La websérie Preview au Japan Tours Festival

Salut les sériephiles,

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Comme vous le savez si vous suivez le blog depuis un moment, j’ai une petite tendance à suivre aussi l’actualité des webséries françaises, et particulièrement tout ce qui concerne Ulysse – même si j’ai évidemment regardé également quelques grands classiques comme Le Visiteur du futur ou La Théorie des balls. Du coup, je me voyais mal passer sous silence l’arrivée prochaine d’une nouvelle websérie : Preview. En plus, celle-ci a d’avance tout pour que je le regarde, alors même qu’elle reste encore très mystérieuse, teasing oblige !

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Cette websérie racontera l’histoire d’un célèbre Youtubeur, Arthur, en manque d’inspiration et au succès commençant à décliner. Par chance, il va pouvoir tester une nouvelle fonctionnalité de Youtube, et apparemment, ça va changer la vie et sa vision de la plateforme. Au niveau du casting, on retrouve tout un tas de visage connu dans le monde de la websérie, avec Bertrand Usclat (Le Visiteur du futur, Jezabel), Julien Pestel (Very Bad Blagues, Un village français, Golden Moustache), Justine Le Pottier (Le Tueur du lac, Golden MoustacheLe Visiteur du futur) et Charlotte Hervieux (Ulysse, L’Émissaire des Étoiles).

Difficile d’en savoir plus pour le moment, mais ça ne m’a pas empêché d’essayer de poser quelques questions à cette dernière, géniale M&M’s dans Ulysse. Sa réponse ? « Alors je n’ai pas trop le droit de parler du projet pour le moment à part que ça parle de l’univers des youtubers sur fond d’anticipation… Mais je peux te dire que ça va être top ! »

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Charlotte Hervieux dans Ulysse

C’est déjà un excellent début, surtout que le mot « anticipation » est déjà bien séduisant. Pour beaucoup, c’est probablement la partie sur Youtube qui attirera, car le monde de la websérie représente une large communauté sur la plateforme, on ne va pas se le cacher. D’ailleurs, ça semble faire partie des raisons qui ont poussé Charlotte Hervieux à participer : « Je découvre grâce à ce projet l’univers des youtubeurs et c’est génial, et uis j’ai été touchée par les valeurs et messages défendus par le scénario donc j’ai hâte de commencer le tournage. Et en bonus, retrouver une petite partie de la famille Ulyssienne, ça booste encore plus ! ».

Une partie de la famille Ulyssienne ? Outre le public qui va probablement suivre comme moi de très près le projet, c’est surtout que la websérie Preview est créée par Emilien Paron, l’un des producteurs/monteurs/cadreurs/scénaristes d’Ulysse. Avec autant de casquettes à son actif, il ne chôme pas, et il est probable qu’une partie de l’équipe technique d’Ulysse travaille aussi sur Preview. On leur souhaite en tout cas.

Le tournage va partiellement se dérouler les 9, 10 et 11 mars lors du Japan Tours Festival, à Tours donc ! Une websérie tournée au beau milieu d’une convention ? Cela fait rêver et je suis bien triste de ne pouvoir me rendre sur place (je serai en plein concours) pour voir ça. En tout cas, si vous avez l’occasion d’y aller, n’hésitez pas ; c’est très chouette les tournages, j’ai eu l’occasion de squatter celui de deux épisodes d’Ulysse en tant que figurant, et c’est un super souvenir. Alors en plus pendant un festival, ça ne peut qu’envoyer du pâté !

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Quant au choix du Japan Tours Festival, il apparaît logique à Emilien Paron : « La série parlant du monde de YouTube, nous personnages vont également connaître les conventions geeks dans lesquelles ils se retrouvent au contact de leurs fans. » Je vois d’ici l’humour que ça peut apporter et j’ai hâte !

