The Last of us – S02E01 – Future Days – 15/20

La reprise se fait tout en douceur. S’il y a bien un peu d’action et de bonnes pistes pour la suite, j’ai trouvé que l’épisode avait tout de même ses lenteurs et ne parvenait pas à m’intéresser à la (nouvelle) vie de tous ses personnages principaux. Ajoutez à ça qu’un personnage que j’adore s’avère parfaitement insupportable à plein de moments, et ça me laisse un arrière-goût un peu désagréable comme reprise.

Spoilers

Cinq ans plus tard, Joel et Ellie ne se parlent plus tellement – même s’ils vivent ensemble.

When we kill him, we kill him slowly

OK, quel plaisir de retrouver le logo HBO au début d’une série. Cela fait si longtemps que ça ne m’arrive plus que ça m’a renvoyé des flashbacks de True Blood. Malheureusement, The Last of us n’a pas su capitaliser sur un si bon générique (les quelques notes de musique sont tout de même efficaces, même si je ne les connais pas encore par cœur en vrai). En plus, la saison a la mauvaise idée de reprendre là où la première s’était arrêtée, sans résumé. Bordel, votre épisode fait une heure, réintroduisez un minimum les choses, non ? Ellie demande donc à Joel de confirmer ce qu’il vient de lui dire.

Il le fait, et il lui ment évidemment, ne révélant pas que sauver sa vie a coûté quelques autres vies au passage. Une broutille après tout.

On nous introduit ensuite des nouveaux personnages avec que des acteurs dont je connais le visage (Danny Ramirez ! Tati Gabrielle !), ça m’a tellement perturbé. Le problème, c’est que ces nouveaux que j’ai envie d’aimer sont en fait les ennemis de nos héros : Abby (incroyable dans le film No One Will Save You) n’a qu’une seule obsession en tête, celle de retrouver Joel pour le tuer. Et elle entraîne tout le groupe dans son délire. Ne peuvent-ils pas se contenter d’être en deuil et de profiter des girafes qui passent par ici ? Non. Abby veut le tuer, et elle veut le tuer lentement pour plus de drame. Allez. Il faut en comprendre qu’ils sont les derniers Fireflies encore en vie à proximité de l’hôpital. Il aurait pu tuer tout le monde quand même Joel ! Mais non… Tant pis, c’est parti pour une mort lente !

Tellement lente que la série s’offre ensuite le luxe d’une ellipse temporelle de cinq ans. Oui, oui, la saison 2 va donc se dérouler cinq ans plus tard (qui cherche encore à se venger après tant de temps ?). Ellie n’a pas tellement grandi, je trouve, mais elle a appris à se battre. Elle est plutôt badass et parvient à mettre KO son opposant dans un combat joliment chorégraphié. Sans trop de surprise, on nous révèle qu’elle n’était pas en vrai danger, mais qu’il s’agissait là d’un entraînement, entraînement lors duquel son opposant retenait même ses coups, parce que eh, faudrait pas que Joel s’en prenne à ses entraîneurs.

Ellie se barre énervée par la situation, et c’est l’occasion pour nous de découvrir que nous sommes à Jackson, dans le Wyoming. On retrouve ainsi des paysages enneigés et une civilisation post-apocalyptique qui semble avoir trouvé le moyen de se reconstruire. Inévitablement. Pour se protéger, Ellie apprend même à tirer telle une sniper sur des zombies au loin dans la vallée. Elle apprend au passage que Joel s’inquiète vraiment pour elle grâce à Tommy, qui lui confie son nouveau poste pour la communauté : elle va devoir monter la garde.

Cela ne lui plaît pas du tout et elle mène ainsi la vie dure à Tommy. Elle a l’air particulièrement insupportable maintenant qu’elle est « adulte », faisant pression sur Tommy jusqu’à ce qu’il accepte de la remettre dans l’équipe de la patrouille – malgré un incident récent (qu’elle a tout de même géré, hein). Cette phrase est tellement à rallonge, mais écoutez, j’essaie de me replonger dans la série sans trop me concentrer sur Ellie qui hurle qu’elle est immunisée au beau milieu de la montagne.

De son côté, Joel vit dans une maison apparemment sans chauffage et fait quelques réparations électriques en compagnie d’une jeune femme (encore une actrice que je connais, tiens), Dina. Tout semble bien se passer avec elle, d’autant plus qu’elle est la meilleure amie d’Ellie et qu’elle le connaît hyper bien. Eh, il lui confie même qu’il voit une psy.

Il passe ensuite du temps avec sa belle-sœur, Maria, qui nous confirme ce qu’on a vu en début d’épisode : il y a plein de nouveaux habitants à Jackson, tellement en fait, qu’ils ne peuvent pas construire assez vite. Qu’importe, Joel passe quand même du temps avec son neveu. Tss, Joel a tout du daddy désormais.

