Grey’s Anatomy – S18E02

Épisode 2 – Some Kind of Tomorrow – 16/20
La saison se poursuit à son rythme de croisière, avec des avancées pour chaque personnage important, l’air de rien. Ces dernières saisons, la série a aussi des messages politiques bien clairs à faire passer, et ils passent plutôt bien à l’écran, je trouve, avec des sujets peu évidents abordés de manière frontale et claire. Honnêtement, ça fonctionne bien.

Spoilers

Après un an de covid, il est temps pour la médecine de redevenir aussi fun qu’elle peut l’être pour les internes, les résidents… et même pour Meredith, à vrai dire.



We woke up early to be shamed.

Joli timing que le split-screen de ce début d’épisode qui voit Meredith recevoir une note de Nick sous sa porte d’hôtel pour lui demander un rencard. WTF ? Est-ce que Nick est là pour rester ? Je veux dire ça va devenir dur pour Meredith de ne pas envisager une vie dans le Minnesota si elle s’y fait une rencontre si cool.

Et ça ne manque pas : elle demande à Amelia de venir visiter son laboratoire, parce qu’elle a besoin d’un neurochirurgien pour son essai clinique visant à soigner Parkinson. Rien que ça. Amelia accepte au moins d’examiner Hamilton et de se laisser tenter par le labo futuriste. Elle rencontre aussi le Dr. Bartley – qui est une pointure dans son domaine, clairement. J’aime la manière dont la série introduit tout naturellement un personnage non-binaire sans que personne ne pose la moindre question. À vrai dire, le moment important de la scène est de savoir si Meredith acceptera le labo ou non, c’est tout. Et Amelia veut qu’elle dise oui.

Elle est très insistante pour que Meredith dise oui à Hamilton, et elle ne comprend pas ce qui bloque Meredith. Elle n’écoute pas vraiment sa sœur pour autant, alors qu’il y a clairement quelque chose qui bloque Meredith – et probablement le départ de Seattle y est pour beaucoup. C’est finalement à Nick qu’elle prend le temps d’en parler, pendant un joli rencard à la belle étoile. Meredith a peur de l’échec, aussi, parce que c’est son premier projet post-Covid et qu’elle préférerait quelque chose de plus sûr.

C’est fou. Elle semble avoir abandonné son armure de chevalière luttant contre les injustices sociales cette saison ? C’est parti aux oubliettes bien vite. Heureusement que Winston est là pour la remplacer. Quant à Meredith, elle finit par accepter ce nouveau projet, en insistant pour que toute découverte soit aussitôt publique et qu’elle passe la plupart de son temps à Seattle, quitte à faire des aller-retours dans le Minnesota. Pas très écolo la Meredith sur ce coup-là.

Le début de l’épisode nous ramène aussi les internes de l’an dernier, que nous avons peu eu le temps d’apprendre à connaître, et les résidents. Avec le covid, ils n’ont pas eu beaucoup de temps pour être bien mis en valeur, et on apprend seulement maintenant (il me semble) que la mère Ortiz a décidé de quitter Seattle pour aller bosser avec Jackson.

Si l’épisode se centre sur eux, c’est parce que Richard veut les reprendre en main pour les entraîner à nouveau. Cela ne plaît pas trop à Helm qui n’apprécie pas de devoir se lever super tôt pour avoir un enseignement de plus… mais bon, c’est Richard Weber qui le fait et qui offre une belle récompense en plus, avec la possibilité de gérer les urgences. Eh, cette compétition des nouveaux médecins, ça faisait un moment qu’on n’y avait plus droit. En plus, Levi est rétabli après l’épisode précédent : il remporte la première épreuve des Olympiades chirurgicales de Richard.

On se marre bien quand on voit les résidents s’éclater sur des jeux vidéos ou quand Levi se retrouve à traiter la patiente de Jo. Chez elle, Jo héberge toujours Lincoln. Il faut qu’on m’explique pourquoi l’actrice a voulu passer de brune à blonde, et quel était le délire avec ses cheveux blancs de l’épisode précédent ? Genre, je sens qu’ils ont voulu lui trouver une raison de changer de couleur comme ils avaient fait avec Lexie, mais c’est encore plus maladroit qu’avec Lexie. Laissez-les faire ce qu’elles veulent sans que ce ne soit prétexte à des intrigues cheloues ?

J’ai beaucoup aimé la scène d’organisation avec Lincoln, de même que j’aime le fait de les savoir tous les deux gérer le rôle de parents ou de la voir se rendre à la garderie de l’hôpital pour déposer Luna. Sur place, elle croise Teddy et Léo, ce dernier étant déguisé en Reine des Neiges. Bon, je ne sais pas trop ce qu’ils veulent faire de cette intrigue, mais ça fait deux fois en deux épisodes qu’il en est question, ce n’est pas bien subtil, contrairement au Dr. Bartley. Après, c’est intéressant de voir Teddy déchirée entre son envie d’accepter Léo tel qu’il est et la peur de voir le monde entier lui tomber dessus…

Pour en revenir à Jo, sa patiente est plutôt marrante, à avaler un sex-toy et se mettre une fraise dans le vagin au lieu de l’inverse. Au moins, j’ai mon gros plan sur des gants pour le Bingo Séries, c’est déjà ça. Quant à Levi, il gère plutôt bien sa première chirurgie solo, même s’il a aussi besoin de l’aide des autres résidents. Eh, ça marche bien.

Côté médical, on se retrouve aussi avec un cas pour Winston qui est particulièrement problématique : une femme diabétique, ex-influenceuse, qui se retrouve à avoir vraiment besoin d’une greffe alors qu’elle n’est pas sur la liste de transplantation. Selon la médecin qui s’occupe d’elle, elle ne répond pas à tous les critères pour être sur la liste, car la greffe risquerait de ne pas tenir… mais Winston ne semble pas exactement d’accord.

