Grey’s Anatomy – S18E13

Épisode 13 – Put the Squeeze on Me – 15/20
D’accord, la série vieillit, mais pour moi, ça reste un plaisir de découvrir de nouveaux épisodes. Genre, c’est assez terrible côté critique, particulièrement critique sans spoilers, car j’en dis toujours la même chose, mais c’est vrai. Son rythme de croisière fonctionne, elle peut continuer encore vingt ans sans le moindre problème. Bref, j’aime cette saison aussi, même si elle a certaines intrigues moins prenantes que d’autres.

Spoilers

Un serpent empêche son propriétaire de respirer correctement.


We are best friends who were smart enough to protect that.

Ben et Miranda ont obtenu la garde de Pru dans l’épisode précédent de Station 19, alors cet épisode recommence par là sans le préciser. Vraiment ces crossovers, c’est lourd car les infos ne sont jamais vraiment données… Après, j’aime ça puisque je suis l’ensemble, mais bon. J’aimerais toutefois pouvoir voir plusieurs épisodes de la même série d’un coup parfois.

Bref, on s’en fout, notons juste que dans l’épisode précédent, j’avais trouvé sympa de voir Ben faire une blague sur le résident amoureux de Miranda, mais là, il est de nouveau lourd avec deux ou trois blagues en trente secondes. C’est trop. Et comme par hasard, le résident est de nouveau dans le service de Miranda ce jour-là. C’est étonnamment la meilleure surprise de sa journée : la seconde surprise, c’est son patient, complètement compressé par un boa constrictor – ou un serpent du même genre.

Cela faisait longtemps que nous n’avions plus eu ce genre d’intrigues wtf, et c’est rigolo de voir que ça va progressivement rameuter tout l’hôpital. En attendant, Richard continue de harceler Levi pour qu’il reprenne son job, et ce n’est pas du goût de Catherine qui n’est pas convaincue que Levi mérite une seconde chance. Eh, connasse, qui lui a demandé son avis ?

Amelia revient à Seattle et tente de parler avec Link, mais c’est un échec complet. Il faut dire que Link est assez insupportable lui aussi : il envoie tout le monde balader dans l’épisode, que ce soit Amelia ou Jo. Il ne vit plus avec cette dernière qui a décidé de rester sa meilleure amie, d’accord, mais la scène entre eux reste étonnante. Il est toutefois plus étonnant de voir qu’il y a toujours bien trop d’alchimie entre Amelia et Link, notamment quand ils se retrouvent face au serpent.

A défaut de savoir ce dont le patient a besoin, Miranda décide en effet de faire biper tous les services qui pourraient être concernés. Cela permet de ramener Richard, Helm (terrifiée par le serpent), Amelia, Link et Winston sur le coup. Il en fallait bien un fan de serpent dans le tas, et c’est Winston qui sait exactement quoi faire. L’intrigue apportait une petite légèreté humoristique sympa, notamment quand Bailey décide d’être celle qui s’occupe du serpent parce que Richard n’ose pas.

Et pourtant tout fonctionne finalement, permettant au patient d’être évacué de sa voiture et son serpent enfermé dans la voiture. C’est un peu gros comme scène qu’ils arrivent à l’enfermer, mais bon, admettons.

Le plus intéressant à retenir de tout ça, je pense, est que Richard fait ensuite une erreur qui aurait pu coûter la vie du patient avant d’être sauvé de justesse par Miranda. Celle-ci continue d’être une super-héroïne aux yeux de Wright comme ça, et ça devient gênant quand Winston lui explique que lui, il a pu se marier à sa prof, puisque c’est comme ça que sa relation avec Maggie a commencé. Su-per. Il manquait plus que ça pour Bailey, la pauvre.

Enfin, surtout, le pauvre patient et, pire, le pauvre petit-ami du patient qui se retrouve à devoir attendre toute la journée à l’hôpital pendant l’opération pour le voir finalement en plein arrêt cardiaque. Pas évident, mais pas évident non plus pour Wright de revenir au boulot avec Miranda après tout ça. Il lui assure ainsi qu’elle avait bien envoyé un signal d’intérêt envers lui au milieu de ses excuses et Miranda ne le contredit pas plus que ça – une fois, certes, mais pas deux. J’ai aimé le discours de Wright lui expliquant qu’il la voyait comme ça quand elle ne se voyait plus comme ça, c’était juste beau, même si on fait du surplace finalement.

Miranda décide de ne pas le faire toutefois : en rentrant chez elle, elle a besoin d’être rassurée sur son couple par Ben. Après tout, ils ne passent pas beaucoup de temps ensemble et ils se font draguer chacun par d’autres gens. Certes, c’est drôle, mais ça n’empêche que l’important est ailleurs pour eux.

En parallèle, Owen rentre enfin chez lui, et il le fait grâce à l’aide de son neveu et de sa sœur. Megan a réorganisé toute la maison pour qu’il puisse y vivre, mais elle insiste tout de même pour qu’il règle ses problèmes avec Teddy : elle est bien consciente que son frère a fait de la merde, probablement. Oui, vous le devinez facilement : cette intrigue était super chiante.

