Percy Jackson and the Olympians – S02E02 – Demon Pigeons Attack – 14/20

L’intrigue de la saison étant enfin en place, on a l’impression de se diriger vraiment quelque part et il y a de bonnes scènes dans l’épisode pour donner le sentiment d’aventure que je cherche devant ce genre de séries. Malheureusement, l’ensemble reste assez confus avec énormément de choses non explicitées et toujours autant de « tais-toi, c’est comme ça ». La série entière continue de me donner l’impression d’être un puzzle incomplet.

Spoilers 

Percy et Annabeth ont un plan pour sauver la Colonie.

Getting troubles is like breathing to me, OK ?

Si la fin d’épisode précédent donnait l’impression que Percy et Annabeth allaient partir du Campement pour partir à l’aventure, il n’en est apparemment rien, parce que cet épisode reprend le lendemain et qu’ils y sont encore. Ils observent les préparatifs de la course de char et des festivités prévues par Tantale, tout en commentant la présence d’oiseaux maléfiques au-dessus de la colonie.

Ils sont très ratés les effets spéciaux des oiseaux. On n’a jamais entendu parler d’eux avant, mais ils sont là et c’est apparemment une menace qu’ils connaissent depuis toujours. Une fois n’est pas coutume, j’ai l’impression qu’il manque un épisode entre le précédent et celui-ci : Percy et Annabeth ont un plan qu’ils évoquent et dont on ne sait pas grand-chose. Elle doit retrouver Chiron, il doit s’attirer des ennuis auprès de Tantale. Il le fait en sortant de sa cabane.

Pardon, mais dans l’épisode précédent Annabeth disait qu’ils pouvaient sortir et que ça ne changerait rien car ils étaient déjà dans le pétrin et maintenant être en-dehors le met dans le pétrin et elle s’inquiète que Tantale puisse tenter de lui faire du mal ? Cela n’a aucun sens dans les règles édictées par la série. Il faut que je relise les livres – mais est-ce que j’en ai envie ?

Bon. Tantale sort de son bureau en apprenant que Percy n’est plus dans sa cabane, ce qui permet à Annabeth, invisible, d’y rentrer et contacter Chiron. Ce dernier n’a pas le droit de contacter les campeurs, mais l’inverse n’est pas vrai. Annabeth en profite pour expliquer à Chiron où est Grover et la Toison d’Or qui pourrait sauver Thalia, et donc le campement. C’était donc ça. Son but est d’obtenir une quête officielle de la part de Chiron car Tantale ne lui donnera pas.

Malheureusement, Chiron explique en retour à Annabeth qu’elle ne doit surtout pas partir en quête avec Percy. Faire la quête, elle le doit au plus vite, mais avec Percy, c’est non. En effet, si Cronos a empoisonné l’arbre, c’était forcément avec une idée derrière la tête. Il est hors de question de tomber dans ce piège de Cronos, donc, ce qui fait que Percy ne doit même pas savoir qu’une quête aura lieu. Soit.

Pendant ce temps, du côté de Percy, il est toujours question de préparer les chars pour la course. Sans trop de surprise, on y voit Clarisse y être toujours aussi bitch et menacer notamment Chris, un pote de Percy. Soit. Tantale finit par arriver et essayer de le punir à nouveau, mais Percy lui sort le règlement de la colonie qui indique qu’un demi-dieu ne peut pas être puni pour les grands événements du camp, comme la course. Je suis mort de rire. Une fois de plus, c’est un truc qui n’a jamais été introduit avant, mais qui est énoncé comme une évidence.

Après, pourquoi pas : après tout, Annabeth est plus maligne que tout le monde et est là depuis longtemps. Elle finit par rejoindre Percy et lui mentir, comme prévu : elle a affirmé qu’elle en serait incapable, mais elle s’en tire très bien, je trouve. Elle ment donc et explique que Chiron lui a dit de gagner la course pour réclamer la quête en faveur.

Si Percy n’est pas immédiatement convaincu par l’idée, il finit par s’y faire et décide de concourir aussi. Cela multiplie les chances de gagner après tout. Mais quand et comment se sont-ils inscrits en vrai ? Pourquoi y a genre quatre chars avec deux personnes et tout le reste de la colonie qui les acclame ? C’est vraiment fou comment j’ai l’impression qu’il manque la moitié des infos dans chaque épisode. J’espérais que ça soit atténué pour la saison 2, quoi. Ce n’est pas le cas.

Pour autant, l’ambiance de la série, la mythologie, les personnages parfois… Y a des choses qui me plaisent vraiment. En vrai, même la relation fraternelle entre Tyson et Percy me paraît sympathique dans ce début de saison. Je suis perturbé par l’œil unique de Tyson (j’ai l’impression qu’il est un peu plus gros dans cet épisode en plus).