Allez, et pour finir de vous convaincre de suivre le projet – sur place si vous pouvez, ou au moins depuis chez vous en regardant les épisodes quand ils seront dispos, je laisse les mots de la fin à Charlotte Hervieux qui fait ça très bien : « Je sors d’une grosse aventure scénique* donc enchaîner un projet comme celui-ci avec des comédiens si talentueux et une équipe aussi professionnelle, pour moi, c’est le rêve ! ». Un rêve qu’on est pressé de découvrir !


* Elle incarnait Mercredi dans La Famille Addams de septembre 2017 à janvier 2018, pour tous ceux qui ont eu la chance de voir ce très bon spectacle musical à Paris.

Merci à Charlotte Hervieux & Emilien Paron d’avoir répondu à mes questions.

La playlist de février

De retour aujourd’hui avec une sélection de titres marquant devant les séries que j’ai regardé tout au long du mois de février. Je partage, parce que peut-être que vous y trouverez vous aussi des coups de cœur, mais aussi parce que rien de telle qu’une bonne musique pour relever le niveau d’une série. Comme en janvier, je vais tenter de vous proposer les chansons dans l’ordre où je les ai découvertes, mais il y en a un peu plus.

En fin d’article, vous aurez droit aussi à un petit bonus dépressif de deux chansons d’Ally McBeal.

Bonne écoute !

A noter : les paragraphes accompagnant les chansons sont forcément bourrés de spoilers, méfiez-vous et n’hésitez pas à en passer si vous n’avez pas vu tous les épisodes de la série en question 😉


For what it’s worth – Malia J (Ulysse)

Cette playlist commence magistralement avec ce titre exceptionnel de Malia J, utilisé dans le trailer d’une série américaine… et dans la websérie Ulysse. N’importe qui regardant Ulysse sera forcément happé dans la chanson, tant son choix a été judicieux et utilisé sur l’une des plus grosses révélations de la série et en conclusion de la scène la plus dramatique (avant l’épisode suivant traitant de ses conséquences en tout cas).


My first, my last, my everything – Barry White (Ally McBeal)

Alors, je dois admettre que je ne suis pas particulièrement fan de cette chanson, et même qu’à vrai dire je ne l’aimais pas avant de regarder Ally McBeal. Oui, mais voilà, elle est utilisée un nombre incalculable de fois dans la série, notamment au cours de la saison 2 (ce serait à compter, mais elle est sûrement utilisée plus de 23 fois, et il y a 23 épisodes). John a sa petite chorégraphie dessus et tout le monde la connaît, au point de la danser à son anniversaire, au point que la choré est aujourd’hui utilisée par des gens dans des mariages comme danse surprise. Tout est dit sur l’influence qu’à la série. Perso, j’ai passé mon mois de février à l’avoir en tête, alors il était un peu incontournable de la mettre dans la playlist.


You can’t hurry love – The Supremes (Ally McBeal)

Autre bonne trouvaille devant Ally McBeal, encore, You can’t hurry love est totalement dans l’esprit de la série. Un titre bien punchy qui donne envie de danser et dont les paroles sont si justes. Je ne sais même plus bien dans quel contexte elle est utilisée, mais voilà, elle m’a assez marqué pour que je la ré-écoute en boucle, alors je vous la partage. Pour réduire un peu le nombre de chansons, j’avoue avoir retiré certaines vidéos de titres trop connus (dit-il après avoir mis Barry White juste avant).


Soldier – Fleurie (The Shadowhunters)

Je l’ai dit plus d’une fois dans les articles à la semaine, l’une des vraies bonnes raisons pour lesquelles je regarde encore The Shadowhunters est sa BO. C’est tout à fait le genre de chansons que je suis capable d’écouter dans mes déplacements à pied, il y a pile le bon rythme. Parce que oui, j’écoute de la musique pour danser ou pour marcher, et parfois pour bosser si ce que je fais est trop compliqué pour suivre une série en même temps et qu’il me faut du son quand même. Vous allez tout savoir de moi, à force.


