Counterpart (S01)

Synopsis : L’histoire d’un employé d’une organisation internationale qui découvre que son agence garde un passage vers une dimension parallèle.

00

Pour commencer, je ne sais pas grand-chose de la série, diffusée sur Starz, mais ce simple résumé suffirait à me donner envie de me jeter dessus. Pour ne rien gâcher, la qualité de la bande-annonce, que j’ai vu il y a un bon mois désormais, était exceptionnelle et promettait du très lourd, alors je peux vous dire que mes attentes sont très hautes.

Pour ne rien arranger, sur le fond, la série ressemble beaucoup à Fringe, donc forcément, je me dis que ça va forcément être passionnant ; sur la forme, on est plutôt du côté de Westworld avec un casting soigné et des images très travaillées. La longueur des épisodes (60 minutes) risque de me poser problème, à moins que ce ne soit vraiment aussi bon que ce que j’attends. Sans plus de suspens, voici ma critique des épisodes, sans spoiler sur cette page ; avec si vous cliquez sur les titres vous menant à la critique détaillée.

S01E01 – The Crossing – 17/20
Réalisation impeccable, images magnifiques, acteurs au top… difficile de trouver de vrais défauts à cet épisode, qui prend le temps d’instaurer son univers tout en s’assurant qu’il perd complétement le téléspectateur pour le laisser avec 150 questions. Du coup, sur une heure, c’était peut-être un peu trop long et, surtout, je peine encore à voir une direction précise pour la série. C’était très (très) bien, mais pas aussi génial que ce que j’en attendais. Je me réserve de meilleures notes pour la suite.
S01E02 – Birds of a Feather – 16/20
Si j’ai accroché à l’intrigue de l’épisode et au travail fait pour sympathiser avec les personnages, j’ai du mal avec le rythme de la série et la longueur des épisodes. 56 minutes, c’est long. Et certaines scènes comblent trop les choses… Du coup, j’aime bien, je sens que ça aurait le potentiel d’avoir une note encore meilleure, mais je n’ai pas envie de la mettre pour l’instant.
S01E03 – The Lost Art of Diplomacy – 16/20
Le mystère est vraiment prenant. Plus la série avance, plus j’ai l’impression d’en découvrir plus et de tout savoir, pour chaque fois me retrouver plus loin des réponses qu’en début d’épisode. En revanche, ça ne me fait pas perdre de vue que si cet épisode était chargé en informations, il était extrêmement pauvre en action – et j’ai fini par m’ennuyer une ou deux fois. Je suis sûr qu’ils peuvent mieux faire.
S01E04 – Both Sides Now – 16/20
Très franchement, il y a toute une intrigue de complot et de conspiration qui me plaît énormément dans cette série… Mais je suis totalement largué, avec des informations capitales balancées au compte-goutte l’air de rien et de longs épisodes où il ne se passe finalement pas grand-chose. Ce n’est pas tout à fait aussi prenant que je ne l’espérais, mais la qualité y est.
S01E05 – Shaking the Tree – 14/20
Pour un épisode qui devait remuer les choses d’après son titre, c’est raté et c’était plus soporifique qu’autre chose.  Je sais que la série prend son temps, ce n’est pas nouveau, mais il faudrait voir à ne pas abuser. Je prends avec plaisir les miettes d’intrigues fournies cependant, car elles éclairent les premiers épisodes et nous donnent des pistes de ce qu’il faut attendre pour la suite. Seulement, ça devient lassant de toujours attendre.

Counterpart – S01E01

Spoilers

Ci-dessous ma critique du premier épisode de Counterpart.

01.jpgÉpisode 1 – The Crossing – 17/20
Have I done something wrong?

Tout commence par une pluie de verre très jolie, un cadaver et un feu d’artifice, puis beaucoup d’allemand hurlé dans tous les sens. Perso, je ne parle pas allemand (un jour, peut-être, j’ai bon espoir), mais il est question de visas et d’argent de « l’autre côté ». Baldwin, un homme, a disparu et ça embête les policiers qui débarquent sur les lieux. Heureusement pour eux, ils ont un témoin, une prostituée en larmes et pleine de sang. Heureusement ? Pas si sûr, elle les assassine de sang-froid et bam, générique.

