Charmed (S02) : Sorcières, mes sœurs, où êtes-vous ?

Publié le 03/04/201909/05/2019 par Shipou35 commentaires

Salut les sériephiles,

Sept jours se sont écoulés depuis que je vous ai parlé de la saison 1 de Charmed que j’ai décidé de revoir cette année. Sept jours, c’est apparemment largement assez pour que je sois en pleine saison 3 à présent et avant d’avoir tout oublié et d’être trop influencé par celle-ci, il faut que je vous parle de la saison 2… Et je reprends le même format, parce que c’est plus simple à écrire !

Voir aussi : Le pilot de Charmed 20 ans après | Saison 1 | Saison 2 | Saison 3

Ce dont je me souvenais

Les sœurs qui découvrent le nom d’Abraxas, lettre après lettre. C’est un démon que je trouve bien trop cool !
L’arrivée de Dan et sa nièce. Avec le départ d’Andy, c’est un peu la seule chose qui me permettait de différencier les deux premières saisons quand j’étais petit. En tout cas, les premières fois que je les ai vus… après sept ou huit fois, hein.
Les scénaristes n’ont jamais su quoi faire de Jenny. Je ne sais pas trop ce qu’ils avaient prévu à l’origine pour elle ou si c’est en coulisses que ça se passait mal, mais elle disparaît du jour au lendemain après quatre épisodes grâce à une petite réplique de rien du tout. Autant petit, ça me frustrait, autant aujourd’hui, je trouve que ce n’est pas une grosse perte.
Je me souvenais tellement de la carte de St Valentin de Léo ! Et tout aussi inutile mais marquant : le look de Phoebe dans le 2×01. FAN.
Cette saison introduit beaucoup plus la mythologie à venir pour la série : les Fondateurs commencent à être personnifiés, les pouvoirs grandissent, les intérêts personnels entrainent des conséquences…

Tout un tas de choses qui font que je reconnais beaucoup plus la série telle que je m’en souvenais.

Dans le même genre, Phoebe qui se met à l’écriture de formules, c’est quelque chose que j’ai attendu durant toute la saison 1. C’est top de voir que le caractère du personnage est cohérent et qu’elle a toujours été plus fan de magie que ses soeurs.

Dans le même genre bis, la série explore beaucoup plus le passé et le futur… et ça fait de bons épisodes ; même si on sait que 2009 ne ressemble pas vraiment à ce qu’ils ont proposé dans cette saison. Oui, le futur, c’était 2009. BIM.
« C’est pas du cinéma », le 2×18, est un de mes épisodes préférés et je le trouve toujours aussi génial après des années, surtout que maintenant, j’ai quelques références filmiques de plus. Bon, il faut dire ce qui est : je l’ai revu un certain nombre de fois l’épisode déjà, donc je savais que je l’adorais.

Ce n’est pas le seul épisode dont je me souvenais et qui est génial dans cette saison, parce qu’il y en a quelques-uns que j’aime vraiment, comme les deux épisodes avec Bane par exemple !
Je n’aime pas Dan. C’est un fait, c’est le cas depuis des années ; je n’ai jamais compris pourquoi Piper hésitait. Ouep, je shippais Piper et Léo avant même de savoir ce qu’était un ship.

Ce que j’avais oublié

Dan est moins insupportable que prévu. Je ne l’aime toujours pas, hein, mais je me rends compte qu’il a été écrit comme le petit-ami parfait : il a toujours les meilleures réactions possibles et est un vrai soutien pour Piper, quoiqu’elle lui fasse… Et elle lui en fait voir de toutes les couleurs pourtant.

RÃ©sultat de recherche d'images pour "piper leo season 2 dan" — Insupportable jeu de chat et la souris.

J’ai au moins compris à quoi il servait cette fois, comme quoi ça sert de vieillir. Quant à Piper, eh bien, elle a choisi ce dont elle avait besoin avec Léo, pas ce qu’elle demandait.

