôt de commencer à en écrire une nouvelle, et ça me donne très envie de voir la suite. L’autre se contente de s’appuyer sur 14 ans de scénarios alambiqués, ce qui fonctionne bien. Quant aux cliffhangers, ils promettent de nouvelles directions pour la fin de saison, et peut-être même pour la saison 15 maintenant que la série est officiellement renouvelée.

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Spoilers
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Syph nurse. That’s what they called me.

Deluca sait chanter ? C’est nouveau, ça ! Enfin, je crois. En tout cas, il ne sait pas faire de guitare et vit désormais sur le canapé de Meredith, ce qui apporte un bon humour inattendu alors qu’elle décide de rendre ses awards, et ceux de sa mère.

Jo et Alex continue de vivre leur amour en ville, puis reviennent à l’hôpital pour organiser leur mariage. C’est la pire des idées : tout l’hôpital s’en mêle, et surtout April qui n’a plus rien à faire maintenant que le concours est annulé. Cela arrange bien Jo qui découvre qu’elle n’est pas au bout de ses peines quand Alex se braque soudainement quand il est question d’argent.

Quant au concours, Bailey explique à Jackson qu’elle l’annule car elle ne veut pas que qui que ce soit apprenne qu’il en est le donneur anonyme pour la récompense. Tu m’étonnes. Le seul problème, c’est qu’elle en parle, sans le savoir, devant Maggie qui est incapable de tenir sa langue et qui en parle à son tour à April, qui s’énerve contre Richard… Bref, tout l’hôpital est au courant, et ça marche plutôt bien. Quant à Jackson, personne ne prend la peine de comprendre ses raisons, jusqu’à ce qu’April fasse la morale à Maggie en lui rappelant que Jackson a un excellent compas moral. C’est mignon.

En parallèle, Avery rencontre Erin, l’Olivia Pope de Grey’s Anatomy qui doit faire tout ce qu’elle peut pour sauver le nom Avery, ce qui n’est pas si simple, clairement. Cela se termine en une opération pour faire bien devant la presse, qui se termine même en une opération pro bono car l’association caritative qui devait la payer a changé d’avis face au nom Avery. Pff. C’est plus fort que moi, je trouve ça too much quand même toutes ces conséquences pour un type mort qui n’a plus rien à voir depuis des années avec tout l’héritage qu’il a laissé.

Bon, il n’empêche que Jackson a peur de la presse et ne veut pas faire de scandale, par peur de perdre les 72 hôpitaux de la fondation… alors que Meredith s’en prend constamment à Jackson, lui reprochant grosso modo les actions de son grand-père et son inquiétude pour la fondation. Humph. Je sais bien qu’on est censé être du côté de Meredith, mais euh, 72 hôpitaux, ça fait quand même beaucoup, beaucoup de personnels au chômage.

Bref, ils finissent par se réconcilier de manière sympa en comparant leurs mères et en tombant d’accord sur la majorité des sujets. Cela tombe bien parce qu’ils s’apprêtent à se rendre opérer le nez énorme de leur patient. C’est plutôt pas mal comme intrigue et c’est une opération hyper sanglante et pas très appétissante – surtout quand on sait qu’ils utilisent souvent de la chair d’animaux en plus des prothèses.

Pendant l’opération, Meredith et Jackson trouvent la solution parfaite pour la fondation qui sera désormais la fondation Catherine Fox et qui paiera les victimes en leur redonnant aussi un emploi. Après tout, c’est le nom Avery qui pose problème, pas celui de Catherine.

Olivia revient à l’hôpital avec son fils qui a mangé un jouet. Je suis bien heureux de la revoir, surtout qu’ils ont pris soin de garder la même actrice, ce qui est top. Je suis encore beaucoup trop déçu de la manière dont ils l’avaient viré en saison 6 avec la fusion alors que j’espérais encore son retour glorieux dans les intrigues après toute celle de la syphilis en saison… euh 2 ?

Je ne sais plus trop, mais elle, elle s’en rappelle bien et elle est RAVIE de voir que c’est Alex qui va s’occuper de son fils. Alex et Jo, qui découvre toute l’histoire, tant qu’à faire. Quant à Olivia, elle vit désormais à Sacramento et est mariée. C’est vrai que ça fait huit ans qu’on ne l’a pas revue après tout, et elle a pris un léger coup de vieux.