Il se rend compte que la liste utilise des données erronées pour accepter ou non les personnes : des suppositions racistes sur les personnes noires, parce que le système a été mis en place il y a plusieurs années. Ce qui est révoltant, c’est que c’est forcément vrai. C’est dingue. Depuis deux ou trois saisons, la série n’hésite pas à montrer que le système hospitalier est à la ramasse sur les questions d’inclusivité et surtout de tolérance face au racisme. Après le covid l’an dernier, nous en voilà donc à la liste d’attente pour les greffes qui n’est pas en faveur des personnes noires. C’est juste horrible.

Forcément, Winston fait tout ce qu’il peut pour que le cas de sa patiente soit pris en compte correctement par l’agence gérant les transplantations, et ça commence par convaincre une collègue de l’aider à recalculer les statistiques concernant cette patiente. La collègue étant blanche, ça prend plus de temps que prévu – et ça prend un gros chantage aussi. Mais ça fonctionne, c’est l’essentiel.

Côté administratif, l’hémorragie de l’hôpital continue : Miranda est forcée d’accepter la démission d’un autre chirurgien, Wong. On ne l’a jamais vu dans la série avant, mais on a droit à une longue scène avec lui, ce qui signifie que sa retraite ne sera pas de tout repos, évidemment.

Meredith étant absente aussi, Miranda demande à Megan de la remplacer pour quelques jours, et elle accepte. C’est plutôt fun de retrouver Megan dans un rôle plus régulier dans la série, mais on sent que les scénaristes sont en galère aussi pour trouver de nouveaux acteurs – ou plutôt d’anciens acteurs – pour remplacer ceux sur le départ. Je suis assez surpris : la série a l’habitude d’intégrer les nouveaux plutôt bien… Ils le font bien avec Winston, mais Cormac reste périphérique depuis son arrivée.

Je dis ça alors que pourtant, dans cet épisode, Cormac remet à sa place Owen. Et ça fait du bien à voir honnêtement. Owen traite en effet un patient qui est un ex-soldat étant désormais en phase terminale à cause d’une maladie chopée sur le terrain. La série souhaite vraiment remettre en cause bien des injustices médicales dans cet épisode… C’en est peut-être un tout petit trop pour que tout soit géré correctement, mais bon, on fait avec.

Elle n’oublie pas non plus les conséquences du covid, contrairement à ce que je craignais au départ quand ils ont dit qu’ils laissaient le covid de côté : beaucoup de chirurgiens et médecins démissionnent ou déménagent, donc. Il y a besoin de changement après cette pandémie, et on ne peut pas leur reprocher. Au moins, l’épisode n’oublie pas que la médecine peut être fun aussi et on en revient ainsi aux bases de la série avec les résidents. J’ai un peu l’impression d’un mea culpa des scénaristes après la saison précédente. Et ça aussi, ça fonctionne.

 

Grey’s Anatomy – S18E01

Épisode 1 – Here Comes the Sun – 16/20
Très sincèrement, l’épisode paraît plutôt routinier pour un début de saison. Même si un retour inattendu m’a fait m’arracher quelques cheveux et même s’il y a une scène que je n’oublierai pas de sitôt, je ne suis pas sûr que l’ensemble de l’épisode restera vraiment dans les mémoires. Et comme souvent, je suis frustré par l’absence de développements pour certains – il n’y a pas assez de temps en un épisode pour voir tout le monde.

Spoilers

Meredith retrouve une vieille connaissance qu’on avait oublié (lien ci-dessous) lors d’un voyage dans le Minnesota alors que la vie reprend son cours à l’hôpital.


C’est qui Nick ? C’est un ancien patient et un chirurgien. C’était il y a quatre ans, dans cet épisode :

Grey’s Anatomy – S14E17

Épisode 17 – One Day Like This – 17/20 Coupe budgétaire ? Économie ? Voilà un épisode qui tourne avec un casting extrêmement réduit, mais qui tourne bien quand même. On sent un scénario qui s’éclate à faire parler les personnages, et les faire parler encore plus. Après 14 saisons, la série peut se le…


What are you gonna do, Meredith ? You survived the unthinkable.

Ils ne sont pas très inspirés : la série commence exactement comme Station 19 cette saison, avec un petit message d’Ellen Pompeo pour nous expliquer que la série ne parlera plus de la pandémie… et c’est toujours une erreur à mon sens. Ensuite, la première scène n’est pas bien subtile : un cauchemar de Meredith nous ramène à la saison 1, grosso modo, et à Eillis qui engueule sa fille parce que même si elle survit encore à l’inimaginable, elle est toujours debout à faire des taches de merde à l’hôpital. Euké. J’ai aimé son réveil, qui faisait un joli parallèle à son réveil dans le pilot, mais bon.

Au moins, la série se recentre sur Meredith cette année. C’est déjà ça de pris. Elle n’oublie pas non plus qu’on nous a vendu un cliffhanger avec son spin-off – et elle nous le ramène avec un Maggie et Winston qui rentrent de lune de miel pour mieux tomber dans l’embouteillage provoqué par les drogués renversant un camion de pompiers. Oups.

On apprend juste que Maggie ne peut pas opérer parce qu’elle s’est foulée le poignet. On verra à quoi ça correspond pour plus tard dans la saison, j’imagine que ça aura un impact. Pendant ce temps à l’hôpital, parce que c’est une série médicale quand même, Bailey s’occupe de quelques patients et est interrompue par Cormac voulant l’inviter à dîner. Il cherche des potes pour ses fils. Ben voyons. La scène était étrange, mais je comprends bien que les scénaristes essaient d’intégrer davantage Cormac.

Il se retrouve ainsi à faire des entretiens d’embauche avec Bailey et Maggie tout juste revenue de lune de miel. Pourquoi pas. C’était rigolo avec tout le monde lui demandant pourquoi elle avait une attèle – et une réponse que personne ne veut vraiment savoir alors que Winston a mal à l’épaule lui aussi. Allez, c’était marrant.

