Walker (S04)

Synopsis : La saison 3 se terminait sur deux questions, à savoir « où est passé le cadavre de Witt ? » et « le jackal est-il de retour ? ». Bien sûr, on ne savait rien des vraies intentions de Witt ou de l’existence du jackal, alors la saison 4 a sûrement plein de choses à nous apprendre. Pas vrai ?

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Pour commencer, il faut que je sois parfaitement honnête : je n’ai aucun souvenir de la fin de saison précédente, qui était tout de même il y a onze mois déjà (merci la grève des scénaristes pour le répit). Je me souviens bien sûr qu’il y avait le pire épisode de l’année – si ce n’est de la décennie ! – avec le mariage de James, mais à part ça, toutes les intrigues me semblent bien loin. En toute honnêteté, j’ai failli arrêter la série…

Oui, mais voilà, j’aime bien Jared Padalecki et la série a eu tendance à me ramener parfois des acteurs que j’apprécie aussi. Est-ce que je suis là juste dans l’espoir de revoir sur mon écran Saylor Bell Curda ? Vous n’avez pas de preuve.

Sinon, j’ai relu ma critique de l’épisode de fin de saison 3 et on se retrouve donc avec un cdavre qui s’est évaporé d’un côté et un serial-killer de l’autre, Jackal. Pas sûr que ce soit un bon plan de reprendre la série, finalement. Allez, on tente, qu’est-ce qu’on a à perdre, à part 40 minutes et beaucoup de yeux levés au ciel quand Cordell et Geri s’embrasseront ?

J’espère quand même que Cassie ne restera pas au FBI lors de son stage d’été, parce qu’elle est un peu la raison principale de mon retour en vrai !

Walker – S04E01 – The Quiet – 13/20

C’est reparti pour une nouvelle saison. J’ai plutôt bien aimé retrouver certains personnages et dans l’ensemble les pistes ouvertes sont plutôt bonnes ; mais la série retombe déjà dans certains de ses gros défauts, avec des personnages mal écrits et une obsession pour nous raconter des intrigues ancrées dans un passé dont on ne sait rien…

Walker – S04E02 – Maybe It’s Maybelline – 12/20

Je ne sais pas trop à quoi je m’attendais en reprenant la série, mais une chose est sûre, je n’avais pas envie de m’ennuyer autant que je me suis ennuyé devant cet épisode. Alors bien sûr, il y a de bonnes choses dedans, comme toujours, mais il faut bien reconnaître que niveau crédibilité, on peut…

Walker – S04E03 – Lessons from the Gift Shop – 13/20

Ce n’est toujours pas brillant, mais j’ai trouvé cet épisode un peu plus intéressant : bien sûr, il n’y a aucune enquête et on en oublie le titre de la série originale, mais au moins, les scénaristes se concentrent sur l’évolution des personnages. Le fil rouge autour de Stella n’est pas particulièrement convaincant, mais dans l’ensemble,…

Walker – S04E04 – Insane B.S. and Bloodshed – 16/20

Suite directe de l’épisode 3, mais avec cette fois tout ce qu’il manquait, à savoir le côté policier et des intrigues plutôt chouettes pour mettre en valeur les personnages que j’aime bien. Je suis davantage convaincu par le fil rouge qui reprend enfin sa place centrale et j’espère que la série ne l’oubliera pas trop…

Walker – S04E05 – We’ve Been Here Before – 14/20

Je vois trop d’épisodes d’un coup pour savoir quoi dire sans me répéter et toujours sans spoiler. L’équilibre est un peu meilleur pour cet épisode qui parvient à gérer de front une enquête et des évolutions de personnages ; mais il ne l’est plus en ce qui concerne les intrigues en elles-mêmes puisque l’une est totalement…

Walker – S04E06 – We All Fall Down – 13/20

C’est bien plus moyen pour cet épisode qui peine à me convaincre du côté des avancées de l’intrigue, où tout se passe trop vite par rapport aux attentes d’un côté et trop lentement de l’autre. Difficile de garder le rythme, apparemment. En revanche, et c’est un vrai point positif, j’aime la manière dont on nous…