Jo veut en savoir plus, mais Alex ne lui dit rien alors qu’Olivia est une garce totale avec son ex, n’hésitant pas à cracher tout son venin pour que Jo se méfie d’Alex. Tout cela mène Jo à poser quelques questions supplémentaires à Karev, devant l’interne avec qui elle a elle-même couché en début de saison. Tout cela était fun et j’aurais aimé qu’Olivia reste plus longtemps, ou parle avec Meredith, ou qu’on la voit apprendre une mauvaise nouvelle concernant l’hôpital au détour d’une mauvaise blague. Là, elle était loin de la douceur et de la gentillesse qu’on lui connaissait, c’était presque triste de la voir si aigrie contre Karev. Enfin bon, ce n’est jamais qu’un personnage très très secondaire.

De son côté, Owen est toujours un papa à l’essai et il vient effectuer le rendez-vous médical de Léo, l’enfant qui lui est confié, auprès de Karev, parce que c’est plus simple. Bien sûr, Karev étant occupé avec la chirurgie du fils d’Olivia, il n’a d’autre choix que de reporter le rendez-vous. Et comme Owen n’aime pas l’attente, il obtient le privilège d’avoir Arizona qui s’occupe d’eux plus vite.

Arizona a elle-même quelques problèmes avec Sofia qui refuse d’aller à l’école et passe toutes ses matinées à pleurer. Owen lui propose donc de passer du temps avec elle et Léo pour arranger la situation, ce qui rassure Arizona encore perturbée par Carina préférant lui proposer des solutions beaucoup plus funs. Là voilà qui s’inquiète que Carina n’aime pas les enfants, quand celle-ci n’aime juste pas les enfants trop choyés comme son frère, car ça n’en fait pas des super adultes.

Et Arizona est forcée de voir qu’elle a raison quand Meredith demande de l’aide pour gérer Andrew et qu’elle lui envoie Carina pour le bouger.

Bon et pour en revenir à Owen, comme c’est un rendez-vous médical, la mère de Léo a aussi le droit d’être présente, mais tout le monde la prend pour une patiente du service de pédiatrie, à commencer par Amelia, parce qu’elle n’a que 15 ans. Et à 15 ans, elle est maman et a eu un bébé avec un dealer de drogue. Son dealer de drogue. Voilà donc Amelia qui s’embarque dans une conversation avec elle sur la drogue et qui envisage de devenir sa marraine pour qu’elle arrête la drogue. Elle en parle avec Richard, et j’ai trouvé cette intrigue beaucoup plus intéressante et originale que celle d’Owen et Léo.

En plus, voir Amelia se lancer dans ce rôle, c’est un renouvellement nécessaire pour le personnage, qui peut au passage devenir comme une seconde maman pour elle, et on a là une jolie famille dysfonctionnelle avec Owen.

Elle en parle effectivement avec lui et il est d’accord pour qu’Amelia et la mère de Léo s’installent chez lui. Oh lala, on arrive enfin à une intrigue où Amelia pourra être heureuse du bien qu’elle fait et laisser ses propres démons passés de côté. L’air de rien, elle était toujours la dernière de la chaîne de la drogue dans cette série ; et c’est cool de la voir reprendre le problème à bras le corps pour sauver quelqu’un d’autre. J’aime déjà beaucoup cette intrigue, et j’espère que ça continuera dans ce bon sens pour elle en saison 15.

La fin d’épisode relance autrement quelques intrigues pour la fin de saison : le changement de nom pour la fondation, Alex qui comprend que sa mère n’encaisse plus les chèques qu’il lui envoie depuis pas mal de temps et Roy qui revient avec son frère avocat et un procès contre l’hôpital. Normal. Là pour le coup, je suis totalement du côté de Roy, son renvoi par Richard, c’était du n’importe quoi. Et puis, si au passage ça peut envoyer Richard à la retraite… Bailey a d’autres choses à faire que gérer ses conneries, mince à la fin !