On se retrouve avec des scènes entre Teddy et Owen qui s’engueulent, une fois de plus. Il est assez évident qu’il est insupportable de les voir se prendre le chou pour une intrigue qui d’origine ne m’intéressait pas trop. Rien ne va. Le pire, c’est que Teddy a clairement raison dans cette intrigue, mais je n’ai pas pu m’empêcher de penser qu’ils étaient aussi insupportables l’un que l’autre. Et la dispute ? Elle s’arrête quand Owen est finalement capable de marcher pour suivre Teddy. Su-per. On s’en fout, un peu, c’est trop rapide. Et ça termine par des réconciliations, un je t’aime et des baisers entre eux, en plus.

Sans trop de surprise, on reprend aussi sur l’intrigue concernant Hamilton. Tout s’est bien déroulé, y compris en post-op, et j’ai presque l’impression de voir un épisode suivant une pause de trois semaines après tout. En vérité, Hamilton reste complètement insupportable durant l’épisode, interrompant Meredith pendant une conférence pour présenter les conclusions de son travail à elle.

Il en profite en effet pour assurer qu’elle a fait plus qu’elle n’ose le dire, mais aussi pour lui offrir un poste définitif dans le Minnesota. Alors. Non. Il est assez clair qu’elle veut revenir à Seattle, pourquoi est-ce qu’il lui propose ça devant une trentaine de personnes qui la veulent comme cheffe là ? Insupportable, le type. Il va même jusqu’à proposer un travail à son mec.

Ce dernier insiste évidemment sur les avantages du travail que pourrait avoir Meredith dans le Minnesota si elle décidait de rester dans ce laboratoire de recherches. Le truc, c’est que ça ne semble pas être tout à fait ce que voulait Meredith non plus : une vie au bloc opératoire. En plus, ça complique tout pour son couple, parce que maintenant, elle a quelqu’un qui pourrait très bien profiter de l’argent qu’elle lui donnerait en acceptant ce poste. Si ça, ça ne donne pas envie de revoir toute sa vie, hein.

Et bien, si ça, ça ne suffit pas, il y a encore la présence de Kai pour tenter de convaincre Meredith de rester – et pas que pour récupérer Amelia, en plus.

Autrement… MAX ! Quel plaisir de retrouver Max de Zoey’s Extraordinary Playlist dans une autre série. C’est toujours un plaisir de regarder cette série pour les guests de toute manière. Max, à défaut d’avoir un nom dans cet épisode pour le moment, est donc le frère d’une patiente enceinte de Jo et Maggie à la fois. Eh, il est assez clair que Jo va tomber grave amoureuse de lui – il s’appelle Todd, et il est un frère super aimant.

Il aide sa sœur face à sa grossesse, parce qu’elle a décidé d’avoir un enfant seule malgré une maladie cardiaque. En échange, sa sœur cherche à le caser avec la première personne qui passera, et c’est Jo, une maman célibataire souriante, en bonne santé et probablement équilibrée dans sa vie car chirurgienne. Aha, si elle savait.

Bon, en tout cas, sans trop de surprise, Jo entame un flirt avec le frère – si on peut appeler spoiler un jeu de téléréalité qu’il est en train de bingewatcher un flirt, en  tout cas. Il semble bien le prendre en tout cas. Une fois que c’est fait, Jo peut aller se concentrer pour sauver sa sœur, au moins. Bon, un arrêt cardiaque temporaire fait qu’elle ne peut pas la sauver tout de suite, alors Jo en profite pour inviter Todd au bar du coin. Il était temps de faire des blagues sur Jo/Joe’s, d’ailleurs, depuis le temps qu’elle est dans la série !

Le flirt entre eux est sympathique, et ça permet en plus à Linc de se prendre ça dans la face quand il proposait à Jo un verre lui aussi. Il faut dire que sa journée est compliquée : il a envoyé balader Amelia une bonne fois pour toute, lui expliquant qu’il avait pour l’instant besoin de la détester, car sinon, il l’aimait. Ouille.

La fin d’épisode m’a aussi plu en ce qui concerne Richard : il prend conscience de ses mauvaises décisions récentes et souhaite faire un check-up complet pour voir s’il peut encore rester chirurgien. Il serait temps de se poser la question, oui, c’était déjà un peu le cas en saison 10. Enfin, Meredith prend la décision de présenter Nick à ses enfants.


 

Grey’s Anatomy – S18E12

Épisode 12 – The Makings of You – 13/20
Je suis dérouté par cet épisode, mais je pense que c’est le but des scénaristes aussi. Ils s’aventurent vers un format un peu différent et reviennent à ce qui pourrait être le cœur de la série. Seulement, autant je le réclame d’habitude, autant le faire en séparant les personnages n’était pas la meilleure des idées. Je cherche encore à comprendre quel était le but de l’épisode pour du plus long-terme là.