Après tout ça, Joel rend visite à une femme, Gail, qui lui sert un peu de whisky parce que c’est son anniversaire et est d’accord pour l’écouter raconter sa vie contre un peu d’herbe (oui). Et oui, c’est elle la psychothérapeute de Joel. On a beau nous avoir dit qu’il en avait une, je n’étais pas préparé pour une saison 2 qui passe du temps à nous présenter un Joel en thérapie.

Cela dit, ça a un avantage : ça permet de mieux comprendre les relations de Joel et Ellie après cinq ans. C’est ce que j’imaginais du moins, mais finalement la psy déteste son patient et n’hésite pas à le lui faire savoir en lui expliquant que son problème est le même que tous les pères. Bref, il n’est pas très intéressant, puis en plus, il est quand même le connard qui a tué son mari qui lui manque – même s’il était infecté et que Joel n’avait pas trop le choix de ne pas lui tirer dessus. C’est inattendu comme session.

On apprend aussi qu’Ellie vit désormais dans le garage de la maison où habite Joel. C’est un garage sacrément bien aménagé, donc ça peut se comprendre. Ellie, aussi insupportable soit-elle, reste un personnage hyper appréciable (interprétée par une excellente actrice surtout) : je suis donc content de voir se mettre en place un flirt avec Dina. Ce n’est pas forcément hyper subtile quand elle l’aide, mais ça fait plaisir.

Bref, elles partent ensemble en patrouille. C’est l’occasion pour nous de voir comment s’organise Jacksonville, une fois de plus, et d’avoir des effets spéciaux pas toujours subtils non plus (y a des fonds verts qui se voient pour ce qu’ils sont ; et c’est dommage pour une série de cette qualité, non ?). Les filles ne font pas preuve d’un grand sérieux quand il faut écouter les consignes ou se déplacer en silence le long du chemin.

Dina papote beaucoup avec Ellie, et elle parle surtout de relations amoureuses : la sienne avec Jesse, qui semble être une relation faite de ruptures, celle potentielle d’Ellie. En vain. Ellie est clairement « sur quelqu’un », mais ce quelqu’un, c’est Dina. Faut dire qu’il y a de quoi : outre le sourire craquant, elle est marrante et plutôt intrépide Dina. Elle n’hésite donc pas à suivre Ellie contre les ordres de la leader de la patrouille quand le groupe trouve du sang dans la neige.

Plutôt que de faire demi-tour comme elle le devrait, Ellie fonce tête baissée. Cela permet de découvrir ce qu’il s’est passé : elles remontent la piste jusqu’au cadavre d’un ours qui a aussi déchiqueté quelques humains au passage – zombies ?

Ellie est tellement insupportable ! Non contente d’avoir trouvé l’origine de l’ours, elle insiste pour aller voir ce qui a réussi à le tuer ensuite. Cela permet bien sûr de nous proposer quelques zombies pour l’épisode, alors c’est bien, mais ça se fait encore et toujours contre les ordres et les règles de sécurité imposées. Elle parvient même à convaincre Dina de la suivre dans toutes ses conneries. Pourquoi se comporte-t-elle comme une ado en pleine crise alors qu’elle est supposée avoir 19 ans ?

Allez, au moins, on a une scène à suspense lorsqu’elles fouillent le bâtiment à la recherche des zombies qui font tant de bruit à crier. Cela me permet aussi de me souvenir un peu mieux des règles les concernant (notamment leur cécité ou leur réaction au bruit). Dina et Ellie font donc face à un zombie, qu’Ellie élimine seule sans trop de problème. Tout va trop bien cependant et on devine assez vite que ça ne va pas durer : Ellie passe ainsi à travers le sol. Elle survit à sa chute sans rien se casser, ce qui est un peu gros, mais soit.

Cela lui permet de continuer d’explorer toute seule le bâtiment qui est un supermarché à l’abandon. Pendant ce temps, Dina cherche un moyen de la faire remonter à l’étage. Alors qu’Ellie se met à lire un magazine people de l’époque, on voit passer un animal derrière elle. Elle finit par entendre du bruit et craindre de ne pas être toute seule. La série sait à peu près maintenir son ambiance de suspense, c’est déjà ça. En revanche, et comme en saison 1, ça me donne plutôt l’envie de jouer au jeu vidéo quand certaines scènes semblent être des adaptations fidèles – je veux dire ce côté exploration… bordel, ça va plus vite dans un jeu vidéo, non ?

Ellie finit par tomber sur un étrange zombie qui ne cherche pas du tout à lui courir après. Non, en fait, la femme s’enfuit quand Ellie la provoque pour la faire venir à elle. Ce n’est pas une attitude hyper commune pour un zombie.

Ellie finit par se faire avoir comme une bleue, mais il faut dire que la zombie est maligne au point de se planquer et d’attaquer par derrière. Il y a même un jumpscare bien foutu au milieu de tout ça, histoire de nous rappeler que nous sommes dans un jeu d’action. Pardon, une série d’action. L’attaque de la zombie est efficace et lui permet de désarmer, puis mordre Ellie. J’espère qu’elle a savouré son croque-madame, parce que ça ne dure pas : Ellie a un deuxième pistolet dont elle se sert pour la tuer définitivement.