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Grey’s Anatomy – S14E20

Épisode 20 – Judgement Day – 17/20
Un épisode plutôt marrant qui part sur une intrigue assez classique de pas mal de séries, surtout du côté des soaps. Même si Grey’s n’en est pas un, ça fonctionne bien malgré tout. Ces quarante minutes étaient donc plutôt humoristiques, et c’est tant mieux : ça fait un moment qu’ils n’avaient pas fait ce genre d’épisodes. En plus, la suite sera forcément moins marrante avec les révélations apportées par cet épisode : sous le couvert de l’humour, il s’en passe des choses dans cet épisode !

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Spoilers

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Dr Bailey had a cookie.

Allez, maintenant que j’ai vu et digéré la fin de Scandal, qui valait ce qu’elle valait et que j’ai un peu surnoté, il est temps de me consacrer au reste des épisodes du TGIT, à commencer par un Grey’s Anatomy qui commence bien avec une scène Jo/Meredith qui nous révèlent que le concours entre les chirurgiens aura lieu aujourd’hui même. Il était temps en effet d’accélérer cette intrigue à l’approche de la fin de saison, et ça se fait avec la journée « Grey Sloan Surgical Innovation Prototypes ». C’est bien, on peut difficilement faire plus long, quand même.

Un concours au sein de l’hôpital, c’est toujours assez marrant car ça réunit tout le monde et ça remet en perspective l’esprit ultra-compétitif de tout le monde. C’est une bien joli scène d’introduction en tout cas qui nous remet tout le casting dans la même pièce, et niveau écriture, c’est quand même une jolie performance de réunir tout ce monde et de réintroduire le projet de chacun de manière assez claire ; avec aussi la problématique des cas médicaux et des patients de chacun.

Quand cette scène passe son temps à nous montrer Arizona distribuer ses cookies à l’ensemble de l’hôpital, il est rapidement évident que ça va virer au problème collectif. Sans surprise, Arizona découvre donc que ses patientes lui ont offert des space-cookies, autrement dit des cookies avec de la drogue dedans.

Ma foi, je crois Grey’s n’avait encore jamais viré là-dedans, c’est une intrigue extrêmement habituelle pour plein de séries, et ça permet un bon humour au milieu des intrigues sérieuses. On commence par le projet de Weber, la baguette magique pour savoir si une cellule à le cancer ou pas, et il est chanceux de commencer car ça lui évite les cookies et lui permet d’aller à l’enterrement d’Ollie sans être drogué, ce qui est un plus quand même.

Sans trop de surprise, Katherine révèle que son père était accusé d’harcèlement sexuel par le médecin contacté par Amelia. Cela se sentait venir à des kilomètres, et je suis surtout heureux qu’Amelia ne soit pas dans la pièce avec les cookies, par rapport à son passé d’addict.

Heureusement, Arizona apprend vite la vérité sur les cookies et ça permet à Meredith d’isoler tous ceux qui en ont mangé, à savoir Maggie, April, Jackson, Catherine, Arizona et Andrew. Tous ? Pas vraiment : Arizona a déjà oublié qu’elle en a aussi donné à Bailey, et à un interne, et à Alex, et possiblement à d’autres n’étant pas restés dans la pièce.

Meredith fait tellement bien les choses qu’elle pense à confisquer les portables de tout le monde, mais pas à les enfermer ou les laisser sous surveillance. Il ne leur faut que quinze secondes pour tous se répartir dans l’hôpital.

Le harcèlement sexuel d’Harper Avery ? 13 femmes. Et bien sûr, April entend l’information, ce qui la perturbe surtout avec l’influence du cannabis. Le vrai problème, c’est que cela va remettre en question tout l’héritage du nom Avery, et donc possiblement les ruiner. Jackson se rend compte que c’est sa mère qui a passé sa vie à couvrir les actions de son père, et il est flippé.

Katherine se justifie comme elle peut, expliquant que l’argent qu’elle donnait aux victimes était une manière de leur donner quelque chose à quoi se raccrocher : si elles se plaignaient, elles étaient bonnes pour perdre leur job après tout.

De son côté, Bailey a donc eu l’occasion de manger un cookie ET de commencer à opérer un patient, ce qui est censé occuper Meredith… Jusqu’à ce que Bailey lui détruise par accident la main et que Jo soit forcée d’opérer à leur place à toutes les deux. Meredith en profite pour jouer les profs avec Jo qui n’est pas assez sûre d’elle et n’arrête pas de lui poser des tas de questions.

