Épisode 6 – Return to Murder House – 20/20
Un autre titre possible pour l’épisode aurait été « fan-service », mais il faut bien reconnaître que c’est extrêmement efficace. J’ai adoré revenir faire un tour du côté de la saison 1 et de sa maison hantée, et j’ai aimé la manière dont les scénaristes en ont profité pour répondre à des choses laissées beaucoup trop ouvertes il y a sept ans. C’est simpliste, c’est un brin abusé, mais le fan de la saison 1 en moi s’est laissé convaincre par ces rebondissements.
> Saison 8
I’ve actually been to hell. I promise you this is better.
Comme promis en fin d’épisode précédent et dès le titre de celui-ci, nous repartons en saison 1 avec cet épisode, puisque Madison et son nouveau « mari » achète la maison meurtrière qui était le théâtre de cette saison 1 brillante – devenue depuis maison abandonnée et théâtre de nombreux meurtres et accidents. Pourtant, elle est chouette la baraque. Franchement, pour l’occasion, je trouve qu’ils auraient pu reprendre le générique de la saison 1, ça aurait marqué le coup, non ? Allez, c’est pas grave !
L’arrivée dans la maison fait même flipper Madison qui remarque bien qu’elle n’a rien d’une maison abandonnée. Au contraire, elle paraît encore habitée comme si de rien n’était et est clairement une prison démoniaque. Le nouveau couple tente immédiatement une petite session de spiritisme, pour contacter les occupants de la maison, découvrant aussi que leurs pouvoirs sont devenus inefficaces.
Leurs pouvoirs, oui, mais pas leurs incantations, et c’est génial. Ils découvrent que la maison est hantée et aperçoivent quelques figures passagères et bien connues. Ils tombent ensuite sur Tate, en pleine session psy avec Ben où il se plaint de l’ignorance de Violet. J’adore ! Cette saison 1 me manque et je m’en rends compte seulement maintenant à quel point.
Elle était tout de même brillante… mais contrairement au reste du monde, je ne le pense pas de Jessica Lange. Allez, ça fait quand même plaisir de la voir revenir dans la série pour jouer son rôle de la saison 1, Constance Langdon. C’est donc sans surprise que ça reprend avec une cigarette en main, et qu’elle est incapable de tenir plus d’une scène sans se servir un verre ou être insupportable avec Moira. Franchement, tout ça me rappelle de nombreux jeux d’alcool.
Si les scénaristes se font plaisir et ont du mal à retenir leur attention sur l’intrigue de cette saison, ce n’est pas le cas de Madison qui n’oublie pas de revenir à la charge sur Michael un certain nombre de fois. Pour obtenir des informations, elle doit cependant se débrouiller, avec son « mari » pour se débarrasser de Moira. Ils galèrent un certain temps à trouver les ossements lui permettant d’être libérée, mais finalement, ils y parviennent.
Moira les remercie donc infiniment et se fait enterrer au-dessus de sa mère… pour mieux lui révéler qu’elle l’a tuée. Cela dit, la mère en est heureuse. Et voilà, sept saisons plus tard, Moira trouve enfin la paix pour l’éternité auprès de sa mère qui l’aime. Donc si je résume, après avoir résolu toute la saison 3 en un épisode, cet épisode se charge de conclure tout ce qui est resté entamé en saison 1 ?
OK, pourquoi pas. C’est facile à faire, c’est du fan service, mais eh, j’aime bien ce fan service. Débarrassée de Moira, Constance finit par raconter toute l’histoire de Michael. C’est forcément répétitif puisqu’il est question de la saison 1, mais bon, on est désormais en saison 8 et ça ne fait pas de mal d’avoir quelques rappels : Constance est donc ravie d’annoncer que Tate est le père de Michael et qu’elle a élevé Michael.
En plus, Constance a bien vieilli depuis la première saison : elle a fini par prendre conscience qu’elle n’était pas faite pour être mère. Non, elle n’est sur cette Terre que pour élever des monstres. Ainsi donc le petit Michael est un tueur en série : il a commencé par s’en prendre aux animaux, avant de passer à sa baby-sitter… ensuite, il a pris dix ans en une seule nuit, parce que ça arrange bien les scénaristes d’avoir un Michael adulte pour leur saison 8. La facilité est énorme, mais on n’est plus à ça près.
