Le plus beau cadeau de mon enfance ?

Salut les sériephiles ! 🎅

Le calendrier de mon intelligence artificielle adorée propose de me replonger quelques années en arrière pour évoquer mon meilleur cadeau d’enfant. Pas évident a priori.

Et pourtant, en repensant aux Noëls de mon enfance, il y a un cadeau qui brille un peu plus que les autres : une Game Boy Color jaune et le jeu Pokémon Jaune. À l’époque, j’étais complètement fan de Pokémon (notez l’imparfait, c’est du déni mais c’est toujours le cas en tant qu’adulte). C’était le phénomène, entre les cartes à collectionner, les épisodes de la série et les discussions interminables dans la cour de récré. Recevoir une console à moi, pour la première fois, avec ce jeu qui avait Pikachu en vedette, c’était tout simplement… magique.

Ce qui m’a marqué, ce n’était pas seulement le cadeau en lui-même, mais l’effet qu’il a eu sur ma journée. Dès que j’ai déballé la Game Boy et inséré la cartouche, c’était fini pour les autres cadeaux (et pour tout le reste à vrai dire) ! Je me suis plongé dans le jeu immédiatement, au point de ne pas voir la journée passer.

Je me souviens encore de ma grande sœur, choquée de découvrir le soir que j’avais déjà passé plus de six heures à jouer. Oups. M’a À la fin de cette première journée, j’avais déjà remporté mon premier badge et exploré pas mal de routes. C’était un sentiment incroyable : devenir un dresseur, avoir Pikachu qui me suivait partout et pouvoir regarder son humeur. Bon, soyons honnêtes, c’était un gadget inutile (et sûrement vendu plus cher juste pour ça), mais pour l’enfant que j’étais, c’était fascinant.

Ce Noël m’a aussi appris une petite leçon, comme doit le faire chaque Noël pour être parfait. Rapidement, mes parents m’ont “fortement invité” à réduire mon temps de jeu et à me remettre à lire un peu plus. À l’époque, j’avais du mal à comprendre, mais avec le recul, je leur donne raison. Cela dit, pendant ces quelques jours où je pouvais jouer sans compter, j’étais totalement émerveillé.

Quand je repense à ce cadeau, ce n’est pas seulement la Game Boy ou le jeu Pokémon qui me reviennent en tête. C’est tout le contexte : la joie d’avoir un objet rien qu’à moi, l’excitation de découvrir ce monde virtuel, et l’insouciance de pouvoir passer des heures à jouer sans me soucier du reste. Ce cadeau symbolise une époque où tout semblait plus simple, où les petites choses avaient une importance énorme.

Et ce sera tout pour aujourd’hui, je suis entre deux soirées, oups.

Vous avez dit VHS ?

Proposition quotidienne de rédaction
Décrivez un objet auquel vous étiez incroyablement attaché dans votre jeunesse. Qu’est-il devenu ?

Salut les sériephiles,

Si le premier objet qui m’est passé par la tête était évidemment mon doudou – une peluche tortue, encore et toujours dans mon appartement, si vous voulez vraiment tout savoir -, je me suis dit que ça n’allait pas faire un article passionnant pour un blog sur les séries. Par conséquent, aujourd’hui, je vais vous parler d’un objet qui a occupé une place spéciale quand j’étais enfant. Il s’agit de ma toute première cassette VHS, tout simplement. Oui, je sais, cela peut sembler un peu rétro de nos jours, mais à l’époque, c’était une véritable pépite de technologie pour moi.

Concrètement, cette VHS m’avait été offerte par mes parents : il s’agissait d’une cassette vierge sur laquelle je pouvais enregistrer ce que je voulais grâce au magnétoscope se trouvant dans leur chambre (bref, ce que je voulais, mais avec filtre parental, sont pas complètement fous mes parents, non plus). Je pense que j’ai dû l’avoir vers sept ou huit ans, parce que j’ai un souvenir vif d’avoir enregistré des épisodes de Pokemon ou les X-Men Evolution le dimanche matin. J’ai le souvenir aussi d’avoir eu quelques réprimandes pour le magnétoscope qui se lance en faisant un bruit fou le dimanche matin à 7h30, d’ailleurs. Pas complètement fous, mais pas complètement prêts à ma folie non plus !