En plus, j’aime bien l’actrice qui se retrouve à jouer les chirurgiennes plastiques pour cet épisode. Elle s’appelle Dr Lin et est embauchée de manière parfaitement improbable par Richard interrompant son entretien parce qu’il a besoin d’elle pour venir en aide au type à la face explosée dans l’épisode de Station 19. C’était marrant à voir, et rassurant de voir que la série n’avait pas tout oublié du covid non plus.

Ben oui, en plus de tout le reste, Dr Lin finit par refuser le poste parce qu’elle travaille avec Levi sur la reconstruction faciale du monsieur et… elle ne trouve pas Levi à la hauteur de ses attentes pour un résident. Pauvre Levi, je sens qu’il va prendre cher, parce qu’elle s’en plaint à Miranda et Richard. Ce dernier n’est pas loin de la supplier de reconsidérer l’offre d’emploi, promettant de mettre à niveau les résidents dont le niveau n’est pas au top… à cause de la pandémie. C’est bien pensé de la part des scénaristes, je trouve.

De son côté, Meredith rencontre un certain David Hamilton qui souhaite la voir parce qu’il va ouvrir une bibliothèque au nom de sa mère… et sérieusement, je sens direct l’intrigue pourrie où on va nous dire qu’il est son père, là. Au secours, j’imagine le pire directement avec cette série désormais. Bailey et Richard envisagent en effet qu’Hamilton ne fait appel à Meredith que pour la recruter. C’est plus logique, et c’est bien ce qu’il fait : il lui offre un laboratoire de recherche sans hésiter… contrairement à Meredith qui hésite aussitôt. Elle a pourtant une jolie carrière et un poste sympa dans son hôpital.

Moi, j’avais juste envie que son possible futur prof se mette à chanter, parce que bon, cet acteur, c’est le père de Zoey’s Playlist et il s’appelle désormais Hamilton. Trop de musique possible. À la place de ça, il est simplement le patient de l’essai clinique qu’il veut proposer à Meredith. Soit. Dans la catégorie des moins « soit », Meredith et Cormac se comportent presque comme un couple en début de relations dans cet épisode quand ils se parlent au téléphone. Trop chelou… ou pas : elle avoue à Nick qu’elle voit bien quelqu’un… avant de changer d’avis.

Bon, bordel. Nick. Qui es-tu ? C’est un perso qui semble boire bien trop d’alcool alors même qu’il parle d’une greffe ? Oh, la greffe de rien ! Oh bordel. J’avoue j’ai googlé un coup pour retrouver la saison, mais il est donc le personnage qui avait permis à Meredith de ressentir à nouveau quelque chose après la mort de Derek. C’était en fin de saison 14 et j’étais carrément partant pour une romance entre eux. Pourquoi changer d’avis quatre ans plus tard, hein ?

Bref, Hamilton propose à Meredith un poste, oui, mais un poste qui irait normalement à un neuro-chirurgien, et elle se retrouve à flirter à nouveau avec Nick des années après, rien que ça. Flirter seulement, pas coucher, elle y tient. Ils auraient pu nous faire un petit flashback, et je suis bien content d’avoir mon blog pour m’y retrouver, hein. Ah sinon, elle a bien eu des rencards avec Cormac, mais celui-ci a tout stoppé car son fils faisait des crises de panique quand il savait son père sur le point d’aller en rencard. Ouais ben envoie ton fils chez un psy, non ?

Si j’imagine le pire, il faut dire qu’on nous ramène la sœur d’Owen dans la série juste pour le mariage de son frère, avec Léo portant un tutu (juste pour le principe ?) et… le mariage est interrompu.

On l’a vu arriver de tellement loin – et littéralement de loin dès que les vélos sont apparus à l’arrière-plan en ce qui me concerne. Leur prêtre de 80 ans se fait renverser par une course de vélo, et j’ai explosé de rire, franchement. De manière traditionnelle, Owen et Teddy enchaînent donc leur non-mariage (à quelques secondes près) par un trajet en ambulance. Et ce qui choque le plus Richard dans cette affaire ? Avoir remplacé Owen aux urgences juste pour qu’il puisse se marier.

Je ne sais pas, félicite-le peut-être ? En tout cas, cette intrigue de courses de vélo en sous-vêtements (c’était plus rigolo avec Emmett) devient le cas de la semaine. D’un côté, on a donc le prêtre qui n’est pas celui que Teddy pensait parce qu’Owen a fait la demande trop tard. Pendant l’opération, on apprend que Riggs n’est plus dans l’équation puisqu’il a rompu avec Megan (c’était bien la peine de nous larguer Meredith) à cause de la pandémie, alors que le prêtre nous fait un arrêt cardiaque et meurt.

Teddy a du mal à ne pas craquer en annonçant à sa femme la mort du prêtre et, en vrai, je la comprends. Il allait les marier quoi. Après, il confondait les mariés entre eux, donc bon, ce n’est peut-être pas vraiment un signe, hein. Megan insiste pour que tout se déroule bien pour eux, et elle aide ainsi Owen à organiser le mariage dans le bar à côté de l’hôpital. Cela faisait une jolie scène de mariage et, franchement, depuis le temps qu’on nous soule avec, je trouve ça bien joué de la part des scénaristes de réussir à nous faire sourire de ce mariage. C’était réussi.

De l’autre côté, nous avons Amelia et Lincoln qui se retrouvent à bosser ensemble sur la même patiente, celle ayant percuté le prêtre. C’est plutôt rigolo, parce qu’Amelia et Lincoln sont en froid depuis qu’Amelia a refusé de se marier avec lui. Ils en sont à transformer les rendez-vous médicaux de leur enfant en thérapie de couple.

