Mini-Challenge #2 : 30 épisodes en 10 jours

Pour ces dix premiers jours du mois de Juin, le #ChallengeSéries2016 proposait un nouveau mini-défi aux challengers : regarder 30 épisodes en dehors des séries suivies en ce moment. Rien que ça. Il tombait super mal, car j’étais en plein rush rendu mémoire/soutenance après avoir vu mon directeur de recherche le 31. Donc bon. Il était hors de question de ne pas le tenter, mais en même temps, je me suis lancé dedans sans vraiment y croire ! Verdict ?

Je vous laisse parcourir l’article 😉

 2 JUIN :

415_ThisYearsGirl3.jpg1 & 2 – Buffy The Vampire Slayer – 4×14 & 15

Toute personne me connaissant IRL sait que je suis un grand fan de Buffy et encore plus d’Eliza Dushku, qui est la raison pour laquelle j’ai commencé la série. Et puis, toute personne me suivant sur Twitter sait probablement que je me suis inscrit au Comic Con et que j’ai mon billet pour la rencontrer ! Enfin bref. J’accompagne ma pote Pauline (@Poluss77 sur Twitter, suivez-la elle est cool) dans son tout premier visionnage de Buffy/Angel, qui ne se fait pas du tout parce que j’ai insisté un milliard de fois pour qu’elle le regarde. Par un heureux hasard de circonstances, elle a eu la bonne idée d’en être aux épisodes du retour de Faith dans Buffy pile au moment où je prenais mes billets. Autant vous dire que j’étais totalement Five by five dans ma joie de revoir ces épisodes que j’adore et qui ouvrent ce mini-défi à merveille !

3 – Orphan Black – 3×10

Sans complexe, je me suis revu cette épisode d’OB avant la diffusion du 4×08 parce que (spoiler saisons 3 et 4) je me doute bien que Delphine va revenir – ou en tout cas qu’on va en apprendre plus. OK je m’en doute pas, je l’espère. Et ça m’a été bien plus utile que ce que je croyais, et c’est toute la saison 3 qu’il me faudrait revoir. Plus utile car j’y ai redécouvert tout un tas d’infos que j’avais un peu oublié ou qui étaient floues, surtout concernant Neolution qui détient toutes les cartes. Et puis, ça m’a rendu un peu nostalgique de Delphine, de Bubbles et même de Shay qui du coup a bien disparu de la circulation sans vraie explication. J’espère que la fin de saison 4 ne me décevra pas du point de vue de toutes ces questions et qu’il ne faudra pas attendre la 5 pour en savoir plus !

 5 JUIN :

014 à 13 – The Man in the High Castle – 1×01 à 10

J’ai décidé de profiter de ce mini-défi pour avancer enfin également dans mon #ChallengeSéries2016, parce que c’est probablement aussi à cela qu’il sert. Donc c’est assez content que je me suis empiffré la saison 1 de cette série tout bonnement géniale et très pertinente dans le traitement de ses intrigues. Il y a eu certes un coup de mou au milieu, mais je serais définitivement présent pour la saison 2, dès le départ. En attendant, j’ai publié un article dessus, ce qui ne surprendra personne.

 6 JUIN :

14 – Angel – 1×16

Toujours pour accompagner Pauline, j’ai passé ma soirée à revoir Angel & Buffy, et croyez-moi, je suis loin de m’en plaindre, mais… Cet épisode d’Angel est sacrément mauvais quand même. Il y est question d’une actrice en grand danger qui se met à draguer Angel juste parce que c’est le rôle-titre de la série. Certes, ça entérine un peu l’utilité de Wesley et ça permet une bonne dynamique avec Cordelia, mais voilà quoi. Purée, c’est tellement mauvais que je viens d’utiliser le mot entériner quoi.

15 à 17 – Buffy – 4×16 à 18

C’est heureusement bien meilleur du côté de Buffy, et du coup, c’était reparti pour trois épisodes. Brillant premier épisode qui érige Jonathan en grand héros de Sunnydale, gênant deuxième épisode qui est mauvais dans son hyper-érotisation de Buffy/Riley et troisième épisode … Il n’y a pas à dire, j’adore vraiment cette série, qui me donne toujours le sourire même dans ces mauvais épisodes.

18 & 19 – That 70’s show – 2×07 & 08

Et pour terminer ma soirée, j’ai enchaîné sur deux épisodes de mon #ChallengeSéries2016, prenant à nouveau le mini-défi comme une occasion de l’avancer ! Et il était temps que je me remette à la tâche, je souhaite toujours avoir terminé ce challenge pour Septembre après tout, et j’ai encore énormément de choses à voir. Ces épisodes étaient plutôt bons, encore que ça tend à confirmer que la saison 2 est légèrement moins bonne que la première. Je ris quand même beaucoup moins devant, mais bon.