Dina revient juste après et ne se rend pas compte de la morsure d’Ellie. Pas grave, vous me direz, elle est immunisée. Bien sûr, il faut ensuite rentrer en ville et expliquer tout ce qu’il s’est passé. Ellie et Dina passent devant le conseil de Jackson, avec Tommy et Maria qui posent des questions pour tout comprendre. Ils sont surpris par la déclaration d’Ellie que la zombie à qui elle a fait face était plus intelligente que les autres – mais ils la croient. Il y a bien sûr un problème avec son non-respect des autorités, mais c’est à peu près tout.

Les filles s’en tirent avec un simple rapport à faire à Jesse et des excuses à la leader de leur patrouille. Ellie peut donc rentrer chez elle au plus vite pour s’occuper de sa morsure. Est-elle toujours immunisée ? Le suspense est là. Elle s’arrange pour agrandir sa plaie, histoire que ce ne soit pas trop visible qu’il s’agisse d’une morsure, puis elle la recoud par elle-même. Incroyable.

Le soir, elle écrit alors dans son journal intime – mais elle se contente des jeux de mots de Dina. Elle est interrompue par Joel qui lui propose de venir à la soirée du Nouvel an. Eh, ça fait du bien de les revoir ensemble, mais ça serait sympa aussi d’avoir un enjeu bien clair pour la saison. Pour l’instant, néanmoins, ce sont des retrouvailles et il faut se contenter du réveillon pour passer en 2029. Ellie passe la soirée à mater Dina qui danse avec un homme qui n’est pas Jesse. Ce dernier informe Ellie qu’il ne se remettra pas avec Dina – et si elle s’en étonne, la conversation est ensuite vite interrompue par l’arrivée de Dina. Cette dernière, complètement bourrée, se lance alors dans un slow avec Ellie. Elle sait parfaitement ce qu’elle fait. L’alcool ne peut pas être une excuse pour le lendemain, pas vrai ?

Non, parce qu’elle n’hésite pas à embrasser Ellie après lui avoir dit que les hommes devraient être terrifiés par elle, parce qu’elle est une sacrée menace pour eux. Tout le monde les regardait avant le baiser et ça ne fait qu’empirer ensuite : un homme, Seth, finit même par étaler toute son homophobie à leur face. L’insulte est de trop pour Ellie, mais aussi pour Joel. Ce dernier n’hésite pas à s’en prendre physiquement à Seth, bien incapable de se défendre.

La fête tourne un peu court, surtout qu’Ellie balance devant tout le monde qu’elle n’a pas besoin de l’aide de Joel. Vraiment, elle fait sa crise d’adolescence. Mieux vaut tard que jamais. Elle rentre finalement dans son garage sans même chercher à adresser la parole à Joel. Tss. Elle me soule et ça me soule qu’elle me soule, parce qu’il y a des aspects du personnage que j’adore. Et sinon, comme il fallait bien un cliffhanger à cet épisode, on nous révèle que l’année 2029 ne sera pas d etout repos à Jackson.

Non seulement, il y a des fungus dans les canalisations, mais en plus, à distance, il y a Abby et son groupe qui ont enfin retrouvé Joel. CINQ PUTAIN D’ANNÉES ET ELLE EN EST ENCORE À VOULOIR SE VENGER ? Bon. OK. Il me semble qu’il y a plus pressant dans une apocalypse, mais soit. Je réclamais des enjeux, j’en ai. J’aurais aimé être un peu surpris, en revanche, mais ce cliffhanger se contente de nous montrer Abby et son groupe se rapprocher de Jackson sans y faire le moindre mal pour le moment.

The Last of Us (S02)

On en était où ?

Honnêtement, dur de m’en souvenir. La saison 1 n’est pourtant pas si loin, ça ne fait jamais que deux ans… Vraiment, cette nouvelle chronologie des séries, je ne m’y fais pas. Bref, la saison 1 se terminait avec Joel faisant le choix de sauver Ellie en tuant quelques Fireflies et au détriment du reste du monde, qu’il laisse plongé dans l’épidémie. Et bien sûr, il ment à Ellie sur ce sujet, lui expliquant que l’hôpital a été attaqué, que leurs alliés (en fait ennemis) sont morts et que les médecins n’ont pas su quoi faire de son immunité.

Saison 1

Ce que j’en attends

Là aussi, dur de savoir exactement à quoi m’attendre avec cette saison 2, surtout que la saison 1 bouclait vraiment la boucle, comme le jeu. Je n’ai toujours pas joué au jeu, ce qui me permet d’avoir moins d’attente que beaucoup de fans, mais j’ai hâte de découvrir la suite – et en fait, c’est possiblement mon problème : j’ai hâte d’avoir la suite de l’histoire et que ça avance, mais je n’ai pas oublié que la saison 1 passait beaucoup de temps à faire du surplace. J’en ai retenu le côté sublime de certaines scènes d’action et de certains d’effets spéciaux et le casting cinq étoiles, alors je veux au moins ça pour la saison 2 (et le premier épisode semble me confirmer que c’est bon).