Au moins, je trouve que cette partie de l’intrigue est bien mieux gérée que ce que je craignais pour le moment. Ils sont très marrants à voir ensemble, dans les disputes comme dans les moments où ils bossent ensemble, bien forcés de faire équipe et de se rendre compte qu’ils gèrent carrément… C’est qu’ils s’aiment encore aussi, donc c’est bien normal. Le problème, c’est qu’aimer Lincoln et Scout n’est pas assez pour donner envie à Amelia de se marier. Sérieusement, EVIDEMMENT. Elle n’a pas envie de se marier vu la vie qu’elle a eu, vu sa première grossesse et son premier fiancé. Je la comprends… mais Lincoln non. Il en arrive à envisager que tout est fini avec Amelia ? Juste parce qu’elle ne veut pas se marier ? Mais ?

De mon côté, je regrette de ne pas avoir fait un point de Bingo Séries pour les costumes, par contre. Il y a de quoi faire dans cet épisode, et les cheveux de Jo m’ont fait éclater de rire. Débordée par la maternité, elle fait appel à Levi pour l’aider. Celui-ci arrive ainsi en retard à l’hôpital, le pauvre, alors qu’elle, elle pète un câble. Elle finit par avouer à Lincoln que son vrai problème, c’est qu’elle a peur que Luna se sente abandonnée comme elle s’est sentie abandonnée à l’époque. Bon. Elle devrait s’en remettre, c’est juste une peur irrationnelle de jeune maman.

Par contre, les scénaristes n’ont pas intérêt à faire de la merde entre elle et Lincoln. Je ne le sens pas du tout, surtout que Lincoln est en train de partir en vrille par rapport aux saisons précédentes.

 

Grey’s Anatomy (S18)

Synopsis : La saison précédente se terminait sur un mariage heureux… et une demande en mariage malheureuse. Il y avait aussi une adoption et une Meredith qui se remettait enfin sur pied pour un nouveau départ. Encore.

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Station 19 : S01 | S02 | S03 S04 | S05

Pour commencer, j’espérais que voir un épisode de Station 19 me remettrait vraiment à fond dans mon envie de débuter cette saison… mais non ! Par rapport à d’habitude, la série n’a pas eu le temps de me manquer dans l’entre-saison. J’espère quand même que je vais changer d’avis avec ce premier épisode, mais maintenant que je suis spoilé sur le retour d’un personnage en particulier, j’ai juste envie d’en arriver à son épisode. Ce n’est toutefois pas pour tout de suite… Pas grave, je vais attendre.

Ce qui me motive un peu moins ? La franchise laisse de côté le covid. Je comprends l’idée de s’éviter des répétitions – que je ne m’évite pas dans mes articles de toute évidence – mais je suis un peu déçu quand même, parce que ça redonnait du sens à la série de nous montrer des personnages dans les mêmes galères que nous. Après, le masque va rester de rigueur dans l’hôpital, c’est déjà ça de pris.

M’enfin, traiter de la pandémie pendant une saison, puis faire comme si elle n’avait jamais existé… je ne sais pas, il y aura des conséquences sur nos quotidiens pour le reste de nos vies et les personnages en ont vraiment souffert l’an dernier, alors c’est étrange. On verra si je m’y fais.