 8 JUIN :

0320 à 28 – That 70’s show – 2×09 à 2×16

J’aurais pu varier les plaisirs en choisissant une des nombreuses séries que j’ai à rattraper, ou si je n’avais pas encore bêtement raté la diffusion de Grey’s Anatomy sur TF1 parce que j’étais à table (quelle idée de manger, je sais), mais du coup, je me suis lancé dans le visionnage de la saison 2 de That 70’s show de manière plus intense parce que… pourquoi pas ? Et donc, je me suis tout enchaîné de manière beaucoup plus sériephile et me correspondant beaucoup plus que ce que j’ai fait pour le début de saison. Cette saison 2 est un peu moins bonne que la première, mais elle se regarde toute seule…

9 JUIN :

29 à 30 – That 70’s show – 2×17 à 2×19

…et tellement bien que minuit passe sans même que l’on ne s’en rende compte ! MINI-DÉFI RÉUSSI, yihaa ! Ce n’aura finalement pas été bien difficile avec cet empiffrage compulsif de sitcom, mais eh, à 48h près, c’était fichu ! Je voudrais remercier Hellody pour l’idée de ce mini-challenge, toute l’équipe de That 70’s show pour les fous-rire, Pauline pour son rewatch, Laura pour m’avoir parlé de The Man in the High Castle, mon papa et ma maman… NON J’déconne, je la ferme. Encore que pour le fun, je vais continuer cet article au réveil, car je sens que je ne vais pas m’arrêter là avec ce visionnage de la saison 2 !

31 à 33 – That 70’s show – 2×20 à 2×22

Et donc j’ai commencé ma journée par trois épisodes de la série, parce que pourquoi pas ? Cleverman n’était pas encore diffusée, j’avais donc tout mon temps puisque je ne travaillais que l’après-midi et que je n’ai pas du tout une montagne de travail qui m’attends pour la fac. Du tout. HUM. Et si j’allais bosser finalement ?

 10 JUIN :

34 à 37 – That 70’s show – 2×23 à 26

Je finis donc le mini-défi et la saison 2 de cette sitcom du même coup, et pile poil à minuit, parce que tant qu’à faire, autant faire bien ! L’article sur cette deuxième salve d’épisodes sera mis en ligne sur le blog dans la semaine si tout va bien. C’était sympa comme conclusion de ces dix jours et j’ai encore le rire de Kitty en tête pour conclure cet article 🙂

En bref : mini-défi réussi avec 37 épisodes et deux saisons vus. 🙂

 

Mai : un bilan mitigé ?

Bonjour à tous,

Comme chaque mois, on se retrouve pour faire un bilan de mon avancée concernant le #ChallengeSéries2016, et j’ai l’impression qu’il n’est pas bien brillant (en fait, ça va, pourtant). Je me suis laissé submerger par mon travail sur cette deuxième partie du mois, et tout a filé hyper vite, j’ai l’impression d’avoir écrit mon bilan d’avril hier. Faut dire aussi que je l’avais posté en retard, c’est pas bien malin !

L’autre facteur qui m’a ralenti est évidemment… les séries, en cours cette fois. En effet, le mois de Mai a marqué les fins de saisons successives de tout un tas de séries que je suivais à la semaine, notamment sur les semaines 20 et 21. Il m’a donc fallu faire mon planning d’été, et ça m’a pris tout un tas de temps. Enfin, j’ai recommencé mon grand rewatch de Buffy et Angel entamé en début d’année, pour soutenir Pauline qui les regarde pour la première fois (ceci est une bonne excuse pour déculpabiliser) aux mi-saisons 4 et 1 (respectivement).

Tout ça m’a laissé peu de temps pour mon Challenge, mais je suis quand même assez satisfait. Ce mois-ci, j’ai regardé :

That 70’s show : Saison 1/8 + 6 épisodes
American Horror Story : Saison 3
Person of Interest : Saison 5, épisodes 1 à 8

Donc ça progresse quand même. Lentement, mais sûrement.

 That70sShow
That 70’s show

Petit coup de cœur pour cette sitcom qui constitue mon premier switch et dont j’ai regardé une vingtaine d’épisodes en… un week-end. J’en parle plus longuement dans un article par ici, où je donne mes (bonne) réactions à chaud sur chacun des épisodes. J’ai bien ri et j’ai commencé dans la foulée la saison 2, mais j’ai depuis fortement ralenti le rythme, parce que j’avais un mémoire à écrire et qu’à trop forte dose, ça ne donne pas envie de continuer, car il y a quelques répétitions de style. En plus, j’ai passé un week-end avec ma meilleure amie…

 CS AHS
AHS

…Et qui dit week-end avec ma meilleure amie dit soirée séries, parce qu’il y a certaines séries qu’on ne regarde qu’ensemble. American Horror Story est l’une d’elle, et c’est pour ça que je n’avais jamais vu la saison 3, alors que j’avais vu la 4. C’est désormais chose faite, et j’ai publié hier mon article dessus (un peu plus dur d’écrire un article quand on s’empiffre toute la saison en prenant non pas des notes, mais des Cuba Libre…). J’ai globalement préféré cette saison à la 2 et la 4, mais je ne suis pas particulièrement pressé de me plonger dans la 5 pour autant. On verra.

 CS POIPerson of Interest

Cette saison sauve un peu les meubles de mon Challenge : j’avais l’impression de ne pas avancer jusqu’à ce que je me rappelle que cette diffusion matraquée à coup de deux ou trois épisodes par semaine me permettaient en fait d’avancer dedans ! Il ne me restait donc plus que cinq épisodes de POI à la fin du mois (trois désormais), et mon article sur cette saison est déjà à jour, par ici. La série part en grande pompe pour l’instant, après un début mauvais et un milieu moyen, la fin est tout à fait géniale (même si je sens que ce qui suit cet épisode 10 ne va pas forcément me plaire… mais je ne voudrais pas spoiler si vous n’êtes pas à jour, j’en dis pas plus !)

