Loki – S02E02 – Breaking Brad – 15/20

Je ne sais plus trop quoi écrire pour donner mon avis. Les acteurs sont géniaux, les répliques sont géniales, les effets spéciaux sont géniaux… mais c’est la vue d’ensemble qui me fait retirer quelques points à l’épisode, à défaut d’en avoir une, justement. Je suis complètement perdu dans cette série, et ce n’est pourtant pas faute d’en lire d’autres résumés. Je ne sais pas, il me manque vraiment un élément pour rejoindre la vibe, mais impossible de trouver lequel.

Spoilers 

Loki et Mobius cherchent Sylvie.

You’re still glad we’re here ?

C’est reparti pour un nouvel épisode qui a la lourde tâche d’essayer de me changer les idées d’une actualité vraiment peu réjouissante (un euphémisme que je n’ai pas tellement envie de développer sur le blog, désolé !). Il le fait bien avec le générique Marvel Studios enfin respecté comme il se doit. Pour le reste… bon, je sens que je vais encore passer à côté de trucs importants cela dit !

X-5 | Brad | Sylvie

X-5

L’épisode débute avec une idée simple, encore et toujours : il faut retrouver Sylvie. Nous suivons tout d’abord Loki et Mobius alors qu’ils arrivent par portail dans le Londres de 1977 – au sein de la Sacred Timeline. L’épisode commence à toute allure, avec un Loki qui est aussitôt déçu : il n’y a pas d’apocalypse en cours, alors Sylvie ne peut être là.

Cependant, Dox et X-5 aussi à la recherche de Sylvie ne donnent plus de nouvelles. Mobius insiste donc pour expliquer que ce Londres est leur seule piste. Soit. On découvre alors que X-5 est sous couverture : il est un acteur célèbre, nommé Brad Wolfe. Le succès semble lui plaire, au point de ne pas être si ravi que ça de voir débarquer Mobius et Loki.

On peut le comprendre : il est très clair que le dieu et son collègue vont ruiner sa vie parfaite assez rapidement. Personnellement, j’ai rapidement eu l’impression qu’il me manquait une scène ou deux pour bien comprendre ce qu’il se passait – ou peut-être même un épisode complet d’ailleurs. Pourquoi X-5 est-il devenu acteur célèbre ? Quel est l’intérêt pour sa mission (retrouver Sylvie) ? Pourquoi fuit-il comme ça ?

Non, sérieusement, quel est le but de s’enfuir comme ça ? D’utiliser une bague pour se téléporter ? Oh, ça propose une scène très classe hein, je ne dis pas, mais ça pose trop de questions alors qu’on ne nous répond pas vraiment aux précédentes. Bon, bref, Loki parvient à arrêter rapidement X-5 et c’était chouette à suivre, avec un peu de développement des pouvoirs de Loki. Il se sert enfin d’illusions et toute sa magie. Et ça, c’est classe.

La série prend inévitablement des allures de cop-show, en plus. Mobius rejoint Loki et tous les deux font de X-5 leur prisonnier, ramené à la TVA où il devient officiellement prisonnier et où sont time-pad est récupéré par B-15.

X-5 | Brad | Sylvie

Brad

Le time-pad est aussitôt amené à OB pour qu’il puisse l’examiner, sauf qu’OB doit toujours se charger de la fusion de plusieurs timelines. Il les laisse donc se débrouiller par eux-mêmes, en leur filant ses notes sur les time-pads, tout simplement.

En parallèle, B-15 demande à Casey quelques nouvelles de Renslayer. Malheureusement, les recherches pour retrouver cette cinglée ne donnent absolument rien. Enfin, tout de même, il y a une info qui a son importance : Renslayer est aidée par Miss Minute. Cela permet à Loki d’expliquer qu’il se souvient que Renslayer et Celui-qui-reste étaient en contact… Et au passage, Casey parvient à débloquer l’histoire du time-pad parce que, lui, il se souvient du manuel de la TVA.

Grâce à ça, la série peut donc avancer vers un interrogatoire d’X-5 – qui veut se faire appeler Brad, son nom d’acteur sous couverture – par Loki, Mobius et B-15. Cela se fait avec toujours autant d’humour et de dialogues bien sentis. Heureusement, d’ailleurs, parce que c’est bien ça qui permet d’accrocher encore à la série de mon côté. Les personnages sont géniaux, les répliques et les effets spéciaux ont de la classe. L’intrigue générale ? Je peine toujours à comprendre le lien avec le reste du MCU. Peut-être qu’il faut juste que j’arrête de le chercher, cela dit.

X-5, en tout cas, profite de l’interrogatoire pour rappeler à B-15 qu’il ne fait que vivre la vie qu’elle tentait de lui vendre en fin de saison 1, avant de s’acharner un peu sur Loki et tous ses échecs. Ce n’était pas une bonne idée : on le sent venir tout de suite, d’ailleurs. Enerver Loki ? Ce ne peut pas être une bonne idée. On retombe grâce à ça dans un charmant interrogatoire bad cop/good cop, où X-5 a encore et toujours le dessus, parce qu’il sait à quel point toute la TVA est une mascarade.