Walker – S04E07 – Hold Me Now – 14/20

Cet épisode propose exactement ce que j’en attendais, même si je continue de trouver abusée la rapidité avec laquelle certaines intrigues de personnages secondaires sont évacuées. Je commence à craindre certains rebondissements aussi. S’ils seraient prévisibles et que ce ne serait donc pas un point positif pour la série en théorie ; en pratique, c’est bon…

Walker – S04E01 – The Quiet – 13/20

C’est reparti pour une nouvelle saison. J’ai plutôt bien aimé retrouver certains personnages et dans l’ensemble les pistes ouvertes sont plutôt bonnes ; mais la série retombe déjà dans certains de ses gros défauts, avec des personnages mal écrits et une obsession pour nous raconter des intrigues ancrées dans un passé dont on ne sait rien et qui rendent insupportables les flahsbacks qui finissent par nous raconter ce qu’on avait de toute manière deviné tant les répliques sont lourdes. Mais bon, c’est ma dernière série de la CW…

Spoilers

Pour son anniversaire, Cordell a droit à une surprise de Geri et au retour de Cassie.

Walker, Texas ranger. You’re under arrest.

En intro de cette saison, je craignais de devoir souvent lever les yeux au ciel si Cordell et Geri se retrouvaient à s’embrasser… et je suis servi dès la première scène, puisqu’on les retrouve en train de faire l’amour. Pourtant, Geri a eu le temps aussi d’allumer une bougie sur un énorme cupcake. Ouais, c’est l’anniversaire de Cordell. Nous sommes cinq mois après la saison 3.

Cordell se retrouve à chasser un voleur de banque, ce qui le mène on ne sait trop comment à l’arrière d’un camion avec James et Trey. Cela se termine bien pour eux et nous permet, pour la première fois en quatre ans il me semble, d’en arriver à un « Walker, Texas ranger ». C’est si rare de les voir bosser comme des rangers !

Cassie

D’ailleurs, la série semble le savoir : Cassie débarque à peu près ce moment-là (enfin, juste après qu’on nous apprenne que Trey sorte avec une certaine Lauryn) pour que les rangers lui viennent en aide… avec une enquête du FBI. Les huit semaines se sont transformées en cinq mois apparemment et Trey lui en veut de ne pas avoir donné de nouvelles, mais bon, ce n’est pas grave, tout le monde est prêt à lui venir en aide pour le boulot de toute manière.

Pourtant, elle n’est pas super cool avec eux. Elle débarque en effet avec l’intention de leur faire des heures sup, tout en leur balançant qu’elle envisage désormais une carrière en Floride – en passant par Quantico, donc. Mouais. Se séparer du seul personnage un peu cool qu’il leur reste n’est vraiment pas la meilleure des idées, je trouve.

Bon, sinon, l’enquête qu’elle propose ? Je n’ai pas trop suivi parce que comme souvent, c’était très secondaire dans l’épisode, c’est une histoire de trafic de fentanyl et d’un réseau que Cassie a réussi à démanteler petit à petit. Oh, bien sûr, Cordell se fit tirer dessus à un moment, mais n’ayez crainte, il évite les balles sans trop de mal et parvient même à arrêter un type super vite. Le problème, c’est qu’en parallèle, James est pris en otage.

C’est un faux problème cependant, parce que Cassie parvient finalement à déstabiliser les criminels en les montant l’un contre l’autre à base de jalousie. Elle peut ainsi les arrêter… en tant que Texas ranger, puis papoter avec Trey pour en arriver à la conclusion que c’est chouette de se retrouver en tant qu’amis. Voilà qui est fait. Reste que Cassie fait face à un choix de carrière désormais et James essaie bien sûr de la garder au Texas.

Jackal

Le Jackal est mis de côté un bon moment de l’épisode, mais finit évidemment par revenir au centre de l’action. Cela se fait de manière surprenante : dans le dos de James, Trey et Cordell enquêtent donc sur lui. Je ne vois pas bien ce que Trey vient foutre dans cette intrigue, mais c’est chouette de le voir en ranger, je suppose. Juste, ça aurait été pas mal de ne pas nous introduire ce serial-killer sorti de nulle part.