 CSMai

Bon, finalement, ce n’est pas si mal, mais ce n’est pas brillant non plus. Après, avec un peu de recul, j’ai vu une cinquantaine d’épisodes ce mois-ci et 420 épisodes sur 725 en cinq mois, j’ai donc largement dépassé la moitié, même en ajoutant les 40 épisodes qui risquent de me tomber dessus à partir de septembre (saison 3 de Catastrophe, 2 de The Man in the High Castle, Master of None et Jessica Jones). Allez, je vais célébrer ça, on va dire !

Rendez-vous dans un mois !

 

American Horror Story (S03)

Avis : Et ça y est, j’ai enfin eu l’occasion de passer un week-end avec ma meilleure amie. Si je vous raconte ma vie, c’est juste que je ne regarde certaines séries qu’avec elle et que c’est ce qui explique la difficulté que j’ai à suivre Orange is the new black, Grace & Frankie ou American Horror Story, dont il est question ici !

Et donc, me voilà à rattraper mon retard dans AHS pour le #ChallengeSérie2016, une de mes rares avancées du mois de Mai (il faut bien quand même). J’ai vraiment beaucoup aimé cette saison 3 qui m’a réconcilié un temps avec la série (je n’ai vraiment pas aimé la 2 et eu un avis très mitigé sur la 4). Cette saison avait un côté Charmed assez marrant, en plus glauque et avec tout un tas de défauts inhérent à la série (les longueurs, les clopes de Jessica Lange et les plans de Tim Minear en double focus… bref, ce qui fait l’univers visuel de la série aussi).

Assez vite pourtant, j’en suis revenu à mon problème habituel : ça part un peu trop dans tous les sens avec des sous-intrigues qui n’ont pas grand rapport avec le schmilblick et les ¾ des acteurs sont enfermés dans des rôles qui sont toujours les mêmes (Jessica Lange en tête, donc, mais ça se confirme pour une bonne moitié du casting). Dommage pour une série qui se veut anthologie renouvelant son histoire de se cantonner à des rôles prédéfinis et n’évoluant que peu chaque saison… Mais bon !

Allez, c’est parti pour la critique épisode après épisode, et comme toujours avec spoilers, méfiez-vous !

Note finale de la saison : 14/20

 01.jpgÉpisode 1 – Bitchcraft – 18/20
Why don’t you just do the world a favor and take an acting class, you D-list Botox bimbo!

J’ai vraiment beaucoup aimé ce premier épisode qui pose bien les bases d’une saison de sorcellerie. L’univers est assez rapidement amené, très peu expliqué, mais en même temps suffisamment, et notre point d’ancrage, Zoe Benson, me convient très bien car j’adore l’actrice. Gros coup de cœur pour Emma Roberts, à qui le rôle va comme un gant. Bon de ne voir cette saison qu’en 2016, en revanche, montre que l’actrice est un peu cantonnée à ce type de rôle, car sa Madison de AHS n’est pas franchement différente de la Chanel de Scream Queens. Certaines scènes sont vraiment bien écrites dans cet épisode, notamment le repas des quatre sorcières ensemble, et ça donne envie d’enchaîner. J’avais peur d’avoir le syndrome saison 2 sur cette saison (à savoir, me faire chier dès le premier épisode, oups, c’est dit) et j’étais soulagé que ce ne soit pas le cas !

02Épisode 2 – Boy Parts – 15/20
Who you calling slave, bitch? Yo, who is this stinky old lady…

Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour entendre du latin se faire massacrer cette saison, mais qu’à cela ne tienne, l’épisode était plutôt sympa et on commence à voir vers quoi se dirige la série. J’ai beaucoup de mal avec l’intrigue autour de Delphine et Marie, car j’ai l’impression de tomber dans les clichés vaudou les plus abjects et racistes. Le titre de l’épisode se concentre toutefois sur l’intrigue Zoe/Kyle/Madison, et celle-ci m’a bien fait rire, parce qu’Emma Roberts joue à merveille son rôle de bitch et qu’on a quand même des moments épiques autour du personnage de Zoe.

03Épisode 3 – The Replacements – 16/20
I may be a maid, but there are limits to my servitude.

Bon, ça y est, je sens que ça commence à partir dans tous les sens, comme toujours avec American Horror Story, et je n’accroche pas vraiment à cette narration décousue qui passe du coq à l’âne. Je dis ça à propos de l’intrigue de Madison & Nan qui tentent de draguer le voisin comme si de rien n’était. C’est une intrigue drôle, mais je vois pas bien l’intérêt, il y avait déjà largement de quoi développer avec les autres storylines. C’est toujours le même problème : parce qu’ils n’ont qu’une saison, ils mettent toutes leurs idées d’un coup, ne développent pas grand-chose, rushent beaucoup trop et concluent d’un coup. Non, vraiment, j’ai du mal avec les anthologies… Cet épisode ne doit sa bonne note qu’à la mort de Madison (même si je soupçonne que 1/ Zoe est la prochaine suprême et 2/ Madison va vite revenir dans la série en pleine forme).

04.jpgÉpisode 4 – Fearful Pranks Ensue – 13/20
I had no idea the Council would be joining us today. How screwed am I?

Nous voilà déjà à l’épisode d’Halloween, un classique pour American Horror Story qui se donne toujours beaucoup de mal pour en faire de bons épisodes. Malheureusement, ce n’est pas le cas de celui-ci qui met en place les bases de ce qui sera excellent par la suite. Bref, j’ai trouvé tout ça un peu trop long, même s’il était sympa de voir le conseil des sorcières (avec un sorcier ?) et d’en apprendre un peu plus sur la manière dont était géré l’établissement. Oh et l’intrigue Kyle aussi était marrante, surtout quand on a vu The Affair avec la même actrice !