En tout cas, la course peut commencer, avec toujours la menace des oiseaux dans le ciel, Percy qui est sûr qu’Annabeth pourra l’aider à gagner, alors qu’Annabeth demande à Bronte (qui êtes-vous madame ?) de ne surtout pas laisser gagner Percy. Nous voilà bien. La course ? Tout le monde essaie de s’éliminer et c’est violent, avec des chars sabotés, des épées qui sortent, des gens jetés à terre et des chars qui explosent.

Les prétendants sont attaqués les uns après les autres et perdent progressivement. C’est plus ou moins bien foutus, mais c’est illisible de mon point de vue pour savoir qui est en quelle position. Assez clairement, Clarisse est la seule à poursuivre la course jusqu’au bout, car celle-ci est la seule à ne pas se laisser perturber par les oiseaux démoniaques qui les attaquent. Et oui, les oiseaux réussissent à percer la barrière qui s’est affaiblie depuis que Thalia est blessée.

Bon. Tantale assure le contraire une fois l’attaque passée : la barrière ne sera pas affaiblie pendant toute une semaine. Avant ça, il faut se débarrasser des oiseaux. On peut compter sur Annabeth et la puissance de Mariah Carey pour ça : la première se souvient que les sons aigus font fuir les oiseaux, la seconde ben… les soins aigus, quoi. C’était plutôt marrant et efficace.

Après tout ça, Tantale fait donc un discours à l’ensemble de la Colonie et parle du rêve de Percy, en se l’attribuant. Il explique donc à toute la Colonie qu’il faut aller sur l’île de Polyphème pour sauver la Colonie en récupérant la Toison d’Or. Cela finit par convaincre tout le monde qu’une quête va tous les aider. Le truc, c’est que Tantale ne choisit évidemment pas Percy pour cette quête.

Ce dernier espérait pourtant une nouvelle fois être le grand héros du jour. Pas de bol pour lui : c’est Clarisse qui est choisie pour cela. Annabeth parvient à se faire choisir à son tour, par Clarisse, parce qu’une quête, c’est compliqué à faire seule. Si Clarisse accepte et entend l’argument de Percy qu’un troisième compagnon serait le bienvenu, elle ne choisit finalement pas Percy. Elle préfère écouter ce qu’Annabeth lui murmure. On ne saura pas ce que c’est exactement, mais en tout cas, Clarisse choisit Chris.

Percy est si dégoûté. En plus, Tantale a aussi appris de Percy et Annabeth : il lit le règlement pour annoncer à tous les étudiants qu’aucun ne pourra s’approcher de la barrière ou sortir du camp sans risquer la mort. Bim. Percy a les boules et le joue plutôt bien. Il s’en confie à Tyson, qui est embêté : avec son ouïe de Cyclope, Tyson a entendu Annabeth demander à Bronte de faire en sorte que Percy ne gagne pas avant la course.

Le choc devrait être bien plus grand qu’il ne l’est pour Percy, je trouve : il se fait assez vite à l’idée de la trahison de sa meilleure amie. Percy décide aussitôt qu’il doit quitter la Colonie. Il le fera toutefois le lendemain, s’autorisant d’abord une petite nuit de sommeil. Y a des priorités. Pendant la nuit, il peut parler à Grover et découvrir que celui-ci se fait passer pour une femme auprès de Polyphème. De son côté, Grover découvre que Percy est énervé après Annabeth. Il lui fait comprendre qu’elle a peut-être ses raisons – Chiron. Par contre, Tyson est aussi dans le rêve, ce qui me fait me questionner sur ce qu’il entend ou non pour de vrai. Il fait semblant de dormir, quoi.

Bon, sinon, y a pas mal d’humour dans cette scène de rêve ; j’ai adoré Grover être effrayé d’être mangé par Polyphème quand il découvrira qu’il n’est pas une jeune femme avec un parfum de chèvre, mais juste un bon casse-croute.

Quand Percy se réveille, il emporte son sac à dos et rejoint le rivage le plus proche pour papoter avec son père. Il ne lui demande pas son aide, mais sa permission : il sait que Poseidon peut l’empêcher d’atteindre Grover avant le mariage prévu la semaine suivante. Percy demande un signe, sans l’obtenir au premier abord. Et puis ensuite, Hermès débarque. L’oncle de Percy lui affirme qu’il a un message de Poseidon – « quête approuvée » – puis lui offre un bateau qui se rend au bon endroit et quelques cadeaux (des vitamines, la gourde d’Eole).