Cela donne vraiment l’impression qu’il nous manque des saisons ou au moins des épisodes pour qu’on comprenne exactement ce qu’il en est. Bon, on savait déjà que le Jackal avait posé problème au couple Kelly/James, mais on nous le confirme quand elle découvre que Trey et Cordell enquêtent sur lui. Elle leur demande aussitôt de cacher l’enquête à James… et les deux s’en offusquent alors que c’est exactement ce qu’ils étaient en train de faire de toute manière. C’est incroyable comment cette série continue d’être écrite avec les pieds à ce stade.

N’empêche qu’en fin d’épisode, on en revient à cette intrigue pour découvrir que le duo de rangers a tout un mur consacré à l’enquête. L’épisode se termine alors sur un flashback qui permet de découvrir à quel point James est parti en vrille à cause du Jackal : Kelly a dû le supplier de rentrer à la maison, en vain, alors qu’il a passé 48h à bosser et boire. Il s’est même montré violent envers Cordell à l’époque, devant une Kelly toute choquée. Ben su-per.

En vrai, ça me soule. L’intrigue aurait pu être super sympathique DANS LE PRÉSENT. En revenir encore à un truc qui s’est passé il y a des années, c’est naze, parce que ça fait qu’il nous manque trop de pièces au puzzle alors que les personnages les ont. Et puis, le secret de polichinelle autour de l’enquête à résoudre sans le dire à leur boss, c’est grossier.

Witt

Bien sûr, en cinq mois, il s’est passé plein de choses et on se retrouve avec une Geri qui veut organiser l’anniversaire surprise de son mec avec l’ensemble de sa famille. Je vois mal comment c’est possible de le surprendre quand ils doivent faire ça chaque année, en vrai. Notons que Ben est désormais parfaitement intégré à la famille Walker, apparemment, et que Liam est convoqué pour parler de ce qu’il s’est passé avec Witt.

Il vient donc chercher Stella pour l’emmener avec lui à cette audition, ce qui est l’occasion pour nous de la découvrir dans sa vie à l’université. Cela ne semble pas fameux et ce n’est clairement pas le rêve quand on voit qu’il y a de la pizza au sol dans sa chambre, hein. Bien sûr, elle est aussi le genre à ghoster sa famille, hein. Bon, bref, revenons-en à Witt : il n’y a pas eu de développement dans l’enquête en cinq mois et, par conséquent, la police en arrive à la conclusion qu’il n’y a rien à ajouter au dossier.

Après, le dossier a un peu bougé depuis le cliffhanger : Witt a été retrouvé mort dans une voiture accidentée un peu plus loin. Pourquoi nous faire ce faux plan, sérieusement ? Cela n’a AUCUN intérêt d’en avoir fait un cliffhanger si c’est pour qu’il soit mort et le cadavre déjà retrouvé. Et puis, bien sûr, on nous apprend aussi que Stella ment à la police en prétendant ne pas connaître Witt. Ce n’est pas forcément la meilleure des idées, parce qu’elle continue de vivre dans la culpabilité de l’avoir tué. Ben oui, comme son cadavre a été retrouvé, il est confirmé que la blessure par balle accidentelle est bien ce qui l’a tué. Elle s’en veut.

L’anniversaire

L’anniversaire de Cordell ? Eh bien, sans surprise, ça ne se passe pas comme prévu quand Cassie redébarque avec une affaire qui le force à rester en ville. C’est con. Cassie lui offre tout de même un cadeau et est fière d’elle – des bottes en peau d’alligator, super… – mais elle pète le plan de Geraldine qui voulait emmener Cordell manger un énorme steak dont il rêve depuis l’enfance, et de le faire en concurrence avec d’autres mangeurs. C’est si naze.

