J’ai testé le podcast d’Ellen Pompeo

Salut les sériephiles,

Il me reste une quarantaine de minutes d’attente en gare après le meilleur mariage de l’année (qui s’est terminé par une nuit d’un peu moins de quatre heures) et, comme je n’ai pas spécialement envie de m’endormir au beau milieu de la salle d’attente et que ce ne serait pas très sympa de corriger des copies d’élèves alors que je suis claqué (donc plus sévère), je me suis dit qu’il était temps pour moi de me plonger dans l’écriture de l’article du jour. Forcément.

A l’ordre du jour pour cet article ? Ma foi, une information capitale issue du podcast d’Ellen Pompeo. Oui, je ne l’écoute pas habituellement, mais j’avais quelques heures d’attente avec mes trois sacs et une pub bien placée de Twitter m’a donné envie d’écouter ce dernier épisode de Tell Me.

A l’ordre du jour de cet épisode ? Ellen Pompeo a invité Kate Walsh, donc bon, ça donnait envie d’écouter ce qu’elles pouvaient bien avoir à se dire. Le retour d’Adison dans la série a fait du bruit, parce qu’il a été attendu pendant longtemps. Voir que les actrices s’entendent assez pour partager un podcast m’a fait plaisir comme si j’allais écouter d’anciens amis au téléphone.

Allez comprendre. Assez vite dans le podcast, les deux actrices en arrivent à parler carrière et Hollywood, avec la difficulté d’y vieillir. Jusque-là tout va bien… Et d’un coup, Ellen Pompeo part en vrille à parler du rythme de travail. Bien contente d’avoir pu réduire son rôle dans Grey’s Anatomy, elle explique soudainement que les déclarations de Katherine Heighl qui se plaignait du rythme de tournage de la série en saison 5… étaient entièrement fondées.

Ellen Pompeo et Kate Walsh ont toutes deux confirmé qu’elle avait raison (et pourtant, en la nommant par son nom de famille, elles nous font comprendre qu’elles ne sont plus vraiment potes, même si on s’en doutait déjà), qu’elle était courageuse d’avoir parlé et qu’elle était simplement en avance sur son temps car aujourd’hui, elle serait loin d’être grillée avec une telle déclaration – elle serait une héroïne.

Bon, c’est du réchauffé cette information, mais qu’est-ce que ça fait plaisir à entendre. L’actrice s’est quand même tiré une balle dans le pied et a eu une carrière moins dingue que ce qu’elle aurait pu avoir, mais au moins, elle a enfin le soutien qu’elle mérite de la part de ses anciennes collègues. Et maintenant, elles y vont aussi, affirmant que les acteurs sont traités comme des machines (Kate Walsh allant jusqu’à dire qu’on les voit comme des caméras ou des micros) sur les séries TV. Cela n’a rien de vraiment nouveau, mais il est intéressant d’avoir leur point de vue sur les journées interminables et sur leur désir de ne plus revivre certaines choses, comme cette scène culte où Meredith a vu Derek se faire tirer dessus.

Ellen Pompeo a dû refaire cette prise, avec Sandra Oh, une bonne trentaine de fois. Pas assez critique pour vous ? Elle regarde les premières saisons de la série avec sa fille qui déteste Meredith parce qu’elle gémit trop et que le rôle n’est pas si féministe que ça. Et c’est vrai que c’est fou quand même de se souvenir des premières saisons et de voir à quel point la série a évolué. C’est inévitable après dix-huit ans. M’enfin, Ellen Pompeo semble vachement libérée de pouvoir dire tout ce qu’elle pense désormais. Les changements opérés en saison 11 doivent être sacrément importants.

Kate Walsh a souligné aussi qu’il était parfois galère de ne pas tomber en dépression quand elle jouait dans Private Practice. Les solutions face à ce problème ? Eh bien, le casting large, les seconds rôles ou les tournages à Paris où il y a du temps pour s’asseoir autour d’une table afin de déjeuner. Vive la France ? C’est Kate Walsh qui le dit. Elle explique aussi qu’elle considère important de rire sur les tournages et de faire des erreurs dans son jeu pour progresser et survivre à un milieu qu’elle juge bien toxique.