En plus, ça plus ça passe bien pour la série : il essaye ensuite d’étrangler Constance, puis tue le prêtre qu’elle lui envoie pour le sauver d’un tourment éternel. Bien. Après tout ça, elle décide logiquement de se bourrer parce que quoi faire d’autre ? On la retrouve donc à danser seule et mourir de son alcoolisme. OK, j’allais presque me motiver à me servir un rhum en souvenir du bon vieux temps, mais bon, la voir mourir et retrouver ses enfants, ça m’a démotivé.
En revanche, Madison et son mari sont heureux d’obtenir tant d’informations sur la famille de Michael. Ils enchaînent ensuite en parlant avec Ben qui était occupé à se masturber en pleurant devant la fenêtre, parce qu’on ne change pas les bonnes habitudes. Il leur raconte donc le jour où Michael a retrouvé le cadavre de sa grand-mère. Forcément, elle ne voulait plus le voir, mais Ben lui, voulait être vu : il considère Michael comme son fils, même s’il ne l’est pas.
Sans trop de surprise, il s’attache à lui comme à un fils, donc, et on voit Michael vouloir être bon et se comporter comme tous les enfants, même s’il est grand déjà. Il a pris dix ans d’un coup, après tout ; mais ça ne veut pas dire qu’il est adulte pour autant. En plus, il finit par rencontrer Tate, qu’il sait être son père, et ça se déroule bien mal : s’il veut ressembler à son père, ce dernier ne veut rien avoir à faire avec. Pourtant, Michael arrive bien à prendre le rôle de son père et sa petite combinaison de cuir quand de nouvelles habitantes viennent s’installer dans la maison.
Il les tue sans hésiter, dès le premier jour… et ils brûlent les âmes, qui étaient supposées être coincées à vie. Bam. Madison et son mari comprennent donc que le nouveau Supreme est le mal à l’état pur, et qu’ils sont dans la merde. La femme de Ben, Vivien, choisit donc ce bon moment pour revenir enfin, et pff, qu’est-ce que j’adore cette actrice.
Elle pardonne enfin à Ben qui obtient donc sa conclusion heureuse et peut s’occuper de son vrai fils, enfin. Quant à elle, elle a d’autres informations à révéler sur Michael : on découvre peu à peu ce qui l’a fait devenir ce qu’il est : les occupants suivants de la maison sont les membres d’une secte, dont sa « mère ». Voilà qui est réglé : des admirateurs de Satan pour élever un ado paumé et déjà voué à faire le mal ? Que voulez-vous qu’il se passe d’autre ? Michael finit par être totalement dérangé : les admirateurs aiment quand même lui présenter le cœur de pauvres victimes pour qu’il… les mange. Et quand il mange du cœur humain, il est révélé qu’il est Satan, grâce à un subtil (non) jeu d’ombre.
Vivien décide alors de le tuer durant la nuit, parce qu’elle est terrifiée par lui. Sa tentative de meurtre ? Ben, ça n’a rien donné ! Elle a failli cramer pour de bon, mais Tate a décidé de la sauver. Et le temps qu’ils éteignent le feu, Michael s’était barré, définitivement. Pour Vivien, il est clair qu’il n’est le fils ni de Ben, ni de Tate : c’est le fils d’une maison hantée, et c’est clairement l’antéchrist. C’est comme cela que Madison le voit immédiatement.
Elle décide donc de retourner au plus vite auprès du conseil pour les en informer et pour éviter que Michael ne réussisse à détruire le monde. Toutefois, avant d’en arriver là, il reste un dernier happy end à fournir : celui de Tate et Zoe. C’est Madison qui se charge de convaincre Zoe qu’elle peut à nouveau parler à Tate puisque celui-ci a sauvé sa mère d’une damnation éternelle… Et ça suffit à tout résoudre pour les deux fantômes qui peuvent enfin consumer leur amour à jamais. Ah lala, c’est chouette tout ce fan-service !
> Saison 8





Je n’ai pas oublié de publier mon article, je ne l’avais juste pas écrit ; et quand on se met à la rédaction d’un article à plus de 19h30 alors qu’il devait être publié à 9h30, forcément, voilà ce qu’il se passe. Comme il se fait tard et que j’ai encore trois épisodes qui m’attendent, je ne vais pas blablater des heures ; voici immédiatement les articles les plus consultés au cours des sept derniers :
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