C’est énervant… et en plus, c’est prévisible : Mobius, après avoir fait tout un laïus à Loki pour qu’il reste calme, perd son calme en premier. L’interrogatoire ne mène donc pas à grand-chose, si ce n’est que Loki et Mobius continuent d’apprendre à se connaître. Loki partage donc ses propres moments où il a déraillé (comme lorsqu’il a jeté Tony d’un toit par exemple), avant de s’interroger sur la vie passée de Mobius. Celui-ci ne veut pas savoir ce qu’il était avant la TVA, par peur de ne pas réussir à l’oublier ou la gérer. En vrai, ça peut se comprendre. Et c’est aussi le point de départ de son analyse pour comprendre X-5 : il est sûr que le chasseur a pu retrouver Sylvie mais n’a rien dit pour continuer à vivre sa vie de rêve en tant qu’acteur célèbre. Et voilà donc pourquoi il fuyait ? Pourquoi ils l’ont arrêté ?

Soit. Il reste à enchaîner avec le 2e round de l’interrogatoire où Loki utilise cette fois ses pouvoirs et ses ruses pour faire parler X-5. Le bluff est beaucoup trop gros pour qu’on puisse y croire, mais X-5 finit par se faire avoir lui. Il faut dire qu’il y a Mobius qui s’inquiète à la porte de la cellule, parce que eh, il avait dit à Loki d’utiliser de la malice, mais rien de plus. Ben voyons.

Après, bluff ou pas, X-5 est vraiment mis dans une situation compliquée quand Loki le torture en l’enfermant dans un bloc qu’il s’amuse à rétrécir toujours de plus en plus. C’est efficace comme tout : X-5 finit par avouer qu’il a déserté après avoir retrouvé Sylvie sur une branche. Mais combien de temps entre l’épisode 1 et l’épisode 2 au juste ?

X-5 | Brad | Sylvie

Sylvie

Dur à dire. En tout cas, X-5 mène vraiment Loki et Mobius à Sylvie ensuite : c’est donc dans les années 80 d’une branche temporelle que Loki tombe nez à nez avec une serveuse de McDo qui n’est autre que Sylvie. La tension est toujours là entre eux et Sylvie refuse de parler à Loki immédiatement. Il doit attendre sa pause pour pouvoir lui parler vraiment. Mais ? Courir après un acteur et l’arrêter, ce n’est pas un souci ; par contre, une petite employée de McDo, on ne fait rien ?

Mouais. Pendant la pause de Sylvie, Loki lui explique donc qu’il cherchait à la retrouver parce qu’il l’a vue dans le futur alors que la TVA était en train d’être détruite. Et il veut comprendre pourquoi et comment. Soit. Son discours est plutôt convaincant, mais bon, Sylvie n’aime pas trop l’idée : elle a tué Celui-qui-reste pour éviter que le futur ne soit écrit d’avance après tout.

Leur discussion est toutefois coupée en cours de route pour en revenir à Mobius et X-5. Il n’en faut pas plus pour que X-5 (finalement nommé Brad) finisse par avouer qu’il ne veut surtout pas rester dans cette branche temporelle parce qu’il sait que la branche ne survivra pas. Et oui, Dox a pour plan de détruire toutes nouvelles branches. Et il est temps pour elle de s’y mettre dans cet épisode.

En parallèle de tout ça, OB se rend compte qu’ils sont dans la merde pour sauver le monde et les timelines. Sans Miss Minute et sans Celui-qui-reste, ils ne peuvent rien faire pour le sauver. Bon, après, c’était fun d’avoir la rencontre entre Casey et OB. Elle est interrompue par la destruction de beaucoup de branches temporelles par Dox.

Et par beaucoup, j’entends des milliards. Genre, Dox en quelques minutes a tué plus de gens que Thanos n’en a détruit avec son claquement de doigts. Seulement, ces branches viennent juste d’exister alors on peine à être vraiment aussi attristé que les personnages. Ou alors, je suis un psychopathe sans cœur, je ne sais pas. Vous me direz.

Une chose est sûre, ce retournement de situation confirme à Sylvie que la TVA est pourrie de l’intérieur et qu’elle ne pourra rien faire pour améliorer la situation. En même temps, je me pose la question aussi : B-15 a très bien vu Dox piller l’armurerie et se barrer à la fin du premier épisode, alors pourquoi est-ce que personne ne s’est occupée de retrouver Dox entre temps ? Pourquoi se concentrer uniquement sur Sylvie ou Renslayer ? C’était un peu visible que ça allait mal tourner cette expédition militaire.

Du coup, Sylvie décide de retourner dans sa timeline, en espérant que la branche existe toujours, parce que ce sera plus intéressant pour elle. Et voilà pour cet épisode qui n’a pas de scène post-générique : on se contentera de voir Sylvie aimer son job de vendeuse chez McDo, un partenariat vraiment très discret pour le placement de produit entre Marvel et la chaîne de fastfood.

X-5 | Brad | Sylvie

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Loki – S02E01 – Ouroboros – 15/20

Non, mais désolé, j’essaie vraiment de suivre tout le délire, mais je n’y arrive pas. Je me retrouve avec les mêmes sentiments qu’en saison 1 : c’est top à regarder, le casting est incroyable, mais malgré la simplification des enjeux, ça part trop dans tous les sens pour garder vraiment du sens. On peut facilement suivre chaque étape, je ne dis pas, sauf que ça me force un peu trop et tout du long à me dire que « OK, c’est comme ça, crois-les sur parole ».

Spoilers 

Loki revient de la Citadelle du Bout du Temps – mais il revient un peu trop dans le passé. Ou le présent. Ou le futur.