L’anniversaire est une vraie surprise pour Cordell malgré tout, il y a plein de limoncello dégueulasse raté par le grand-père Walker et August en profite pour continuer sa crise d’ado (wow, et cette coupe de cheveux, au secours). Le concours de bouffe ? Pas ouf, en vrai, mais j’ai rigolé de voir Cassie tricher comme si de rien n’était et Liam abandonner à cinq minutes de la fin. Finalement, Cordell perd face à Trey, mais tout le monde s’en fout, parce qu’il y a l’intrigue de Cassie qui s’immisce dans tout ça et une intervention à aller mener.

Bien sûr, Cassie, James, Cordell et Trey viennent de s’empiffrer de viande pendant près d’une heure, mais ils sont déjà prêts à partir en opération ? On y croit. Bon, l’opération se passe bien, comme je l’ai dit plus haut et Cordell peut rentrer chez lui auprès de Geri. L’épisode se termine donc sur ces deux-là qui sont le couple solide qu’ils auraient toujours dû être, avec Walker qui confie ses craintes sur les changements dans sa vie.

Et au moment de lui dire qu’il l’aime, il est interrompu par Trey qui vient lui parler à nouveau de Jackal. C’est si relou.

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Wild Cards – S01E08 – Eternal Sunshine of the Therapized Mind – 14/20

Pas de fil rouge cette semaine et une enquête qui prend beaucoup trop de temps quand j’avais deviné qui serait coupable dès sa première scène… Mais la série parvient malgré tout à rester divertissante dans sa manière d’approfondir les personnages, y compris secondaires. En fait, c’est un mauvais épisode sauvé par ses personnages, et je ne m’y serais pas attendu en commençant la série.

Spoilers 

Max & Cole cherchent à résoudre le meurtre d’une psy célèbre, ce qui les envoie aussi en thérapie.

Their honeymoon phase is over.

C’est un étrange début d’épisode, avec Max et Cole qui s’embrouillent pour peu de choses. On comprend que la période dans laquelle tout allait pour le mieux dans leur amitié a pris fin. Si j’étais mauvaise langue, je dirais qu’il est temps qu’ils couchent ensemble, hein. Bref, les collègues du commissariat mettent peu de temps à en arriver à la logique conclusion que leur période de lune de miel est terminée. Ils sont donc comme un couple, littéralement, même si on nous dit que c’est parfaitement normal entre collègues qui passent trop de temps ensemble. Mouais. Pas convaincu.

En tout cas, Max et Cole ont besoin d’un break, en parle à leur hiérarchie – malgré la difficulté que ça représente en théorie dans cette situation – et… leur chef s’en fout. Pardon, mais je le sens de moins en moins celui-là. Comment tu peux les forcer à bosser ensemble alors que la criminelle demande une pause ? C’est franchement une mauvaise idée.

Dr Sophie

Le cas de la semaine est plutôt intéressant : Docteur Sophie, une psy réputée, est retrouvée morte dans sa piscine… de cash. Bon, ce n’est pas Picsou non plus, mais elle est dans un bain de billets flottant dans l’eau. C’est quelque chose. J’aime beaucoup l’enquête que ça lance, avec évidemment la question du profit que ce meurtre rapport : comme elle est célèbre, elle écrit aussi des livres qui se vendaient comme des petits pains.

L’enquête ne tarde pas à révéler qu’elle a un autre livre sur son ordinateur portable, livre qui représente une somme d’argent très importante à présent qu’elle est morte. Difficile de ne pas suspecter son agent, malgré l’alibi en béton qu’elle fournit à Cole quand il lui demande. En fait, c’est justement l’alibi trop parfait qui me la rend encore plus suspecte que le reste.

Bon, en attendant de savoir qui est le coupable, il faut que l’enquête continue, avec les bonnes vieilles habitudes de Max reprenant le dessus : c’est ainsi qu’elle se retrouve à se faire passer pour Maxine, avec son mari Colton – Cole, donc – lors d’une cérémonie en hommage à Dr Sophie. Comme ils sont en train de se disputer en permanence, la couverture est parfaite, en vrai. Ce qui est top, c’est que lors de la cérémonie, il y a un journaliste célèbre qui finit par prendre la parole pour se déclarer coupable du meurtre.