05.jpgÉpisode 5 – Burn, witch, burn ! – 18/20
You don’t mess with the Supreme.

Après les lenteurs du précédent, cet épisode repart sur de bonnes bases, avec une invasion de cadavres très à la mode pour l’époque (on sent bien l’influence Walking Dead dans la réalisation). J’ai beaucoup aimé l’ensemble des rebondissements, tant l’attaque dont est victime Cordelia que l’attaque de la maison ou les révélations finales avec le conseil. Fiona s’impose sans surprise comme une bitch froide et calculatrice, manipulant son monde pour avoir toujours plus de pouvoir. C’est grosso-modo le rôle qu’avait Jessica Lange en saison 2 et 4, alors pourquoi changer une formule qui (apparemment en tout cas) gagne depuis la saison 1 (où c’était un peu moins marqué… mais où elle manipulait tout autant et avait les réponses). Bref, les défauts habituels sont compensés par de bons rebondissements et un épisode très dense.

06.jpgÉpisode 6 – The Axeman Cometh – 13/20
Is there anyone that doesn’t have a fan site?

Le syndrome post-Halloween d’American Horror Story… Leurs épisodes d’Halloween sont toujours si bons que tout ce qui suit est moins bon. Ici, on nous propose une resucée de Charmed (non, vraiment) à base de planche Oui-ja et invocation de serial killer. Sans plus, pour moi. L’intrigue de Cordelia est un peu plus passionnante, avec les digressions sur son mari… qui n’en restent pas moins que des digressions qu’on ne devrait pas voir avant une saison 2 sur ce genre d’histoire. Mais il faut tout montrer en une (demi) saison…

07.jpgÉpisode 7 – The Dead – 10/20
I am a millennial. Generation Y. Born between the birth of AIDS and 9/11, give or take.

Et voilà, je m’ennuie face à tant de digressions. La saison avait de bonnes bases, mais à trop vouloir tout montrer et tout faire, ils se perdent et me perdent. Zoe devient une meurtrière (dans une intrigue très, très prévisible autour de la langue auto-coupée), Fiona se lance dans la chimiothérapie dont elle ne voulait pas entendre parler deux épisodes plus tôt, Queenie se perd en faisant amie-amie tour à tour avec une raciste et une cinglée qui veut la mort de tous ses potes. NORMAL.

08.jpgÉpisode 8 – The Sacred Taking – 13/20
What the hell happened to the staff in this house?

On remonte un peu la pente dans cette épisode où Cordelia reprend les choses en main pour se battre contre sa mère. Rien d’exceptionnel, mais c’était attendu. Excellente scène pour Madison, revenue comme prévu d’entre les morts (mais plus lentement que ce que j’aurais cru). C’est un peu lent, mais les scènes sont bien joué, la réalisation toujours fidèle à elle-même et le cliffhanger (toujours prévisible pour qui a vu Prison Break) fait bien son taf, on a envie de revenir pour la suite. Ce n’est pas toujours le cas…

09.jpgÉpisode 9 – Head – 14/20
Could people please not move things? Some of us are blind!

Cet épisode revient un peu plus longuement sur Nan, négligée dans les ¾ de la saison, mais dont il faut bien boucler l’intrigue malgré tout, maintenant qu’elle a commencé dans l’épisode 3… Ah non, j’ai vraiment du mal avec l’écriture de cette série. C’est frustrant, parce que ce sont en plus de bonnes histoires, mais elles sont rushées tellement vite que les personnages ne sont jamais vraiment développés et tournent en rond (et pire, les acteurs tournent en rond pour la plupart d’entre eux, étant sous-exploité à jouer toujours les mêmes rôles, d’une saison à l’autre). Bon, je remonte un peu la note de l’épisode parce que j’ai adoré Nan et Myrtle dans cet épisode, et puis parce qu’on avance un peu vers la fin de saison quand même.

10.jpgÉpisode 10 – The Magical Delights of Stevie Nicks – 12/20
She’s innocent. Mostly. She killed the neighbor, but the bitch had it coming.

Voilà un épisode qui passe un peu plus vite que d’habitude… mais dont je ne retiendrais pas grand-chose pour autant. L’alliance des deux camps ennemis contre le clan des chasseurs de sorcières était prévisible et nécessaire depuis quelques épisodes. Cela apporte des situations intéressantes, mais bâclées (je ne sais pas bien pourquoi d’ailleurs, il reste encore un peu de temps avant l’épisode final). Misty sauve l’épisode, principalement parce que l’actrice est géniale.

11.jpgÉpisode 11 – Protect the Coven – 10/20
Have you met me?

Bon, beh voilà un épisode qui tente de conclure un peu les grosses intrigues, sûrement pour nous proposer une fin de saison différente. De ce que j’en vois, l’obsession autour de la prochaine suprême devrait nous conduire sur la révélation de son nom dans le dernier épisode, une fois que tous les autres problèmes seront réglés. Les histoires du triangle amoureux Madison/Kyle/Zoe ont réussi à me saouler plus rapidement que je ne l’aurais cru possible et le reste semble de plus en plus bâclé. Comme d’habitude, les scénaristes veulent raconter trop de choses et sautent trop d’étapes dans leur résolution. Mais puisque ça marche niveau audience…

12.jpgÉpisode 12 – Go to Hell – 11/20
You will perform the seven wonders. Or die trying.