De son côté, Annabeth regrette clairement d’avoir menti et vient voir Percy. Elle découvre ainsi qu’il est déjà parti, parce que Tyson ne sait pas tenir sa langue. Elle se rend aussitôt sur le rivage où elle retrouve Percy prêt à monter sur un bateau à moteur laissé là par Hermès. Elle tente de l’en empêcher. Cette fois, Annabeth et Percy ont enfin le temps de se parler vraiment.

Elle peut lui confier que Chiron ne veut pas qu’il fasse la quête sans entrer dans le détail de tout ce qu’il s’est dit, mais aussi lui affirmer qu’elle n’est pas comme lui et qu’elle n’a rien aimé de tout ce qu’il voulait qu’elle essaie pour vivre comme lui. Elle a dû passer une année de merde, hein. En tout cas, l’actrice joue plutôt bien et ça mène à une scène plutôt intense pour les deux personnages. Et juste alors que ça commençait à devenir vraiment bien, Tantale débarque pour les interrompre.

Les voir sur le bord du rivage est une aubaine pour lui : il peut enfin se venger des dieux qui l’ont maudit tout en respectant les commandements des dieux. C’est bien simple, il sort une arbalète et se prépare à tuer nos deux héros. Ils sont sauvés de justesse par Tyson qui percute Tantale pour le faire tomber, puis monte dans le bateau et les fait venir avec lui. Le temps que Tantale se relève et réarme son arbalète, il est trop tard : il réussit à percer le bateau gonflable, mais pas à arrêter définitivement ce trio. S’il y a une petite victoire ici, il y a une grande défaite : Annabeth se rend compte qu’ils ont enfreint la loi et ne pourront jamais revenir ! C’est bête.

Et maintenant, la suite au prochain épisode. Dans deux jours.

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Percy Jackson and the Olympians – S02E01 – I Play Dodgeball With Cannibals – 11/20

En saison 1, mes souvenirs de lecture surgissaient parfois aléatoirement et me donnaient l’impression de comprendre ce qu’il se passe ; permettant aussi de recoller parfois les morceaux non évoqués par les scénaristes. Ce n’est malheureusement pas le cas cette saison : mes connaissances mythologiques aident un peu, mais je suis bien paumé. Bref, ça continue d’être très brouillon et de nous malmener entre des informations manquantes et des règles magiques énoncées à la va-vite qu’il faut accepter comme telles sans les remettre en question, sauf si les scénaristes décident de le remettre en question, je suppose. Que c’est étrange, ce n’est pas du tout mon souvenir de lecture.

Spoilers 

Percy fait un cauchemar dans lequel Grover est en danger. Et c’est reparti pour une nouvelle aventure.

Being a real hero means standing up for others.

Le résumé de début de saison est long, c’est une excellente chose. Par contre, vraiment, je m’interroge : il n’y a aucune des scènes dont je me souvenais vraiment ou presque, pas de Lin-Manuel Miranda, pas de St Louis… OK. On va faire avec. C’est un récit pour les enfants et ados, je vais bien m’en tirer, non ? Pas si sûr…

L’épisode commence par Grover se prenant pour un explorateur. On dirait vraiment qu’il est en cosplay d’Indiana Jones, c’est terrible. Sa quête en pleine forêt le mène jusqu’à un squelette dont il récupère la flute de pan. Et quel est son premier réflexe ? Souffler dans la flute en question, bien sûr. La jungle semble se réveiller au même moment, et ça fait qu’Alison Sim qui l’espionnait avec d’autres campeurs est aussitôt révélée à ses yeux.

Pardon, mais… Contexte ? Alison est agacée d’être découverte, mais projette aussitôt de tuer Grover. La flute de Pan n’est pas suffisante apparemment, Luke sera déçu. Luke ? Grover en sait trop et Alison veut le tuer, mais grâce à la flute de Pan, Grover parvient à s’échapper jusqu’à une plage. Il n’est pas sauf pour autant : un énorme tentacule sort de la mer et l’embarque. Ah ben merde.

C’est le moment que Percy choisit pour se réveiller de ce cauchemar. Je suis tellement mort de rire : c’était encore un peu un gamin en saison 1, mais là, il est très clairement sur la fin de son adolescence. Il est censé avoir 12 ou 13 ans, je crois, il en fait clairement 16 (je viens de vérifier, l’acteur a bien 16 ans pour deux semaines encore). C’est le problème des productions qui mettent deux ans à nous pondre une saison, cela dit, donc pas une surprise.

En voix off pendant qu’il se prépare, Percy nous révèle qu’il n’a pas de news de ses amis. L’année scolaire s’est déroulée et il ne semble pas s’être passé grand-chose à première vue. Percy vit toujours avec sa mère et tout se passe bien, mais il a aussi un nouveau colocataire étrange : Tyson. Tyson est un cyclope complètement boulet que Percy se tape aussi en classe. OK. On nous zappe plein de choses dans l’entre-saison, mais pourquoi pas.