The TVA has to change – and it has to change now.

Saison 1 | Errance temporelle | OB | Sylvie

Le résumé de la saison 1

Miss Minutes, les Gardiens, la TVA, la timeline sacrée et les variants ? Je suis bien content d’avoir eu un résumé de la saison 1 dès ce début d’épisode, mais force est de constater que j’aurais peut-être dû essayer de trouver le temps de la revoir en entier aussi, parce que… Bordel, mais je suis perdu dès le résumé. Il allait bien trop vite – en replaçant aussi au passage chaque personnage, de Mobius à Sylvie.

Un variant fugitif tuait les agents de la TVA – Sylvie – ce qui posait problème à celle-ci. Of course. Loki a donc été embauché pour se traquer lui-même et arrêter Sylvie, avant de se retrouver à faire équipe avec elle. Si la TVA pensait bosser pour des Gardiens du temps, il a été révélé que ceux-ci étaient faux. Quant à la fin de saison, elle voyait Sylvie en désaccord à nouveau avec Loki : elle a choisi de croire que le grand méchant leur mentait quand il disait la vérité. En le tuant, elle a donc multiplié par accident le nombre de timelines – et le nombre d’ennemis à abattre.

Quant à Loki, il appelait Mobius au secours pour mieux se rendre compte qu’il était déjà trop tard : Mobius n’avait plus aucune idée de qui il était et la statue au centre de la TVA était désormais leur ennemi, Kang… Gênant, tout de même.

Eh, ce résumé donne l’impression qu’on peut tout comprendre, finalement. On enchaîne sur un Marvel Studios version 2023 qui est sublime, mais manquait de musique, tout de même.

Saison 1 | Errance temporelle | OB | Sylvie

Errance temporelle

La saison 2 commence sur une belle musique dramatique qui confirme que la série aura toujours une esthétique incroyable. Loki tente de s’enfuir alors qu’il est poursuivi par Mobius et des agents de la TVA. C’est un peu un fail, sur le moment, mais il parvient tout de même à sauter dans une voiture volante pour s’échapper. Ce faisant, il distrait la conductrice qui rendre directement dans le visage de la statue de Kang, avant de finir sa course de nouveau dans la TVA.

Là, Loki réussit à sauver sa peau de justesse avant que la voiture tombe définitivement de plusieurs étages et se retrouve alors face à face avec Casey. Encore un personnage que j’avais oublié – mais pas grave, Casey aussi a oublié Loki. Le problème, c’est qu’il a à peine le temps d’expliquer qu’il ne connaît pas que Loki que le dieu disparaît sous ses yeux pour réapparaître au même endroit. Mais… pas à la même époque.

Il est ainsi dans le futur où Casey le reconnaît et lui indique où se trouvent Mobius et B-15 juste avant que Loki ne redisparaisse. Oh, ça va être prise de tête cette intrigue, je sens ! Casey peut au moins faire le lien entre nos héros et indiquer qu’il a aperçu Loki au reste du bureau. Par contre, Mobius et B-15 sont en plein débat pour essayer de comprendre ce qu’il se passe ; ne parviennent pas à trouver Loki avec Miss Minute et sont aussitôt convoqués dans la Pièce de Guerre par des supérieurs qui ne doivent pas être ravis de la gueule de la Timeline Sacrée désormais.

Pendant qu’ils s’y rendent, Loki revient à cette époque et tente de joindre Mobius, mais c’est un gros échec. Les scénaristes jouent avec nos nerfs, très clairement. Chaque apparition et disparition de Loki semble le faire sacrément souffrir, en plus. Il est comme tiraillé entre plusieurs espace-temps, ça pose tout de même question, surtout quand il trouve une « War Room » avec des statues de Kang.

Ce n’est pas exactement ce qu’il espérait voir – mais en même temps, je ne suis pas sûr qu’il espérait voir non plus ce que vivent B-15 et Mobius à devoir justifier les actions de la saison 1 et le message de Loki expliquant aux agents de la TVA qu’ils ne sont que des variants lobotomisés. Grosso modo. Dans la réalité où il atterrit, Loki entend au contraire des enregistrements de Kang, puis de Ravonna. C’est moins passionnant que B-15 et Mobius, franchement : j’ai bien aimé les enjeux qui se clarifiaient à la TVA qu’on connaissait déjà, avec X-5 qui s’en prend à eux autant que les supérieurs hiérarchiques.

La juge finit toutefois par concéder à B-15 la raison : elle ordonne d’arrêter l’élagage des timelines pour le moment. Loki choisit ce moment pour débarquer et révéler ce qu’il a vu dans le passé : la salle a été créée par Kang. Là-dessus, il s’isole avec Mobius pour tenter de tout lui raconter, mais il laisse derrière lui une Générale très sceptique. Elle explique donc à X-5 que c’est clair pour elle : il faut retrouver Sylvie pour comprendre ce qu’il s’est passé à la fin des temps.

Quelque part, ça me rassure : personne ne semble plus rien comprendre non plus dans les personnages. Mobius essaie tellement de comprendre ce que Loki lui balance que je me sens moins seul. Loki ? Il annonce une guerre qui débarque, avec « Celui qui reste » qui s’apprête à débarquer, en nombre. Et le pauvre Mobius a du mal à croire ce que Loki lui raconte : pour lui, il n’y a pas de passé possible pour la TVA, alors que c’est là qu’était Loki, puis pour essayer de comprendre ce qu’il se passe, il souhaite contacter Miss Minute.