Je m’attendais également à beaucoup de spoilers et de bruit autour de ce retour. Pourtant, sans la campagne d’affichage (pardon, de matraquage !) massive dans Paris, je serais possiblement passé à côté car je n’ai encore vu aucun tweet excédé dessus. Est-ce que la hype est déjà passée ? Cela pourrait se comprendre. En plus, la saison 2 est bien moins accessible que la première : elle est toujours sur Prime Video, certes, mais il faut s’acquitter désormais d’un abonnement à Max pour avoir le contenu HBO. Toujours plus.

Bref, ça n’a rien à voir alors autant passer dans le vif du sujet : la critique des épisodes !

The Last of us – S02E01 – Future Days – 15/20

La reprise se fait tout en douceur. S’il y a bien un peu d’action et de bonnes pistes pour la suite, j’ai trouvé que l’épisode avait tout de même ses lenteurs et ne parvenait pas à m’intéresser à la…

The Last of us – S02E03 – The Path – 16/20

C’est un très bon épisode de transition, mais c’est à peu près tout ce qu’il est. Après le choc de l’épisode précédent, il faut à la fois prendre le temps de s’en remettre en se concentrant un peu sur…

The Last of us – S02E04 – Day One – 17/20

J’ai eu peur que ce soit médiocre en début d’épisode, mais finalement, on tient là un bon épisode d’exploration du monde post-apocalyptique et des deux personnages qui doivent porter la saison… tout en ajoutant des nuances et de la…

The Last of us – S02E05 – Feel Her Love – 14/20

Je ne suis pas convaincu par la structure de la saison, parce que cet épisode semble vouloir présenter les choses d’une manière que je n’aime pas (voir en toute fin d’article). Avant même le cliffhanger, il y a une…

The Last of us – S02E06 – The Price – 07/20

Je me suis franchement ennuyé sur les trois quarts de l’épisode qui ne nous apporte (presque) rien de nouveau – et qui le fait finalement en révélant des énormes mensonges par omission qui modifient bien trop la perception qu’on…

The Last of us – S02E07 – Convergence – 15/20

Que le rythme de la série est étrange ! Cet épisode semble rusher des scènes qui mériterait un peu plus d’explications et d’explorations, tout en proposant d’autres dont je cherche encore la pertinence – notamment concernant le personnage d’Isaac. Je…

Daredevil Born Again – S01E02 – Optics – 16/20

Tout en gardant le style et en baignant dans l’ADN de la série d’origine, cet épisode commence à marquer davantage de différences et dévoiler à quoi ressemble cette version 2025 de la série. Les changements opérés fonctionnent tellement bien qu’ils arrivent à tous me convaincre : j’ai l’impression que les scénaristes ont su cerner la plupart des défauts et des points qui me dérangeaient dans la série d’origine. À ce stade, ils auraient pu nous proposer 22 épisodes directement.

Spoilers 

Fisk est élu maire. Bonne année.

If you lose the cops, you lose the city.

Comment ça, Fisk est élu le jour du Nouvel An, ça fait beaucoup d’un coup. Pauvres New-yorkais. J’aime bien, tout de même, que la série prenne le temps de montrer que malgré la ferveur populaire, il y a une beaucoup de gens silencieux qui ne sont pas ravis entre les murs de leur appartement – grâce à l’ouïe de Matt. Du coup, on l’entend sans qu’on nous le montre, mais vous comprenez ce que je veux dire, pas vrai ? Fisk souhaite la bonne année à ses électeurs, tout en promettant de mettre un terme aux agissements des justiciers masqués, parlant de Spiderman au passage.

Oui, bien sûr que Fisk fait des discours à rallonge pour les new-yorkais. Il aime toujours autant s’écouter parler. J’aimerais tellement que quelqu’un lui dise et trouve le moyen de le faire taire. Même dans son bureau, il parle de manière interminable de l’âge indéterminé du bureau comme si cela avait une quelconque importance. C’est toujours une façon de ne pas parler de ce qui importe vraiment : sa directrice de campagne lui fait remarquer que le silence de Vanessa commence à être gênant pour son image auprès des électeurs plus traditionnels.

J’imagine qu’il va les récupérer en se comportant comme un politique de base : en déplacement, il se retrouve face à une route abîmée qu’il fait aussitôt réparer sans attendre de permis. Simple, efficace, de quoi se faire saucer sur les réseaux parce qu’il y avait un grand embouteillage. Mouais.