Si on reprend la saison à cet endroit, c’est que Percy a eu le cauchemar de ce qui est arrivé à son satyre, tandis que sa mère, elle, a rêvé de Cronos. Sympa les cauchemars dans la famille. S’ils sentent bien que les choses vont déraper, Percy va quand même à l’école avec Tyson.

En chemin, ils manquent d’être percutés par un taxi. De celui-ci sort une Annabeth d’abord invisible qui se méfie de Tyson. Percy fait rapidement les présentations, puis découvre qu’Annabeth aussi a fait un rêve (je ne reviens pas sur le fait qu’Annabeth a pris une bonne tête aussi, hein) : elle a vu le camp être détruit par un incendie. Quand elle a appelé pour avoir des nouvelles, elle est tombée sur un type qu’elle ne connaît pas qui lui a immédiatement raccroché au nez. Bon.

Ils montent donc dans le taxi conduit par les sœurs Grises, et elles aussi ont plein de prédictions cheloues pour Percy. Pardon, mais vraiment, j’ai l’impression que les scénaristes partent du principe qu’on a lu les livres hier et qu’on se souvient de tout. Il y a très peu de réintroduction à l’univers (et quand il y en a, c’est pour nous parler de la Brume qui empêche de voir les monstres et la magie, et ça pour le coup, difficile de ne pas s’en souvenir après la saison 1). Les sœurs Grises sont des voyantes qui sont capables d’emmener ce nouveau trio à la colonie, moyennant paiement, et qui confirment aussi que Grover est en danger.

Un petit chantage plus tard, Percy découvre qu’elles ne peuvent pas dire exactement où est Grover. Elles se contentent de donner une suite de nombres : 30 31 75 12, puis déposent Percy, Tyson et Annabeth à quelques mètres de la colonie. Cela permet à Annabeth et Percy de rattraper un peu le temps perdu – en parlant de Disneyland surtout, de Tyson un peu et des lettres qu’ils se sont envoyés sans parler de tout. Annabeth se garde bien de répondre à Percy quand il lui demande de parler de son école. Ce secret sera gardé encore un temps.

Rapidement, ils sont obligés de ne plus parler : quelqu’un leur envoie des énormes boules de feu à la gueule. Ben super. Annabeth s’étonnait que le camp ne soit pas en feu comme dans son rêve : nous y voilà. L’histoire des boules de feu permet de découvrir que Tyson ne craint pas le feu. C’est une bonne chose : il peut se sacrifier pour sauver Percy, sans que le sacrifice ne le tue.

En revanche, il ne peut entrer à la colonie, ce qui est gênant puisque notre trio est poursuivi par des Lestrygons. Ce sont eux qui balancent les boules de feu et mettent en danger nos héros. Percy et Annabeth arrivent rapidement à la Colonie, mais malheureusement, Tyson ne peut pas rentrer et passer la frontière de celle-ci. Soit.

Ce n’est qu’un détail : Annabeth peut le faire rentrer grâce à sa baguette magique. Si au passage, elle fait rentrer un Lestrygon, celui-ci ne fait pas long feu. Il a le temps de voir ses potes ne pas passer la barrière, contrairement à lui, de balancer Tyson au loin, avant de se faire tuer par quelqu’un hors écran qui lui balance une lance dans le torse. C’est évidemment Clarisse, qui mène un squad d’archers incapables de tuer les deux autres.

Clarisse ne s’étonne pas de la présence de nos héros, ne voit pas Tyson et se contente d’être une bitch qui leur parle mal et leur dit de rentrer se mettre à l’abri dans leur cabane. Euh OK, ça fait un an qu’elle ne les a pas vus, non ? Elle s’en fiche et part à la chasse aux Lestrygons, pendant qu’Annabeth et Percy récupèrent Tyson, puis comprennent que les Lestrygons n’étaient qu’une diversion.

Et en effet, ils découvrent rapidement que le but était pour Luke d’infiltrer la Colonie afin d’aller planter un couteau dans l’arbre qui maintient la barrière – cet arbre étant Thalia. Bordel. Luke, qui avait été sauvé par Thalia, décide donc d’empoisonner Thalia, avant de se barrer sur un cheval ailé.

Ainsi, quand Clarisse et son groupe arrivent enfin, c’est pour mieux tomber nez à nez avec Percy, Annabeth et Tyson. Clarisse veut aussitôt attaquer Tyson, mais Percy l’en empêche : il est certes un intrus, mais ce cyclope est son ami.