C’est beaucoup trop simple pour qu’il soit le vrai coupable, mais ça donne lieu à quelques scènes amusantes où le journaliste télévisé préféré de Max semble complètement drogué. Bien sûr, ce n’est pas le cas : il est simplement hypnotisé. Hypnotisé pour confirmer le meurtre, hein. Cela se termine par un psy qui réussit à briser l’hypnose, mais avant ça, il faut en passer par la découverte de ce qui est arrivé à ce pauvre monsieur bien sympathique. C’est Max qui réussit à faire les connexions nécessaires pour ça : elle se rend compte que l’un des personnages des livres de Dr Sophie est justement le journaliste, sous un pseudo qui ne le cache pas vraiment…

Bref, Dr Sophie raconte la vie de ses patients dans ses romans, donc il n’est pas bien compliqué de savoir qui sera le coupable du meurtre : le sujet de son prochain livre. Mes soupçons se sont assez naturellement portés sur l’ami d’enfance de Sophie à ce moment : c’est la dernière personne à avoir parlé au journaliste avant qu’il ne confesse le meurtre. Ce serait trop simple que nos détectives fassent ce raccourci malheureusement.

Maxine & Colton

Il faut bien qu’ils enquêtent pour combler l’épisode. Nous voilà donc arrivé à un stade où le commissaire envoie Maxine et Colton en thérapie de couple auprès des collègues de Dr Sophie. C’est plutôt chouette à voir, en vrai, parce que ça permet aux scénaristes de l’épisode de s’amuser à approfondir la dynamique conflictuelle de Max et Cole dans cet épisode, puis chacun des deux personnages. Malgré les mensonges de la couverture, il y a de quoi mieux les découvrir… et de quoi s’amuser aussi. Le gag sur les poupées était excellent, leur manière de ramener l’hypnose comme ils pouvaient dans les conversations assez efficace.

Tout ça finit par la conclusion que Cole a eu une enfance plus difficile et injuste qu’il ne le pensait, avec son frère qui a eu plus de chance que lui vis-à-vis de son père, en arrêt après sa naissance. Du côté de Max, l’idée est qu’elle ne se fait pas assez confiance pour avoir confiance dans les autres – et comme elle a confiance en Cole, ça lui fait peur. Facile.

Pour le reste, l’enquête est beaucoup trop chiante : à partir du moment où je me suis décidé sur le coupable et qu’ils ont mis une demi-heure à en arriver à la même conclusion que moi, bon, l’épisode était forcément long à subir. Il y avait toutefois du bon – j’ai notamment beaucoup aimé l’amitié qui se dessine entre Max et Yates, la flic. Cela fait plusieurs épisodes que ça dure, mais là, ça marche bien et, en plus, elle parvient à réconcilier Max et Cole en leur faisant prendre conscience qu’ils doivent pédaler dans la même direction.

Quand ils le font, ils comprennent que l’amie d’enfance de Sophie, Joan, est bien la coupable. Il me manquait une étape, à savoir qu’apparemment, Joan écrivait les livres de Sophie pour elle – alors que l’éditrice de Sophie trouvait mauvaise l’écriture de Joan. Mouais. J’ai beau croire en l’hypnose, j’ai eu du mal à croire dans le fait que plusieurs jours après, une simple phrase plutôt banale puisse trigger le journaliste à répéter en boucle sa confession.

Pour le reste, la série souffre de la comparaison avec Allegiance : Joan envisage de se suicider en sautant du toit d’un bâtiment quand elle se fait choper par les flics et la manière dont Max et Cole la sauvent me laissent vraiment sceptique. J’aime bien le fait qu’elle ne saute pas quand elle envisage d’écrire un livre depuis la prison, hein, mais Max qui se met en danger en passant de l’autre côté de la rambarde elle aussi… c’est naze.

De manière assez improbable, l’épisode révèle aussi dans sa conclusion que l’ex partenaire de Cole se rend en thérapie grâce à Cole qu’il voulait aider et qu’il ne parvenait pas à comprendre suite à la mort de son frère. J’aime bien comment les personnages secondaires sont développés depuis quelques épisodes et j’espère vraiment qu’on aura une saison 2.