C’est le moment pour moi de (re)découvrir qu’Olivia Williams est au casting, c’est excellent.

On suit après le générique un nouveau personnage, assez âgé et toujours en pleine Allemagne apparemment, même s’il parle anglais, qui joue à un jeu de société que je ne connais pas et prend ensuite le métro pour se rentre à son drôle de travail. Oui, il est drôle son travail parce qu’il doit se déposséder de toutes ses affaires personnelles, se mettre en costard et le tout pour aller dans une pièce ouvrir une mallette qui contient des papiers avec des proverbes sans queue ni tête, qu’il échange avec un homme qui n’a pas l’air là pour sympathiser quand il lui apprend qu’il a du sucre sur sa cravate.

On découvre finalement qu’il s’appelle Howard quand il se change dans les vestiaires à côté d’un autre collègue, un français avec un vrai accent français. Tout ceci n’a pour le moment aucun sens, mais ma curiosité est piquée à vif. En plus, tout le monde parle allemand, sauf Howard Silk et ses interlocuteurs.

Howard a ensuite un entretien dans le même bâtiment pour rejoindre le département Stratégie, mais ça ne fonctionne pas. Personne n’a jamais eu la moindre plainte contre lui, mais il est très bien là où il est ; surtout qu’il a des échanges non approuvé après trente ans (le sucre sur la cravate donc). Bref, la conclusion de l’entretien, c’est que s’il avait dû avoir une promotion, ils auraient eu le temps de lui donner en trente ans. Rebam.

Finalement, le job qu’il visait est donné à Marcel, son collègue français. OK, OK.

Le soir, il rend visite à sa femme que l’on sait malade grâce à l’entretien. Elle semble plongée dans le coma, depuis six semaines. Bon, j’étais content de retrouver Olivia Williams, mais elle n’a pas l’air prêt de parler (dans ce monde en tout cas). Ils reçoivent la visite d’un homme qui aimerait transférer la femme d’Howard auprès de sa mère – on découvrira plus tard dans l’épisode qu’il s’agit du beau-frère d’Howard.

Howard lit ensuite un livre à sa femme (un livre de poème de Rainer Maria Rilke). Pourquoi pas.

Le lendemain, Howard se rend au travail, mais son code d’accès ne fonctionne plus. Il est pris à part par des militaires qui l’emmènent dans une salle d’interrogatoire bien glauque où il est interrogé par Aldrich, puis par l’homme avec lequel il a passé l’entretien la veille, Mr Quayle. C’est l’heure de la révélation pour Howard qui apprend que « quelqu’un de l’autre côté » est venu leur rendre visite, mais ne veut parler qu’à lui. Comme il a de la valeur, il a gain de cause. Howard se retrouve alors face à… Howard.

Ce dernier vient donc de l’autre côté et a carrément plus d’assurance. Il est déçu de découvrir le niveau de sous-fifre de son alter ego et échange des informations parfaitement incompréhensibles avec Aldrich et Quayle, avant de se barrer, laissant Howard (celui qu’on suit depuis le début) totalement paumé.

Mr Quayle lui apprend alors que durant la Guerre Froide, une expérience leur a permis de découvrir un monde identique au leur. Le problème, c’est que depuis, il y a des divergences de plus en plus évidente entre les deux mondes. Nous n’aurons pas beaucoup plus d’infos, mais l’Howard de l’autre côté à une « Kill list » et fournit le nom d’Emiliy, sa femme, à Aldrich. Quant à Howard, tout le monde le traite comme une merde tout au long de l’épisode.

Le soir, il se rend auprès d’Emily, mais il n’a plus le cœur à lire, apparemment.

L’épisode continue dans une boîte gay, où nous retrouvons Marcel se faire draguer par un mec aux cheveux longs. Cette affaire sent mauvais, surtout avec la musique qui fait monter la tension. La « prostituée » du début d’épisode débarque, lui demande s’il est bien Marcel et l’abat d’une balle dans la tête. Bien. Pourquoi pas ? Pour une fois qu’on avait un français dans une série.