Quelques épisodes. Oh, pas des épisodes entiers, mais eh, je me suis surpris à redécouvrir des méchants et des intrigues. Forcément, c’était moins pratique pour faire d’autres choses en même temps, et je me suis retrouvé à trop laisser cuire mon plat dans le four tellement je redécouvrais l’histoire. Ridicule. C’était surtout valable en début de saison (les épisodes 4 et 6 par exemple).

Je ne sais pas pourquoi, je m’étais persuadé que Prue découvrait son nouveau pouvoir en saison 3. En fait la projection astrale arrive bien vite en saison 2 – évidemment, puisqu’il y a des scènes avec Jack. C’est débile de ma part tant de confusions. La vérité, c’est que c’est vraiment une saison extrêmement centrée sur Prue : nouvelle manière d’utiliser la télékinésie, nouveau pouvoir, Mrs Hellfire, nouvelle carrière, changement de sexe pour un épisode, regret de la mort de sa mère… Tout un tas d’épisodes se centrent sur elle. Je dirais que ça fait moitié moitié entre elle et ses deux sœurs réunies.

Léo, comme dans mon souvenir, retrouve ses ailes parce qu’il supplie les Fondateurs… mais c’est pour sauver Prue d’un danger dans lequel elle n’est même pas vraiment. C’est un peu naze, dans mon souvenir, c’était pour sauver Piper.
D’ailleurs, en parlant de Léo, c’est dingue comme c’est frustrant de me rendre compte du nombre de fois où les scénaristes s’en servent comme facilité scénaristique… mais surtout du nombre de fois où ils ne s’en servent pas ! Les sœurs sont vraiment débiles parfois, surtout dans des grosses situations d’urgence où elles préfèrent prendre leur voiture pour aller à l’autre bout de la ville plutôt que de voyager avec Léo.

RÃ©sultat de recherche d'images pour "charmed four horsemen" — Et puis, les sœurs passent toujours avant tout le reste, évidemment.

Bonne année 2000 ! Si le passage au nouveau millénaire n’est pas évoqué dans les épisodes de décembre/janvier, il l’est dans l’avant-dernier épisode de la saison, avec toute une intrigue sur l’Apocalypse à éviter et tout. Et cet épisode était meilleur que dans mon souvenir.
La série est bien plus… sérialisée que dans mon souvenir, dès cette saison 2. Il y a beaucoup d’épisodes qui fonctionnent par deux, répartis sur la saison. C’est génial de voir des innocents, des petits-amis des sœurs ou des méchants revenir ; et ça donne une série bien plus intéressante. Les épisodes de la semaine ont ainsi des causes et des conséquences, et ça fonctionne vraiment bien.

RÃ©sultat de recherche d'images pour "phoebe flying charmed" — Des effets spéciaux de qualitaaaay

Aussi, ce dernier point donne à la série un ton plus adulte que ce qu’elle proposera par la suite, mais ça, je m’en souvenais. Je me souvenais également de l’épisode final qui voit Phoebe obtenir le pouvoir de voler grâce à un génie et que j’ai trouvé bien plus logique que la fin de saison 1… même si en vieillissant, je me rends compte du nombre de fois où les épisodes ne tiennent pas forcément debout parce que l’action aurait pu être réglée plus rapidement. Franchement, outre Léo sous-exploité, Prue aurait moyen de se servir trois fois plus de sa projection astrale…

Je terminerai par une critique de la VF, une fois de plus !, qui n’hésite pas à lisser le ton de la série, surtout lorsqu’il est question de faire des sous-entendus sexuels. Parfois, ça donne des scènes qui n’ont juste aucun sens en VF, parce qu’on sent qu’il y a quelque chose de drôle grâce au jeu des acteurs… mais on ne le comprend pas en français parce que ça a été effacé par une traduction imprécise.