Don’t You Evah – Spoon (11.22.63)

On en arrive au bonne trouvaille extraites de l’épisode pilote de 11.22.63. Oui, au pluriel, vous allez voir qu’il y en a trois. Celle-ci est utilisée dans la storyline du présent comme musique d’ambiance et… elle est parfaite, car elle met effectivement dans l’ambiance de la série. Ce n’est pas forcément ce que j’écouterais en boucle, mais elle est sympa, et ça m’a permis de découvrir Spoon. Je conseille.


Strange Things Happening – Etta James (11.22.63)

Seulement, 11.22.63 est avant tout une série qui transporte son personnage principal dans les années 60 pour empêcher le meurtre de Kennedy (le 22 novembre, donc). Du coup, elle prend la peine de concocter une BO des années 60, et plus particulièrement dans le pilote (pour lequel j’ai exprimé tout mon amour de sa musique dans cet article). Ouais, bon, si vous sortez de ces articles playlist sans capter mon amour du rythme sixties, je ne sais plus quoi faire.


Road Runner – Bo Diddley (11.22.63)

Enfin, je sais que je peux encore enfoncer un peu plus le clou avec une autre (promis c’est la dernière) musique tirée de cette série et du voyage dans le temps. Non, vraiment, j’aime ces musiques courtes et rythmées qui sont parfaites, à la fois pour marcher et danser 😉 Et bizarrement, j’adore les retrouver dans des séries, de 11.22.63 à Scandal, jusqu’à… Ally McBeal.


Gimme dat ding – The Pipkins (Ally McBeal)

N’était-ce pas une belle transition ? Non, peut-être pas, mais cette chanson d’Ally McBeal est l’une de mes plus belles trouvailles de la série. Du rythme et du pep’s, ça s’écoute et se réécoute sans fin. Alors voilà, j’avoue, s’il ne fallait en retenir qu’une sur toute la playlist de février, ce serait peut-être celle-ci. Et je n’en ai plus réécouté aucune autre dans les épisodes suivants d’Ally McBeal, je n’ai rien gardé de la saison 3 (enfin si, I will survive, mais bon, Gloria Gaynor quoi…)


Zola Jesus – Ixode (HTGAWM)

OK, j’ai conscience que sans transition, c’était un peu rude ce changement de style musical total. Mais comme je vous disais, j’aime avoir de bons rythmes pour accélérer le pas quand je marche (et oui, je marche souvent alors je me lasse vite). J’imagine que c’est un peu comme pour les gens qui font du sport. Bref, l’avantage d’How to get away with murder, c’est que presque chacun de ses épisodes conclue son dernier acte sur une chanson avec un beat similaire qui est sûr de faire en sorte que vos pieds vous transportent de l’autre côté du globe (ou alors, juste à 15 min de chez vous où vous devez aller travailler, ce qui est déjà pas mal).


Where do we go from here? – Ruelle (The Shadowhunters)

Bon et bien, oui, que dire de plus que je n’ai pas déjà dit ? Un autre épisode de Shadowhunters a eu la bonne idée de se terminer sur une chanson juste assez cool pour que j’ai envie de l’écouter dans mes balades. En plus, son titre me rappelle le musical de Buffy, et ça ne peut qu’être bénéfique ça !


L’amour, c’est comme un Bilboquet – FrenchNerd (La Théorie des Balls)

Pour celle-ci, ATTENTION SPOILERS si vous faîtes play sans avoir vu la série (et si vous avez l’intention de voir la série, dont j’ai parlé dans mon article bilan de février). Cette chanson, qu’est-ce que c’est ? Pour quiconque n’ayant pas vu la série, cette chanson paraît être un bon gros troll d’internet. Pour ceux l’ayant vu… C’est une chanson qui vise intentionnellement le troll avec un rythme de fou et tout un tas d’inside jokes à l’ensemble de la saison 1. Elle aussi je l’écoute en boucle, parce que qu’est-ce que c’est ?