Épisode de transition vers le final, qui conclue les dernières histoires en suspens. C’est tellement gros comme ficelle d’écriture que ça devrait être interdit. On se débarrasse du tueur à la hache en deux secondes, puis de Marie et Delphine par un twist simplifié à l’extrême parce qu’on n’a plus de temps à leur accorder. Et donc, sans surprise, le dernier épisode nous permettra de trouver une nouvelle suprême… Mouais. Donc sur cette saison, même sensation générale que d’habitude : on nous présente une bonne dizaine d’intrigues en quatre ou cinq épisodes, et on passe les sept ou huit épisodes qui suivent à tout boucler aussi vite que possible pour présenter d’autres intrigues qui seront elles aussi bâclées. Enfin, un dernier épisode conclusif permettra de montrer ce qui n’a rien à voir avec la choucroute :

13Épisode 13 – The Seven Wonders – 19/20
You took my power the minute I gave birth to you.

Oh ironie. Cet épisode est un stand-alone qui nous permet de dire adieux aux personnages encore en vie (enfin… que l’on peut encore ressusciter) et de nous faire une idée sur leur futur. L’ironie, c’est que c’est le meilleur épisode de la série, puisqu’il prend le temps de s’attarder un peu sur chaque personnage qui ont un but commun (être la prochaine suprême) en proposant une structure narrative claire qui permet des rebondissements et en étant forcé de boucler l’ensemble avant la fin. Du coup, c’est une vraie réussite, qui ne se perd que peu en route et conclue bien les intrigues qui nous restaient (le triangle amoureux, la prochaine suprême). La toute fin est un peu grosse, autant dans la réconciliation Fiona/Cordelia que dans la demande de Myrtle de mourir brûlée. L’école ouvre finalement ses portes à une nouvelle génération de sorcières après un coming-out qui constituent l’un des seuls vrais twists surprenants (parce que… pourquoi ?) de la saison. Il y a du coup toute une génération de sorcières prêtes à s’entretuer, mais ça, on ne le verra jamais, parce que OH OH c’est une anthologie, on ouvre des histoires qu’on ne veut pas vraiment finir (encore que, je me plains, mais c’est une bonne fin de saison) !

Et voilà pour cette saison 3 d’American Horror Story… je sais, je ne suis pas toujours tendre, mais je suis vraiment frustré par la qualité de la série sans cesse gâchée par la précipitation qu’imposent les 13 épisodes. Les scénaristes feraient mieux de développer deux fois moins d’intrigues, mais de les approfondir. Là, au fond, on n’apprend jamais à connaître les personnages qui n’évoluent que très peu (sauf à coup de bonds dans le temps pour Cordelia par exemple). Dommage, mais l’une des meilleures saisons tout de même.

That ’70s Show (S01)

That70sShow

Avis : J’ai donc switché Undressed avec That ’70s show dans mon #ChallengeSéries2016 et je ne le regrette pas. Heureusement, je le savais déjà : j’avais vu quelques épisodes l’an dernier, mais arrêté après être parti en vacances. Je suis un grand fan des années 70 qui s’ignore musicalement parlant et donc cette série me parle naturellement, surtout qu’elle a Laura Prepon en tête d’affiche, et qu’elle est rousse (elle passe par toutes les couleurs cette actrice). Il est marrant de voir les looks et style de chacun, notamment dans ce qui est revenu à la mode aujourd’hui (ah le cycle de la vie). Cette saison 1 fait les présentations avec le groupe d’amis et leurs parents. Une introduction qui se fait assez rapidement car les vieilles sitcoms ont après tout bercé mon enfance à forte dose de rediffusions télévisées. Le parti pris de tout imiter et tout détourner est génial, car ce qui est dérangeant dans la production de l’époque devient drôle précisément parce que c’est dérangeant.

Malheureusement, la saison s’essouffle un peu en cours de route et le génial devient banal, avec même quelques ratés (ça reste agréable à regarder d’un bout à l’autre, mais il y a des discontinuités vraiment dérangeante, surtout dans les relations entre les personnages). Le tout s’achève avec un épisode qui n’a rien d’exceptionnel pour un final. J’espère que la qualité va réaugmenter en cours de route et si ce n’est pas le cas, tant pis, il faudra juste conserver le niveau actuel !

Enfin bref, c’est parti pour un avis un peu plus détaillé sur chaque épisode (et sans photo parce qu’il est dur d’en trouver qui soient de bonne qualité et que je suis un peu plus flemmard).

Note finale de la saison : 15,5/20

00.jpg

Épisode 1 – That ’70s Pilot – 17/20
You’re so cool to be OK with it

Hello Wisconsin ! OK, je sais que j’ai déjà vu ces épisodes dans une autre vie (hum, il y a genre un an), mais je n’avais jamais poursuivi et je ne sais pas pourquoi, car j’adore. Il faut certes se faire à la qualité d’image ’90s et aux looks ’70s et aux rires préenregistrés et à… J’adore cette ambiance ’70s parfaitement reconstruite. Cette série semble faite pour moi ! Les gags sont géniaux et fonctionnent à merveille, jusque dans les clichés et préjugés. Les présentations avec cette bande d’amis sont faites sans traîner et chacun a son rôle au sein du groupe.