Voir aussi : Station 19 et Grey’s reviennent, le récap des saisons 5 et 17

Note moyenne de la saison : 15,5/20

S18E01 – Here Comes the Sun – 16/20
Très sincèrement, l’épisode paraît plutôt routinier pour un début de saison. Même si un retour inattendu m’a fait m’arracher quelques cheveux et même s’il y a une scène que je n’oublierai pas de sitôt, je ne suis pas sûr que l’ensemble de l’épisode restera vraiment dans les mémoires. Et comme souvent, je suis frustré par l’absence de développements pour certains – il n’y a pas assez de temps en un épisode pour voir tout le monde.
S18E02 – Some Kind of Tomorrow – 16/20
La saison se poursuit à son rythme de croisière, avec des avancées pour chaque personnage important, l’air de rien. Ces dernières saisons, la série a aussi des messages politiques bien clairs à faire passer, et ils passent plutôt bien à l’écran, je trouve, avec des sujets peu évidents abordés de manière frontale et claire. Honnêtement, ça fonctionne bien.
S18E03 – Hotter Than Hell – 17/20
Yes. Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. Apparemment, c’est vrai, et bordel quel plaisir de voir se repeupler l’hôpital d’une âme qui lui manquait bien trop. J’espère un retour définitif à ce stade, car l’épisode est loin d’apporter toutes les réponses à mes questions et de me fournir toutes les scènes que je veux voir. Et le reste des intrigues est sympa aussi, faisant de cet épisode le meilleur de la saison pour l’instant. Franchement, il aurait fallu commencer par-là, tout simplement. Vivement le prochain épisode !
S18E04 – With a Little Help from my Friends – 15/20
C’est un peu déséquilibré cette semaine, avec des intrigues qui littéralement semblent sortir de nulle part et sont ainsi très artificielles quand d’autres mériteraient d’être plus approfondies. Bref, l’épisode veut trop en faire et ça donne quelque chose de parfois brouillon dans la construction de l’émotion voulue par les scénaristes. S’appuyer sur d’anciens personnages, c’est bien, mais il ne faut pas oublier de les réintroduire correctement non plus… Et puis, il en manque certaines ?
Crossover : s05e05 – Things We Lost in the Fire – 19/20
S18E05 – Bottle Up and Explode ! – 16/20
Le déséquilibre est total dans cet épisode qui ne sait pas exactement ce qu’il souhaite être. C’est un crossover qui devrait laisser toute la place à son spin-off mais ne peut pas le faire, et ça fait qu’on passe d’une intrigue à l’autre sans jamais réussir à savoir où l’on en est exactement. Franchement, les émotions ne sont pas autant au rendez-vous que ce qu’elles devraient être, et c’est entièrement à cause du passage d’une intrigue à l’autre. Habituellement, ça me pose moins de problème, mais là, vraiment… ça se sent dans la critique, je ne le cacherai pas : ça m’a énervé.
Crossover : S05E06 – Little Girl Blue – 15/20
S18E06 – Everyday is a Holiday (with you) – 15/20
Un épisode de Thanksgiving tout posé et tranquille pour la série, ça fait du bien. Bien sûr, c’est un peu tôt pour Thanksgiving, mais ce n’est pas comme si ABC allait diffuser des épisodes jeudi prochain, non plus. La série se remet donc à son rythme de croisière et propose d’avancer sur plusieurs intrigues et dynamiques de personnages. C’est mignonnet comme tout, avec ses moments de dramas et ses moments normaux. J’ai bien aimé, mais je sais qu’il sera vite oublié cet épisode.
S18E07 – Today is a Fairytale – 15/20
Comme chaque fois, l’épisode est dense et concentré en une multitude d’intrigues, mais ça marche bien car les scénaristes ne cherchent pas à tout prix à caser tous les personnages dans l’épisode. Et comme il me manque des personnages que j’aime moins, ça ne me dérange pas plus que ça. Ce qui me bluffe le plus dans cet épisode, c’est surtout qu’il arrive à me faire apprécier une intrigue que j’avais décidé de détester avant même qu’elle ne commence tant je ne voulais pas la voir… et voilà, de bons acteurs et une écriture efficace plus tard, je me retrouve à envisager ce que je ne voulais pas voir. Pff.
S18E08 – It Came Upon a Midnight Clear – 15/20
La série recycle ses intrigues de manière bien visible à deux ou trois reprises au cours de ces quarante minutes, et c’est inévitablement frustrant quand elle le fait… Mais en même temps, l’épisode a de bons rebondissements quand même et se dirige vers de bons cliffhangers. Une bonne mi-saison comme ils savent les faire, donc.
Crossover : S05E09 – Started from the Bottom – 17/20
S18E09 – No Time to Die – 15/20
L’épisode ne me donne pas ce que j’espérais, alors j’ai du mal avec. Il y a de bonnes intrigues, il y a quelques sentiments de déjà vu, mais de nouvelles idées qui fonctionnent, des dramas qui auront un impact pour la suite… Bref, c’est efficace, mais tout de même, j’ai du mal avec certaines mauvaises nouvelles et avec les décisions de la plupart des personnages.
S18e10 – Living in a House Divided – 16/20
J’ai eu tendance à dire que la série tournait en rond ces derniers temps et je continue de le penser, mais face à ce genre d’épisode, je me rends compte aussi que je n’ai vraiment pas envie qu’elle s’arrête pour la qualité d’écriture de certains personnages et de certaines scènes. Dans les deux cas, la série sait se rendre unique et prendre la liberté de mettre en scène ce qu’on ne voit nulle part ailleurs alors qu’il faut en parler. L’avantage d’être un mastodonte de la télévision américaine, j’imagine.
S18E11 – Legacy – 15/20
Un épisode qui n’invente rien, mais à quoi bon inventer de nouvelles choses quand on a une série qui a ses habitudes et qui fonctionne très bien comme cela. J’ai aimé cet épisode parce qu’il prend le temps comme il faut de développer chaque personnage et chaque intrigue. Je ne sais pas si j’en retiendrais grand-chose et il est probable que comme beaucoup d’autres, je finisse par l’oublier tout à fait, mais en attendant, c’est un moment de divertissement efficace.
S18E12 – The Makings of You – 13/20
Je suis dérouté par cet épisode, mais je pense que c’est le but des scénaristes aussi. Ils s’aventurent vers un format un peu différent et reviennent à ce qui pourrait être le cœur de la série. Seulement, autant je le réclame d’habitude, autant le faire en séparant les personnages n’était pas la meilleure des idées. Je cherche encore à comprendre quel était le but de l’épisode pour du plus long terme là.
Crossover : S05E13 – Cold Blue Steel and Sweet Fire – 15/20
S18E13 – Put the Squeeze on Me – 15/20
D’accord, la série vieillit, mais pour moi, ça reste un plaisir de découvrir de nouveaux épisodes. Genre, c’est assez terrible côté critique, particulièrement critique sans spoilers, car j’en dis toujours la même chose, mais c’est vrai. Son rythme de croisière fonctionne, elle peut continuer encore vingt ans sans le moindre problème. Bref, j’aime cette saison aussi, même si elle a certaines intrigues moins prenantes que d’autres.
S18E14 – Road Trippin’ – 16/20
L’épisode fonctionnait un peu mieux que le précédent non pas grâce aux personnages sur lesquels il se centrait, mais grâce au retour à une intrigue qui sert davantage de fil rouge pour la suite (et fin) de la saison qui approche déjà à grands pas. Le temps file vite, tout de même, surtout quand on rattrape trois épisodes dans la même journée.
S18E15 – Put It to the Test – 18/20
Non, l’effet nostalgie ne fait pas toujours tout, mais je dois avouer que cet épisode sait le ménager comme il faut pour nous donner envie d’y croire et d’aimer à nouveau la série. Le nouveau risque qui plane sur l’hôpital pour la dernière partie de cette saison devrait exister depuis quelques années déjà, mais je l’aime bien et ça devrait permettre de redonner un peu de sens à toutes les intrigues grâce à un fil rouge donnant envie de découvrir la suite.
S18E16 – Should I Stay or Should I Go ? – 16/20
La série ne me manquait pas spécialement pendant tout ce temps où je ne l’ai pas regardée, mais je replonge dedans hyper vite et avec plaisir. C’était un bon épisode, qui pour la première fois laisse entrevoir certains aspects importants de quelques personnages. On sent bien que ça évolue et ça bouge au sein de l’hôpital, même si c’est très lent à se faire. Et puis, il y avait cette voix de la raison tout au long de l’épisode qui était quand même vachement cool.
S18E17 – I’ll Cover You – 15/20
J’ai préféré la manière dont cet épisode ménageait ses effets et ses surprises, tout en prenant le temps de développer certains personnages… mais je suis quelque peu frustré de me rendre compte que d’autres personnages sont trop ignorés ou sous-exploités par les scénaristes. Ce n’est pas nouveau, ça arrive souvent, sauf que ça donne un épisode qui est certes divertissant, mais qui donne l’impression de gagner du temps sur quelques intrigues.
S18E18 – Stronger Than Hate – 14/20
C’est un étrange épisode qui, pour le coup, comble vraiment le temps avant la fin de saison en deux parties. Je ne sais pas si c’était vraiment nécessaire… Mais bon, on va faire avec. Il y a donc une partie de l’épisode qui est un peu plus fun et légère, une intrigue qui est là pour combler le temps et une autre qui vise à faire passer un message, mais le fait avec tellement peu de subtilité que ça en devient presque bizarre par moments.
S18E19 – Out for Blood – 17/20
C’est un bon épisode qui prépare le terrain pour le dernier de la saison, en s’appuyant sur des répliques des épisodes précédents et en faisant assez naturellement évoluer les intrigues vers quelque chose de nouveau, sans perdre de vue son envie de faire dans le social, une fois de plus. Parfois, c’est très attendu, parfois, c’est surprenant. Bref, c’est un bon épisode et j’espère une conclusion qui redonnera encore plus de souffle à la série.
S18E20 – You Are the Blood – 19/20
Ce ne peut pas être un 20/20 car je ne sais vraiment pas vers quoi se dirigera la série après cet épisode, mais eh, 400 épisodes, ça se fête franchement ! C’est assez dingue de les voir enchaîner les records comme ça et se débrouiller pour toujours avoir des histoires à raconter. Cette année, ils ont tenté de vraiment renouveler certaines choses, tout en faisant du neuf avec du vieux. C’est efficace et ça mène à une jolie conclusion de série. Euh pardon, de saison.