Je suis surpris que l’épisode conserve l’idée du documentaire BB tourné dans les rues de la ville. Pour un premier épisode, c’était un moyen facile de montrer où l’on en était et de réintroduire des éléments. Dans un épisode deux, ça semble confirmer une tendance pour toute la saison. Cela donne l’impression d’une page de publicité. Ces reportages, présents tout au long du premier épisode, ont en fait une autre utilité : celle d’introduire le personnage de BB, la journaliste qui les réalise.

Celle-ci demande à rencontrer le maire Fisk, se servant pour ça de sa connexion avec un des employés de Fisk. Sa rencontre est supposée être celle d’une journaliste avec le maire, mais elle s’avère plutôt être conseillère politique… avant de demander des infos sur Vanessa et concrètement de se faire congédier.

Elle donne tout de même des conseils importants à Fisk : il décide de continuer d’utiliser BB, parce qu’elle peut lui être pratique. Elle lui a expliqué qu’il avait une bonne partie des flics à dos, et notamment le chef de la police, et que ça ne l’aiderait pas à être un bon maire. Fisk se rend donc à un enterrement de policier (tué par un client de Matt, j’y reviens dans la suite de la critique) pour découvrir que c’est vrai : le chef de la police le déteste et lui souhaite un bien court mandat. C’est problématique.

Le commissaire essaie donc de démissionner ensuite, en promettant que d’autres flics suivront, mais Fisk l’en empêche. Un petit chantage bien senti à base de photo de son fils illégitime suffit à le faire changer d’avis, mais ça sent plutôt mauvais pour les conditions de travail des flics ensuite. Et bloqué comme ça, le commissaire promet que son travail ne sera pas exceptionnel.

Un nouveau personnage est introduit dans le métro new-yorkais : un justicier pas masqué qui vient en aide à un type qui ne peut pas se défendre et s’en prend à ses deux agresseurs. On sent facilement venir la catastrophe : un des agresseurs finit par se faire dégommer par le métro. Le problème ? Les agresseurs sont de la police. Hector Ayela se fait donc arrêter.

Par chance pour lui, alors qu’il est tabassé par quelques flics pour faire une confession, Matt passe par là et entend ce qu’il se passe. Il décide aussitôt de le représenter, parce qu’il sait qu’il ne ment pas quand il se dit innocent et qu’il évoque un accident. S’il ne voulait pas tuer un flic – qu’il ne savait pas être flic – ses battements de cœur indique toutefois qu’il ment à Matt quand il dit ne rien cacher d’autre.

Kirsten n’est pas trop heureuse d’apprendre que son partenaire prend un cas pro bono alors qu’ils sont déjà en galère avec d’autres cas. En plus, ce pro bono donne l’impression qu’ils sont contre les policiers désormais, mais bon, Matt parvient à la convaincre. Il convainc aussi Cherry de continuer de bosser pour lui malgré son désaccord de s’opposer à la police : Cherry croit Matt quand il dit le client innocent, mais il apprend vite qu’il y a d’autres choses à chercher dans le passé d’Hector, parce qu’il n’a pas tout dit à Matt.

Le problème de ce cas ne fait que commencer pour Matt, cependant. En effet, il apprend vite que l’affaire attire les médias du coin : c’est une affaire de policier tué, bien sûr que les médias s’en mêlent, bien sûr que le procureur se retrouve face à Matt quand notre avocat défend Hector. Les chances d’Hector sont minces. Cherry, Kirsten et Matt n’ont pas trop d’autres choix que de dire la vérité à la femme d’Hector quand elle leur demande s’il a une chance de s’en sortir.

Elle est en froid avec son mari, alors bien sûr, c’est compliqué pour elle de se rendre au procès comme si de rien n’était. Elle assure qu’il a changé depuis leur mariage, et pour cause. En enquêtant sur Hector, Cherry découvre que leur client est le Tigre Blanc, un autre justicier masqué de New-York. Certes, il n’avait pas son costume en tuant le policier par accident, mais ça change toute l’optique du procès de savoir ça. D’où le titre de l’épisode, donc.

Matt se débrouille donc pour que le juge ne divulgue pas l’information pendant le procès : il est plutôt doué en tant qu’avocat et c’est une bonne chose. C’est un aspect nouveau et différent de la série de voir autant le développement d’une affaire judiciaire. Cela fonctionne sacrément bien, je trouve. J’aimais déjà voir ça dans She-Hulk, mais là, il me semble que la série a de quoi proposer des cas de la semaine qui fonctionneraient bien.

En attendant, Matt suit un des flics du commissariat – celui qui a survécu dans le métro – pour mener à bien sa défense. Grâce à ça, il est aux premières loges quand il entend que le flic a retrouvé l’homme qu’Hector a sauvé dans le métro et qui s’est enfui sans demander son reste. Grâce à cela, Matt peut arriver avant les flics dans l’appartement de Nick, la victime sauvée. Il le met à l’abri en l’envoyant auprès de Cherry puis reçoit les flics qui sont à sa recherche pour le tuer et mettre derrière eux leur crasse.