Malheureusement, Miss Minute n’est pas fiable. Et les scénaristes pas bien clairs : Loki disparaît et réapparaît de manière totalement aléatoire, selon le bon vouloir des révélations à retarder. Et puis, quand il disparaît et réapparaît dans un ascenseur… pardon, mais il devrait être dans le conduit de l’ascenseur plutôt que dans la cabine, non ?

Saison 1 | Errance temporelle | OB | Sylvie

OB

Allez, qu’importe. On note que l’idée de Mobius est d’amener Loki à Ouroboros – dont il ne se souvient pas. Il faut dire en même temps qu’ils ne se sont pas vus depuis 400 ans. « OB » se souvient toutefois de Mobius, parce qu’il est son dernier visiteur. Et il a une excellente mémoire, mais ne se souvient pas d’avoir déjà vu une « errance temporelle » avant dans la TVA.

Il en voit désormais une parce que Loki disparaît pour retourner dans le passé, où il rencontre à nouveau OB. Il lui donne en fait son surnom et a toute une conversation avec lui pour savoir comment se débarrasser de son problème d’errance temporelle. C’est une excellente chose, parce que notre présent est modifié en conséquence : OB se souvient peu à peu de la conversation qu’il a eu avec Loki.

L’avantage, c’est donc qu’OB propose un remède à l’errance temporelle de Loki : il suffit d’un extracteur d’aura temporelle qu’il conserve pour la donner à Mobius dans le présent ; puis de petites prises de risques du genre se faire peler la peau pour Mobius ou s’arracher de l’espace-temps en se démembrant pour toujours pour Loki. Des broutilles qui n’inquiètent pas OB.

Par contre, quand il apprend qu’il y a une surcharge de pouvoir du côté de la TVA, là, il est inquiet. OB embarque Loki, Mobius et B-15 jusqu’au cœur temporel de la TVA – parce que la surcharge de timelines le met en danger apparemment. La série nous embarque donc dans un nouveau délire auquel on ne comprend pas tout, mais l’enjeu est clair au moins : il faut s’occuper de réparer la TVA avant que tout ne s’effondre.

Le cœur est magnifique à voir, et on retrouve l’esthétique habituelle de la série : la vue est géniale. Par contre, c’est peut-être magnifique à voir, mais pas à vivre : la seule solution pour sauver la TVA est selon OB d’élaguer toutes les timelines. B-15 n’est pas pour le meurtre de millions de gens, bizarrement, alors OB trouve une solution de secours. L’idée est simple : il faut vite régler l’errance temporelle de Loki.

Il annonce donc cinq minutes pour mettre en place un plan intenable, et les choses se complexifient encore quand la générale Dox décide de s’en mêler et d’envahir l’armurerie. OB se charge de préparer la fermeture des portes de la TVA – un moyen d’éviter l’élagage – B-15 de Dox et Loki… fait un voyage dans le futur. Ben super. Il oublie au passage le bâton temporel dont il a besoin pour se sortir de son errance temporelle. Mobius ? Il enfile une tenue de cosmonaute à moitié fissurée pour sortir dans le vide intersidéral afin de venir en Loki.

Écoutez, je ne sais pas ; je ne cherche plus à comprendre à ce stade. La série part dans tous les sens, mais les acteurs ont l’air convaincu de ce que disent les personnages alors faisons avec. Dans le futur, Loki cherche désespérément son bâton temporel (et si c’est le futur, on se demande pourquoi ils ne l’ont pas juste laissé là parce qu’ils auraient dû savoir ce qui arriverait à Loki, non ?). Il le fait en parcourant une TVA toujours en état critique, avec trop de timelines partout. Dans le présent, Mobius suit le plan, espérant que Loki fera le nécessaire à temps.

On sent l’importance des enjeux pour tous les personnages et on est un peu déçu pour Loki qui ne trouve pas le bâton temporel à temps – signifiant qu’il va rester dans son errance temporelle pour un moment. Alors qu’il ne reste que trente secondes (dans le présent comme le futur), Loki prend alors tout son temps pour aller décrocher le téléphone. Mais que fais-tu, Loki ?

Saison 1 | Errance temporelle | OB | Sylvie

Sylvie

Tu te perds dans le temps, Loki, apparemment. OB fait son deuil rapidement et ferme toutes les portes de la TVA, condamnant Loki en sachant très bien que c’est le seul moyen de sauver la TVA. Bon, la série s’appelle « Loki », on sait bien que ce n’est pas terminé pour lui quoiqu’on nous dise. Alors qu’il ne décroche pas le téléphone, il aperçoit Sylvie dans le conduit d’ascenseur de la TVA, puis… est repropulsé dans le présent comme il le faut. Mais sans le bâton ?

Voilà, c’est clair, je ne comprends toujours rien à ce qu’il se passe. À son retour, Loki veut absolument retrouver Sylvie, mais ce n’est pas le seul. Les agents de la TVA sont menés par Dox avec tout un tas d’armes à travers un portail. Tout ça pour retrouver Sylvie ? B-15 est à peu près aussi perplexe que moi et… c’est le cliffhanger pour cette semaine.

Oh, il y a aussi une scène post-générique où Sylvie se retrouve dans une branche temporelle dans un McDonald en 1982 avec la commande la plus étrange possible – et une envie de tout tester qui est pour le moins… originale ?