Allez, ça me permet de redécouvrir mon enfance, au moins !

Voir aussi : Le pilot de Charmed 20 ans après | Saison 1 | Saison 2 | Saison 3

Charmed : Le Pouvoir des Trois nous libérera (S01)

Publié le 27/03/201909/05/2019 par Shipou19 commentaires

Salut les sériephiles,

RÃ©sultat de recherche d'images pour "charmed piper jeremy" — Petite pause dans mon rewatch, histoire de vous en parler.

Voir aussi : Le pilot de Charmed 20 ans après | Saison 1 | Saison 2 | Saison 3

Si vous suivez le blog depuis un moment, vous devez savoir que j’ai décidé en novembre dernier de m’acheter l’intégrale de Charmed, la version originale en huit saisons. J’ai craqué pour une promo Amazon, et je reviendrai dans un autre article sur cette intégrale, mais en attendant, notons qu’elle reposait sagement sur mon meuble télé depuis quelques mois et commençait presque à prendre la poussière – sauf lors de mes poussées de maniaquerie, heureusement.

Sur un coup de tête, j’ai donc lancé le premier épisode de la série la semaine dernière… et j’ai enchaîné au point d’en être aujourd’hui quasi à la mi-saison 2. Oups. Est-ce que je suis retombé dans la marmite comme quand j’étais petit ? Probablement. Maintenant que j’ai revu toute la saison 1, j’ai beaucoup de choses à en dire, vous vous doutez bien puisque je suis un grand bavard. J’ai hésité un moment sur la forme à donner à cet article, mais je me suis dit qu’une construction binaire pouvait m’aider à balayer tout ce que j’avais à dire.

Ce dont je me souvenais

Les paroles du générique ! Eh, après une enfance à le chanter en yaourt, c’est un peu kiffant désormais de connaître les paroles. Je me suis rendu compte que je n’arrivais plus à le faire en yaourt d’ailleurs. Ca craint de vieillir !
La formule pour acquérir des pouvoirs. C’est l’une des seules scènes où je suis revenu en arrière pour la mettre en VF, juste pour le plaisir de la réciter aussi et de réactiver ma mémoire.

Chaque épisode. Il n’y a pas un épisode que j’avais oublié au sein de cette première saison : certes, il y a ceux que j’aimais moins qui me paraissaient flous et dans lesquels j’ai redécouvert des rebondissements, mais globalement, je n’ai pas eu de surprise.
Les liens entre les sœurs sont hyper crédibles et ça les rend attachantes dès le départ : la rivalité entre Prue et Phoebe, Piper qui est là pour tempérer, les souvenirs d’enfance, tout ça est rendu crédible et l’alchimie entre les trois sœurs transparaît vraiment à l’écran. Quant à l’écriture, elle est vraiment bien fichue, il n’y a pas à dire.
La série se veut beaucoup plus sérieuse que ce qu’elle sera par la suite. Il n’y a pas à dire Constance M. Burge avait une vision très précise de ce qu’elle voulait que la série soit, et le changement d’ambiance sera visible. Pour le moment, en tout cas, il y a des passages comiques, mais l’ensemble n’a pas encore vocation à n’être qu’une vaste réécriture visant la parodie. On est beaucoup plus sérieux qu’on ne le sera jamais par la suite dans l’ensemble des épisodes.

Image associÃ©e — Rien qui ne les empêche de parler de cul cela dit !

Les épisodes proposent des démons à la semaine et la qualité varie grandement en fonction du démon mis en avant. Les épisodes que j’aimais le plus enfant sont ceux que j’aime le plus adulte, et inversement, sans exception. Comme quoi, on ne change pas tant que ça en vingt ans…
La relation d’amitié qui se noue entre Phoebe et Léo, qui est l’une des choses que j’aime le plus dans cette saison – ça commence par de la drague lourde de la part de la sorcière et ça finit par une vraie relation être de lumière/protégée. Après, j’étais et suis toujours amoureux de la Phoebe de la saison 1 ; sûre d’elle en sorcellerie, mais gaffeuse pour tout le reste, incapable de tenir un secret personnel, mais capable de le faire pour la magie, tout ça tout ça.