Spoilers

Meredith prend un week-end off dans la cabane de Nick, Amelia le fait dans le Minnesota avec Kai et Maggie est forcée de le faire quand elle est malade et confrontée à sa mère biologique.

 


The one who wasn’t good enough to be approved.

Nick emmène enfin Meredith dans sa cabane dont il lui a tant parlé, et ça la force à se couper du monde. En tout cas, il est intéressant de savoir que Meredith en est toujours à utiliser des emails pour parler à ses sœurs, mais il paraît que c’est pour parler boulot. Bon, en tout cas, elle n’arrive pas à prendre de pause dans son boulot, mais c’est un vrai plaisir de l’entendre rire pour une fois. Elle est de toute évidence très heureuse dans sa vie, avec un mec qui est capable de lui faire prendre de vraies pauses.

Je crois que c’est l’une des premières fois qu’on la voit à ce point loin de l’hôpital et heureuse en dix-huit ans, non ? Bordel, dix-huit ans, cette série est majeure. Vous savez qui d’autre est majeure ? Charlotte, la nièce de Nick. Et elle débarque à la cabane alors que son oncle est en train de faire l’amour à Meredith, parce qu’elle avait la même intention que lui avec Silver, son copain du moment.

Le type pue l’erreur de jeunesse à travers l’écran, et c’est un peu sans surprise qu’on apprend que ce n’est pas son vrai nom. Oak/Silver a aussi réussi à convaincre Charlotte que quitter l’école serait une bonne idée. Ils sont donc prêts pour un voyage au Costa Rica, n’en déplaise à Nick. Bon, la rencontre avec Mer se passe vachement bien d’un coup.

Témoin de tout ça, Mer a toutefois des réactions bizarres, parce qu’elle trouve clairement tout cela très drôle. Elle nous révèle ainsi qu’elle a eu une période avec les cheveux roses (on n’a jamais su ça ???) pour voyager à travers l’Europe avec des mecs quand elle était jeune. Voilà une facette du personnage qui me fait rire… mais ça n’arrange rien pour Nick. Il est clairement énervé de savoir que Charlotte fait de la merde, et il aimerait le soutien de Meredith.

Ce n’est pas ce qu’il obtient, Meredith préférant se retirer et dialoguer un peu avec Charlotte pour la convaincre de parler elle-même avec Nick et lui faire entendre son point de vue. Bon. On ne va pas se mentir, ce n’était vraiment pas l’intrigue du siècle tout ça. Je suis content d’avoir vu un épisode plus tôt dans l’après-midi tout de même, parce qu’un certain nombre de personnages m’auraient manqué autrement.

Après, si l’intrigue familiale est soporifique, j’ai trouvé intéressant de voir le personnage de Nick évoluer, confier ses doutes à Meredith sur sa carrière et s’habituer à recevoir son opinion. C’est d’autant plus intéressant que Meredith fait de même : les scénaristes leur consacrent ainsi une vraie relation complète, et c’est vraiment une bonne idée. Cela ne m’empêche pas de penser qu’elle a fait trop vite son deuil d’Andrew, mais ça nous montre aussi une relation plus crédible que quand elle était avec lui…

Pendant ce temps, Amelia est de plus en plus heureuse aussi, notamment grâce à Kai. Il est temps toutefois pour leur collaboration de s’arrêter après une dernière journée à taper un article ensemble. Bon, personne ne se relit apparemment dans cette série, et Amelia finit par envoyer cet article beaucoup trop vite si vous voulez mon avis.

C’est aussi qu’elle veut profiter de cette journée à fond avec Kai, hein. Cela finit en drague lourde avec un passage sur scène pour Kai, parce qu’iel fait partie d’un groupe de rock apparemment. C’en est trop pour Amelia qui se comporte clairement comme une adolescente pendant la scène et qui finit par coucher avec Kai pendant toute la nuit, évidemment. Ce ne serait pas une intrigue amoureuse de Grey’s sans tout ça, et il était temps d’y arriver.

On apprend aussi à connaître Kai en même temps qu’Amelia ensuite, avec une rencontre avec ses plantes et ses désirs de ne pas avoir d’enfant. C’est intéressant, mais cette relation me laisse perplexe pour l’instant. Je n’arrive pas à complètement shipper, probablement parce que j’étais trop heureux avec Amelia et Lincoln et que je trouve tout ça trop rapide. J’aurais préféré voir Kai avec un autre personnage de la série, finalement. Jo, ça aurait été très bien, non ?