Saison 1 | Errance temporelle | OB | Sylvie

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Loki (S02)

Synopsis : Après avoir déclenché une série d’événements qui ont bouleversé la Timeline sacrée, Loki se retrouve torturé entre passé, présent et futur. La TVA est en plein chaos, et le multivers est plus instable que jamais.

Pour commencer, la saison 1 de Loki m’a laissé dans un état de perplexité totale. J’attendais une série qui plongerait tête la première dans le multivers, un peu à la Endgame, avec des easter-eggs à gogo. Au lieu de ça, je me suis retrouvé à me gratter la tête plus d’une fois, essayant de comprendre les motivations de chacun et surtout, ce que la série voulait vraiment raconter. Malheureusement, je n’ai jamais trouvé.

Certes, esthétiquement parlant, c’était un régal pour les yeux et le casting était impeccable. Mais le scénario ? Un vrai casse-tête. Vous pouvez lire mes impressions complètes sur la saison 1 ici. Forcément, au moment de commencer cette saison 2, je suis partagé. D’un côté, j’ai hâte de retrouver ces personnages et de voir où cette nouvelle saison va nous mener. De l’autre, je crains de me retrouver encore une fois dans un labyrinthe scénaristique. Et puis, il y a le hic du vendredi.

Les épisodes seront diffusés chaque vendredi, ce qui ne m’arrange pas du tout. Vendredi, c’est ma journée la plus chargée au boulot, et les vendredis de vacances scolaires sont déjà pris. Autant dire que je vais devoir jongler avec le temps autant que Loki pour suivre cette saison.

La saison 1 a posé beaucoup de questions, et j’espère que cette nouvelle saison apportera quelques éclaircissements. Sinon, je risque de finir la saison avec encore plus de questions qu’avant. Et ça, ce serait vraiment frustrant deux fois de suite !

Loki – S02E01 – Ouroboros – 15/20

Non, mais désolé, j’essaie vraiment de suivre tout le délire, mais je n’y arrive pas. Je me retrouve avec les mêmes sentiments qu’en saison 1 : c’est top à regarder, le casting est incroyable, mais malgré la simplification des enjeux, ça part trop dans tous les sens pour garder vraiment du sens. On peut facilement suivre…

Loki – S02E02 – Breaking Brad – 15/20

Je ne sais plus trop quoi écrire pour donner mon avis. Les acteurs sont géniaux, les répliques sont géniales, les effets spéciaux sont géniaux… mais c’est la vue d’ensemble qui me fait retirer quelques points à l’épisode, à défaut d’en avoir une, justement. Je suis complètement perdu dans cette série, et ce n’est pourtant pas…

Loki – S02E03 – 1893 – 15/20

C’est toujours vraiment très chouette à regarder, mais je reste frustré de devoir me contenter d’être embarqué et d’ignorer ce qui me semble être des défauts d’écriture – ou en tout cas des lacunes visibles dans les déplacements des personnages et certaines répétitions. Je sais, je sais, c’est comme ça et puis c’est tout ; ça…

Loki – S02E04 – Heart of the TVA – 15/20

Je suis désolé de constater que malgré un scénario très sympathique et des moments vraiment réussis, il y a des failles dans le scénario. Je ne sais pas s’il y a des failles pour de vrai ou si j’ai raté des détails, mais bon, plus je parle de cette saison, plus je lis dessus, plus…

Loki – S02E05 – Science/Fiction – 13/20

Je ne suis toujours pas convaincu par la marche forcée que nous offre les scénaristes cette saison. On n’a pas le temps de se poser pour comprendre le fonctionnement qu’on nous ajoute déjà de nouveaux éléments et qu’on part deux ou trois étapes plus loin dans le futur, toujours avec cette fascinante manière de nous…

Loki – S02E06 – Glorious Purpose – 14/20

Le dernier épisode ne réussit pas à me raccrocher au projet, bien au contraire. J’ai eu l’impression qu’on me forçait à croire des choses et à penser comme le personnage là où mon esprit avait apparemment un ou deux coups d’avance par moments, mais impossible d’avoir de l’avance quand les règles changent au bon vouloir…

She-Hulk: Attorney at Law – S01E09

Épisode 9 – Whose Show is This? – 19/20
Alors là, je ne sais même pas quoi écrire qui ne spoilerait rien de cet épisode. Disons simplement que ce n’était pas du tout ce que j’en attendais et qu’il va me falloir un peu de temps pour savoir si c’était du génie ou si c’était n’importe quoi. Je crois que cet épisode, on l’aime ou on le déteste, et qu’aucun entre deux n’est vraiment possible – même si j’y suis. L’avantage, c’est que c’est un épisode qui fera parler de lui et qui restera inoubliable. De là à savoir quoi en penser à chaud, par contre…

Spoilers

L’épique conclusion de cette saison refuse l’existence du quatrième mur.

Females, am I right ?

C’est la fin de saison, il est donc logique de me coucher à pas d’heure pour voir l’épisode avant d’être mochement spoilé. J’ai eu peur de tomber sur des révélations une bonne partie de la soirée, alors hors de question d’attendre demain matin (où une autre fin de saison m’attendra de toute manière) et de vivre plus longtemps que ça dans le danger.