C’est là que le nouveau chef de la Colonie débarque. Il semble particulièrement con dès ses premiers échanges avec Clarisse. C’est pas mal de la part des scénaristes de réussir à le rendre aussi détestable alors même qu’il parle mal à Clarisse et s’attire donc nos faveurs. Ce nouveau s’appelle Tantale, ordonne bien vite que Tyson soit tué mais son ordre est interrompu bien vite : Percy veut empêcher la mort de Tyson. Cela dit, quelqu’un d’autre s’en charge : Poseidon. Il fait apparaître son trident au-dessus de Tyson, révélant ainsi que Tyson est le frère de Percy. Ben tiens.

Cela me fait rire à peu près autant que monsieur D dans la scène suivante, mais pas pour les mêmes raisons. Bon. Il y a eu du changement à la colonie, avec un poney viré pour les mauvaises raisons par Zeus, parce que Zeus fait toujours de la merde. Percy ? C’était peut-être un héros l’année d’avant, mais bon, plus personne ne croit vraiment en lui maintenant que la Colonie est en danger.

Malgré le danger, Tantale insiste pour que les festivités prévues à la Colonie continue : il a décidé d’organiser une course de chars et espère bien la voir se tenir comme prévu. Mouais. Cela nous faire une sous-intrigue, c’est à peu près sûr. Percy n’en a que faire : il veut juste qu’on s’occupe du cas de Luke. Ce n’est pas l’avis de Tantale qui n’apprécie pas le ton de Percy, remettant en question toutes ses décisions. MOUAIS.

Percy est donc escorté jusqu’à sa cabane où, enfin, des gens s’étonnent de sa présence… et se moque de lui, parce que son frère est un cyclope. Percy retrouve dans la cabane Tyson et cherche aussitôt à savoir s’il savait qu’ils étaient frères. Tyson n’est pas clair sur ce qu’il sait ou non, en même temps, parce qu’il est capable de dire que sa mère est une naïade… donc il connaît probablement son histoire familiale ?

La conversation est rapidement interrompue par Annabeth qui veut parler à Percy de Thalia, mais qui veut parler à Percy seule à seul. Or, Percy a son frère maintenant. Cela ne les empêche pas de parler et de s’accuser l’un l’autre de ne pas avoir utiliser de drachmes plus tôt pour prendre contact avec la Colonie. Soit. Soit, mais… J’ai quand même l’impression qu’il me manque bien des éléments de contexte.

Percy va quand même se coucher, ce qui lui permet de faire un autre cauchemar de Grover. Ce dernier est porté par un tentacule jusque dans une étrange grotte (moi, je pense à Polyphème quand je vois ça). Dans son rêve, Percy se regarde dans un miroir et tombe non pas sur son reflet, mais sur Grover. Ils comprennent qu’ils ont un lien télépathique, quelque chose de rare qui peut arriver lorsqu’un demi-dieu et un satyre sont meilleurs amis.

Euh ? C’est simple comme bonjour cette solution et ce ne sera pas plus expliqué que ça, parce qu’il faut faire avancer l’intrigue. Ainsi, on se retrouve ensuite avec Grover qui essaie d’expliquer à Percy toute la situation : il est bien piégé par Polyphème, après avoir été emmené par un monstre de mer ayant senti l’odeur de la Toison qui est la même que Pan. Euh… C’est toujours aussi limpide cette série.

Grover comprend que la Toison d’Or est l’objectif de Luke : c’est une Toison qui peut soigner tout le monde. Il se demande pourquoi Luke la veut, puis explique à Percy où il se trouve, en donnant lui aussi cette étrange suite de nombres. Luke se réveille en sursaut pour mieux trouver une carte sur le mur de la cabane. Les coordonnées données par Grover lui donnent alors la direction : la Mer des Sargasses.

Percy décide de s’y rendre et commence par aller voir Annabeth, en train de prier l’arbre Thalia pour toute la nuit, en lui disant qu’il sait comment sauver leur campement. Quoi ? Le générique de fin est toujours une vraie réussite, par contre, avec tellement d’indices sur la suite de l’histoire de cette saison – et toute l’Odyssée d’Ulysse, en vrai.

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Percy Jackson and the Olympians (S02)

On en était où ?

Aucun souvenir… Heureusement, il y a un résumé en début d’épisode pour me rappeler que Luke a trahi Percy (et le reste de la Colonie), que Grover est devenu officiellement un guide parti à la recherche de Pan ou qu’Annabeth avait une histoire avec Thalia, sa meilleure amie transformée en arbre après avoir sauvé Luke. Pfiou. Il faut toujours que je relise les livres pour y comprendre quelque chose finalement.