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Station 19 : S01 | S02 | S03 S04 | S05

 

Grey’s Anatomy – S17E17

Épisode 17 – Someone Saved My Life Tonight – 16/20
À l’image de cette saison, cet épisode permet d’atteindre assez naturellement la conclusion de certaines intrigues, tout en laissant des pistes ouvertes pour la suite. On sent tout de même qu’il y avait incertitude sur le renouvellement, et on imagine assez bien ce qui a été modifié au dernier moment pour garder de l’intérêt pour la saison 18. Un bon travail scénaristique, donc, et une saison convaincante en ce qui me concerne.

Spoilers

Meredith doit se remettre du covid, Jo trouver un moyen d’adopter Luna et Amelia s’adapter.



It’s not exactly a masterclass.

Cet épisode aurait pu être le dernier de la série, à quelques scènes près… alors autant vous dire que je suis impatient de le voir, même si ça m’a pris deux mois de me décider à le regarder. Et il commence fort, avec Meredith qui nous explique que les gens lui demandent ce que survivre du covid lui a appris. Humph. On n’apprend pas grand-chose, si ce n’est qu’on est encore en vie et qu’on a envie d’aller à la plage. Surtout si on est Meredith.

Oui, après une saison sur la plage, Meredith passe encore par la plage pour ce dernier épisode. Mais cette fois-ci, c’est en avril 2021 et probablement pour le mariage de Maggie. Avant d’y arriver, la série se lance bizarrement dans un flashback, nous ramenant huit mois en arrière, en août 2020, donc. Et c’est en août 2020 qu’on en est ?! Je pensais vraiment que la saison avait duré plus de quatre mois, mais il faut bien reconnaître qu’avec Station 19 qui n’avançait pas et n’en était qu’à Breonna Taylor, j’aurais dû faire le calcul plus tôt.

En tout cas, en août 2020, Meredith devenait Residency Director, un nouveau poste créé pour elle, parce que Richard était chef, jusque-là. C’est lui qui explique le job, même si Miranda ne peut s’empêcher de lui rappeler que le meilleur résumé, c’est : « 24h/24 ». Effectivement. Elle commence à enseigner de manière bien étonnante, juste après avoir souligné qu’elle ne voulait pas faire de discours au mariage de Maggie. Bon, si Maggie se marie en août 2020, ce n’est pas son mariage qui aura lieu en avril 2021.

Le mariage de Maggie et Winston ? Dans le jardin de la maison de Mer si je ne m’abuse… Et ça ne plaît pas du tout au père de Maggie ou à la tante de Winston. Les voilà donc qui de manière très américaine s’opposent à l’union qui se fait carrément sans Amelia, en chirurgie. Il n’en faut pas plus pour que le mariage soit annulé et que Maggie se vide la bouteille de champagne. J’ai adoré toute la scène, pleine d’humour.

Et puis, j’avoue, Meredith me manquait un peu cette saison, et ça fait du bien de la revoir dans presque toutes les scènes. On a même eu l’occasion de la voir se faire draguer à nouveau par le bel irlandais. Si je n’étais pas en faveur de ce couple parce qu’Andrew était là, je reconnais que désormais, Meredith n’a plus quinze options non plus dans le casting de la série.

Sinon, de son côté, Jo sort de sa dépression et décide d’utiliser l’argent de ses parts de l’hôpital, cédé par Alex, pour s’acheter une nouvelle vie, et surtout pour se battre et obtenir la garde de Luna. Accessoirement, c’est aussi pour déménager : le loft est beau, mais supporter Helm et Levi, ça semble être trop pour elle. Tu m’étonnes, c’est un studio quand même.

Sinon, à l’hôpital, Levi accueille une infirmière qui a le Covid et dont Bailey va devoir se charger.

Septembre 2020 – La même patiente est autorisée à quitter l’hôpital parce qu’elle n’a plus le Covid ? Ce fut express… Et c’est sans trop de surprise qu’elle s’effondre en sortant de l’hôpital, après une rapide conversation avec Meredith au sujet de la guérison post-Covid.