Bref, une fois que j’ai compris ce que permettait une VHS… C’était comme si j’avais reçu un trésor. J’ai pu enregistrer toutes mes émissions de télévision préférées, des dessins animés du dimanche matin aux séries cultes de la trilogie du samedi de l’époque – parce que bon, ça terminait un peu tard pour un enfant.

Ensuite, j’ai eu d’autres VHS et je m’évertuais à enregistrer mes épisodes préférés lorsqu’ils étaient rediffusés – et si possible, je le faisais en coupant les publicités aussi. Je passais des heures à programmer des enregistrements, à collectionner des cassettes VHS et à les étiqueter avec soin.

Et je dis enfance, mais en vrai, même au collège, je continuais à enregistrer les Un, dos, tres qui passaient en début de soirée pendant que je regardais Buffy sur la TNT par exemple ; pour me faire les épisodes de la série espagnole à 21h. J’ai eu la chance d’avoir une télévision assez jeune dans ma chambre.

La suite, vous la connaissez déjà : je suis resté sériephile, puis l’avènement des lecteurs DVD et des services de streaming ont rendu obsolètes les cassettes VHS. Mon magnétoscope ne fonctionne plus aujourd’hui, la télé qui allait avec est partie à la casse, mais purée, je sais exactement à quel endroit sont les VHS en question, avec des épisodes de Charmed, LOST ou The Inside à portée de main… Enfin, de magnétoscope, du coup.

Je n’y pensais plus, mais quand même, en y repensant, c’était une invention merveilleuse qui m’a donné la possibilité d’être vraiment sériephile et de voir de nombreux programmes qui passaient à des heures déjà improbables pour des adolescents (ah, la soirée série du jeudi soir de M6 qui terminait à 2h du matin !). Je regardais tellement d’épisodes à l’époque !

Et voilà pour aujourd’hui. On est toujours raccord avec ma passion des séries à retrouver : l’histoire de mon attachement à un objet de jeunesse qui a connu son heure de gloire dans une époque révolue, mais qui continue de faire partie de mes souvenirs les plus précieux ? Il y a peut-être quelque chose à réfléchir sur la simplicité d’accès aux séries aujourd’hui, ce qui les rend un peu moins précieuses, tout de même. Ce qui est rare est précieux !

Et vous, vous aviez des VHS aussi ? Ou c’est un autre objet qui vous rattache aux séries ?

Netflix adapte Roald Dahl

Salut les sériephiles,

La (bonne) nouvelle est tombée hier, Netflix a décidé d’adapter des livres de l’univers de Roald Dahl, a priori en séries animées. Tout n’est pas encore clair parce que l’annonce vient juste de tomber histoire de créer le buzz… Et ça buzz déjà dans ma tête, oui !

Image result for netflix logo

Alors je sais ce que vous allez me dire, je n’ai déjà pas fini de regarder les épisodes des Orphelins Baudelaire (on en reparle vite, dans un des prochains TFSA), pas besoin de m’emballer plus que ça… Ouais, mais si : Roald Dahl, quoi, c’est une grosse part de mon enfance. En plus, ce n’est pas comme si j’en avais parlé ce week-end de l’adaptation de Charlie et la chocolaterie.

Après, concrètement, nous avons encore peu d’informations sur ces différentes séries à venir (à moins qu’il n’y en ait qu’une seule ?), si ce n’est que Netflix a envoyé hier un communiqué de presse avec le nom des livres qui allaient être adaptés. Voilà donc ce que ça donne, et mon rapport à chacun de ces livres, pour que vous compreniez bien mon degré d’impatience !

Image result for charlie et la chocolaterie livre

Charlie et la chocolaterie : l’histoire d’un petit garçon pauvre qui galère à trouver un ticket d’or lui permettant de visiter la chocolaterie fantastique du non moins fantastique Willy Wonka, en compagnie d’un tas de gosses de riches qui ont les pires défauts de la Terre. C’est bien simple, ce livre arrive dans mon top 10 des livres que j’ai le plus lu dans ma vie ; et il dépasse même un certain nombre des Harry Potter. Ben oui, quand je n’étais pas à relire le tome 3 ou 4, j’étais à relire Charlie et la chocolaterie. Pour les plus jeunes d’entre nous, comme moi, l’adaptation cinématographique la plus connue est celle avec Johnny Depp… et ça ne m’a pas plu du tout. Du tout. À part la chanson, parce que Willy Wonka, Willy Wonka, l’étonnant chocolatier, Willy Wonka, Willy Wonka, vous allez bientôt le rencontrer…