Épisode 2 – Eric’s Birthday – 18/20
Well you’re getting a party and best of all it’s a surprise

Parfait, la mère d’Eric semble à peu près aussi douée que la mienne pour faire des surprises. Ce titre d’épisode permet d’apprendre facilement le nom d’au moins un des personnages. Le développement des différents personnages fonctionne, de même que les nombreuses réflexions machistes et les caractérisations des personnages datées – car après tout, ce sont les années 70. J’aime beaucoup la manière dont l’ensemble est filmé et les échos qui se dessinent déjà entre les épisodes, de même que les relations amoureuses et amicales entre chacun, et les relations familiales aussi. Tout fonctionne à merveille pour l’instant.

Épisode 3 – Streaking – 16/20
All families are embarrassing and if they’re not embarrassing then they’re dead.

Cet épisode fonctionne un peu moins que les deux premiers, malgré des running gags toujours au point et la scène qui m’a le plus fait rire pour l’instant, avec cette parodie de la Cène. Cette plongée dans les années 70 continue d’être à la fois fascinante et reposante par rapport après les multiples annulations de sitcoms de ce mois de mai 2016. Au moins, cette fois, je sais que j’ai huit saisons devant moi, c’est plutôt pépère.

Épisode 4 – Battle of the Sexists – 15/20
Don’t you want your balls back?

Quatre épisodes plus tard et forcément il faut déjà que les scénaristes soulignent le sexisme de leur propre écriture. Ce n’est pas de refus, cela prouve définitivement que c’est bien un détournement volontaire pour l’humour. Et du coup, ces considérations sexistes rétablissent un peu l’équilibre avec le personnage de Donna, toujours autant garçon manqué. Cela n’empêche pas l’épisode d’être bourré d’humour et l’écriture de proposer une triple storyline typique des sitcoms, les intrigues A et C étant relié sur la fin d’épisode. C’est la première fois que les personnages sont autant séparés, mais ça continue de donner une bonne série, donc c’est un test réussi.

Épisode 5 – Eric’s Burger Job – 14/20
Dating is prostitution man, unless you don’t get what you paid for…

Les scénaristes s’aventurent dans de nouvelles dynamiques en développant un peu Steven (et son amitié avec Donna), c’est plutôt cool et cela prouve que la série commence à rouler assez pour prendre des risques. Les parents d’Eric sont toujours aussi cinglés et ils apportent beaucoup à l’humour de la série pour l’instant. Cela dit, ça se précipite beaucoup autour du personnage d’Eric pour seulement cinq épisodes : la première petite amie, le premier baiser, le premier job, l’anniversaire… ça commence à faire beaucoup. Non pas que ça soit dérangeant car le personnage est top, mais c’est dommage de ne pas travailler un peu plus sur les autres aussi, d’autant qu’Eric n’avance pas trop non plus. Je suis curieux de voir l’évolution que va connaître la série.

Épisode 6 – The Keg – 15/20
Yeah well danger is my middle-name

Paf, j’ajoute le mot “keg” à mon vocabulaire, et j’ai du mal à croire qu’il n’y était pas déjà dis-donc. Je suis rassuré de voir que la série arrête de s’effondrer, cela faisait quelques épisodes que les points s’évaporaient maintenant que l’effet de « surprise » est passé. Bon, surprise le mot est fort puisque c’est dans le titre et que j’avais déjà vu le pilot, mais disons le temps de se ré-acclimater à That 70’s show. Cette fois, ça se stabilise autour d’épisodes comiques qui ont un rythme bien établi – même si je commence à me demander s’ils vont oser s’engouffrer dans l’intrigue Donna/Steven, car ces deux-là se rapprochent dangereusement, malgré un épisode une fois de plus centré sur Donna et Eric.

Épisode 7 – That Disco Episode – 17/20
What is disco?

Pauvre Steven ! Je suis content de le voir enfin au centre d’un épisode, mais c’est triste que ce soit pour être coincé à apprendre à danser aha ! L’épisode met en place des quiproquos assez bien foutus et des scènes de danse parfaitement réussies. La musique disco est une réussite totale de l’épisode qui permet à l’ensemble du casting de s’éclater. Donna et Steven se rapprochent encore, ça nous profile une fin de saison intéressante, mais en attendant there was something in the air that night… Excellent épisode qui finit de la meilleure des façons possibles.

Épisode 8 – Drive-in – 16/20
You don’t want this place to burn down twice, do you?

Un grand classique des séries américaines, le ciné plein air fait son apparition dans la série et est traité de manière tout à fait classique. Le vrai intérêt de cet épisode vient des parents, une fois de plus. La série s’amuse à détourner des grands classiques, du tableau d’Hopper à Titanic, et le fait plutôt bien. Les parents deviennent les adolescents, et c’est ce qui fait le fun, plus que la storyline A d’Eric & Donna ou que la storyline B sur la musique écoutée à l’envers.

Épisode 9 – Thanksgiving – 15/20
Oh my god, I forgot your mother

Autre grand classique : l’épisode de Thanksgiving. Pas de grande originalité, mais ça fonctionne malgré tout : de la belle-mère insupportable qu’on oublie au retour de la fille accompagnée d’une amie sexy, les storylines sont toutes déjà vues ailleurs. Mais après tout, la force de that 70’s show est précisément de jouer sur les clichés et les attendus. L’épisode fonctionne parce que ce classique a toujours fonctionné dans ce type de séries. Donna pardonne trop rapidement à Eric, mais parce qu’au fond, Donna & Eric sont fait pour aller ensemble dans cette saison 1, procéder autrement ne serait pas possible.

Épisode 10 – Sunday, Bloody Sunday – 16/20
Eric, it’s been a perfect sweet Sunday, let’s not spoil it.