Le danger est partout pour She-Hulk maintenant qu’elle a exposé sa colère au monde entier – bon, et ses sous-vêtements aussi, mais ça, ce n’est pas sa volonté. L’épisode promet un peu d’action et ça se sent dès le générique de départ, avec le son de Marvel Studios qui est toujours aussi top et un détour dans… les années 80 ?

Bordel, ça aurait trop fonctionné si toute la série avait été dans ce ton-là. Je trouve ça superbe de voir le montage, les effets spéciaux, Tatiana Maslany qui s’éclate et She-Hulk jouée par un géant. Bon, je ne sais pas trop quel était le but de cette introduction, mais en tout cas, ça lançait bien les hostilités d’un épisode qui s’avère surprenant à plus d’un titre.

En tout cas, le présent est bien différent de ce délire qui était un joli clin d’œil aux séries et films ayant précédé le MCU. Ainsi, nous découvrons que She-Hulk s’est laissée arrêter pour mieux se retrouver en prison, rien que ça. Je suis dégoûté pour elle et dégoûté du raccourci que prend la série avec ce twist, mais ce n’est pas le premier d’une longue suite, après tout.

Pour s’en sortir, Jen peut compter sur son avocate. Mallory lui fait toutefois la leçon, lui rappelant que si sa colère était légitime, elle ne peut plus se permettre de s’énerver comme ça alors qu’elle est un personnage médiatique – et qu’elle a une super force. Bref, Jen est finalement libérée, mais sous condition. Ainsi, Jennifer ne peut plus se transformer en She-Hulk, sous risque de retourner en prison. C’est totalement abusé, franchement. On sent bien que ça fera quelques économies pour la série dans cet épisode, après.

Forcément, elle perd son job au passage, puisqu’elle ne pouvait l’exercer que si elle se présentait sous la forme de She-Hulk. Si Nikki et Pug l’aident à faire ses cartons, Nikki continue par contre d’exercer pour cette firme, qui la paie bien. C’est un move plutôt logique qui ne fait que m’envoyer des élans d’amour pour son personnage. Elle suit Jen dans toutes ses aventures, mais pas dans la galère non plus.

La galère continue pour l’héroïne en plus, parce qu’elle a perdu ses pouvoirs et son job, mais aussi parce qu’elle est au centre de l’attention des médias. Une super-héroïne qui pète un câble et se fait punir par la justice, ça fascine forcément. Les journalistes sont clairement dans le jardin de Jennifer, qui se réfugie donc chez ses parents. Ceux-ci sont ravis et prêts à l’héberger le temps qu’elle voudra, mais bon, clairement c’est l’Enfer sur terre pour elle. Elle ne peut plus avoir le moindre boulot et elle vit à nouveau chez ses parents ?

C’est à peu près son cauchemar du deuxième épisode, en pire encore. Pour nous, il y a quelques moments par contre. On découvre, quand elle revient dans sa chambre d’adolescente, qu’elle a de bons goûts cinématographiques. Je veux dire… Legally Blonde. C’était marrant. Bon, tout ça, c’est bien gentil, mais si Jennifer Walters n’a plus le droit à ses super-pouvoirs, elle a encore ses pouvoirs d’avocate pour se venger.

Elle compte bien s’en servir pour assigner en justice les incels qui ont voulu détruire sa réputation. Le twist était bien mené, avec Nikki qui se montre une fois de plus une fidèle alliée et meilleure amie pour venir en aide à Jen. Après, She-Hulk n’est pas aidée : sa mère profite de ce meeting où les deux avocates tentent de trouver un moyen de trouver les coupables de la sextape pour montrer à Nikki une vidéo de Jen à la fac – c’était clairement Cosima à la fac, non ? – avant que les infos ne continuent de s’acharner sur notre héroïne.

Bien sûr, au milieu de la tourmente, Jennifer essaie encore de contacter son cousin – en vain. Celui-ci est porté disparu, on nous vend donc un film Marvel, je le sens bien ; alors Jennifer n’a plus d’autre choix que de se rendre chez Emil. J’espérais un peu qu’il lui vienne en aide, mais pas de cette manière. Jennifer se retrouve chez lui à lire des haikus, et ça paraissait très peu intéressant après l’épisode précédent.

Bon, Jennifer se fait aussi draguer au passage par un des résidents permanents de la maison d’Emil, mais elle n’en a tellement rien à carrer que je ne sais pas si ça vaut vraiment le coup d’en parler. Le plus intéressant se joue ailleurs de toute manière.

En effet parallèle, Nikki décide de se servir de la vidéo de Jen à la fac pour infiltrer les incels. Elle la poste sur internet sans l’accord de Jen, et ça suffit pour qu’elle se fasse remarquer par les cinglés qui voulaient ridiculiser She-Hulk. Voilà donc qu’elle se fait inviter à une soirée privée… la forçant à embaucher Pug : tout le monde pense que Nikki est un mec.

Pug accepte bien malgré lui, parce qu’on sait qu’il ne sait pas résister aux volontés de Nikki. Qui y résiste, même ? Nikki le commande à distance, de manière très discrète avec une oreillette bien visible et c’est excellent à voir. Pug n’a aucune inspiration pour se faire passer pour un macho, quand Nikki semble avoir fait ça toute sa vie. Très vite, nous découvrons donc que parmi les mecs toxiques qui s’en prennent à Jenn, il y a… Todd.