Elle finit par comprendre qu’elle a besoin du stylo de Weber, parce que ça l’aiderait bien à sauver la vie du patient. Forcément. Le stylo est bien utile et leur permet de sauver la vie du patient, avec une Jo se sentant digne d’une déesse.

Bien sûr, Meredith lui explique après coup qu’elle a été une superbe chirurgienne et pris toutes les bonnes décisions au bloc pour non seulement sauver son patient, mais en plus lui améliorer la vie.

Pendant ce temps, Bailey se retrouve coincée avec April qui lui révèle l’information sur Harper Avery, tout en prenant le temps d’écouter Bailey lui expliquer qu’elle a eu l’idée de son projet de concours grâce à un sextoy. Amusant. Quand Meredith les retrouve, elles sont parties loin, très loin, et ça marche bien côté humour.

Il n’empêche que c’est par elles que Meredith apprend la vérité sur Harper Avery et interroge immédiatement Jackson et Catherine. Ceux-ci ont justement des révélations à lui faire : pour gagner l’Harper Avery, Ellis a bien retiré le nom de sa meilleure amie du brevet, car celle-ci avait été harcelée par Harper. Autrement dit, si elle avait mis le nom, elles auraient été disqualifiées.

Alors que Jackson et sa mère espère contenir les choses, le scandale finit par éclater dans les médias, et ça remet en cause le nom Avery, et donc l’ensemble de la Fondation, des prix et de l’hôpital. Bref, les scénaristes surfent sans surprise sur la tendance Weinstein, parce que c’est ce que Shonda fait dans toutes ses séries désormais.

Plus les années passent, plus elle se politise, et ce n’est pas la fin de Scandal qui nous dira le contraire, d’ailleurs. Là au moins, je trouve que ça fonctionne bien et apporte une bonne dose de drama supplémentaire, même si les réactions paraissent extrêmes. La fin d’une ère ? Je ne sais pas si ça changerait grand-chose sur le long terme dans la vraie vie, surtout parce qu’il est mort.

Bon, autrement, Maggie n’a bien sûr jamais pris de drogue avant et elle le vit mal, ce qui permet quelques scènes comiques avec Arizona… Jusqu’à ce que cette dernière parle de Callie au lieu de Carina. Quant à Maggie, elle pense avoir perdu un foie de patient quand c’est celui d’un écran pour s’entraîner.

Tout aussi comique au premier abord est Andrew, qui a mangé plein de cookies et plus que les autres. Le problème, c’est qu’il finit par voir Bello et s’allonger dans une contemplation presque mignonne si ce n’était pas si flippant. Quand Maggie et Arizona déclare morte la « patiente » ayant perdu son foie, Andrew craque et pense Bello morte. Finalement, il aura droit de dormir sur le canapé de Meredith et Maggie le soir même, parce qu’il faut bien quelqu’un pour s’occuper de lui.

Weber revient de l’enterrement et découvre tout ce qui arrive, juste à temps : l’un des internes qui s’est pensé plus fort que la drogue des cookies se retrouve impliqué dans un bête accident qui mène évidemment à une blessure. C’est l’occasion pour que Roy finisse torse nu, parce que toutes les excuses sont bonnes pour ça en salle des scénaristes. Une fois un peu plus sobre, Roy se fait engueuler par Weber qui décide carrément de le virer car il a voulu s’occuper de patients en sachant qu’il était drogué.

Le simple fait qu’il soit drogué quand il prend la décision devrait pourtant jouer en sa faveur, car clairement, il n’était pas en état de prendre les bonnes décisions. Comme souvent dans la série, on vire pour de mauvaises raisons (et on garde ceux qui devraient être blâmés à de multiples occasions – et d’ailleurs, Arizona aussi devrait normalement être sanctionnée même si elle n’y est techniquement pour rien).

De son côté, Owen est paniqué car il va passer un test : on va lui confier un bébé pour la première fois. Il demande à Amelia de venir l’aider et tout ce qu’elle trouve à faire est de venir chez lui avec Alex qu’elle a trouvé totalement drogué en cours de route. Owen voit bien que c’est une idée terrible, mais bon, il la laisse faire quand même.