Un épisode de facture plus originale qui nous présente la fameuse grand-mère, hilarante. Les grand-mèress sont toujours plus marrantes et son duo avec Fez, le « kid from non-America » est génial. Les scénaristes ne pouvaient décemment pas passer à côté de ça. Tout dans cet épisode s’enchaîne plutôt pas mal et, même si j’ai un peu de peine pour les devoirs d’Eric, c’est franchement drôle à suivre.

Épisode 11 – Eric’s Buddy – 16/20
No way this is your car? So you’re the guy I hate?

Bon, la série nous introduit un nouveau personnage destiné à disparaître en fin d’épisode, mais c’est une composante des sitcoms après tout. C’était un personnage d’autant plus intéressant qu’il permettait à nouveau d’aborder la question de l’homosexualité, cette fois en s’éloignant un peu des clichés, ce qui est déjà plus intéressant. Donna et Steven continuent de flirter et se rapprocher, le danger se profilant lentement. Quant à l’intrigue B sur Red devenant vendeur, elle est plutôt pas mal dans la construction du personnage et apporte des éléments nouveaux pour les épisodes suivants que j’espère voir développés par la suite.

Épisode 12 – The Best Christmas Ever – 14/20
Merry Christmas oh oh oh and a bottle of rum

Déjà l’heure de l’épisode de Noël dont le titre fait des promesses difficiles à tenir. Ce n’était probablement pas le meilleur Noël de qui que ce soit et l’épisode un peu lent à se mettre en place. Une fois de plus, les scénaristes s’attardent sur Steven et Donna, mais cette fois Eric commence à comprendre le problème, car tout le monde a compris qu’il en pinçait pour elle.

Épisode 13 – Ski trip – 15/20
We’re all going to die… and I love Michael.

Donc, le groupe d’amis décide de partir pour un week-end au ski, mais sans Michael parce que celui-ci a décidé d’embrasser une autre fille… Inévitablement, cela se termine en panne sous la neige pour l’ensemble du groupe et en autostop pour Kelso. Le huis-clos de la cabane de Jackie est évidement propice au premier baiser entre Donna et Steven, et à la baffe qui va avec. Tout ça se conclue malgré tout bien, sans surprise pour une sitcom, mais avec une bonne écriture de bout en bout.

Épisode 14 – Stolen Car – 16/20
Responsible people don’t go around getting their nipples twisted

Un bon épisode où Eric se voit confisquer la voiture iconique du pilote et finit ainsi personnage secondaire dans la voiture du cousin de Michael… L’épisode était déjà bon avant que l’on découvre qu’il s’agissait évidemment d’une voiture volée et qu’ils finissent la nuit au poste. Pendant ce temps, Donna et Jackie sont incompréhensiblement amies et passent de bons moments à discuter de leur première fois respective à venir. C’est que l’air de rien le tout fonctionne plutôt bien ! Dommage que ça manque d’un vrai bon gag et d’une scène à finir par terre !

Épisode 15 – That Wrestilng Show – 16/20
Well fine, kill each other, just do it together.

Les scénaristes prennent le temps de se concentrer un peu plus sur les parents de Donna, c’est sympa, d’autant que la thérapie est hilarante et que le père avec Fez et Steven est à mourir de rire. La sœur d’Eric semble aussi rejoindre le casting de manière bien plus régulière, et c’est tant mieux car la dynamique entre eux est celle d’un frère et d’une sœur. Quant à la lutte, c’est à croire que c’est un truc du Wisconsin, entre ça et HIMYM, mais ça fonctionne de voir Red faire des efforts pour avoir une relation avec son fils.

Épisode 16 – First Date – 16/20
I don’t know why they call it fondue, they should call it fundue ‘cause it’s fun!

Un premier rencard le jour de la St Valentin avec les parents sur le dos, l’angoisse… mais c’est hilarant, une fois de plus, j’aime vraiment cette série (en tout cas, cette saison 1). Toutes les intrigues de l’épisode sont à mourir de rire, du Long Island à la soirée des parents. Bon, certes, c’est un peu plus triste du côté de Steven, mais ça fait un moment que ça dure, et c’est plutôt pas mal de voir enfin Eric et Donna ensemble de manière officielle (en revanche Donna paraît trop vieille pour son rôle maintenant).

Épisode 17 – The Pill – 19/20
I am caring Michael Kelso’s child.

Wow. Et beh ça alors, je ne m’y attendais pas : Jackie est enceinte (du moins, elle le croit). Et je ne m’attendais pas non plus à ce que cela soit aussi propice à la comédie, mais l’épisode est à mourir de rire, d’autant qu’il est évident assez vite que Jackie n’est pas enceinte. Du coup, tout est dans le comique de situation et les quiproquos tout au long des 20 minutes, ce qui permet les meilleurs gags de la saison et une bonne utilisation des trois quarts de personnages (le seul point négatif de l’épisode est la sous-exploitation de Fez et Steven). Excellent.

Épisode 18 – Career Day – 18/20
Well, it’s Career Day, not Career Half-Day

Euh ? Jackie et Kelso sont de nouveau ensemble ? Non, parce qu’ils viennent juste de rompre et la première scène enchaîne les faux raccords les concernant, c’est très intrigant. En revanche, l’épisode est plutôt cool parce qu’ils nous présente enfin la famille de Steven et Kelso, tout en approfondissant un peu chaque personnage secondaire, et notamment Jackie. Et puis Katey Sagal était si jeune à l’époque de cette saison 1, c’est presque étrange !