Judgement Day – Stealth (Suits)

J’en ai parlé quand j’ai commenté l’épisode, le dernier Suits (l’avant-dernier de la saison) avait une conclusion brillante. Et la moitié de ce brio tenait de la musique qui accompagnait les dernières secondes de l’épisode, les paroles sont parfaites et dans l’esprit de la scène, la musique entraînante… Génial.


Finish Line – Fanfarlo (Ulysse)

L’autre tiercé du mois de février, je le tire du génial épisode de mi-saison d’Ulysse qui nous a propulsé à toute sorte d’époque avec un flashback de cinq ans en plus de ses narrations habituelles. Les musiques d’ambiance de la série sont toujours parfaites, et je ne sais pas quoi ajouter d’autre pour vous convaincre d’abord d’écouter la chanson, ensuite de foncer voir la série si ce n’est pas encore fait. Tout est dispo gratuitement sur Youtube. Foncez.


Comets – Fanfarlo (Ulysse)

Je parlais de tiercé, mais c’est surtout un doublé que je retiens de cet épisode d’Ulysse qui a exploité deux chansons de Fanfarlo. Ils font souvent ça, prendre plusieurs chansons d’un même artiste, et c’est cool car ça permet d’en découvrir l’univers, mais dans l’univers de la série. Aérien. Entêtant. J’adore.


My body is a cage – Peter Gabriel (Ulysse)

Arf, chanson typiquement dans le style d’Ulysse, qui a utilisé une reprise (question de droits, je suppose). Ce morceau vient conclure l’épisode, les paroles faisant probablement un écho ironique et cruel au personnage d’Alexandra tout autant qu’au piège dans lequel Charlie s’est lui-même enfermé. Les choses tournent mal pour la suite de la série et entame sûrement le début des événements qui nous précipiteront dans l’intrigue de 2038… Mais ça, on en saura plus en fin d’année. Shit. L’attente sera longue, alors ils ont eu la gentillesse de nous quitter sur une bonne musique. C’est déjà ça.

The blues – Randy Newman & Paul Simon (Ally McBeal)

Oups, j’ai menti, j’avais dit que je ne retirais rien d’Ally McBeal dans la saison 3… Oui, mais quand même, ils ont fait un épisode musical qui s’ouvrait sur cette chanson chantée par les acteurs. Bon, beh, clairement l’originale est meilleure (et moins de spoilers) donc je vous ai mise celle-ci. Hyper agréable à écouter.

Bonus :


In the neighborhood – Vonda Shepard (Ally McBeal)

Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis et à la réflexion, il y a quand même cette chanson qui est vraiment marquante dans la saison 3 d’Ally McBeal. De mémoire, elle est utilisée dès le pilote (en saison 1 en tout cas, c’est sûr), mais voilà, elle ne m’a pas marqué plus que ça avant son utilisation dans un épisode bien particulier de la saison qui parlera immédiatement à toute personne ayant vu la série. Et pour les autres, c’est probablement le plus gros spoiler de la série, alors je ne dirais rien. Y a un quelque chose propice à limite te faire pleurer dans cette chanson, c’est probablement son petit côté Seasons of Love.


You belong to me – Vonda Shepard (Ally McBeal)

Je suis pas du genre à kiffer la déprime et les chansons pour entrer en dépression, alors j’avais prévu d’éclipser cette chanson de la playlist. Mais puisque j’ai mis la précédente, je peux bien parler de celle-ci. Ally McBeal m’a offert les épisodes les plus déprimants que j’ai vu jusqu’ici en 2016. Merci.

Et voilà, c’est tout pour février, mais c’est franchement pas mal. À peu de choses près, j’allais vous en sortir une par jour quand même !