Tant qu’on est sur Phoebe, son défilé de petits copains et jobs pour les besoins d’un épisode, c’est quand même beaucoup trop drôle (et ça ne fait que commencer), je n’imagine pas son CV !
Je me souvenais que j’étais fan de la série, surtout avec le reboot, et ça non plus, ça ne change pas. Par contre, c’est marrant, parce que je trouvais que le reboot avait vraiment réussi à reprendre l’ambiance de la série d’origine, mais en fait, il a surtout réussi à reprendre l’ambiance des dernières saisons, pas des premières.

Voir aussi : 5 rewatchs pour 2019

Ce dont je ne me souvenais pas

C’est paradoxal car je le savais, mais je ne me souvenais pas à quel point la série était féministe avant l’heure. C’est ce qui m’a le plus marqué en reprenant depuis le début : je ne m’en rendais pas compte à l’époque car c’était ma première série, mais la manière dont les sœurs parlent de leurs désirs et de leur façon de gérer leur vie de manière indépendante, c’était hyper en avance sur son temps. C’était particulièrement visible dans la non-culpabilité de Prue à coucher dès le premier rencard avec Andy et dans son absence de remords à rentrer chez elle sans lui dire au revoir. Ce devait être si choquant pour les années 90, mais elle explique bien les choses à Phoebe, et on ne revient pas dessus. Dans le même genre, tout ça n’empêche pas les sœurs d’avoir un fort compas moral, comme on le voit quand Phoebe refuse de couvrir l’adultère d’une de ses nombreuses boss.
Les nombreux jeux de mots en anglais ; et les références littéraires (ou culturelles « That ‘70s episode ») ; et les réécritures. Je revisionne la série rien que pour ça en fait, parce que je sais désormais qu’il y en a et que j’ai de quoi les repérer. La VF avait tendance à lisser tout ça, à ne pas les mettre en avant, et c’est dommage.

Si je me souvenais que Piper et Léo, c’était compliqué, je ne me souvenais même plus qu’elle avait eu un autre copain au cours de la saison 1. Enfin, si, je savais qu’il existait mais je ne me souvenais plus qu’il était là pour tant d’épisodes. C’était frustrant, parce que je ne l’aime pas et j’ai levé les yeux au ciel chaque fois qu’on le voyait.
Les règles de la série sont bien moins strictes que dans mon souvenir : c’est normal, j’ai souvenir des huit saisons qui ont toutes ajouté des règles plus ou moins strictes et définitives. Là, les règles n’existent pas encore et commencent seulement à s’ajouter : Phoebe semble ainsi mieux maîtriser son pouvoir en saison 1 qu’en saison 2, Léo est bien moins présent que par la suite et a un rôle beaucoup plus général et surtout, surtout, les filles apprennent à leurs dépends que les intérêts personnels et la magie, ça ne fait pas bon ménage. Je pense que les règles sont édictées plus clairement en saison 4 à l’arrivée de Paige.

À l’inverse, la structure de la saison est beaucoup plus stricte que dans mon souvenir : j’avais l’impression que les fils rouges n’apparaissaient qu’en saison 3 avec la Triade et Cole, mais cette saison 1 propose déjà ses mini-intrigues sur plusieurs épisodes. La première mi-saison, par exemple, nous montre Rex et Hannah. Ces deux-là restent moins que ce que je ne pensais dans la série, mais avec le recul, je me dis que c’est parce que la série n’avait sûrement été commandée que pour dix épisodes à l’origine.