BREF. Ce film rajoutait des scènes au roman et ne correspondait pas tellement à ce que j’imaginais à la lecture. C’est le problème des adaptations de toute manière, ça ne correspond pas toujours à ce qu’on attend. Image result for l'ascenseur de verreC’est un bon film avec un casting réussi, mais ce n’est pas une adaptation qui a su me convaincre autant que le livre : Johnny Depp a beau être assez loufoque, il n’était pas assez vieux.

Apprendre que Netflix va l’adapter me fait donc autant plaisir que peur ! Et puis, il est aussi question de L’ascenseur de verre dans le communiqué de presse, mais j’ai moins accroché à ce livre-là qui était un peu too much pour moi, à aller trop haut et trop bas à la fois. En tout cas, je vois d’ici deux saisons très sympas… et pourquoi pas une troisième pour continuer les aventures de Charlie (mais uniquement si c’est génial).

Image result for matilda livreMatilda : C’est tout l’inverse ! J’ai d’abord découvert l’adaptation cinématographique de ce livre, et le petit garçon en moi est encore traumatisé par LA scène du gâteau au chocolat (si vous avez vu le film, vous savez). Le pouvoir des images est dingue : chaque fois que je mange du gâteau au chocolat, j’ai une petite pensée pour ce film, et je crois que ça m’a aidé à rester famélique une grosse partie de mon enfance (c’est pas moi qui le dit, c’était mon IMC, pour de vrai ; mais les choses ont bien changé depuis). Le livre ? Je l’ai lu deux ou trois fois, mais bizarrement, je ne suis jamais entré dans l’univers de la même manière que pour le précédent.

 

Image result for le bon gros géant gallimardLe Bon Gros Géant : Encore un livre adapté très récemment au cinéma, mais je n’ai pas vu le film. Le livre, je l’ai lu enfant, et de tout ce qui est dans cet article, c’est sûrement celui qui m’a le moins plu. Bref, il y a de fortes chances que je passe mon chemin, mais c’est bien que ça puisse exister malgré tout.

Les Deux Gredins : ce livre raconte l’histoire des deux gredins (SANS BLAGUE ?!) qui se détestent cordialement, puisqu’il s’entendent à merveille uniquement quand il s’agit de faire des choses horribles comme des tartes aux oiseaux ou des enfants au four. C’est un concept. Je me souviens surtout de la scène des vers de terre dans ce livre, dont je ne connais pas d’adaptation. Après, ça ne m’a pas plu plus que ça non plus… Finalement pourquoi suis-je si impatient de voir ce que ça donnera alors que je n’aime rien, hein ?

Ben parce que, ça reste une grosse partie de mon enfance quand même et si jamais c’est réussi, ça me fera plaisir de les montrer à mes neveux par exemple. Malgré tout, je reste prudent : Netflix annonce une réinvention des aventures « de manière innovante et contemporaine », deux mots qui peuvent vouloir signifier autant de bonnes choses que de mauvaises ! On verra bien…

Image result for les deux gredins

Notons que d’autres titres sont dans le deal Netflix, comme La Potion magique de Georges Bouillon, Moi, Boy, Escadrille 80, L’Énorme Crocodile, La Girafe, le pélican et moi, La Merveilleuse Histoire de Henry Sugar, Les Minuscules, Le Doigt magique, Un amour de tortue, Sales bêtes ! et Rhyme Stew. Ouais, et là d’un coup, je me dis que je n’ai jamais rien lu dans ma vie, c’est pas possible. À part Georges Bouillon qui me rappelle vaguement quelque chose, ces titres sont en effet un gros mystères. Parfois, les couvertures aussi me renvoient en enfance ; et toutes celles illustrant cet article sont vraiment des bons souvenirs d’enfance. En gros, Netflix sait comment m’avoir, en visant la nostalgie à fond la caisse. Et clairement, ça fonctionne bien.

La production d’une première série commencera en 2019, j’ai donc encore le temps de prendre mon mal en patience, de toute manière.