Bilan de février

Purée, mince c’est déjà l’heure du bilan #ChallengeSéries2016 du mois de février ? Bon et bien… Oups. Je me suis laissé divertir par le travail, par ce que j’écris, par le shop du blog… Et je n’ai quasiment pas avancé mon Challenge. Non, en revanche, ce qui devait arriver arriva, je me suis laissé distraire par d’autres séries dont je vais parler dans cet article. Non, ce ne sont pas des switchs. Disons que ce sont des bonus et que si je finis pas mon challenge à temps, je m’en servirais peut-être comme switch de dernière minute. On peut faire ça, pas vrai ? Je vais me renseigner. Je veux vraiment tenter de réussir le challenge sans vrai switch… Bon, bon, bon.

Ally McBeal, Saison 2 terminée, 14/20
Ally McBeal, saison 3 terminée, 16/20
La Théorie des Balls, saison 1 terminée, 15/20
J’ai jamais su dire non, saison 1 terminée, 13/20

Il y a quelques légers spoilers dans mes critiques (j’essaye de les éviter). N’hésitez pas à naviguer avec la fonction recherche (CTRL+F) pour passer d’une série à l’autre si vous voulez éviter de lire certains paragraphes, puisque je redonne le titre de chaque série en début de paragraphe 😉

CS Ally

Alors, oui, j’ai ralenti mon rythme comme je le disais en introduction, et c’est peut-être ça qui m’a fait baisser la note sur la saison 2 d’Ally McBeal. Je l’ai regardée tout au long du mois de février.

Concrètement, il y a toujours beaucoup de positifs : les introductions de nouveaux personnages notamment (Nell & Ling) sont géniales et font du bien à la série. Oui, la série est toujours pleine de brillantes répliques, d’une B.O top, bref elle est rafraîchissante, mais ses presque 20 ans se ressentent plus dans cette saison où plus d’une fois l’écriture du personnage d’Ally m’a déplu – un côté avant-gardiste trop souvent ravalé, disons. Beaucoup d’intrigues se perdent en cours de route dans des considérations d’un autre temps. Alors après, ne me faîtes pas dire ce que je n’ai pas dit : pour l’époque, la série reste très en avance sur son temps, mais voilà, dans cette saison 2, on sent plus que dans la première l’époque d’écriture. C’est un peu dérangeant.

Pas aussi dérangeant que d’avoir Barry White en tête pendant un mois complet ou que d’être pris de l’envie de danser un peu n’importe quand n’importe où. Ouais, Ally McBeal a de sales effets secondaires quand même. Vous êtes prévenus.

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Quant à la saison 3… Arf, contrairement à la deux, je me la suis dévorée sans complexe en deux jours (bon, OK, j’ai honte). Du coup, les défauts que j’ai trouvé à la deux sont clairement des défauts qui s’éclipsent en binge-watching. De cette série, j’aime surtout l’écriture des personnages (Ling !) et sa cohérence interne à plusieurs égards (notamment dans l’utilisation de sa B.O, qui n’hésite pas à ressortir à bon escient Barry White, arf, ou d’excellentes versions de Tell him s’adaptant à l’humeur du personnage). J’aime aussi toujours son avant-gardisme (notamment sur la bisexualité) qui contrastent totalement avec certains de ses personnages d’un autre temps (Richard et surtout Billy).

Billy, qui devient cette saison le pire des Nice Guys puis un connard fini – a chauvinistic pig comme ils le disent si bien. Il s’agit probablement de l’intrigue la plus travaillée de la série jusqu’à présent, cependant, et ça fait l’effet d’une bombe dans l’univers décalé et fun de la série. Bombe à retardement qui plus est… Je ne vais pas en dire plus pour ne pas spoiler.