Bon, en tout cas, je l’ai dit en introduction, mais revoir cette saison 1 m’a donné envie de continuer et de voir la deuxième aussi. On notera tout de même que la série m’a menti toute ma vie en me faisant croire qu’un tremblement de terre à 4 sur l’échelle de Richter, c’était déjà quelque chose qui fait trembler tous les murs alors que maintenant je sais par expérience que c’est faux. Dans le même genre, en grandissant, j’ai du mal à comprendre la décision de Prue en fin de saison, parce qu’il y avait un milliard de moyens de sauver Andy… mais ça, ça fait partie des choses que j’avais déjà remarqué après quinze visionnages d’un de mes épisodes préférés.

Allez, on se retrouve très vite pour parler de la saison 2 !

Voir aussi : Le pilot de Charmed 20 ans après | Saison 1 | Saison 2 | Saison 3

Quel Charmed préfères-tu ?

Publié le 12/03/2019 par Shipou13 commentaires

Salut les sériephiles,

Cela fait un moment que je n’ai plus fait ce type d’articles alors que j’avais dit que j’en ferai plus régulièrement, alors aujourd’hui, j’ai décidé de répondre à l’une des questions qui revient souvent à mes yeux (à défaut d’être à mes oreilles), soit dans les termes de recherches menant au blog, soit dans les commentaires/tweets/autres messages… et cette question, c’est « Quel est ton Charmed préféré ? ».

RÃ©sultat de recherche d'images pour "charmed" — Je n’aime pas cette question, c’est trop compliqué.

Voir aussi : Charmed, le pilot 20 ans après

Vaste question, vaste sujet. Je voulais écrire cet article en étant au moins à jour dans le reboot, mais avec le débarquement des Bracelets rouges hier soir, je n’ai pas eu le temps d’avancer autant que je ne l’espérais. Qu’importe, j’ai quand même de quoi faire du côté des arguments, ne vous inquiétez pas.

Alors certes, ce n’est pas hyper logique comme question, puisqu’il y en a une dont j’ai vu les sept saisons et une dont seuls treize épisodes sont diffusés, mais dans l’ensemble, je tiens à souligner que pour l’instant, je… n’ai pas de préférence. Eh oui, c’est possible, malgré les apparences. En fait, j’ai des arguments positifs pour les deux séries.

RÃ©sultat de recherche d'images pour "charmed 2018" — Oui, tout ça pour ça, restez avec moi, vous allez voir que c’est bien !

J’adore la série originale, celle de mon enfance, évidemment. C’est ma première vraie grande série, et une série pour les grands en plus. Ben oui, j’ai commencé à 4 ou 5 ans, quoi. Du coup, c’est le terreau de mon imagination, c’est ce qui explique ma passion des teen shows encore aujourd’hui, et mon amour des histoires mettant en scène des personnages qui se découvrent des pouvoirs et apprennent à travailler avec.

Quand je dis que c’est le terreau de mon imagination, j’exagère à peine : vous n’avez pas idée du nombre de formules que j’ai pu écrire dans ma vie, soit en recopiant, soit en inventant. C’est du grand fun ma vie, attendez. À peu de choses près, ça pourrait déjà me valider le point Bingo Séries sur les fanfictions, vous n’avez pas idée. En tout cas, cette série inspirait mes jeux d’enfants. Je l’ai suivie avec assiduité, sur M6 pendant feu La trilogie du samedi (outch), jusqu’à son terme.

Voir aussi : La trilogie du samedi

Mon principal regret a été de voir que le sérieux des premières saisons faisait peu à peu place à un délire de plus en plus poussé. La mythologie était ainsi quelque peu « cassée » au profit d’une réécriture permanente, de parodies, de tout un tas de choses qui me paraissaient de moins en moins bien – et en plus, de plus en plus cucul. Avec le temps, j’ai compris que la VF avait pas mal ruiné l’écriture de la série et je me suis réconcilié à nouveau avec. Et puis j’adore Paige, qui est celle qui a un peu forcé la série à se réécrire.