Voilà, c’est à peu près ce qu’il fallait en retenir, je pense. Oh, Ellen Pompeo nous a aussi expliqué qu’elle était négative au Covid pendant trois jours malade, mais positive le lundi suivant quand elle allait mieux – le test étant fait parce que son assistante l’avait. Bref, j’ai testé ce podcast… et j’ai vraiment bien aimé. Et puis, les épisodes durent une trentaine de minutes, et vous vous doutez bien que c’est un format que je préfère. Pas pour rien que je suis dans un podcast nommé 42 minutes, hein.

Bonne fin de dimanche à tous ! (Oui bon j’ai écrit ça à 14h45 et je le publie à 22h20)

Le Secret de la Cité Perdue : vraiment pas incontournable, mais fun

Salut les cinéphiles,

Si vous êtes lecteur du blog principalement pour les critiques (express ou non) de films et de ce que je prends le temps d’aller voir au cinéma, vous aurez probablement remarqué que je n’ai pas posté d’article sur les films mercredi dernier. Je débarque donc aujourd’hui pour réparer cette grossière injustice.

Il y a eu deux semaines un peu moins passionnantes côté cinéma, je dois dire, alors je suis de nouveau plutôt bon public. Quand j’ai vu débarquer un film avec comme têtes d’affiche Sandra Bullock et Daniel Radcliffe (sachez que ce sont les deux acteurs mis en avant à Bercy, allez savoir pourquoi, car Radcliffe n’est pas le personnage principal), je me suis dit que ça allait forcément me convenir. Le genre n’est pourtant pas mon préféré, avec un côté aventures couplé à de la comédie romantique lourde… pas du tout mon délire.

Simple mais efficace

Et pourtant, Le Secret de la Cité Perdue est un film qui a su me convaincre. Les acteurs sont tous excellents – mention spéciale pour Brad Pitt avec qui je suis presque prêt à me réconcilier après ce petit rôle amusant – et réussissent à faire passer l’humour délirant de ce film.

L’histoire est on ne peut plus simple : une auteure de romances d’aventures (une sorte d’Indiana Jones, à tendance un brin porno, forcément, et mettant en scène une héroïne) est en mal d’inspiration et traverse une difficile crise de la quarantaine, blasée par le mannequin posant sur les couvertures de ses livres. Elle entame une dernière tournée de promotion… mais tout va changer lorsqu’elle se retrouve embarquée bien malgré elle dans une aventure digne de ses romans.

Vous voyez : ça ne casse pas trois pattes à un canard et ça n’invente vraiment rien. Et pourtant, la mayonnaise prend grâce aux acteurs et au scénario un chouïa moderne. Ce que j’ai particulièrement apprécié est que l’humour n’est que rarement très lourd durant le film (bon, les sangsues, c’était attendu et pas dingue quoi, même si Channing Tatum – ou sa doublure ? – reste joli à voir, d’accord). On reste sur tous les clichés du genre et tous les problèmes qui vont avec, mais ça se laisse regarder. Ou alors, j’étais en manque de film et celui-ci était suffisant pour me sortir de ma torpeur.

Un divertissement sans prise de tête 

Je commence à me poser des questions : je ne regardais vraiment aucun film il n’y a pas si longtemps, et je n’aimais rien… Et maintenant, je vais toutes les semaines au cinéma et je suis bon public face à tout ce que je vois ? En plus, celui-ci est répétitif après Uncharted qui, l’air de rien, était quelque peu dans le même genre… mais non, vraiment j’ai passé un bon moment.

Après, on ne va pas se mentir, c’est surtout venu du fait que j’ai trouvé que c’était une comédie efficace dans l’écriture des répliques du duo principal et dans le rythme. Je ne me suis pas ennuyé pendant ces deux heures et j’ai rigolé – vraiment rigolé – à plusieurs reprises face aux situations proposées ou aux répliques.