Saison 1

Ce que j’en attends

Il faut bien le reconnaître : pas grand-chose. Je continue parce que j’ai regardé la saison 1 et que théoriquement, j’aime bien les romans jeunesse et leurs adaptations – faut croire que je n’ai jamais vraiment grandi, ou alors c’est juste du travail déguisé parce qu’après tout, je suis professeur de français et c’est bien pratique de connaître des adaptations de romans jeunesse.

En pratique, la saison 1 était une déception. S’il y avait de bonnes idées et que le matériel de base est génial, j’ai trouvé que le scénario de l’adaptation était à s’arracher des cheveux, avec l’impression qu’il manquait des pans entiers des épisodes parfois (j’ai souvenir de cette scène où ils sont enfermés dans un camion et qu’ils se retrouvent ensuite dans la rue, avec juste une réplique pour expliquer ce qu’il s’est passé… alors qu’on aurait tous aimé avoir la scène d’action ?). Cela dit, qui sait, peut-être qu’ils peuvent s’améliorer ?

Autrement, je commence cette saison 2 avec quelques jours de retard et une laryngite qui m’empêche de parler ou de sortir de chez moi. À mon sens, c’est l’occasion parfaite pour commencer une nouvelle saison, parce que ce n’est pas comme si je pouvais faire grand-chose de plus entre les quintes de toux et la fatigue. On va dire que c’est un avant-goût des vacances et être heureux : pour une fois que je suis malade AVANT, je vais peut-être réussir à les passer sans être malade ?

Note moyenne de la saison : –/20

Heated Rivalry – S01E02 – Olympians – 13/20

Si le hockey n’est toujours pas une préoccupation pour la série, le côté romance pointe (très !) timidement le bout de son nez dans cet épisode. On tourne beaucoup en rond, le temps passe toujours trop vite, les protagonistes sont énervants (parce qu’inactif ou chiant, selon le perso), mais petit à petit, ça se dirige vers une histoire qui pourrait être appréciable. Il y a encore du taf pour y arriver, mais je suis frustré de ne pas avoir tout de suite le prochain épisode. Et ça, c’est plutôt très bon signe.

Spoilers

Loin des yeux, proches du sexto.


I need to win.

J’ai beau dire que je vais attendre avant de voir le prochain épisode, la vérité, c’est que je n’ai pas tellement de séries en ce moment, parce que je suis tellement en retard partout que je n’ose me lancer dans rien. Par conséquent, c’est un peu par défaut, beaucoup par curiosité que me revoilà pour un deuxième épisode avant même d’avoir pris le temps de diffuser la première critique. Malin. Faut croire que les canadiens savent faire des séries, écoutez.

Le résumé de l’épisode 1 m’a fait un peu rire au début de celui-ci : on y évacue tout le sexe, et ça fait que ça tient en 40 secondes. C’est un bon résumé de la série. La série reprend avec nos deux héros séparés : l’un est un Moscou, l’autre à Montréal. Nous sommes désormais à l’été 2011 et la colère est retombée, Shane assurant qu’il n’est pas énervé de leur dernière rencontre. Mouais.

La série me frustre à nouveau dans ce début d’épisode très sympa pour sa musique… mais pas du tout pour la relation entre nos deux héros. Les mois passent, vraiment. On se retrouve bien vite un an plus tard, en 2012. Entre temps, nos héros échangent des SMS. Bon. Est-ce que le roman fait des énormes avancées comme ça ? Je me dis qu’il y a six épisodes donc ils ont le temps de développer. Le roman doit être une suite interminable d’énormes avancées dans le temps si sur six épisodes ils avancent si vite, non ? C’est… particulier. Et en même temps, ça me passe l’envie de lire le roman, donc tant mieux.

Toujours est-il que la tension sexuelle entre nos héros se résume désormais à des échanges par SMS, des jeux de mots salaces et une attente interminable pour se revoir. Ne sont-ils pas foutus d’acheter un billet et partir en « vacances » pour se voir ? C’est finalement alors qu’il est dans une chambre d’hôtel avec un coéquipier que Shane reçoit ce qui ressemble fort à un numéro d’une autre chambre d’hôtel de la part de Lily. Il peut selon Ilya y retrouver ce qu’il désire vraiment – et ce qu’il désire vraiment ? Eh, il reçoit une dickpick bien méritée après cette question.

Par contre, la réaction de Shane ? On dirait un gamin. Pour autant, il ne voit pas Ilya et on continue de les voir s’échanger des sextos de plus en plus intenses, de moins en moins timides. Ilya a toujours envie de Shane, et particulièrement de son postérieur. Il le lui dit et ça leur permet d’attendre avant de se revoir, apparemment. Ils sont étranges comme tout, j’aurais craqué bien avant.