De son côté, Maggie est clairement malade, mais elle veut absolument s’occuper des neveux, même quand Winston se propose de le faire. Allez savoir pourquoi. La journée se transforme en une partie de cache-cache quand Ellis se planque, allez savoir pourquoi aussi, c’est une enfant après tout. Le problème, c’est qu’en faisant ça, elle permet à Zola de déterrer une boîte avec des affaires de sa grand-mère…

Et si les affaires sont juste tout à fait classiques à première vue, les choses se compliquent quand, au milieu de tout ça, il y a une lettre adressée à Margaret. Cela semble suggérer que c’est pour Maggie, sauf que… Maggie était censée être un secret ? Imaginez si Meredith avait trouvé cette boîte il y a dix-huit ans, déjà, et ensuite, imaginez ce que la lettre peut contenir. Ca laisse Maggie pleine de doutes.

J’aurais aimé avoir une lecture normale de la lettre, en revanche. À la place de ça, on voit Maggie aller dormir, lire la lettre avant et se retrouver en tête à tête avec Eillis. Quelle lourdeur ! L’actrice joue toujours aussi bien, mais je ne comprends absolument pas le besoin du dialogue entre elle et Maggie là. Franchement, j’avais l’impression désagréable d’être devant un épisode de… Charmed ? Au moins, ça me donne envie de reprendre la série dont j’ai déjà deux épisodes à voir là.

En attendant, son cauchemar permet à Maggie de parler pour de bon à sa mère, qui a encore quelques surprises pour nous, du genre, une volonté de se spécialiser en cardiochirurgie. Ca tombe bien, c’est ce que fait Maggie. Autrement, on découvre aussi qu’Eillis a choisi les parents de Maggie, mais elle a aussi choisi de ne surtout pas avoir de nouvelles d’elle.

Tu m’étonnes que Maggie finisse par faire des cauchemars en lisant les innombrables pages qu’elle a écrit sur elle. C’est d’une tristesse incroyable parce que l’épisode est construit autour d’une lettre que Maggie prétend ne pas vouloir finir de lire alors que… on sait très bien qu’elle le fera, de toute manière.

Et quand elle le fait, c’est une fois endormie grâce aux douceurs de Winston. Il est alors révélé qu’Eilis regrette tout de même de ne pas avoir réussi à faire se rencontrer Meredith et Maggie, parce qu’elles auraient pu être des sœurs, de vraies sœurs. C’est finalement ce qu’il se passe, bien sûr, mais ça, la mère ne le saura jamais. De toute manière, peu importe : la conclusion est claire, l’essentiel pour Maggie est d’avoir encore le souvenir de sa mère adoptive, qui est sa vraie mère. Son cauchemar peut ainsi se transformer en rêve, super.

Et l’air de rien, toute cette intrigue… finit par remuer Zola aussi. C’était assez malin de la part des scénaristes d’y penser : Zola s’interroge sur sa mère biologique. Nous sommes si habitués à la voir se comporter en mini-Meredith que nous ne sommes pas surpris de la voir prête à gérer une fausse chirurgie pour son frère… mais c’est important aussi de la voir se confier à Winston sur tout ça avant le retour de sa mère et d’Amelia.

Bref, l’épisode en revient en conclusion à ce qu’il nous disait en introduction : les gènes sont une part importante de nous et nous prédéterminent, mais bon, on est aussi nous-mêmes. Et Maggie est ainsi prête à brûler la lettre que sa mère souhaitait lui adresser maintenant qu’elle l’a lue, parce que c’est une partie d’elle qu’elle a su trouver à présent et dont elle n’a plus besoin. Mouais. Moi, j’avais de nouveau l’impression d’être devant Charmed avec ces trois sœurs qui nous brûlent une lettre. Manquait plus que la formule magique.


 

Grey’s Anatomy – S18E11

Épisode 11 – Legacy – 15/20
Un épisode qui n’invente rien, mais à quoi bon inventer de nouvelles choses quand on a une série qui a ses habitudes et qui fonctionne très bien comme cela. J’ai aimé cet épisode parce qu’il prend le temps comme il faut de développer chaque personnage et chaque intrigue. Je ne sais pas si j’en retiendrais grand-chose et il est probable que comme beaucoup d’autres, je finisse par l’oublier tout à fait, mais en attendant, c’est un moment de divertissement efficace.

Spoilers

Miranda est confrontée à ses rêves, Meredith à l’opération historique d’Hamilton et Jo à ses sentiments.


Doctors are humans.

Il aura fallu dix-huit saisons pour que Meredith en arrive à la conclusion que les docteurs sont humains ? On aura vraiment tout vu, c’est bon, on remballe. Ca valait le coup. Les humains ont des égos énormes, mais ça, ce n’est pas nouveau dans la série. Nous voilà donc prêts pour un épisode qui verra enfin Hamilton être opéré et soigné.

Avant cela, nous suivons toutefois la nouvelle morning routine de Meredith, qui prend l’habitude de marcher au soleil (je la comprends, on a un beau soleil nous aussi) et on apprend donc que Zola regarde souvent les vidéos des opérations de sa grand-mère. C’est n’importe quoi. Son mec a toujours une bonne relation à distance avec elle aussi, et toute l’organisation avec Amelia et Maggie semble fonctionner à merveille pour les enfants. Bref, Meredith est une femme accomplie. Rien de neuf.