Bref, tout mène à la recréation de leur couple à un moment ou autre, à ce stade. Alex réussit à se présenter malgré tout à l’assistante sociale sans se planter, et il trouve même moyen de réconforter Owen dans son futur rôle de papa. Dans l’affaire, heureusement qu’Amelia est là pour faire tout ce qu’il faut.

Owen s’en rend compte et Amelia aussi : plutôt que de partir, elle décide de rester avec Owen et son nouveau fils. Ils forment une jolie famille et on voit bien où les scénaristes veulent en venir. La fin de saison devrait continuer de les rapprocher (ou les séparer définitivement) et s’attardait plus longuement sur Harper Avery.

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Grey’s Anatomy – S14E19

Épisode 19 – Beautiful Dreamer – 17/20
Pas besoin d’une saison complète pour me faire accrocher à certains personnages alors que d’autres intrigues sont clairement en train de tisser la toile qui constituera la fin de saison. Celle-ci n’est que dans un mois, mais elle approche déjà beaucoup trop vite avec cet épisode qui semble vouloir commencer à accélérer le rythme. Il y a de toute façon beaucoup de choses en cours qui permettront à ce final d’être explosif. En attendant, Grey’s continue de se politiser et d’être résolument anti-Trump, ce qui n’est pas une surprise.

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Spoilers

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There are protocols. When you break them, you’re Meredith Grey. When I break them, I get a write-up.

L’épisode commence sur une scène sympathique entre Arizona et Carina, avec l’arrivée à l’hôpital de Bello et Andrew au même moment. J’en oublierai presque qu’ils sont frères et sœurs ces deux-là, donc il était temps de les retrouver en train de se chamailler, même si l’idée était clairement d’avoir un moment de répit pour Bello et DeLuca avant cet épisode qui aborde un problème de casting évident pour Bello, puisqu’elle est engagée sur une autre série à la rentrée.

C’est un agent de l’immigration qui se présente comme le gros problème de l’épisode pour Bello. Même si a priori tout est en règle pour elle, elle flippe car l’une de ses amies a été reconduite à la frontière alors qu’elle n’avait rien fait non plus. Sans trop de surprise, Bailey et Meredith décident de mettre au point un plan pour la protéger.

Le plan ? Marier DeLuca et Bello. Oui, sauf que ce ne serait pas possible vu les papiers qu’elle a : elle est une Dreamer. Et là, on rentre dans la politique américaine, mais pour simplifier, Obama a mis en place des lois protégeant les jeunes immigrés pour les empêcher d’être déportés et pour qu’ils puissent travailler sur le sol américain. Le problème, c’est que Trump ne l’entend pas trop comme ça et le statut des Dreamers est désormais compromis, avec un grand nombre d’eux déportés dans leur ville d’origine qu’ils ne connaissent pas forcément.

Ce n’est pas la première fois que Grey’s Anatomy se montre radicalement anti-Trump, il n’est pas étonnant de voir les scénaristes s’emparer de ce sujet plutôt à la mode cette année aux États-Unis (tellement d’ailleurs que l’épisode ne fournit aucune explication). Bref, Meredith et Bailey se montrent protective de leur employée et le fan lambda de Grey’s aussi : le message politique est clair, nous n’avions aucune idée auparavant qu’elle était une Dreamer, donc nous ne voulons pas qu’elle quitte la série ; et le but est de faire changer d’avis sur le sujet des républicains soutenant Trump qui seraient contre.

Les séries ont toujours eu un versant politique, mais quand même, depuis Trump, on voit de plus en plus d’épisodes se lançant dans le message politique. Ici, ça se fait avec Bailey retenant l’agent fédéral comme elle peut (jouant la carte de sa santé, en plus, pour balancer un rappel sur l’importance des check-ups médicaux) et Meredith cherchant une solution pour retenir Bello aux États-Unis par tous les moyens.

Tous les moyens, même Jo et ses solutions parfaitement illégales pour changer d’identité, puis Amelia demandant à Owen l’aide de l’armée. De son côté, Deluca accuse sa sœur d’avoir balancé Bello aux autorités comme elle la déteste, ce qui était clairement montré en début d’épisode. Carina en est bouleversée, mais il faut bien que quelqu’un soit s’en pris à Bello pour que ça fasse du bon drama.