Le lendemain, Howard continue de jouer à son drôle de jeu de société, alors que son alter-ego franchit le passage entre les dimensions pour douze heures. Il est aussitôt informé de la mort de Marcel. Ils se rendent chez Howard qui devient littéralement leur valet et leur sert le thé, découvrant au passage le meurtre de son ami.

Howard découvre qu’Emily est menacée par Baldwin, la tueuse à gages du début. Quayle et Aldrich veulent prévenir le 4e étage (clairement les grands patrons), mais l’alter-ego d’Howard refuse. Il leur révèle être de la section 2 – qui paraît être une sorte de légende urbaine – et annonce à Howard qu’il veut prendre sa place pour aller à l’hôpital. Son Emily est morte (décidément, on n’entendra pas beaucoup Olivia Williams dans cet épisode – mais je doute qu’ils embauchent une telle actrice pour jouer une comateuse).

Bon. Cet épisode a clairement pour but de nous balader dans les creux d’une intrigue bien plus complexe que l’on sent bien travaillée, mais dont on ne sait rien. Les deux Howard apprennent à se connaître et se découvrent autant de points communs que de différences, à commencer par un mariage qui n’est arrivé qu’au Howard du début. L’Alt-Howard demande à son double de lui expliquer sa routine à l’hôpital… et celui-ci ne mentionne pas la fleur qu’il donne tous les soirs à l’infirmière, sur lequel la série a déjà insisté deux fois. Bien joué.

On sait donc qu’on se dirige vers une bonne scène d’action où Alt-Howard sera reconnu par Talia, l’infirmière. Avant cela, nous assistons à des retrouvailles entre Alt-Howard et Emily, puis entre lui et Eric, le frère d’Emily, qui voulait l’emmener avec lui, donc. Alt-Howard, contrairement aux ordres de Quayle, refuse de signer les papiers pour ça. Dans la voiture, Howard est interrogé sur le temps qu’il a passé avec son alter-ego.

Baldwin finit par arriver et, comme prévu, elle repère l’absence de fleur dans le vase des infirmières et devine aussitôt le piège qui lui est tendu. Très vite, tout cela vire à la fusillade, donc, mais malgré tout, Baldwin réussit à s’échapper ; sans tuer pour autant Emily et en découvrant l’existence des deux Howard dans le même monde. Il faut dire qu’Alt-Howard n’a pas hésité à lui tirer dessus.

Alt-Howard rentre dans son monde malgré l’échec de sa mission, n’ayant qu’un visa de 12 heures. Mr Quayle ramène Howard chez lui, lui expliquant que, normalement, les choses sont plus faciles que ça à encaisser car moins précipitées. Oui, ben, merci pour nous, nous on galère à tout comprendre.

Alt-Howard ramène chez lui sa cravate préférée, perdue dans son monde mais pas dans celui d’Howard. C’est le signe d’une nouvelle amitié, j’imagine. Nous le suivons dans son monde qui ressemble déjà plus au nôtre.

Howard, lui, rentre chez lui comme si de rien n’était. Enfin, presque. Il demande de nouveau sa promotion et plus d’accès à tout, mais je le sens plutôt mal, je dois avouer.

Leur fin de journée se ressemble : même musique, même verre de whisky… Sans vraie surprise, Alt-Howard retrouve malgré tout sa femme dans un restaurant. Elle lui demande d’un ton on ne peut plus froid ce qu’il est allé faire de l’autre côté, mais il ne lui répond pas. Pourquoi donc avoir annoncé qu’elle était morte ? Mystère.

Comme je m’y attendais, l’épisode prenait bien le temps. Une heure, c’est long, mais il n’y a pas eu de longueurs pour autant. En fait, je trouve que la série a surtout pris le temps d’instaurer son cadre et de s’assurer qu’elle perdait totalement le téléspectateur en lui donnant juste assez d’informations pour lui donner envie d’en savoir beaucoup plus.