PS : surprenant de voir que le générique comprend depuis le début de saison des images de l’épisode 8. Il est loin le temps où les génériques se concentraient uniquement sur les trois ou quatre premiers épisodes de la saison.

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Wild Cards – S01E07 – Con with the Wind – 14/20

Est-ce qu’on est parti pour de la qualité au top une semaine sur deux, et sur de l’intrigue flemmarde l’autre semaine ? Peut-être. Franchement, cet épisode est vraiment un épisode tout classique de série procédurale. On a connu mieux, on a connu pire. C’est sympathique, ça fonctionne mais ça sera vite oublié. Pour autant, ça fait plaisir de retrouver les personnages que j’aime bien. Et ça, c’est une réussite pour la série.

Spoilers 

Max & Cole mènent l’enquête… avec Georges, libéré quelques jours pour son anniversaire.

Fine, I need you Max.

L’anniversaire

Ah, ça y est la série veut se concentrer sur son fil rouge : c’est l’anniversaire du père de Max et celui-ci est libéré de prison pour l’occasion. L’épisode commence par ici et ça permet de comprendre pourquoi ils ont embauché un tel acteur pour le rôle. Il n’allait tout de même pas rester assis toute la saison, mince ! Il a donc trois jours à passer à sa fille, et c’est parti pour un grand n’importe quoi, avec cette série.

Ce n’est pas fou comme intrigue, mais avec le résumé qui insiste sur l’idée d’un couple possible entre Max et Cole, on voit à peu près vers où tout ça se dirige. Par contre, je suis surpris qu’on oublie le cliffhanger de l’épisode où Max a aidé un criminel… L’autre problème de cet épisode est qu’il divise un peu trop les personnages : Max est de son côté avec son père pour son anniversaire, se contentant de dialogues peu passionnants, tandis que Cole fait face à sa propre enquête. Seul.

L’adolescent

De son côté, Cole est appelé par un détenu du commissariat qui veut absolument lui parler. Il s’avère qu’il s’agit d’un adolescent qu’il connaît bien et lui assure qu’il n’est pas entré par effraction dans la maison où on l’accuse d’avoir commis un vol. Il n’a rien fait, mais les preuves sont contre lui. Cole fait aussitôt son possible pour prouver au commissaire que JJ, le gamin, est trop malin pour avoir fait un tel crime et en plus pour s’être fait prendre.

Si le commissaire ne le croit pas vraiment, il lui laisse une journée pour prouver l’innocence du gamin. Cole se met aussitôt au travail, découvrant que l’adolescent n’a pas vraiment d’amis dans son école et se confrontant à quelques impasses. Il n’en faut pas plus pour qu’il se décide à faire appel à Max. Il compte sur elle pour entrer sous couverture dans l’école et mener davantage l’enquête.

Cambriolages en série

Bien sûr, comme Max n’a que trois jours avec Georges, son père, elle décide de l’emmener avec elle au boulot. Il n’en faut pas plus pour qu’il entre lui-même sous une couverture qui est parfaitement illégale – il se fait passer pour un agent de l’état, tout de même – mais avec l’approbation de Cole. Pardon, mais c’est surveillé ce genre de perm donnée à un prisonnier, non ? Bon, qu’importe. Il fait fuir l’enseignante d’une classe, permettant à Max de se faire passer pour sa remplaçante en classe.

Bien sûr, oui. Côté crédibilité, j’ai plus de mal que d’habitude avec cet épisode. En plus, les séries qui proposent de suivre des heures de cours où la cloche sonne avant même que Max ne termine de faire l’appel… Ca me fait toujours rire. C’est vraiment la simplicité de terminer les scènes en classe par la sonnerie ; mais quand la scène commence par le début du cours, c’est ridicule. Et tous les films, toutes les séries font ça. Bref. Je suis prof, ça me dérange.