L’agent fédéral de l’ICE s’avère évidement avoir vraiment un cœur en mauvais état qui nécessite une opération cardiaque urgente, mais il finit par briser le protocole pour remercier Bailey et lui apprend ainsi que Bello a grillé un feu rouge, ce qui signifie qu’elle n’a pas respecté la loi, ce qui est assez pour la déporter. On notera Meredith qui affirme griller au moins un feu rouge par mois pour les bienfaits de la sécurité routière ; le tout avant de convaincre Bello de ne surtout pas fuir au Canada pour ne pas être vue comme une criminelle. Moui, fin quand même quoi.

L’agent fédéral se fait opérer sans anesthésie générale et évoque des regrets sur la situation politique actuelle et sur son job qui ne lui plaît pas du tout (tu m’étonnes) alors que Meredith trouve la solution parfaite pour Bello. Si elle quitte bien la série, c’est pour… aller bosser à Zurich avec Cristina. Que fait-on d’un interne dont on ne veut plus ? On l’envoie chez Cristina pour nous dire en plus que Meredith continue d’être en contact avec.

Bello en profite au passage pour avouer à Andrew qu’elle l’a bien suivi à Seattle et pour lui demander de ne pas la suivre à Zurich. C’est la fin de leur relation – décidément Andrew a une bonne VDM côté cœur ; surtout que cette rupture est vue par Maggie qui lui dit être désolée pour lui (alors qu’elle a participé à ce plan pour envoyer Bello là-bas).

Si j’aime beaucoup la chanson sur laquelle elle se fait (qui m’avait déjà marqué dans le final de Dollhouse), je suis bien dégoûté : j’aimais beaucoup Bello et j’aurais aimé la voir rester plus longtemps dans la série. Il y avait du potentiel avec cette interne, et ce sont finalement les autres qui risquent de rester un moment ; les autres qu’on connaît moins pour l’instant (non, je n’ai pas regardé la websérie sur eux). Dommage.

Pendant ce temps, Matthew est de retour à l’hôpital car Ruby, sa fille, ne prends pas assez de poids. April entend bien sûr Arizona en parler, et aussitôt, elle recommence à s’inquiéter. Matthew demande à Arizona un nouveau médecin car il n’arrive pas à la regarder en face. Logique : il a perdu sa femme ici il n’y a pas si longtemps.

S’il est flippé d’être à l’hôpital, il n’est pas le seul : Arizona se met à stresser pour toutes ses patientes. Elle ne veut plus en voir mourir aucune et fait en sorte d’avoir tout ce qu’il faut sous la main pour la sauver, quitte à rater son accouchement. Cependant, elle prépare ainsi un chariot de secours qui s’avère finalement efficace sur une autre patiente qu’elle peut sauver bien plus rapidement grâce à l’interne à lunettes qui lui ramène son charriot à temps.

Et c’est suffisant pour Arizona qui comprend aussitôt qu’elle en a fini avec le concours : il suffit d’un charriot similaire pour éviter le pire. Reste alors à gérer son angoisse de voir Carina la quitter, mais ça se termine sur un baiser alors tout va bien. Quant à Matthew, il apprend qu’April est celle qui finit par trouver la solution parfaite pour sauver Ruby. Du coup, il accepte qu’elle vienne prier avec lui à la chapelle de l’hôpital… Tiens, tiens, intéressant ce nouveau rapprochement.

De son côté, Maggie continue de faire la tronche à Jacskon sans lui expliquer pourquoi, parce que c’est Maggie et que pourquoi faire les choses simplement quand on peut être hyper chiante, hein ? Attention, dans le fond, elle a raison d’être énervée, c’est juste la manière de s’y prendre qui est irritante. Bon, elle finit par le confronter et ils se réconcilient beaucoup trop simplement : il suffit de la complimenter pour s’en tirer.

Catherine est de retour auprès de Richard cette semaine pour le soutenir dans la mort d’Ollie à venir (en attendant l’actrice est payée à ronfler). Oui, c’est décidément l’épisode de tous les retours. C’est l’état de Richard qui inquiète Meredith, Maggie et Amelia, même si cette dernière s’inquiète aussi d’Alex par rapport à Kimmie toujours pas très en forme avec sa chimio et sans chance de survivre.