Pas de chance pour eux, ils tombent donc sur un avocat arrogant et chiant. Se sentant tout-puissants, il décide de le tuer pour s’en débarrasser. C’est une mauvaise idée : Matt ne se laisse pas faire et leur file une sacrée raclée. C’est douloureux à voir, bien saignant et gloups, je n’aimerais pas être à leur place. Et ensuite ? Eh bien… il faudra attendre le prochain épisode pour en savoir plus – et pour savoir pourquoi le flic véreux avait sur le poignet un tatouage du Punisher. Vas-y, faudrait vraiment que je sois à jour sur la saison 2 de Punisher en fait…

En parallèle du reste, Heather sort un livre qu’elle dédicace dans une librairie. Psy et autrice sur la psychologie ? Cela se tient. Elle rencontre un jeune qui veut être sa patiente et un homme qui travaille pour Fisk. Mouais. Si on ne le savait pas, il serait passe-partout ce monsieur ; il ne la drague pas tellement, il ne cherche pas à la recruter… Étonnant comme scène. Heather poursuit tout de même son début de relation avec Matt, et tout s’y passe bien.

Elle est tout de même obligée de décaler un rencard avec lui pour s’occuper d’un nouveau patient inattendu pour elle : elle se retrouve à gérer la thérapie de couple du maire et de Vanessa. Ils ne s’entendent plus et ça la fout mal pour l’image médiatique du maire, évidemment qu’ils avaient besoin d’une thérapie !

Sinon, avant de conclure cette critique, je dois dire que je pense que j’aurais préféré qu’on se concentre davantage sur Karen – savoir que Fisk est maire doit la dévaster aussi – mais le choix est fait de s’éloigner de la série d’origine, j’ai l’impression. Et en même temps, quand on voit le développement de Karen en saison 3 (c’était inexistant, avec juste un flashback malvenu), c’est peut-être une bonne chose finalement. Je ne sais pas trop.

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Daredevil Born Again – S01E01 – Heaven’s Half Hour – 18/20

J’ai presque envie de mettre la note maximale à l’épisode tant ce retour commence par une véritable masterclass. Rarement un revival n’aura réussi à replonger si vite dans une ambiance tout en mettant la barre un peu plus haut. La qualité est toujours là, la beauté des plans, l’atmosphère de la série d’origine… Franchement, c’est une véritable saison 4 et elle est déjà bien mieux que la 3 parce qu’il n’est plus question de suivre des schémas qui ont fait leur temps. Bref, c’est top pour une reprise. Je suis tout de même curieux de voir ce que proposera la série pour la suite de la saison, en revanche : il manque très clairement cet aspect, je trouve.

Spoilers 

Matt ne le sait pas encore, mais c’est la dernière soirée de Daredevil qui commence en début d’épisode.

Not nostalgia. Reverence for the past yet hope for the future.

Joli début de série ce petit générique Marvel Studios et l’ouverture de l’écran très progressive avec ensuite un fondu entre la skyline de la ville et des phares arrière de voitures. On est tout de suite replongé dans l’ambiance de la série d’origine et je suis surpris de constater que la série ne traine pas en besogne. Contrairement à ce que Netflix aurait fait, nous retrouvons immédiatement le trio de personnages que l’on a tous envie de voir interagir dans cette première scène.

Karen, Matt et Foggy sortent d’un restaurant pour se rendre dans un bar, papotant avec nostalgie (ou pas) de ce qu’était Hell’s Kitchen et du départ à la retraite de Cherry, un policier. C’est à son pot de départ qu’ils se rendent, histoire qu’on nous réintroduise un peu à l’univers : Foggy est toujours avocat (mais est célibataire parce qu’il drague une avocate ?) qui défend même des criminels qu’il n’aime pas trop, les super-héros justiciers masqués sont la norme en ville tandis que Karen et Matt se tournent toujours autour.

On ne sait pas exactement combien de temps s’est passé entre les deux saisons. Pour moi, ce fut une éternité. Alors que tout va bien dans ce bar, les choses dérapent bien vite. Foggy reçoit un appel que Matt entend avec ses pouvoirs. Bordel, j’aime déjà les effets que la série ajoutent pour l’utilisation de ses super sens (parce qu’il n’a pas vraiment de pouvoir). L’écran s’élargit pour indiquer le problème, puis se rétrécit pour que Matt entende tout.

Ainsi donc, on apprend que Foggy héberge un certain Benny chez lui, pour le protéger. Seulement Benny l’appelle par crainte d’entendre du bruit en bas de l’immeuble. Inquiet pour lui, Matt décide de mettre son costume de justicier et de se rendre sur place pour lui venir en aide – la petite musique qui va bien, c’est tellement un générique. Malheureusement, tout ça n’est qu’un piège visant à éloigner Matt de ses amis.