Ce n’est pas tellement une surprise, et j’ai eu à peu près la même réaction que Nikki : c’était évident, l’acteur revenait beaucoup trop souvent pour que ce soit fait autrement. Pour ne rien arranger, Todd se révèle être HulkKing, le créateur d’Intelligentsia. Cette fois, c’est un peu abusé – lui, ce loser, créer un tel empire du mal ? Meh. Nikki a à peine le temps d’entendre ça que la connexion s’arrête.

Pauvre Pug ! Je doute qu’il puisse gérer à fond quand Nikki lui soufflait ses meilleures vannes. En plus, c’est bien gênant que ça coupe, parce qu’Emil débarque en tant qu’invité d’honneur de la maison. Le problème, c’est qu’il n’apparaît pas en tant qu’Emil, mais en tant qu’Abomination. Oui, contrairement à ce que sa libération de prison est censé lui permettre, il a trouvé un moyen de court-circuiter son bracelet électronique.

Jen débarque pile à ce moment pour découvrir une situation qui lui échappe totalement : Emil a trahi sa confiance en se transformant en Abomination, mais en plus, il gère depuis sa propriété le groupe qui la martyrise depuis le début de saison. Elle découvre toute la vérité coup sur coup, grâce à un bon timing et à la présence de Nikki, toujours dans les meilleurs coups. Tout s’accélère alors, avec Todd révélant qu’il a embauché Josh pour une prise de sang sur She-Hulk. Son sang a été synthétisé et… Voilà donc Todd qui se transforme soudainement en Hulk.

Comme à son habitude, Jen brise le quatrième mur pour nous demander si ça va vraiment se passer comme ça. C’en est trop pour elle, qui est déçue de la tournure des événements. Elle n’est pas au bout de ses peines, en plus. En effet, pour arranger le tout, voilà Titania qui débarque à son tour. C’est une bonne manière de conclure la saison contrairement à ce que dit Jen, parce que ça permet à tout le monde de venir faire un tour et un salut…

Mais c’est terriblement mal écrit du côté de la construction ? Et ça ne fait qu’empirer quand Hulk revient à son tour, depuis l’espace, pour sauver sa cousine de l’Abomination qui ne lui voulait aucun mal. La série s’éclate vraiment, et tout ce bordel finit par être une accumulation trop excessive pour Jen. Elle décide donc… de mettre un terme à tout ça, parce qu’elle sent bien que personne ne va rester devant la fin de saison si elle doit être celle-ci.

Voilà donc la production qui part en vrille totale, avec une pause dans l’épisode qui nous ramène à l’écran de Disney +. Bon. Un écran de Disney + US, par contre, parce qu’en France, on n’a pas Shang-Chi. Cela dit, on a bien Marvel Assembled, qui est le titre où Jen décide de se rendre. Oui, voilà donc She-Hulk qui se balade littéralement sur une page Disney + afin d’entrer dans le programme de son choix ; puis Jen qui se déplace dans les studios où Avengers a été tourné, se baladant ensuite dans la salle des scénaristes de sa série. C’est un grand n’importe quoi, on explose le quatrième mur et le méta à ce stade. Je me doute que les scénaristes sont ici des acteurs, mais c’est un tel délire que je me demande comment ça a pu être validé par les hautes instances Marvel.

Cependant, force est de constater que ça fonctionne pour l’humour – et après tout, on est devant une comédie, non ? Surprenant, quand même. Cela part en débat entre Jennifer – le personnage – et les scénaristes. On s’amuse bien, mais ce n’est certainement pas ce que je pouvais attendre d’un épisode de série ; et surtout d’une fin de saison d’une série Marvel. La série prouve au moins qu’elle a de l’ingéniosité et qu’elle sait surprendre. On adorera ou on détestera.

Jen finit même par comprendre que les scénaristes n’ont pas tellement de pouvoir, expliquant pourquoi ils ont eu cette idée merdique de faire comme dans tous les films. Elle demande donc à parler à Kevin – Feige, même si le nom n’est pas évoqué. Les scénaristes lui refusent ce privilège, mais ça ne se passe pas comme ça pour elle.

Les scénaristes se sont éclatés sur ce coup-là : la scène d’action principale de l’épisode consiste en fait à voir She-Hulk éclater la tronche des gardes du corps embauchés par Marvel dans un long couloir, à la Daredevil. Jen débarque alors dans un studio avec plein d’images des films du projet MCU – j’ai essayé de voir si on avait un teaser de quelque chose, sans succès. Et dans ce studio, il y a aussi Kevin. Seulement, Kevin n’était pas exactement ce qu’on imaginait : ici, il s’agit d’une Intelligence Artificielle qui demande à Jen de se retransformer en humaine, parce que bon, ça coûte cher d’avoir She-Hulk.

Eh, est-ce que les scénaristes ont juste péter un câble de ne pas pouvoir faire la fin d’épisode qu’il rêvait d’avoir ? La série s’amuse bien avec le coût des effets spéciaux, en tout cas, et avoir Kevin Feige en IA, ça expliquerait bien des choses. Jen essaie de lui faire remarquer que la série est censée être une comédie juridique, et que nous n’y sommes plus du tout avec les twists de cet épisode. Jen se lance dans une tirade qui critique tous les films de super-héros, et le pire, c’est qu’on est bien forcé de constater qu’elle a raison : c’est toujours la même histoire avec une variation de super-sérum utilisée pour que les méchants puissent devenir de super-méchants battus par les super-gentils.