Épisode 19 – Prom Night – 19/20
You guys are making me sick with your prom talk, proms suck.

Donc, nous voilà déjà à l’épisode Prom alors qu’il reste encore une poignée d’épisodes. Pourquoi pas ? Un long moment de ces vingt minutes est néanmoins consacré à la préparation plus qu’à la fête en elle-même et cela permet de confirmer que Kelso et Jackie ont bien rompu malgré les erreurs de continuité dans l’épisode 18. Ca nous donne un bal de promo inattendu par rapport au reste de la saison, avec Jackie et Steven ensemble avant qu’elle ne retombe dans les bras de Michael (la mignonnerie de cette scène), pendant que Donna et Eric sont plus occupés à prévoir leur première fois qui ne se passe pas comme prévue. Qui ne se passe pas, d’ailleurs. Encore un autre épisode qui déchire, avec même un petit guest de Gloria Gaynor, on se met bien en 76 (pardon en 98, donc).

Épisode 20 – A New Hope – 12/20
Eric is in the throes of adolescence… which sucks no matter what decade it is. Am I right?

Un épisode parodie de Star Wars ? Bon, et bien pourquoi pas. C’est tiré par les cheveux, mais la blague d’entrée sur Star Whores fonctionne tellement. C’est une bonne idée que d’avoir pensé à cet épisode sur ce film qui a effectivement marqué 76 après tout. C’est néanmoins un épisode qu’une vraie sitcom des années 70 ne se serait clairement pas permis, cette dose de méta était déjà presque surprenante pour l’année de production. Bon, cet épisode est l’un des premiers qui ne me fait pas rire une fois fini, parce que je le trouve plus triste qu’autre chose, entre les coucheries de Kelso, Donna qui part en larmes et le travail du père d’Eric qui s’apprête à le fermer… Mouais.

Épisode 21 – Water Tower – 14/20
It’s more fun than it looks.

Et oui, Eric, tes parents ont une vie sexuelle, il faut frapper à la porte avant d’entrer ! Bon, l’épisode est bourré de faux raccords entre les plans, ça m’a franchement perturbé – est-ce fait exprès ou pas, je n’arrive pas à me décider. Après tout, les sitcoms sont toujours pleines de faux raccords. L’épisode est assez sympa, mais il manque définitivement une continuité plus forte entre les épisodes, après tout ce qu’il s’est passé dans le précédent, j’en attendais plus.

Épisode 22 – Punk Chick – 13/20
God this is perfect, you’re easy too?

Cet épisode était intéressant en plaçant les parents d’Eric comme les voix de la raison. C’était assez bien vu de la part des scénaristes de donner des parents de substitution à Steven et Kelso, car il est très clair que la série s’en fiche un peu des familles de chacun (je veux dire Donna a toujours une petite sœur dans la nature quand même). L’intrigue B autour Donna et d’Eric justement n’est pas des plus passionnantes, et la continuité continue (lol) de me poser des problèmes avec le couple Kelso/Jackie à nouveau en froid ? Il semblerait que les épisodes soient diffusés dans le désordre, ou alors c’est Netflix qui déconne, mais en tout cas, quelque chose ne va pas.

Épisode 23 – Grandma’s Dead – 14/20
I forgot the Tupperware.

Je pensais avoir un bon humour noir, mais là j’ai eu du mal avec le point de départ de cet épisode. La mort de la grand-mère est certes créatrice de bonnes blagues, mais à côté de ça, il s’agit quand même d’un décès et de la culpabilité d’un petit-fils. Il y a donc du bon et de bonnes blagues, mais un léger malaise qui persiste, je ne sais pas trop comment l’expliquer. Je crois que je suis devenu trop sensible avec le temps, et puis c’est tout.

Épisode 24 – Hyde Moves in – 14/20
Oh my god, I can feel like all the molecules of my body

Bon, voilà une avancée de l’intrigue nécessaire pour justifier un peu le squattage permanent du gang : Hyde s’installe chez Eric. Ce n’est pas d’une crédibilité folle avec les difficultés d’argent des personnages, mais ça passe parce que c’est une sitcom. L’intrigue sur Kelso/Jackie est plutôt marrante aussi, même si là encore c’est du déjà-vu.

Épisode 25 – The Good Son – 16/20
Oh man I love my new brother!

Étrange fin de saison que celle-ci : l’épisode 24 aurait été plus marquant comme fin je trouve. Ici, il ne se passe rien de bien particulier ou marquant pour une fin de saison, c’est un épisode de facture tout à fait classique qui voit Eric comprendre que la cohabitation avec Hyde ne sera pas des plus simples car celui-ci est évidemment mieux vu de la part de ses parents, car en tant qu’invité il fait plus facilement les corvées. L’écriture est juste, c’est effectivement comme ça que ça se passe dans ces cas-là après tout, jusqu’à la bêtise finale avec les torts partagés. Un bon épisode, qui remonte un peu le niveau de cette fin de saison, mais dommage que ce ne soit pas plus marquant ou qu’on ne voit pas plus certains personnages !

 Et voilà, une saison d’achevée, mon challenge avance à nouveau après le visionnage complet de Person of Interest le mois dernier. Je ne sais pas si je vais réussir à tenir le rythme d’une saison par semaine, d’autant que cette semaine marque la fin de saison des networks et qu’elle est donc chargée en émotions ! On verra ça d’ici une semaine 🙂 Rendez-vous sur le blog demain, pour des nouvelles de Fear the Walking Dead, Silicon Valley et les autres à la semaine.