Il s’en rend compte un peu trop tard, en entendant un autre appel de Benny à Foggy, histoire que le premier s’excuse. Et il peut : devant le bar du pot de départ de Cherry, Foggy se fait tirer dessus. Le tueur veut clairement laisser Karen en vie à ce stade, parce qu’il n’a aucun mal à tirer sur Foggy et les deux flics qui sortent du bar pour lui venir en aide, mais pas sur elle. S’en suit une scène d’action comme seule Daredevil a toujours su les faire, mais avec des petites nouveautés dans le traitement de l’image, du format de l’écran, de la luminosité.

Bordel. C’est une masterclass, tout simplement. On a parfois un peu de mal à voir exactement qui est qui parmi les fumigènes, mais en même temps, il y a des fumigènes, c’est pour une raison. Matt sauve in extremis Karen en débarquant pour s’en prendre à Dex, qui fait un véritable massacre dans le bar. Tout au long de la baston, Matt prend le temps d’écouter ce que dit Karen à Foggy – parce que dans la rue, elle essaie de contenir l’hémorragie et de garder en vie son ami.

C’est fou comme c’est terriblement efficace comme scène. On reprend l’habitude du travelling, mais avec une focalisation plus forte encore sur les sens de Matt. Et wow, juste wow. Le combat mène petit à petit Matt sur le toit de l’immeuble où il s’attaque à Dex. C’est évidemment lui le type qui a voulu tuer Foggy et prendre sa revanche. La série ne perd pas de temps : elle tue Foggy – ce ne peut pas être une surprise, même si ça l’est. Ils ne savaient pas quoi faire de son personnage en saison 3. Le tuer maintenant, c’est un bon moyen de choquer et de relancer la série.

Bon, ça fait chier en revanche. Matt est traumatisé d’entendre son cœur s’arrêter de battre. Moi aussi à vrai dire. Sans surprise, Daredevil se venge en balançant du toit son ennemi – et pauvre Karen qui entend un corps tomber mais ne sait pas de qui il s’agit avant de se retourner ! Je dis sans surprise, mais il y en a une : Daredevil ne tue pas normalement… sauf que là, la rage était évidente. On parle de Foggy, tout de même. Cherry débarque alors sur le toit et découvre la vraie identité de Daredevil. Matt. La mort de Foggy lui fait trop mal : Matt laisse tomber le masque, littéralement, du haut de l’immeuble. La musique, le générique, wow. Les frissons. C’est un retour incroyable. Dans la rue, en revanche, ce connard de Dex est encore en vie… Au moins, Matt continue de tenir sa promesse.

Le générique m’a semblé un peu plus lent que celui de la série d’origine, mais la première scène de cette série est une telle réussite que je peux tout pardonner. Ce début d’épisode suffit à donner envie de mettre 20/20. C’était beau, prenant, puissant, avec tout de suite des enjeux. Et pourtant, la série nous propose de revenir ensuite un an après la mort de Foggy. Ils ont osé se débarrasser de ce personnage comme ça, c’est fou. Et Daredevil a failli tuer quelqu’un en plus.

Un an après, Matt regrette encore son ami, alors qu’une course politique à la mairie a commencé. Il y a de quoi faire : un petit reportage vidéo nous apprend que Daredevil ne s’est plus montré depuis un an et que ça devient n’importe quoi en ville côté sécurité. Inévitable. Matt se rend tout de même au travail, où il bosse désormais avec l’avocate que Foggy draguait. C’est un jour particulier : c’est celui où Matt doit témoigner contre la personne qui a tué son meilleur ami. En plus de tout, c’est aussi le jour où il retrouve Karen – il semble qu’ils ne se soient pas beaucoup parlé.

Dex a bien survécu et a été arrêté : il a droit à un vrai procès, lors duquel il n’a bien sûr aucun regret ou remord. Et il est condamné à perpétuité. Mouais. Je trouve ça gros et expéditif tout de même : pourquoi s’en prendre à Foggy en particulier ? Qu’est-ce qui l’a mené à agir comme il l’a fait ? On l’avait quitté en train de subir une chirurgie pour survivre et… On le retrouve comme ça ? Et combien de temps après ?

Bref. Le procès : une peine à perpétuité, c’est le minimum. Ce n’est pas le plus gros intérêt cependant : le but est de voir plutôt Matt et Karen pour comprendre ce qu’il en est de leur relation. La perte de Foggy a créé un fossé entre eux, une véritable crevasse terrible de distance, de non-dit, de regret. Ils ne parviennent pas à ne pas se disputer et Karen part bien vite. Oh, elle le fait après avoir demandé à Matt s’il comptait remettre le masque de Daredevil, tout de même. Il lui assure que non car il n’est plus comme ça – il ne s’en sent plus capable.

Pas étonnant, finalement, que Kirsten, sa nouvelle associée, lui tende un piège : elle l’envoie recruter une nouvelle avocate pour le cabinet, Heather, mais celle-ci s’avère en fait être une psychothérapeute. Il a bien besoin de parler après tout, mais le but de Kirsten est plutôt d’organiser un blind date – sans jeu de mots, promis. Et contre toute attente, ça s’avère efficace. Le quiproquo ne tient pas longtemps, mais Heather et Matt parlent un bon moment.