Pendant que Max passe sa journée à faire la prof clichée qui donne des coups de règles sur le bureau, Cole passe la journée avec Georges. C’est ainsi l’occasion de voir le prisonnier se déplacer dans le commissariat et se faire sa place même si tout le monde est suspicieux quand il s’agit de lui. Forcément. J’ai bien aimé la scène où l’on se sépare un peu du duo principal pour se concentrer sur l’enquête par les collègues. Et puis, j’aime bien le détective Simmons.

Bref, JJ est pris en charge par les collègues plus protocolaires de la série, tandis que Max se rapproche d’une élève qui a un bébé. C’est chelou les écoles privées… mais le bébé est évidemment une poupée dont elle doit s’occuper, hein. Max lui propose de lui venir en aide pour finalement envoyer le bébé par la fenêtre à ses complices. Mais ça ne va pas bien la tête ! J’ai tellement ri, limite c’était digne de Riverdale cette défenestration.

Le but ? Récupérer les coordonnées GPS de la poupée bébé qui permettent de prouver que l’étudiante était dans la maison où le vol a eu lieu. Et hop, l’enquête permet de découvrir qu’il y a en fait plusieurs étudiants qui ont été « choisis » pour cambrioler des maisons. Evidemment, ils sont tous de la même classe et sont les trois acteurs à qui Max, qui grille sa couverture, a déjà parlé. Le hasard fait bien les choses.

Au moins, tout ça permet de libérer JJ… même s’il n’est pas tout à fait innocent. Son travail dans ces casses ? Il trafique les vidéos-surveillances (et j’ai bien aimé le coup du gobelet qui bouge tout seul, repéré par Georges… C’est un peu cliché, mais ça marchait bien).

Coupable

Bon, c’est bien beau tout ça, mais les adolescents n’ont pas pris la décision de ces casses par eux-mêmes. Le but est donc de comprendre comment fonctionne le groupe d’alumnis qui leur fait faire tout ça. Pour cela, nos enquêteurs contactent la directrice de l’école, qui en fait partie et prouve qu’il s’agit de fausses lettres du groupe d’alumnis.

Il reste alors à monter une opération pour trouver le vrai coupable de ces cambriolages. C’était un peu ridicule comme manière d’écrire l’épisode, par contre : Max et Georges se font passer pour les riches propriétaires d’une maison qui embauchent des femmes de ménage, et hop, les trois gamins à l’école reçoivent pour mission d’aller voler les montres hyper chères que Georges montre aux femmes de ménage.

C’est expéditif. Les gamins parviennent évidemment à s’infiltrer dans la maison, mais je ne vois pas l’intérêt. La police aurait pu les prévenir qu’il s’agissait d’un coup monté, honnêtement. C’est bien sûr ce qu’il se passe ensuite, on leur donne des répliques de montres à mettre à l’endroit où ils mettent toujours leur butin : dans une poubelle. Bien sûr. Les policiers sont aussitôt en planque pour s’en prendre à la personne qui viendra récupérer le contenu de la poubelle.

Par contre, ils arrêtent l’homme trop vite, c’était évident qu’il n’y était pour rien et qu’il allait être un simple éboueur. Bon, ils comprennent que la personne est passée par en-dessous la poubelle pour récupérer le butin. En essayant de récupérer le paquet par en-dessous, Cole se blesse à la main… et comprend aussitôt qui est le coupable. Mouais. Il l’a à peine croisé !

Pourtant, c’est donc le seul collègue prof à qui Max a parlé qui est finalement le coupable de ces vols, ce que Cole comprend car ils ont la même coupure à la main. C’est un peu ridicule comme intrigue et facile comme raccourci, mais soit, il fallait bien une résolution. Et c’était drôle de voir Georges être dégoûté de ce prof qui utilise des enfants pour faire son sale boulot.

Après tout ça, Max et Georges peuvent passer un peu de temps ensemble pour le dernier jour de liberté de Georges (mais lui est content du peu d’action qu’il a pu vivre), tandis que Cole se retrouve finalement avec JJ. L’occasion de découvrir qu’il était plus proche de Vince qu’il le pensait. Mais bon, c’est dans le passé, parce que Vince fait partie des cambrioleurs qui étaient prêts à laisser accuser JJ. Pas ouf pour un couple, effectivement.

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