Le film n’est pas incontournable et ne marquera pas les esprits pour longtemps, mais ce n’est pas son ambition non plus. Si vous souhaitez rire et passer un bon moment de cinéma, ce peut être une bonne occasion. En plus, les cinq acteurs qui portent le film apportent tous une énergie différente et efficace. Daniel Radcliffe s’éclate dans un rôle de méchant qui est surtout capricieux et colérique, et ça fait du bien de voir qu’il a réussi à se débarrasser complètement de l’image du rôle qui nous l’a tous fait connaître (ou presque).

Tout n’est pas aussi rose que la combi de l’héroïne 

Son plus gros défaut ? Sous couvert de féminisme grâce à son personnage principal, on est quand même encore sur un film gros budget avec trois têtes d’affiches masculines sur quatre et la conclusion n’est pas du tout convaincante du côté de l’évolution logique des personnages. M’enfin, j’imagine qu’on ne vient pas voir ce genre de film pour la logique ?

Un autre défaut plus attendu et moins surprenant : tout était dans la bande-annonce, ou presque. Pour une fois, je l’avais vue au cinéma et franchement ça m’a cassé quelques surprises du film parce que j’attendais certains moments. Cependant, ce n’est pas si grave sur ce genre de film, et en plus, je n’avais vu la bande annonce qu’une fois. Ça me confirme que c’est pas mal d’être le relou qui arrive quinze minutes après l’horaire de début de séance, histoire de ne pas voir les bandes-annonces. Dire que j’adorais ça à une époque où on ne nous montrait pas tous les films.

Pour en revenir au film d’aujourd’hui, il y a tout de même quelques gags qui ne sont pas dans la bande-annonce et je ne l’avais vue qu’une fois, ce qui fait que j’ai eu quelques surprises. Par rapport à l’idée préconçue que j’en avais où la lourdeur l’emporterait inévitablement, ce n’était pas ce que j’en attendais en tout cas, et j’ai eu l’occasion de beaucoup rire, ça me convient très bien comme ça… Bonne séance de cinéma !

 

Ça voyage… :)

Salut les sériephiles,

Après une période interminable et un combat acharné, c’est avec grand plaisir que j’écris cet article en étant… en vacances ! Et mieux que ça, en étant déjà dans le train. Bon, quand je publierai l’article, j’imagine que je serais même arrivé, mais vous avez l’idée et vous partagerez (ou non) ma joie.

Inévitablement, les vacances sont synonymes d’un peu plus de temps libre pour regarder des séries, alors j’espère vous proposer plus de séries dans les jours à venir sur le blog. En revanche, le fait de ne pas être chez moi vous indique qu’évidemment, ma priorité ne va pas non plus être le visionnage de séries. Comme la dernière fois, j’ai en plus pris la décision de dernière minute de partir sans mon ordinateur, car ce serait trop lourd à transporter.

D’ailleurs, je vous vois venir (vous, c’est principalement Geeleek). Mon ordinateur, je ne l’ai pas pris pour le troquer par une bonne centaine de copies. Histoire de faire taire les mauvaises langues sur ce que sont vraiment les vacances, j’ai énormément de travail à abattre sur les deux semaines à venir. Concrètement, c’est donc surtout positif pour le temps de sommeil que je vais avoir et pour l’énergie que je n’aurais pas à dépenser en classe.

C’est aussi négatif pour d’autres raisons : sans ordinateur, je suis bien sûr moins efficace dans la publication des articles, et surtout dans leur écriture, ça représente plus de temps… mais n’y pensons pas trop. Un autre problème ? Eh bien, le podcast de la semaine, je ne sais pas trop si je vais pouvoir être disponible pour l’enregistrer. Je ne le saurais que dimanche soir grosso modo.

Ceci étant dit, mon plaisir d’être dans un train filant à 301 km/h est plutôt satisfaisant. Direction un mariage ce week-end, je vais passer mes meilleures nuits en château là. Une fois ce mariage hyper pluvieux terminé, j’irai me consoler encore un peu plus au sud : direction Toulouse pour quelques jours. Quelques ? Je n’ai pas de billet de retour, voilà, c’est dit, je ne sais même pas si je vais rentrer finalement, peut-être que je vais m’y plaire.