Il faut toutefois travailler : Matt retourne au cabinet, reproche son attitude à Heather, puis retrouve Cherry. Ah, sa retraite se passe bien : il mène à présent des enquêtes pour Matt. Celle du moment ? Elle concerne Fisk, bien évidemment !

Bien sûr, le synopsis promettait un retour de Fisk et il se fait bel et bien dans cet épisode. On commence par retrouver Vanessa qui gère les affaires de son mari d’une main de maîtresse. Il nous manquerait presque un peu de contexte pour savoir où était Fisk exactement – il finissait la saison 3 en prison, mais bon, il s’est baladé un peu depuis dans le MCU. Aujourd’hui, il nous revient sans son caractéristique costume blanc, contrairement à Vanessa.

Il faut à présent nous réintroduire le couple et son fonctionnement. Fisk aime toujours autant s’écouter parler pour convaincre Vanessa qu’il a encore du pouvoir. Oh, c’est le cas et sa simple présence met fin à la réunion de Vanessa et des Cinq familles, mais tout de même. Son vrai retour se joue toutefois ailleurs : en politique. Le soir même, il décide donc de lancer sa campagne pour devenir maire de New-York. Quelle surprise. Matt entend la nouvelle et désespère, évidemment ; mais « Fisk can fix it » est un slogan qui accroche déjà les réseaux sociaux.

Le Caïd lance sa campagne par une allocution télévisée, mais pas que : il faut organiser le combat à présent. Une réunion est l’occasion pour les scénaristes de nous présenter toute son équipe. Cependant, équipe ou pas, réussite politique ou pas, une chose est sûre : Fisk fait le buzz. Quand Matt marche en ville, il entend que tout le monde parle de lui, en bien ou en mal. L’essentiel, c’est qu’on en parle et qu’il occupe l’espace médiatique, je suppose.

En tout cas, il n’est pas surprenant que Matt demande de l’aide à Cherry pour savoir ce qu’il en est : même si Fisk paraît sincère, il n’en reste pas moins qu’il s’agit de Fisk. Il joue évidemment sur l’insécurité pour faire oublier sa capacité à écraser des crânes à mains nues. Cela ne peut suffire à Matt, bien sûr : il décide donc d’aller lui rendre visite et d’en avoir le cœur net.

Les deux ennemis se retrouvent face à face dans un silence factice mais oppressant, mais Fisk accepte immédiatement de parler avec Matt. Les deux reprennent contact avec du small talk assez basique sur Hell’s Kitchen, la perte de poids ou les enfants qu’ils n’ont pas. Fisk ne quitte pas son rôle de bon maire en devenir, mais il interroge surtout Matt sur la disparition de Daredevil. Sans surprise (et cette fois vraiment sans surprise), Matt lui explique que d’avoir failli tuer Poindexter lui a fait perdre le privilège de rester justicier. Il a compris qu’il faisait des dégâts lui aussi en tant que justicier.

Pour ne pas sombrer du mauvais côté de la barrière, il a arrêté d’en être un. Fisk comprend toutefois que Matt a aimé être comme ça, dangereux et sans limite. Il entend donc la menace que lui fait Matt – un pas de travers et il sera là – mais réplique aussi : une fois qu’il sera maire, Fisk s’en prendra aux gens en costume, parce que les justiciers n’ont rien à faire à New-York selon lui.

La série enchaîne sur une scène étonnante : Matt est en rencard avec Heather dans ce qui paraît être le soi-même, mais en fait, pendant ce rencard, Matt entend que Fisk a gagné l’élection de maire. Comment ça la campagne est déjà finie ? Je m’attendais tellement à ce que ce soit l’intrigue de la saison de le voir mener campagne que je suis surpris de le savoir déjà maire. Cette saison va avoir un problème après cet excellent épisode : il n’y a pas tellement d’enjeux sur du long terme pour l’instant.

Retrouver tout le monde fait plaisir, tout de même. La victoire de Fisk ? Il la savoure en expliquant à Vanessa qu’il sait pour Adam (elle le trompe alors ?) et en promettant de ne pas le tuer car il n’est plus comme ça. Il se lance alors dans son premier discours en tant que maire, où il assure aimer New-York alors que, de son côté, Matt embrasse pour la première fois Heather (c’est plutôt elle, en vrai). Il est dégoûté de la victoire de Fisk, mais il semble être le seul à penser ça dans la rue : il y a toute une manifestation populaire et des élans de joie de le voir gagner l’élection. Flippant.

L’épisode se termine sur de jolis plans, avec Fisk dans une lueur de lune bleue et Matt éclairé en rouge. Esthétiquement très beau, mais… vers quoi se dirige-t-on pour la suite ?

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