Kimmie a fait son choix : elle ne veut pas rester à l’hôpital pour enfin vivre sa vie. Pour l’aider, Amelia contacte Rebecca Froy, une autre chirurgienne qui mène des recherches similaires aux siennes mais qui refuse de l’aider quand elle apprend que l’hôpital est lié aux Avery.

Cela énerve Jackson qui souhaite comprendre pourquoi alors que Kimmie prend la décision de quitter l’hôpital quand Alex a le dos tourné. Et ce n’est pas l’idée de préparer son mariage qui va changer quoi que ce soit à sa frustration. Cette frustration permet à Jo de comprendre qu’elle veut des enfants d’Alex, et aussi son nom de famille. Sacré épisode pour elle : elle le commence à tenter désespérément de faire le tour des chambres (avec une Bello qui brille pendant la visite d’ailleurs) où tous les docteurs la refusent un à un pour le finir à parler bébés avec Karev. Pas mal comme évolution.

Sinon, ça sortirait presque de nulle part, mais Owen finit par remplir des papiers pour adopter. Cependant, ce qui sort vraiment de nulle part, c’est le cliffhanger de l’épisode qui nous apprend que Jackson a ruiné sa famille en cherchant plus d’infos sur Rebecca Froy. Euuh ? OK. On sentait bien que Catherine en savait plus que ce qu’elle disait, mais ça a l’air violent le secret de famille qui s’apprête à être déterré.

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Grey’s Anatomy – S14E18

Épisode 18 – Hold Back the River – 16/20
Encore un bon épisode qui ne marquera pas les esprits sur le long terme, mais qui s’en sort relativement bien dans le développement des personnages. C’est fou comme la série a une capacité à s’adapter chaque année et à fournir des épisodes qui semblent s’écrire d’eux-mêmes. Bien évidemment, comme toujours, les scénaristes s’appuient énormément sur les personnages qui quitteront prochainement la série, et c’est frustrant car je les aime beaucoup, mais bon.

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Spoilers

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I have breast cancer ?

Alex et Jo continuent leur romance dans les rues de Seattle, Maggie et Jackson dans les couloirs de l’hôpital, et l’ascenseur forcément. Ils ne sont même pas surpris par April alors que franchement, je m’y attendais. Sinon, nous avons aussi Miranda et Ben qui passent l’épisode à se tourner autour. Il n’ose pas coucher avec elle depuis sa crise cardiaque et ça l’énerve ; mais elle trouve finalement le moyen de parvenir à le ramener dans ses bras.

Owen rentre à Seattle et s’énerve contre son étiquette de bagage. Amelia essaye de le réconcilier avec Teddy, mais c’est à peu près la pire des idées possibles pour Amelia de se mêler de ça. C’est ensuite au tour d’Arizona de s’en occuper, surtout qu’elle se retrouve à s’occuper d’une patiente cancéreuse avec lui. Le problème, c’est que la patiente n’est absolument pas cancéreuse, mais est tombée dans les mains d’un charlatan, le docteur Hanson, qui n’a même pas de licence pour exercer.

Ils décident de l’arnaquer à leur tour pour le confronter à son incompétence crasse, mais découvrent qu’Arizona aurait en fait un cancer du sein. C’est juste un énorme non. Terrifiée par l’idée, elle retourne immédiatement avec Owen à l’hôpital. Elle y découvre qu’elle n’a rien du tout, évidemment, et que l’arnaque était juste extrêmement bien montée.

Elle peut ainsi avouer à ses patientes qu’elles n’ont pas de cancer non plus alors qu’Owen s’occupe d’aller se venger de ce Hanson pas très gentil. La scène était sympa, comme le reste de l’intrigue, mais ça sortait un peu de nulle part et ça aurait plus intéressant sur deux ou trois épisodes, je trouve. Enfin bon !

En début d’épisode, April prie (Bingo) car elle a maintenant retrouvé sa foi, merveilleux. Elle comprend qu’elle doit s’excuser auprès de Thomas Koracick, et maintenant que je connais son prénom, je risque bien de laisser tomber son nom de famille. Elle reprend en tout cas sa vie en main en s’excusant auprès de tout le monde, sauf Jackson qu’elle évite du mieux qu’elle peut.