Boring. Kevin demande ainsi à Jen de proposer une nouvelle fin, et il écoute tout ce qu’elle dit, parce que c’est le pouvoir principal de She-Hulk, finalement : elle brise le quatrième mur. En revanche, c’est une simplicité scénaristique super frustrante : Jen vire les pouvoirs nouvellement acquis de Todd, puis son cousin car elle n’a pas besoin d’un chevalier servant, puis la nuit – parce que c’est mieux de jour. Elle demande à ce que l’Abomination redevienne Emil pour regretter ses actions. Elle réclame Daredevil – qu’elle ne semble pas obtenir… – parce qu’elle a des besoins physiques. Eh, les scénaristes s’éclatent, vraiment.

Kevin l’arrêtant, elle se lance alors dans une autre tirade sur les problèmes de paternité des héros Marvel, mais elle est coupée à nouveau par Kevin. She-Hulk n’oublie pas de citer les X-Men, parce que c’est la question que tout le monde, mais elle est renvoyée bien vite dans sa série, histoire de la conclure. C’est là que c’est décevant : après les changements opérés par les demandes de Jen à Kevin – qui lui précise qu’elle ne pourra jamais revenir lui parler et après avoir fait une feinte sur son éventuelle présence dans un film – la fin de l’épisode peut donc se dérouler en plein jour, avec She-Hulk qui débarque pour engueuler Todd.

Elle le fait en She-Hulk, alors que c’est censé lui être interdit et alors que Todd est déjà arrêté par les flics, pour une raison qui reste un peu obscure, en vrai. On va dire que le meeting ne devait pas être tout à fait légal, mais je ne sais pas ce qu’il avait d’illégal non plus. Cette fin d’épisode joue la carte de la simplicité et de la déconstruction de tout ce qui avait été monté depuis huit épisodes. Après deux mois, ça laisse un goût de frustration et de bâclé, tout de même.

Reste que l’humour est sauf ! En plus, Daredevil redébarque pour jouer les sauveurs, mais en vain, et ça m’a fait rire – mais pas autant que Titania qui lui dit bonjour. Ils ont bien court-circuité toute la fin de saison avec ce twist méta inattendu. Je veux dire, même Emil accepte de retourner en prison pour dix ans, reconnaissant ses erreurs. Par contre, She-Hulk qui se retransforme aussi, c’est abusé, parce que c’est laissé de côté un bon moment avant qu’on nous dise qu’elle est lavée de tous soupçons. Sans qu’on ne sache vraiment pourquoi.

La série peut donc se terminer, pour cette saison au moins (j’en espère une deuxième), sur un repas en famille un beau dimanche ensoleillé. Jen a la drôle d’idée d’inviter Matt Murdock à manger chez ses parents, avec toute la famille qui a bien des questions à poser au jeune couple. L’avantage de finir comme ça, c’est que ça laisse une porte à She-Hulk pour venir lui rendre visite à Hell’s Kitchen dans sa série à lui.

Hulk revient lui aussi, à son tour, pour profiter de ce repas en famille. Il annonce revenir de la planète Sakaar et souhaite présenter à tout le monde son fils, Skaar, déjà bien adulte. Pardon ? Je ne connais rien des comics Hulk, mais là, c’est abusé d’introduire ça comme ça, sans vraie explication supplémentaire. Il faudra attendre un prochain projet Marvel.

Bien sûr, la toute fin voit Jennifer reprendre son poste d’avocate et être questionnée par un journaliste qui n’oublie pas de commenter sa tenue, parce que c’est une femme. Cela ne casse pas le message à retenir de cet épisode : She-Hulk est autant avocate que super-héroïne, et elle n’hésitera plus à se servir de ses pouvoirs pour terrasser tous ceux qui la feront chier. Et c’est une très bonne conclusion.

La scène post-générique ? On sait bien qu’il y en aura une. Emil s’échappe de prison grâce à Wong – en affirmant qu’il était coincé dans une autre série (ou devant une autre série ?). Tout ça semble indiquer qu’on les reverra ailleurs de toute manière, mais ce n’est pas une scène post-générique aussi délirante que pour Ms Marvel.

EN BREF – Il n’y a pas tellement de porte ouverte pour une saison 2, et c’est un peu énervant à constater tant j’ai aimé la saison 1. La série n’est pas ce que j’en attendais : elle était véritablement une comédie juridique, avec une héroïne brisant le quatrième mur à la Ally McBeal. Pleine de féminisme et armée d’un humour redoutable, Jen est bien entourée aussi grâce à ses collègues, sa famille, ses rencontres tout au long de la saison.

La série a su installer son univers et ses délires méta, en allant trop loin dans son épisode final pour qu’une suite parvienne à atteindre ce niveau de WTF pourtant maîtrisé. La saison laisse un énorme goût de trop peu, avec l’amertume d’avoir eu une construction filée toute la saison qui finit sur une queue de poisson abusée – mais pas forcément déplaisante.

On l’adore ou on la déteste, mais je ne pense pas qu’un entre-deux soit possible. Finalement, la série parvient à faire ce qu’elle voulait et est restée de qualité tout au long de ses neufs épisodes. On manque de personnage comme She-Hulk à la télévision de nos jours, donnez-nous plus d’épisodes et encore plus de caméos. L’univers de la série me manque déjà : chaque épisode avait sa petite surprise, en vrai. Ou sa grosse :