Elle en profite au passage pour essayer de convaincre Hamilton d’accepter d’être non seulement un patient VIP avec un projet incroyable, mais aussi d’être une manière d’enseigner à la nouvelle génération. Oui, pour une fois, elle s’occupe de toute la classe des résidents et fait revenir aussi Tom sur le projet au passage.

Le plus drôle est encore de voir Kai devenir prof contre son gré. Avec un masque et une voix un peu étouffée, Kai me rappelle bizarrement Addison par moments, mais bon. Cela ajoute un bon humour à la série, je trouve, et c’est d’autant plus intéressant que l’on voit la galerie pleine comme elle l’a rarement été. Je me demande même si ce n’est pas la première fois qu’on voit l’escalier qui y mène ? J’ai toujours imaginé un couloir derrière cette porte, ça m’a un peu perturbé. Il en faut peu, je sais.

Voilà donc ce que je vais probablement retenir de cet épisode et cette opération, n’en déplaise à l’égo de Meredith qui voulait juste bouleverser l’histoire de la science. Bon, j’exagère : ce qu’il faut en retenir, ce sont les doutes d’Amelia en cours de route. Elle n’y est pour rien et ne manque pas vraiment de professionnalisme, mais le timing n’est vraiment pas le bon pour elle. On pourrait pourtant penser qu’elle est habituée à avoir des proches en train de se faire opérer pendant ses propres opérations, mais bon. Kai la remet dans le droit chemin, c’est déjà ça, avant de déclarer à Amelia qu’elle est inspirante dans sa manière de tenir à ses proches.

Si c’est pas mignon, cette relation amoureuse. Je continue d’espérer qu’Amelia revienne vers Lincoln, par contre…

Sinon… Alléluia ! Jo reconnaît que ses cheveux blonds, c’était du grand n’importe quoi ! Elle a donc pris enfin le temps de redevenir à peu près brune, et ça lui va mieux, c’est vrai. Bon, elle en profite surtout pour marquer le coup par rapport à Linc, je pense, parce qu’elle est clairement en train de l’ignorer et de le mettre autant que possible de côté.

Elle le fait par contre pour passer sa journée au bar avec Teddy, et ça, bon, ce n’est probablement la meilleure de ses idées, mais c’est intéressant de voir Jo s’adapter aussi à ce qu’est la maternité. C’est bien beau de tenir à Luna et de l’aimer, mais elle a une vie perso compliquée depuis son arrivée, n’ayant évidemment plus le temps de rien. Et c’est quelque chose que Teddy est prête à entendre, elle aussi, parce qu’elle le vit aussi. Elle en profite par contre pour apprendre que les orgasmes de Jo avec son meilleur ami sont géniaux. Pa sdu tout flippant.

De son côté, Owen refuse certains soins. Il a plutôt envie de reprendre le boulot et de soigner des gens, mais ce n’est pas trop possible dans son état. Par chance pour lui, Lincoln ne compte pas le laisser tomber et s’occupe donc beaucoup de lui. Cela pourrait le faire s’ils n’avaient pas Amelia en commun, mais bon, c’est bien le cas et c’est bizarre d’avoir Lincoln qui lui raconte à demi-mots ses problèmes avec Jo.

Tout est vite oublié de toute manière quand on se retrouve avec un Owen qui a un malaise en se relevant : des petites complications post-op, ça manquait, tiens. Je pense que nous ne sommes pas prêts de le revoir au bloc, du coup. Enfin, on le revoit au bloc, mais pas comme il l’espérerait, et ça fait chier tout le monde, à commencer par Amelia. Elle est en effet bipée au milieu de l’opération d’Hamilton pour venir s’occuper de son ex-mari et patient.

Comme elle ne peut de toute évidence pas quitter le bloc à ce moment précis sans que l’opération ne soit compromise, c’est finalement Tom qui s’occupe d’Owen. Oui, oui, l’ex de Teddy, et il l’appelle pour la prévenir avant de s’occuper d’un Owen loin d’être ravi de le voir. Tom fait pourtant bien son boulot, et ça permet ainsi à Teddy et Owen de se retrouver en fin d’épisode. Le problème ? Owen ne regrette rien de ce qu’il fait quand Teddy ne peut parvenir à lui pardonner pour l’instant. Elle a toutefois envie de lui parler, c’est déjà ça.

À l’inverse, la situation de Lincoln et Jo ne peut se régler avec des paroles. Un baiser au sortir de la douche de Lincoln suffit par contre à motiver Jo à reconnaître que le mieux est peut-être qu’il déménage finalement. Elle ne le veut pas… mais c’est le mieux pour eux.