En fin d’épisode, elle prend enfin le temps de lui expliquer ce qu’elle a vécu, sa perte de Dieu, la manière dont elle avait l’impression de laisser Jackson gagner leur divorce en perdant Dieu. La scène entre ces deux-là est vraiment touchante, mais Jackson ne lui avoue toujours pas qu’il est avec Maggie. Forcément, cela pose problème quand April en vient à s’excuser auprès de Maggie et qu’elles partagent quelques anecdotes sympas de vie et de honte qu’elles ressentent l’une et l’autre, du genre Kepner regrettant d’avoir sauté sur son mari il n’y a pas si longtemps – quand il était déjà en couple avec Maggie donc. Ah lala. Du grand Grey’s, c’était assez marrant à suivre comme cliffhanger.

Pendant ce temps, Ben ramène Ollie à l’hôpital avec des collègues jamais vus dans Station 19. Aucun intérêt d’avoir un spin-off si c’est pour ne pas en profiter, je suis vraiment perplexe face à tout ça. Ollie ? Une ancienne amie de Richard, son parrain des Alcooliques Anonymes, déjà vue dans la série d’après le résumé en début d’épisode. Ce n’est pas comme si on allait s’en rappeler. Bref, elle ne veut pas continuer à vivre et à signer une clause de « Ne pas réanimer » sans en parler à Richard alors que, apparemment, il se parle encore au moins trois fois par semaine, si ce n’est par jour. Mais oui, bien sûr.

Bien évidemment, Richard ne veut pas la voir mourir et fait tout ce qu’il faut pour la sauver, quitte à lui envoyer aussi Meredith et Maggie pour la sauver. C’est malgré tout intéressant ce cas d’Ollie qui informe les filles qu’elles doivent trouver un nouveau parrain à Richard. Elles comprennent rapidement qu’Ollie va mourir de toute manière et qu’il faut convaincre Richard de la laisser s’en aller.

C’est plus facile à dire qu’à faire, mais Jackson fait remarquer à Maggie qu’elle avait les mêmes réactions que son père biologique quand sa mère était en train de mourir. Cela simplifie la vie de Maggie qui sait alors exactement quoi dire à son père.

Amelia et Alex quant à eux continuent de travailler sur le cas de Kimmy et sur celui du gamin qui explose de rire toutes les quinze secondes. C’est assez stressant pour que Delucas décide de rappeler à Amelia sa position du super-héros. C’est un nouveau genre de chirurgie qui se déroule alors, au laser et loin du patient. Cela faisait fort longtemps que je n’avais pas vu Amelia autant investie pour un patient, mais forcément, travailler le cerveau d’un petit garçon, à l’aveugle, ça ne peut que réveiller quelques traumas en elle. Elle se rend malade à en vomir et la voir si stressée est bien censé nous montrer à quel point elle est au top de la recherche.

Le lendemain, Bello et Delucas se réveillent à l’hôpital et Bello comprend que son mec vit à l’hôpital. C’est vrai que Carina a la fâcheuse tendance à coucher avec tous les colocs de son frère, donc celui-ci se retrouve à envisager d’aller vivre avec Bello.

Noah, le patient qui a subit l’intervention au laser, se réveille en pleine forme et redonne tout plein d’espoir à Alex concernant Kimmy, mais ni Thomas, ni Amelia ne le voient comme ça. L’opération de Noah, bien plus simple que celle de Kimmy, s’est avérée périlleuse à plus d’une occasion et ils ne peuvent se permettre de traiter la patiente de Karev pour l’instant. Et ils ne peuvent se le permettre avant plusieurs années. Oups. Elle n’a toujours que quelques mois.

Cela laisse Amelia bien affaiblie malgré tout, surtout qu’elle est présente quand Alex pète un câble sur Thomas. Par chance, Richard vient la trouver et lui proposer justement une réunion d’alcooliques anonymes avec Ollie. Il a pris la décision de la laisser partir, mais ça ne veut pas dire pour autant qu’il n’y a pas moyen d’en parler pour l’accepter au mieux.

Oh, et avant que j’oublie, Meredith, Jo et Hellmouth continuent de travailler à l’arrière-plan de l’épisode sur leurs histoires de reins et ça se présente bien : l’une de leurs souris survit avec un nouveau rein et sans la technique de la meilleure amie d’Eillis. Rien n’est perdu pour le concours !

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