On retrouve enfin Amelia, en réunion d’alcoolique anonyme en visio, en train d’expliquer qu’elle est heureuse d’avoir vue Skyler partir de l’hôpital en pleine santé après son réveil du coma. Malgré ça, elle a toujours ses problèmes à régler, et c’est bien pour ça qu’elle va en réunion, parce que Link ne peut pas comprendre ce qu’elle traverse. La pauvre.

Luna est toujours à l’hôpital, et Jo continue de s’occuper d’elle-même si elle n’est pas son docteur. Les services sociaux aussi sont sur le coup, et ça ne se passe pas si bien que ça quand Jo apprend qu’une famille est intéressée par l’adoption de Luna. Cela met même Cormac dans l’embarras, et ça laisse Jo sans autre choix que de demander à Link de l’adopter. Rien que ça.

J’aime bien l’idée, mais bon, il est marié… Et il l’oublie un peu vite quand il dit oui et qu’il considère qu’Amelia ferait la même chose. C’est clairement un problème pour Amelia quand elle l’apprend, parce qu’elle a peur que Jo ne trouve jamais de solution pour adopter légalement Luna, ce qui les laisserait avec une fille. Malgré tout, elle dit oui, parce qu’ils viennent de passer quatre mois à vivre chez Meredith, alors qui est-elle pour dire non ?

De son côté, Teddy est testée positive au Covid, et elle ne comprend pas comment c’est arrivé. C’est le principe, Teddy, tu es médecin, tu devrais savoir. L’avantage, c’est que personne d’autre dans sa bulle ne semble l’avoir choppé. C’est un bon début.

Octobre 2020 – Meredith annule une réunion à laquelle Miranda adorait assister quand Richard les faisait, et ça la vexe un peu, même si sa protégée le fait parce qu’elle souhaite étudier davantage les complications post-Covid de Gerlie, la patiente qui sert de fil rouge au passage des mois apparemment. Par contre, deux épisodes de suite sur le même schéma, c’est un peu abusé pour la série qui semble juste vouloir prendre un max de distance avec le covid pour la saison 18, là.

Je ne sais pas si ça pourra être efficace. Quant à Meredith, elle retrouve le chemin du bloc opératoire… pour mieux faire un malaise en pleine opération. C’est malin, ça.

Lincoln et Amelia reçoivent l’approbation pour être famille d’accueil, et si ça fait bien plaisir à Jo qui n’arrive pas à vendre ses parts de l’hôpital (effectivement, en pleine pandémie, je n’avais pas songé que ça pouvait poser problème, mais c’est logique), ça stresse davantage Amelia. On découvre au passage que les réunions d’alcooliques anonymes ont de nouveau lieu en présence de chacun… et Amelia m’a stressé de ouf à jouer avec son masque pendant toute sa confession.

Le problème n’est pas tellement Luna, cela dit, mais le fait que Link veut d’autres enfants quand elle n’est vraiment pas sûre de ce qu’elle veut. Au moins, elle a conscience d’être sûre que l’alcool empirerait les choses.

De son côté, Teddy est à la fin de sa quarantaine. Elle semble avoir eu un petit Covid, mais elle est magnifique quand elle ouvre la porte à Owen qui vient mettre fin à sa quarantaine. Si elle avait peur d’être encore contagieuse, elle oublie bien vite tout quand elle embrasse Owen sur un coup de tête, juste parce qu’il dit qu’elle est jolie.

Décembre 2020 – Pas de mois de novembre, pas de Thanksgiving et paf en décembre, Meredith est de nouveau sur pied… mais toujours à s’occuper du covid long de Gerlie. La pauvre, ça commence à faire trop long décembre à août. Du coup, c’est bien d’avoir montré aussi Teddy s’en remettre si vite sans passer par la case hôpital, parce que ça représente la réalité d’une grande partie de ceux ayant eu le covid. On a fait le tour des possibilités en un an. Et en cette veille de Noël, Teddy s’occupe même de Gerlie, c’est dire.

En parallèle, Link envisage de demander Amelia en mariage pour Noël… Je ne sais pas, je ne suis pas certain que ce soit la bonne idée là. Amelia semble avoir trop de doutes pour que ce soit une bonne idée. Et Jo en est encore à s’occuper de Luna… C’est beaucoup trop long si jamais elle doit s’en séparer ensuite. Elle conseille tout de même Link comme elle peut… mais le pauvre se fait détourner par de la neige à Seattle : Owen a décidé de faire ce cadeau de Noël à Teddy.

Ben oui, logique, tout le monde passe Noël chez Meredith avec les enfants. Enfin, pas tout le monde, tout le monde, parce que Mer n’a pas invité Cormac, se contentant d’un verre de whisky avec lui à l’hôpital la veille. Humph. Il y a quelque chose là : ça fait quelques mois qu’elle s’est réveillée, pourquoi ne sont-ils pas déjà ensemble ? Pas plus de rencards ?

Qu’importe, le fun de cette scène est ailleurs : Owen demande Teddy en mariage sous la neige, donc il vole totalement le moment de Lincoln… Pauvre Lincoln, désolé, mais j’ai ri. Et puis de toute manière demander Amelia en mariage devant sa famille quand t’es pas sûr de sa réponse, je ne sais pas, ce n’est pas la meilleure idée du monde quand même ! Cela dit le mariage pour Owen et Teddy, ENCORE, est-ce la meilleure idée du monde ? Probablement pas.

Janvier 2021 – Tout le monde se fait vacciner, GOOO. Belle année 2021, larme de joie d’être vaccinés, sourires, pas d’anti-vaccin et vrai plaisir d’espérer une sortie de crise sanitaire. Je ne peux que la souhaiter. En attendant, Meredith doit encore s’occuper de Gerlie qui n’est toujours pas sortie de l’hôpital. Le problème, c’est que Miranda et elle ne sont pas d’accord sur la procédure à suivre. C’est rare de voir un désaccord médical devenir marrant, mais ils y arrivent là.