RÃ©sultat de recherche d'images pour "charmed paige" — Coupable

Bon, et le reboot dans tout ça ? Loin du sérieux des premières saisons de l’originale, elle s’est immédiatement inscrite dans l’esprit léger des dernières saisons. C’est une série qui est faite pour regarder sans se prendre la tête, pour le fun et la magie qu’elle propose. En fait, c’est ce que je trouve le plus réussi : plutôt que de nous faire un mauvais remake, Charmed 2018 fait le choix de l’humour, du délire permanent, de la réécriture parodique. Elle prouve en un rien de temps que cette série était faite pour un reboot, parce que c’était finalement dans son ADN.

Voir aussi : Un reboot pour Charmed ?

Et puis, même si elle a mis un peu de temps, son fil rouge est super sympa. On peut comparer assez régulièrement à des intrigues de la série originale, mais tout est assez différent pour encore surprendre. Franchement, le fil rouge proposé en saison 1 est pour l’instant bien original.

Autrement dit, je botte totalement en touche quand il est question de choisir ma série préférée entre les deux. Hum, hum, qui a fait un titre putaclic pour ne jamais répondre dans l’article ?

Elles ont chacune leur originalité et leur personnalité propre, certes, mais je trouve qu’elles sont totalement dans la continuité l’une et l’autre. La nouvelle a beau proposer une nouvelle histoire, elle vaut le détour pour les fans de l’originale, parce qu’on retrouve ce même univers décalé (avec des aberrations monstrueuses, comme l’inutilité flagrante du livre des ombres), autant que pour de nouveaux fans n’ayant jamais vu l’originale, précisément pour son univers décalé qui est marrant quoi qu’il arrive.

Voir aussi : Ce que c’est qu’un reboot – et pourquoi c’est trop souvent une mauvaise idée ?

Bref, n’hésitez jamais à regarder l’une ou l’autre. L’originale n’est pas culte pour rien ; la nouvelle ne sera probablement pas en reste… même si ses audiences sont déjà un peu grignotées. De toute manière, on aura une saison 2 au moins. Et probablement une trois, aussi, parce que c’est la CW.

La Carte du Maraudeur : le Guide de Poudlard

Publié le 11/10/201811/10/2018 par Shipou9 commentaires

Salut les potterheads,

Je vous disais hier avoir eu la chance de recevoir deux livres de la part des éditions Gallimard, et je ne vous en présentais qu’un… Il ne fallait pas avoir inventé la Bièraubeurre pour comprendre qu’aujourd’hui je vous parlerai d’un autre livre Harry Potter ! Et c’est un deuxième livre ludique que j’ai reçu, puisqu’il s’agit de La Carte du Maraudeur, le guide de Poudlard, rien que ça.

Encore un livre Harry Potter ? Nous n’en avons jamais assez, c’est tout ! Celui-ci rejoint donc ma bibliothèque pleine à craquer et continue de nous faire découvrir l’univers du sorcier à lunettes le plus célèbre du monde avec toute sorte d’informations et de graphismes très bien pensés. Je n’irai pas dire que j’ai appris de nouvelles choses sur l’univers de Poudlard que je connais dans les moindres recoins, je veux dire j’ai lu une bonne centaine de fois les romans, dans deux langues (trois si on compte le latin), et j’ai foulé pour de vrai le sol de la Grande Salle au Studio HP deux fois… mais ça permet de réactiver agréablement ses connaissances, avec tout un tas de petites informations et anecdotes.

Sans aller relire les sept tomes et sans que ce ne soit non plus L’Histoire de Poudlard dévoré par Hermione, ce livre nous présente le célèbre château et rassemble toutes les informations que nous pouvions avoir dessus dans ces sources réelles ou fictives. Comme pour Honeydukes, la force du livre est de parvenir à mélanger des informations du livre et des représentations du film. Et puis, comme le titre l’indique, il nous fournit quelques bouts de la carte du Maraudeur après une présentation rapide de messieurs Lunard, Queudver, Patmol et Cornedrue.