Les séries les plus attendues de 2018

Salut les sériephiles,

En 2018, on garde les bonnes habitudes d’être à l’heure pour les TFSA et me voici donc de retour. Bonne année si je n’ai pas encore eu l’occasion de vous le souhaiter car vous ne lisez que ces articles ! Si c’est le cas, vous le savez déjà : le TFSA consiste à écrire des top 5 chaque semaine selon des thèmes prédéterminés auxquels tout le monde est invité à participer, même vous, soit sur votre blog, soit dans les commentaires bien sûr. Tout ça est proposé par la génialissime Tequi qui trouve toujours des sujets sur lesquels nous interroger.

Cette semaine, il est question des séries que l’on attend le plus au cours de l’année 2018, et pour ne pas me tromper, je lui ai demandé s’il s’agissait des retours ou des nouvelles séries. C’est le deuxième cas, alors c’est parti. Je tiens à dire que j’ai écrit cet article hier soir – parce qu’il y en a une dans ce top que j’espère avoir commencé depuis, mais ce n’était pas le cas au moment de la rédaction. C’est tordu, pas vrai ? Bienvenue dans les joies de la planification WordPress !

Une fois de plus, ce TFSA se fera sans gif… au profit de vidéos vers les trailers de chaque série. De rien 😉

  1. Counterpart (S01)

J’hésite entre être hyper impatient ou hyper sceptique en ce qui concerne celle-ci. La bande-annonce envoie du pâté avec une ambiance sombre, une intrigue 100% SF et un casting réussi. D’un autre côté, tout cela ressemble fortement à la saison 3 de Fringe alors la barre est déjà haute et je n’ai pas envie d’assister à une simple copie conforme. J’attends de voir, et l’attente ne sera plus bien longue, heureusement. Diffusion : le 22 janvier 2018 (enfin, il paraît que le pilot a été diffusé le 10 décembre).

  1. Good Girls (S01)

Là aussi, je l’attends avec un regard quelque peu sceptique. Le casting est excellent, l’humour semble maîtrisé, le rythme de la bande-annonce est parfait. Du coup, tout semble réuni pour que j’aime bien, mais je me méfie de ce qui semble trop génial sur le papier tant que je ne l’ai pas vu. Surtout que le concept de base est excellent… mais je suis curieux de voir comment ils vont le faire tenir sur une saison (ou plus). Diffusion : 26 février 2018.

  1. 9-1-1 (S01)

Bon, si tout se passe bien, j’aurais vu le pilot lors de la diffusion de cet article puisque la série a commencé avant-hier aux États-Unis. Le concept de la série m’intéresse parce qu’il me rappelle un très bon épisode de Person of Interest (le 3×15), le casting est une ribambelle de visages connus, le trailer propose quelque chose d’assez bon. Un défaut pour la série ? Elle a tout du procédural, surtout qu’elle est produite par Ryan Murphy. On ne sait jamais, elle me réconciliera peut-être avec ce genre ! Diffusion : 3 janvier 2018.

  1. Rise (S01)

Je ne sais pas grand-chose de cette série pour l’instant, mais je la vois très clairement comme mon nouveau Glee, mais de meilleure qualité. Oui, rien que ça. Comme en plus le prof est Josh Radnor (Ted de How I met your mother), il faudrait que je sois difficile pour ne pas mourir d’impatience de la découvrir. Diffusion : 13 mars 2018.

  1. Altered Carbon (S01)

Celle-là, elle a tout pour elle : Netflix, Dichen Lachmen, un bouquin que j’ai adoré il y a quelques années. Je suis tellement en train de l’attendre que j’ai déjà écrit tout un article dessus il y a un mois, c’est vous dire ! Du coup, je vous laisse aller le lire si ça vous intrigue. Diffusion : le 2 février 2018.

C’est tout pour cette semaine… et si vous vous demandez pourquoi j’ai précisé à chaque fois que c’était la saison 1 alors que j’ai dit en introduction que je ne parlerai que de nouvelles séries, sachez que moi aussi. Je fais ce que je veux, c’est mon blog, c’était pour voir si vous suiviez ce que je disais. Non mais. Bonne journée !