J’ai du mal avec leur relation : ils sont incapables de tenir plus de cinq minutes dans la même pièce sans se sauter dessus, mais ils attendent deux ans avant de se revoir ? Et pendant les deux ans, on ne sait rien de leur vie en plus, tout est centr » sur les rares interactions entre eux.

Bref. Les deux se retrouvent donc finalement en secret, au printemps 2013, après un match – et après un échange de sextos particulièrement hot avant un match où Shane gagne. Après le match, il envoie évidemment un texto à son mec et ils se retrouvent donc enfin, directement chez Shane qui a un appartement immense, mais aussi celui d’à côté. Allez. Les banalités échangées, ils passent au lit où Ilya pénètre enfin Shane comme il le souhaitait. La série est bien plus timide et prude que dans l’épisode précédent quand il s’agit de les voir faire l’amour, avec des coupes une fois le consentement de Shane clairement donné et les préservatifs vus à l’écran. Malgré les coupes, la scène reste longue à voir, je trouve. Au moins, il n’y a pas de doute : ils prennent beaucoup de plaisir ensemble. On est content pour eux.

Beaucoup de bon temps et une douche d’Ilya plus tard, il est temps pour nos héros de se dire au revoir. J’ai juste envie que le scandale de leur couple éclate au grand jour à ce stade-là de l’histoire, mais non.

Le titre indiquait clairement ce qu’il en était : la suite de l’épisode se déroule, après un dernier baiser entre eux, aux Jeux Olympiques d’Hiver de 2014, en Russie. Chez Ilya, donc. Shane a encore changé de portable au passage et on nous parle de hockey aux détours de conversations auxquelles je ne comprends pas tout parce que le hockey n’est pas ma passion finalement. Peut-être que le livre arrive mieux à rendre toute la partie sur le hockey, mais la série, vraiment, elle est en difficulté.

Bon, Shane aussi quand il est question d’un athlète américain qui lui parle d’homosexualité en plein cœur de la Russie où les homosexuels ne sont pas hyper bien acceptés. Il le fait parce que Shane l’invite à assister à du patinage artistique.

Sur place, Shane aperçoit Ilya, le visage fermé. Il essaie d’aller lui parler, prétextant aller aux toilettes, mais se fait envoyer bouler très sèchement par Ilya. L’ambiance est tout de suite moins hot entre eux. Concrètement, Ilya a encore des problèmes familiaux (là où Shane est tranquille carses parents n’ont pas pu venir en Russie pour le soutenir) avec son père. Cela a l’air si chiant d’être dans sa vie. Il est beau, hein, mais qu’est-ce qu’il me soule et est détestable comme personnage.

Ce n’est rien par rapport à son père, évidemment, qui est encore plus détestable. Évidemment. On rencontre enfin le père d’Ilya, qui est parfaitement détestable et fait plein de reproches à son fils. La scène prend une tournure différente quand le père reproche à la mère d’Ilya de ne pas savoir faire les nœuds papillon… et qu’Ilya lui rappelle que sa mère est morte. Ambiance.

La dépression constante d’Ilya est un peu plus compréhensible. Est-ce que ça justifie de parler comme de la merde à son plan cul ? Probablement pas, surtout quand on nous le fait passer pour son copain dans la série. Trois ans après, Illya est toujours en compagnie de la même copine en public, en plus. Après, elle semble savoir ce qu’il en est de la sexualité d’Ilya ? Elle le ramène directement auprès de Sasha qui est très clairement attiré par Ilya vu le petit coup de langue qu’il se donne en le voyant. C’est le fils de son coach, je suppose, il est très attiré par la drogue aussi. Top. La conversation tourne enfin autour du hockey quand ils sont tous les trois !

Le problème, c’est que c’est dur de s’y intéresser quand on n’y connaît rien. La série semble faite pour ceux qui suivre le hockey bien plus que moi. Ce serait cool si elle se mettait à aborder davantage encore la place de l’homosexualité dans le sport, d’ailleurs. Ce n’est pas trop le cas apparemment. En tout cas, dès que la copine d’Ilya s’éclipse, Sasha se jette sur Ilya, essayant de le rendre jaloux en parlant des garçons français qu’il croise à Paris avant de l’exciter par quelques caresses et une proximité malaisante, si vous voulez mon avis. Ilya reste toutefois de marbre face à son ancien amant. Pour autant, il ne répond pas non plus à Shane.

Je pensais vraiment qu’on nous parlerait plus longtemps des jeux olympiques, mais non : on enchaîne directement au printemps suivant. Les deux garçons ne se sont toujours pas revus. Cette fois, Shane rejoint son équipe pour regarder à la télévision un match d’Ilya qui est sur le point de gagner la coupe. Nous ne verrons rien du match. Certes, Ilya comme Shane sont désormais des capitaines, certes, ils sont les meilleurs en hockey, certes on voit Ilya motiver son équipe… mais non, la série n’en a rien à faire du hockey.