J’ai d’ailleurs dit que ce livre était ludique, parce que ce qui en fait tout le fun c’est en fait la baguette-lampe en plastique qui est fourni avec. En appuyant sur le bouton situé sur la baguette, celle-ci nous émet en effet un Lumos qui permet d’éclairer une encre invisible révélant des noms et des informations bonus présents sur les pages « Carte du Maraudeur ». Alors, oui, c’est totalement gadget, mais je vous assure que ça fait son effet sur le fan en vous quand vous vous mettez sous votre couette et que vous lisez la carte à la lueur de la baguette.

Au départ, j’étais mitigé sur l’idée, et puis j’ai fait ce test en lisant à la lueur d’une bougie et en m’écoutant en plus la BO du troisième film, et je suis tombé sur des pas sur la carte. Je n’irai pas jusqu’à dire que j’ai eu des frissons, mais l’ambiance y était et j’étais comme un gamin à remonter la carte pour suivre ces traces de pas et découvrir à qui elles appartenaient – on est sur une carte qui se présente comme le générique du film, avec des pas sans nom jusqu’à un certain endroit où apparaît le nom d’un personnage qu’on connaît. Bref, l’illusion est totale : ça donne vraiment l’impression d’être en train de suivre quelqu’un qui se baladerait à Poudlard – ou de trouver deux Hermione Granger s’amusant avec le retourneur de temps !

En conséquence, ce livre a su plaire au gamin en moi avec son côté ludique qui ravira tous les fans de la première heure et tous les enfants qui tomberaient dessus, alors que l’adulte était content d’avoir un condensé d’informations sur Poudlard et ses environs (et le monde magique en général d’ailleurs, avec un point sur les chouettes de la volière qu’on connaît, ou sur les objets reçus au petit-déj, ou sur les profs de Défense contre les forces du mal, ou sur…) pour combler les innombrables et inévitables trous de mémoire qui surgissent parfois. Je ne compte plus le nombre de conversations avec des amis où je me retrouve à devoir chercher dans le livre une preuve de ce que j’avance – ou à regretter de ne pas avoir le livre sur moi. Et si j’avais toujours raison il y a dix ans, il m’arrive aussi de me tromper parfois sur des détails (auquel cas, je range le livre et ne dit rien, hein, ça va de soi, Serdaigle, oui, mais vicieux comme un Serpentard, je fais hésiter le Choixpeau).

Sinon, concernant la carte en elle-même, ce n’est qu’en faisant l’article que je me rends compte qu’ils ont gardé le nom des pièces en anglais, c’est un peu dommage – mais ça ne me dérange pas, au contraire. Je note aussi que nos maraudeurs parlaient apparemment latin, et je ne sais pas, ça me paraît dingue de me dire que James, Sirius ou, pire, Peter étaient du genre à réciter des déclinaisons… Heureusement qu’il y avait Lupin, donc !

Un exemple parmi d’autres de pages vraiment sympa côté présentation : il y en a partout, et ça prend finalement un temps fou de tout lire !

Quant à nous, pauvres lecteurs, on nous propose de dessiner, mais aussi un jeu pour créer un mot de passe en latin – associant un nom et un adjectif). Rien de fou, mais de quoi passer un bon moment et s’amuser quand même, promis… Surtout quand vous comprendrez seulement à la page 36 que la baguette s’ouvre et contient un feutre à encre invisible !!

(bon, sinon c’était aussi écrite en 4^e de couverture, mais j’étais trop impatient pour la lire avant d’ouvrir le livre… hum)

Si vous aussi, vous vous sentez l’âme d’un grand enfant, ou si vous voulez faire le meilleur cadeau du monde à un enfant/fan d’Harry Potter, ce livre est disponible depuis une semaine au prix de 19€90.