En parallèle, Bailey reçoit un appel qui la perturbe un peu : la NASA la contacte pour des questions de médecine dans l’espace. Oui, oui, la NASA la contacte parce qu’ils veulent qu’elle soit à la tête d’un essai clinique qui lui permettrait, probablement, à terme, d’aller dans l’espace. Si c’est un de ses rêves, le timing n’est pas excellent avec Pru, mais bon. Son interne ne va pas la lâcher avec ça, c’est sûr, et il passe l’épisode à lui parler d’espace, d’extraterrestres, de Star Wars et de NASA devant tout le monde, notamment Meredith et Maggie.

Toute l’alchimie entre eux est tellement évidente que son résident finit par l’embrasser en sortant du boulot… Oupsie. Miranda n’était pas prête pour ça, évidemment. C’était pourtant… évident ?

Cette semaine, Richard ne semble pas avoir droit de porter la blouse. Nous le retrouvons cette fois chez Levi à tenter de lui parler pour le convaincre de revenir dans le programme. Malheureusement, ce n’est pas exactement son intention, parce qu’il est encore traumatisé par ce qu’il a fait à Devon. Richard a pourtant les bons mots pour tenter de lui faire comprendre que ça ne l’empêchera pas de devenir un bon chirurgien : lui aussi, il a tué quelqu’un, et ce n’est même pas ça qui le traumatise le plus. Non, ce qui traumatise nos chirurgiens quand ils tuent des gens, c’est de savoir qu’il s’agissait de gens qu’ils aimaient et qui étaient soulagés d’avoir affaire à eux.

Malheureusement, Levi ne veut vraiment pas être sauvé et ne veut pas que sa carrière reprenne. Il est en train de faire une énorme connerie alors que Richard passe sa journée avec lui à s’intéresser à ses jeux vidéos là. Putain, Levi, tu vas m’énerver.

De manière étonnante, la série suit aussi la vie de Nick, le nouveau copain de Meredith. Il est médecin, après tout, mais ce qui me paraît étrange, c’est qu’on le suit au Minnesota. Ils viennent juste de nous ramener tout le monde à Seattle, pourquoi continuer de s’exporter comme ça. En plus, bon, j’aime beaucoup Nick, mais je trouve qu’il prend beaucoup de temps dans cet épisode pour une intrigue pas si incroyable que ça ?

Le coup du don d’organe, ils nous l’ont fait un certain nombre de fois déjà, en fait, donc pourquoi nous le servir une fois de plus ? Cela ne semblait pas apporter grand-chose à l’épisode. Je me suis dit que ça allait probablement entrer en conflit d’une manière ou d’une autre avec l’intrigue de Meredith, surtout quand les deux opérations étaient montrées en parallèle… mais ce n’est finalement pas le cas.

Non, le but est simplement de nous faire une leçon de morale sur l’importance de ne pas oublier que l’organe vient d’une personne bien vivante à l’origine ? C’est déroutant comme morale pour une série, et c’est typiquement américain de nous sortir ça quand, de toute évidence, ça fait partie de la routine.


 

Grey’s Anatomy – S18E10

Épisode 10 – Living in a House Divided – 16/20
J’ai eu tendance à dire que la série tournait en rond ces derniers temps et je continue de le penser, mais face à ce genre d’épisode, je me rends compte aussi que je n’ai vraiment pas envie qu’elle s’arrête pour la qualité d’écriture de certains personnages et de certaines scènes. Dans les deux cas, la série sait se rendre unique et prendre la liberté de mettre en scène ce qu’on ne voit nulle part ailleurs alors qu’il faut en parler. L’avantage d’être un mastodonte de la télévision américaine, j’imagine.

Spoilers

Une réunion est mise en place à l’hôpital pour examiner ce qu’il s’est passé dans le bloc opératoire de Levi pour que ça se termine si mal.


It was an unanticipated repercussion.

Je détestais déjà les M&M’s mais savoir qu’il y a un monde dans lequel ça veut Morbidité et Mortalité, ça n’aide pas. Il s’agit de réunions où les médecins se réunissent pour faire le point sur des opérations s’étant mal déroulées, et il y en a justement eu une tout récemment avec ce qu’il s’est déroulé dans le bloc de Levi. Ou plutôt, le bloc de Richard confié à Levi, c’est justement le problème. Levi se retrouve responsable de la mort d’un patient dont il était fan – et ça ajoute au drama le concernant.

D’ailleurs, c’est un peu ce qui rendait ce twist prévisible. Meredith ne peut assister à la réunion malheureusement, mais elle demande tout de même à Bailey d’y aller mollo avec Levi… sauf que celui-ci ne vient même pas assister à la réunion au départ, laissant Helm gérer tout le monde lui demandant où il est. Il arrive avec un retard certain et remarqué, et il n’a clairement pas dormi depuis la fin de son opération. On le voit débarquer comme on l’a rarement vu : pas rasé, fatigué, déprimé, au bout de sa vie. Bon, cela dit, celui qui est vraiment au bout de sa vie, c’est son patient et son podcasteur préféré, donc bon, ça fait beaucoup.