Après, la réputation du Sud est à revoir, car on m’annonce de la pluie beaucoup trop souvent. Toulouse devrait être un peu plus ensoleillée que prévue en début de semaine. Eh, ça m’amène à la question touristique de base : n’hésitez pas à me donner des conseils de quoi aller visiter là-bas. Avec un peu de chance, je vais les écouter davantage que conseils pour voir des séries, hein.

Me reste donc à déterminer ce que je vais faire de ces vacances à part corriger des copies. Je ne m’exclue pas un passage par Royan selon la météo et les tarifs des trajets que je trouverai. L’aller de cet après-midi va représenter à lui seul la moitié de mon budget total de vacances, je crois : ça me rappelle pourquoi plus jamais les départs en vacances le vendredi des vacances depuis Paris. Entre ça et les métros bondés, ça fait mal.

Hâte d’arriver en tout cas ! Et c’est rare, mais j’ai hâte aussi de rentrer, non pour me poser (ça me fera du bien aussi), mais parce que la fin des vacances sera marquée par la sortie du prochain Marvel, bien sûr. Maintenant que j’ai dit ça et qu’il a probablement râler, je peux ajouter que cette fin de vacances sera aussi l’occasion de recevoir Ludo à Paris. Depuis le temps qu’on en parle, j’ai du mal à me rendre compte que ça arrive si vite.

En même temps, j’avais aussi du mal à me dire que j’allais être dans un train à une heure où je suis habituellement en cours (ne me hurlez pas dessus, les heures sont déjà rattrapées, à l’exception d’une la semaine de la rentrée, tout va bien : combat acharné, je vous disais).

Allez, bref,

Bonnes vacances (et bon dernier week-end à la zone B) !

Fin de saison 2 pour El Foundou

Salut les sériephiles,

Je me suis laissé surprendre par la fin de la saison 2 d’El Foundou ce soir, parce que je n’avais pas calculé que nous en étions déjà à l’épisode 20. Il a su me le rappeler avec une fin mouvementée et dramatique comme ils savent si bien le faire, mais aussi avec près d’une demi-heure supplémentaire.

Une série Ramadanesque

J’en parlais déjà l’an dernier sur le blog, mais j’accroche vraiment beaucoup plus que ce que j’aurais imaginé à cette série, notamment pour son rythme. Concrètement, c’est une quarantaine de minutes chaque soir, non-stop car sept jours sur sept, sur les trois premières semaines du ramadan, à chaque fois à l’heure de rupture du jeune. Bon, je ne fais pas le ramadan et je ne parle pas tunisien, mais ça ne m’empêche pas de suivre car j’ai quelqu’un à portée de main pour la traduction.

Voir aussi : J’ai testé une série ramadanesque (El Foundou)

Rien de bien nouveau par rapport à mon article de l’an dernier, donc, je vous conseille de le relire pour en savoir plus. En tout cas, le final de ce soir était haletant et je sais que la série va me manquer maintenant que la saison est terminée. Je ne sais pas encore s’il y aura une saison 3, mais je sais que la série va me manquer parce que l’air de rien, un épisode par jour, ça devient vite un rituel. Après, je ne vais pas mentir, la date de fin de cette saison me convient parfaitement, parce que demain, je suis en vacances.

Une saison 2 moins entraînante

Ceci étant dit, j’ai trouvé tout de même que la saison 2 n’était pas tout à fait à la hauteur de la première. Il manquait principalement d’un fil rouge pour relier l’ensemble des intrigues. En saison 1, l’air de rien, il y avait une vraie enquête pour savoir qui avait commis le meurtre dont le personnage principal avait été accusé vingt ans plus tôt.

Cette saison, le mystère était résolu et tout le monde a semblé vouloir oublier que la réponse n’était pas 100% satisfaisante, surtout avec Slim (le véritable assassin) qui avait tenté (puis réussi) de tuer le gardien qu’il accusait de son crime. Joseph a su assez vite la vérité, mais bizarrement, il a pris la décision de garder tout ça pour lui suite à un accident de Yahia ; accident provoqué par Slim et permettant à la mère de Yahia d’apprendre qu’il était condamné à mort par un cancer en phase terminale. Joie de vivre, tout ça.