En plus, tous les internes est du côté de Meredith et insiste auprès de Miranda pour une double greffe des poumons. Finalement, Miranda n’a pas d’autres choix que de reconnaître que Meredith a peut-être raison quand elle demande que leur patiente obtienne cette greffe. Il faut arrêter de réfléchir par rapport au Covid d’après Mer et faire les mêmes choix médicaux qu’avant – et des choix médicaux que Miranda ferait pour elle-même ou pour sa mère. Bim, ça, c’est envoyé.

De son côté, Amélia reçoit des conseils étranges de la part de Richard qui lui faire remarquer qu’elle n’a pas d’obligation à avoir une relation qui fonctionne avec Lincoln, même si elle l’aime. Et que tout n’est peut-être pas de la faute de leur maladie s’ils ont des vies de merde par moment. Non, clairement, dans cette série, c’est aussi la faute de leur lieu de travail, je pense, mais ce n’est pas le sujet, n’est-ce pas ?

En parallèle, Jo s’avance beaucoup, je crois, parce que son avocate est un requin et qu’elle est persuadée d’obtenir la garde de Luna grâce à elle. Mouais. En tout cas, pour la payer, elle a bien vendu ses parts de l’hôpital (je trouve ça triste), et elle a décide de les vendre à… Tom. Putain, pire idée du monde, le regard de trahison que lui jette Miranda est brillant. Pauvre Miranda, dur mois de janvier.

Avril 2021 – Meredith est sur la plage, oui, mais elle n’est pas dans le coma pour autant. Elle est là pour verser des pétales de rose avec Zola. Il s’agit bien sûr du mariage de Maggie et Winston qui peut enfin avoir lieu, comme il se doit. Ben oui.

Tout le monde y vient, ce qui permet de confirmer que Levi et Niko sont toujours en couple, de même que Teddy et Owen. Link n’a toujours pas demandé Amelia en mariage, malgré l’achat de trois bagues, et Mer continue d’échanger des regards qui en disent long avec Cormac. Sinon, on voit Miranda, mais pas Ben, c’est un peu abusé ; Miranda était là pour la fin de saison 4 à profiter d’un mariage, elle.

On en arrive enfin au grand mariage que toute la famille voulait pour Maggie et Winston. Alors par contre, un mariage sur la plage sans micro et sans sono ? Je ne crois pas, non. Le mariage est toujours de courte durée pour Meredith et Teddy qui doivent aller s’occuper de Gerlie. C’était plutôt beau comme scène, avec Meredith expliquant à Teddy qu’elle avait tout un village pour s’occuper d’elle quand elle avait le covid, et que ça l’avait aidé, en plus.

C’est parti pour une greffe de poumons… et elle peut se faire sans la moindre pause pour Meredith. Oui, ça y est, elle est rétablie de son covid, c’est définitif. Et Gerlie s’en tire bien. Pas comme Link… Oh, il survit à la fin de sa saison, mais son honneur et sa fierté, probablement pas. Il fait enfin sa demande en mariage à Amelia, avec l’aide des trois enfants de Meredith qui lui montrent chacun une bague, en plus de celle que Lincoln a.

C’est mignon ? NON. Non, parce qu’Amelia n’a pas envie de dire oui et j’ai eu peur qu’elle se sente forcée de le faire. Alors, elle ne le fait pas, certes, mais c’est encore plus chaud pour Link qui se prend un vent devant témoins. J’imagine qu’on a une leçon à en tirer là. La demande en mariage était belle pourtant, il avait un beau discours… mais c’est non de la part d’Amelia.

Contre toute attente, nous suivons aussi Jo au téléphone en visio avec Jackson qui lui souhaite la bienvenue dans sa nouvelle maison, magnifique et immense… en compagnie de Luna ! Je suis si heureux pour elle… Par contre, elle se retrouve déjà avec un colocataire, puisque Lincoln vient vivre chez elle.

C’est un peu déprimant, mais on ne va pas finir là-dessus. Non, la série s’achève (pour cette saison, ouf !) sur la promesse que Meredith est encore là, et qu’elle accepte de se faire applaudir par tout l’hôpital après l’opération de Gerlie. D’ailleurs, ce n’est que la première d’une plus longue série, parce que Cristina fait exactement la même chose de son côté. Jolie fin.

EN BREF – Je sais que cette saison n’a pas été apprécié par une grande partie des fans parce qu’elle parlait du covid et en parlait presque trop… M’enfin, si une série médicale ne le fait pas, je ne sais quelle série le fera. En ce qui me concerne, je trouve que ça a donné une nouvelle actualité à la série, voire un coup de jeune, et que ça a offert la possibilité de s’éloigner parfois des intrigues romantiques trop lourdes et redondantes pour se reconcentrer sur le médical.

Après, bien sûr, on n’est pas là pour le médical, sinon, on serait parti depuis longtemps. Ce dernier épisode me montre aussi que Meredith m’a manqué cette année à dormir toute la saison, j’espère donc que la saison prochaine sera un peu plus active de son côté… et que ça permettra aussi de moins voir Teddy, qui a été le gros point négatif de cette saison.

En revanche, pour le reste ? J’ai accroché beaucoup à l’intrigue de Jo et Luna, Amelia et Lincoln sont un couple que j’aimais et qui a intérêt à se remettre ensemble assez vite, Jackson me manquera mais la série a son équilibre sans lui, Richard ne m’a pas trop ennuyé cette saison, Miranda est toujours aussi géniale et j’aime Levi comme Helm. Je n’aime toujours pas Niko par contre, n’abusons pas.

Bref, ce n’était pas la meilleure saison de la série, mais je trouve qu’elle se porte toujours bien et a toujours des choses à nous raconter. Et comme je ne lui en demande pas beaucoup plus, tout va bien pour moi, content de la voir revenir une saison de plus dans deux mois !