Pour en revenir aux défauts, cette saison en a un nouveau qui m’a un peu dérangé à partir du second tiers (ehe facile, y a 21 épisodes), c’est celui d’éclipser certains personnages de son intrigue sans vraie explication (outre Billy, largement expliqué, je pense à Renée ou surtout à Georgia). C’est un peu dommage, mais ça explique peut-être la profusion de guest-stars musicales. En parlant de ça, légère déception sur le final dont j’avais entendu beaucoup de bien auparavant. L’essai d’un épisode musical était sympa, mais pas révolutionnaire pour la série qui a déjà fait bien mieux avant dans le genre. Ça fait un peu pétard mouillé comme fin de saison. Je suis quand même pressé de voir la suivante que j’ai déjà commencé et dont je vous parlerai dans un mois 😉

Allez, et puisque j’ai enfin avancé dans ma découverte d’Ally McBeal, j’ai mis à jour hier soir l’article marathon pour les curieux.

Théorie

Comme je le disais en intro, ce qui devait arriver arriva, plutôt que de me concentrer sur le challenge, j’ai erré sur Youtube après un bon épisode d’Ulysse et j’ai découvert La Théorie des Balls. Alors, la Théorie des Balls, qu’est-ce que c’est ? (inside joke) C’est une websérie diffusée l’an dernier sur Youtube et composée en grande partie de l’équipe du Visiteur du futur, que je n’ai dévorée qu’en décembre dernier (oui, chacun ses retards). Du coup, j’ai fait mon curieux et j’ai lancé ça, et je l’ai regardée pendant mes trajets en train.

Il faut quelques épisodes pour rentrer dedans, disons que je suis resté parce que je connaissais un peu les acteurs et la qualité générale de la production de FrenchNerd. Finalement, une fois qu’on accepte le délire, c’est assez prenant et surtout les blagues prennent. Il y a beaucoup de références un peu graveleuse et de blagues en-dessous la ceinture, mais on s’y fait et c’est délirant.

Les dix épisodes se voient assez rapidement et partent dans toutes sortes de folies musicales, et c’est vraiment fun. Je la conseille définitivement, ne serait-ce que pour ses nombreux running-gags qui envahiront rapidement votre vie… et pour l’envie de se trouver un bilboquet, juste pour essayer, parce que non, je n’ai jamais eu de bilboquet dans les mains.

Et le soir où j’ai fini la saison 1, j’ai découvert aussitôt l’existence de la saison 2, qui a commencé ce jour-là, avec un autre nom, Le Secret des Balls. J’en parle dans mes articles à la semaine, du coup (ici et ici, pour le moment).

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J’ai aussi découvert dans la même soirée (décidément) J’ai jamais su dire non, autre websérie un peu plus vieille (2010 de mémoire) qui a… inspirée La Théorie des Balls. Donc, on y retrouve les mêmes acteurs dans des rôles très, très similaires.

C’est un peu perturbant, et en même temps on entre plus vite dans l’univers. J’ai donc vu la websérie de 13 épisodes en une seule soirée. On y retrouve tous les éléments de la seconde, avec un peu de moins de budget. L’histoire se tient et est construite sur l’ensemble des épisodes, ce qui est toujours appréciable car on a un sentiment de fin lorsqu’on l’achève. Et quitte à y passer ma soirée, le sentiment de fin était le bienvenue.

En terme d’humour, on continue dans la lignée en-dessous la ceinture, mais pas que. On y voit la genèse de certains gags et les prémices de l’intrigue de la Théorie. Du coup, je me demande si c’était pas plus intéressant à voir dans le sens où je l’ai vu plutôt que dans le sens chronologique.

Je ne sais pas si je suis très convaincant, mais les deux webséries étaient très sympathiques et je les conseille vraiment à tous sériephiles fan de sitcom et d’univers un peu délirant. La vraie réussite vient en effet de la création d’un univers drôle dans des situations de la vie de tous les jours, à la manière des meilleures sitcoms ou… d’Ally McBeal ?

Je crois que j’ai découvert ces webséries au bon moment.

 

Bref, voilà, c’était ma triste avancée du Challenge pour ce mois-ci (44 épisodes donc), je vais tenter d’améliorer mon avancée pour le mois de mars… j’aurais deux jours de plus pour ça, ça devrait être possible ! En attendant, rendez-vous demain (si tout va bien) pour l’article playlist de février !