OK. Moi non plus, je n’en ai rien à faire ! Mais je ne sais pas, il me semble que cette série devrait s’y attarder un peu plus, non ? Peut-être que si elle ne durait pas six épisodes, ils le feraient. Peut-être que si elle ne durait pas six épisodes, je ne la regarderais pas. Bref. Shane est heureux de voir Ilya gagner, mais il n’a aucune nouvelle de lui avant l’été.

Durant l’été, les deux se retrouvent enfin pour une remise d’award. Ils doivent remettre un prix ensemble, le font avec des petites blagues écrites pour eux et des selfies qui permettent à Ilya de se rapprocher de Shane. Malheureusement, la frustration est toujours là pour Shane qui ne comprend pas ce qu’Ilya lui cherche. Ils se retrouvent donc ensemble dans les toilettes, histoire qu’Ilya lui rappelle qui’il souhaite toujours être sucé par Shane. Ben super.

Shane répond que c’est à lui de le faire et Ilya demande alors la politesse. OK. Cette fois, on est sur un enemies to lovers qui fonctionne plutôt bien, je trouve. La tension entre eux est évidente. Le côté « toilette sale », en revanche, vraiment ça casse le truc. Je sens que c’est censé être le cœur de la tension sexuelle de la scène, vu comment c’est répété, mais pfiou. Non. Shane demande gentiment, Ilya refuse toutefois de le sucer, contrairement à ce qu’il semblait promettre. Il préfère frustrer encore et toujours Shane, qui se laisse faire avec un plaisir non dissimulé : ils savent que la promesse d’une soirée d’attente à avoir envie fera que leur nuit sera bien plus intéressante. Mouais.

Shane rejoint donc Ilya dans sa chambre d’hôtel et j’ai pété un câble de le voir se déshabiller totalement à la demande d’Ilya. Apparemment, il est encore question de la coupe que l’équipe de Russie a gagné, parce que c’est sa nuit spéciale, soi-disant, et il mérite donc que Shane fasse tout ce qu’il lui demande. De là à se foutre à poil devant autant de fenêtres ? Quoi ? Il n’y a pas de paparazzis pour le hockey ?

Shane finit par faire remarquer à Ilya les fenêtres, qui se décale donc dans la chambre où le lit est situé… juste devant une fenêtre ? Du coup, j’ai du mal à comprendre pourquoi Shane dit que c’est OK comme endroit. J’ai aussi un peu de mal avec Ilya qui s’assoit face au lit et demande à Shane de se masturber pour lui. Je ne dis pas que ça n’a pas un côté érotique certain la notion de voyeurisme (et déjà avec l’affaire de la douche, on voyait bien qu’Ilya avait un côté voyeur), je dis juste que reprocher les fenêtres pour finalement faire ça devant les fenêtres, c’est bizarre. Et ça semble un brin malsain aussi.

Shane réclame un peu de vodka pour se détendre, mais ce sera sa récompense finale, si le spectacle qu’il offre à Ilya lui plaît. Et ça lui plaît quand Ilya parle de la coupe et que Shane se soumet totalement : il se déshabille devant lui et lui dit qu’il a besoin de lui. Cela motive Ilya à se lever et se déshabiller. On enchaîne sur une autre scène de sexe finalement peu développée entre eux. C’est mieux que le premier épisode qui ne tournait qu’autour de ça, au moins.

Cet épisode s’intéresse un peu plus à l’après, particulièrement ici. Heureusement. Il serait temps ! Shane s’inquiète de savoir pourquoi Ilya a déjà prévu de retourner en Russie, alors qu’il pourrait rester avec lui et que ce n’est peut-être pas safe. N’est-il pas mignon ? Malheureusement pour lui, Ilya ne saisit pas les perches qu’il lui tend.

Ilya dit avoir besoin de dormir, alors Shane se prépare à rentrer chez lui. Sans douche. Sans baiser d’adieu. Il abandonne Ilya sans le revoir, alors que celui-ci a juste une clope au bec. Tss. On se rapproche de la fin d’épisode en tout cas. Cette fois, on sent que Shane n’est pas satisfait de ce qu’il se passe entre eux : il s’en va et, dans l’ascenseur, hésite entre un nouveau « On se voit la saison prochaine » et un « On ne s’est même pas embrassés ».

Putain, enfin. On se dirige donc vers une romance et il est plus que temps que ça arrive, parce que tout cet épisode ne fait que tourner en rond.

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