J’ai de la peine pour Levi. J’aime ce personnage, mais il a fait une connerie, alors c’est important pour lui d’en passer par là pour avancer. La réunion ressemble toutefois à un tribunal et il finit par craquer sous la pression, se rappelant ce qu’il vient de se passer. Certes, personne n’ose lui poser de questions vu son état et certes, Helm essaie de l’aider un maximum, mais il craque et s’enfuit en courant, tout de même suivi par Nico.

Il y a eu une époque pas si lointaine où Nico n’en aurait rien eu à foutre de lui – on progresse. Si eux deux progressent dans leur couple, l’épisode progresse vers un autre point très attendu : la méthode Weber est mise à mal. C’est Dr Lin la première à la remettre en question publiquement, et ça semble choquer Miranda alors même qu’elle est celle qui met Richard au micro. C’est un peu évident que ça tournerait au tribunal tout ça.

Le pire, c’est que les attaques viennent de Lin, d’accord, mais aussi de Maggie. Elle n’était pas là lors de la mise en place de la méthode, et elle ne comprend pas comment ça a pu se mettre en place – n’en déplaise à Winston. La scène est intéressante et montre à quel point la série est parfois en roue libre par rapport aux vraies pratiques d’un hôpital, tout en nous montrant que Winston et Maggie en sont encore au stade où ils apprennent à se connaître après un mariage précipité.

Face à tout ça, Catherine décide finalement que la méthode Weber est entre les mains de Bailey. Miranda décide donc de se reposer à 100% sur Meredith – elle n’a pas le temps de tout gérer vu la situation et la fuite des chirurgiens.

Cela donne une bonne excuse pour que Meredith fasse appel à son mec, lui file du boulot et nous ramène un nouveau chirurgien dans le tas. Est-ce que c’est pour ça qu’ils ont dégagé Hayes ? Je suis vraiment dégoûté par ce choix du personnage et je suis heureux de voir que l’acteur est encore là pour cet épisode. Il a même le temps de croiser Meredith, et c’était important pour l’arc du personnage d’Hayes d’avoir cette scène.

Il a en effet l’occasion de la remercier pour sa compréhension et pour l’aide qu’elle lui a apportée. En parallèle, Teddy essaie désespérément de comprendre ce qu’il s’est passé dans la voiture – et c’est en vain parce qu’Owen refuse de lui expliquer et que Hayes l’évite autant que possible. Elle le rattrape toutefois sur le parking… pour rien, là aussi. Il se contente de généralités quand il lui parle, mais j’aime au moins que la série prenne le temps de lui faire dire au revoir à certains personnages. J’aimerais quand même qu’il reste un peu plus longtemps que ça dans la série.

Ce n’est pas ce qui semble être dans les plans pour cet épisode, puisqu’à la place, on a simplement Teddy qui comprend par elle-même le problème à force de fliquer Owen. Si Megan lui conseille de faire confiance à son mari, parce qu’elle sait bien que le caractère d’Owen est toujours de faire le bien et de faire passer sa famille en premier, Teddy prend en effet la décision de suivre la femme d’un des patients d’Owen qui récupère un médicament dans la voiture d’Owen. Oups. Le cliffhanger fait qu’on devrait avancer plus vite dans cette intrigue ensuite.

Pour en revenir au M&M et surtout au procès de la Méthode Weber, l’épisode prend le temps de nous proposer des scènes utiles, comme ce moment où Maggie vient voir Richard. Ce dernier lui en veut énormément de son attaque pendant la réunion et il est… clairement en tort ?

Bordel, pour une fois que j’aime Maggie, il faut qu’il se mette à lui hurler dessus et lui reprocher ses absences ? C’est du grand n’importe quoi sur ce coup-là. J’ai tout de fois trouvé intéressant les scènes sur lesquelles ça débouche : Maggie vient voir Meredith pour la prévenir que Richard se sent abandonné et… c’est plutôt logique et bien amené.

Cela nous permet d’avoir ENFIN des scènes avec les trois sœurs ensemble. La série a trop oublié les relations entre Maggie, Amelia et Meredith dernièrement et ça se sent énormément dans cet épisode. Elles se réunissent pour soutenir Richard, mais aussi pour croiser Nick. C’était vraiment sympa d’avoir les sœurs de Meredith qui rencontrent enfin Nick et ça lui permet d’avoir sa place dans sa série aussi.

Malheureusement pour lui, il n’est pas encore prêt à quitter son Minnesota et Meredith a bien l’intention de rester un peu plus longtemps à Seattle. Elle a bien raison : elle est complètement à l’ouest sur ce qui est en train de se dérouler à l’hôpital et cela ne met pas (encore) en péril sa relation, alors tout va bien. Tout va bien aussi avec Richard en fin d’épisode : il reconnaît qu’il n’aurait pas dû compter sur Catherine pour faire passer en force sa méthode et il comprend que Bailey souhaite y mettre un terme décisif.