Voir aussi : Marwen Jebali Nordo (#183)

Bon, ce sont de grosses ficelles de soap, mais ça fonctionne toujours. Quand je dis que c’était moins entraînant, c’est vraiment parce que ça manquait de ce côté enquête. On se contentait cette année d’intrigues qui semblaient partir un peu dans tous les sens. Entre le mariage annulé de Dorra et Joseph, Momo qui voit son chien se faire tuer et finit en prison lui-même alors que son père se remarie avec son ex-femme ou Yahia qui déménage et change de pays pour finalement se marier avec une autre que Baya et sans jamais apprendre sa maladie, on finit à bout de souffle.

Une fin de saison réussie

La fin de saison est une réussite parce qu’elle met enfin en scène ce qu’on attendait depuis le début : en annonçant à Joseph qu’elle compte désormais se marier à Slim, Dorra découvre enfin la vérité sur son cher et tendre. Partant de là, elle se rend chez lui et finit par le tuer accidentellement lors d’une dispute. Avant de mourir, Slim a bien le temps d’agoniser et personne ne semble vouloir prendre la peine de lui venir en aide – Dorra ouvre la porte à Yahia qui ne lui pardonne pas vraiment la vérité sur le meurtre de Mariam.

Pour bien nous énerver encore plus, les flashbacks nous révèlent que Mariam aurait en fait pu survivre car elle s’est réveillée dans le coffre de Yahia, mais non, le prof de gym avec qui elle sortait (et dont elle était enceinte) en profite pour l’achever. Est-ce bien sérieux ? Heureusement qu’il est encore en prison, lui.

Bref, la saison se termine tout de même sur la mort de Slim, avec Yahia qui aide à dissimuler le corps… et Dorra qui se dénonce malgré tout à la police ??? Incompréhensible, parce qu’elle fait de son frère le complice de son crime, du coup. Bref. Tout le monde est mort, de toute manière : dans l’épisode d’avant, c’était le père de Baya qui y passait, et le frère de Samar aussi.

Voir aussi : Yassine Ben Gamra (#182)

Ah oui, d’ailleurs, Samar, la femme de Yahia, découvre dans cet épisode que son mari est sur le point de mourir d’un cancer (heureusement qu’elle est médecin elle-même) ET qu’elle est enceinte. Elle n’a pas le temps de lui annoncer que Yahia fait un arrêt cardiaque dans le bois où il a enterré Slim.

Bref, si la série doit s’arrêter là, il n’y a que Joseph qui a son happy end avec sa petite famille, Momo sortant enfin de prison après six mois (ou deux épisodes), prêt à une jolie rédemption maintenant qu’il a compris que braquer des gens et tuer des petites vieilles (bon, d’accord, il n’est que complice), ça ne servait à rien.

Une saison 3 ?

Aucune annonce n’a été faite pour l’instant concernant une suite. J’imagine que Yahia peut bien survivre, mais par contre, ça se fera sans Slim, c’est sûr. Une grosse partie du casting est donc morte ou en prison, mais ça ne devrait pas empêcher la suite. L’écriture peut se concentrer sur la sortie de prison de Dorra quelques années après, ou sur Yahia qui prend pour elle, ou sur la fin de Yahia, tout simplement.

De toute manière, l’intrigue de fond n’est jamais qu’un prétexte pour les scénaristes. Le but semble tout de même être de passer quelques messages sur la société ; avec une représentation au plus près de certaines valeurs et des scènes faisant le commentaire social de ce qui déroule parfois sans que personne n’en parle – la scène où Momo perd son chien en est un exemple vraiment flagrant ; les mariages de Dorra et Yahia, avec les arrangements que ça implique (ou la rébellion de Dorra/Baya), également.

De là à être au rendez-vous en saison 3 ? Franchement, pourquoi pas. J’ai écrit cet article au cas où pour avoir un résumé et me remettre les événements (et les prénoms !) en tête au début du prochain ramadan.