Je préférais l’approche de Meredith, qui était que la méthode pouvait être efficace sur des procédures routinières moins problématiques, mais clairement, je n’aimerais pas être un patient subissant les conséquences de cette méthode. A priori, je n’ai pas envie non plus d’être un médecin la subissant : Levi est ravagé au point de retourner chez sa mère et envoyer bouler Nico (bon, ça, c’est plutôt un bon point, mais ce n’est pas perçu comme tel par les scénaristes), Helm est dévastée elle aussi. J’ai aimé que les scénaristes prennent le temps de faire le tour du personnage d’Helm également, en lui offrant une scène nécessaire avec Bailey pour avancer. Dans l’ensemble, les conséquences de cette intrigue sont bien écrites, surtout que ça nous ramène aussi à l’erreur de Maggie ayant tué par accident et excès de confiance la nièce de Richard. Tout ça était bien écrit.

Autrement, on repart sur Jo et Linc qui couchent donc ensemble, et ils trouvent ça fun – ou du moins, lui, il trouve ça fun. Elle a l’air moins convaincu par le choix de l’adjectif, bizarrement. La pauvre. On sent qu’elle est mise mal à l’aise par ce qu’elle a pourtant provoqué, mais c’est peut-être aussi parce qu’une fois au travail, elle se retrouve à bosser avec Amelia. Forcément.

C’est vrai que Jo n’a pas encore eu le plaisir d’expérimenter la joie de faire partie de la grande famille de l’hôpital qui couche avec tout le monde, au fond. Enfin, si, un peu, elle a couché avec Jackson, mais personne ne le sait. Bordel, mais faudrait vraiment que je prenne le temps de faire un schéma de tous ceux qui ont couché ensemble, parce qu’on doit pouvoir relier plein de personnages rien qu’avec les partenaires sexuels. Terrifiant.

Bref, Amelia aussi a une patiente qu’elle connaît bien cette semaine, un peu comme Levi il y a trois épisodes. On lui souhaite tout de même un meilleur sort, la pauvre, parce qu’elle est entre les mains d’Amelia, Jo et Carina, trois personnages que j’adore. Cela fait plaisir de voir Carina jongler entre les deux séries et le faire si bien. Dans celle-ci, sa vie perso est mise de côté au profit de sa vie pro, et j’aime la voir enseigner ce qu’elle fait à Jo. Après, Jo est clairement déconcentrée par sa vie perso sur ce coup-là, et ça fait presque de la peine de la voir si mal à l’aise 100% du temps.

Elle est gênante à regarder et ça détourne presque de l’intrigue qui est pourtant plus qu’importante : il est question d’endométriose, et je crois que c’est la première fois qu’on me l’explique si facilement et si bien. Il nous faut plus de Carina dans les séries !

Elle est tellement parfaite que tout semble simple dans son monde : Jo en arrive même à se confier à elle alors qu’elle est sa boss. Là encore, Carina a la bonne réponse : il faut parler à Linc des sentiments que Jo a pour lui si ça la met mal à l’aise ou leur amitié n’y survivra pas. Ah Carina, c’est si simple avec elle, je vous jure. Et que ça ne me fasse pas oublier Amelia qui confronte Jo, persuadée que Linc parle d’elle car Jo est sa meilleure amie.

Pendant que Jo fait tout ça, Linc passe une journée sans le moindre remords ou la moindre interrogation vis-à-vis de ce qu’il fait avec Jo. Il a une journée chargée à l’hôpital, entre Niko qui cherche Levi sans le trouver et son résident qui lui présente son ancienne maîtresse qui vient à l’hôpital pour une consultation. La pauvre n’est pas vraiment écoutée quand Linc n’hésite pas à faire preuve d’une bonne dose de grossophobie. Comme bien des médecins, il imagine aussitôt que le problème de la patiente vient de son poids, même quand celle-ci essaie de lui expliquer sa situation. Horrible.

C’est tout de même important que la série souligne ce problème, parce qu’on le connaît bien et on en entend de plus en plus parler. C’est en tout cas raccord avec les habitudes de la série de nous informer sur les pratiques clairement peu inclusives des médecins et de la société américaine, et ça fait plaisir de voir Perez – le résident dont j’oublie tout le temps le nom depuis un an ou deux ? – s’imposer comme ça face à Linc.

Ce dernier reconnaît son erreur devant Bailey, tout en tentant de s’en justifier en vain. Bailey peut donc recadrer Linc, sans que la scène ne soit trop dérangeante à regarder, parce que Linc est capable d’écouter et se remettre en question. Là encore, j’aimerais voir plus de scènes comme ça à la télévision. Malheureusement, l’épisode ne fait que quarante minutes, alors ça se termine simplement sur une scène où il ne peut pas dire à Jo ce qu’il voulait lui dire sur le sujet, Jo préférant le confronter.

Et plutôt que de lui dire qu’elle l’aime, elle lui dit simplement qu’elle ne veut plus faire l’amour avec lui. Dommage, parce que ça mériterait une plus longue conversation là.