Si le premier objet qui m’est passé par la tête était évidemment mon doudou – une peluche tortue, encore et toujours dans mon appartement, si vous voulez vraiment tout savoir -, je me suis dit que ça n’allait pas faire un article passionnant pour un blog sur les séries. Par conséquent, aujourd’hui, je vais vous parler d’un objet qui a occupé une place spéciale quand j’étais enfant. Il s’agit de ma toute première cassette VHS, tout simplement. Oui, je sais, cela peut sembler un peu rétro de nos jours, mais à l’époque, c’était une véritable pépite de technologie pour moi.
Concrètement, cette VHS m’avait été offerte par mes parents : il s’agissait d’une cassette vierge sur laquelle je pouvais enregistrer ce que je voulais grâce au magnétoscope se trouvant dans leur chambre (bref, ce que je voulais, mais avec filtre parental, sont pas complètement fous mes parents, non plus). Je pense que j’ai dû l’avoir vers sept ou huit ans, parce que j’ai un souvenir vif d’avoir enregistré des épisodes de Pokemon ou les X-Men Evolution le dimanche matin. J’ai le souvenir aussi d’avoir eu quelques réprimandes pour le magnétoscope qui se lance en faisant un bruit fou le dimanche matin à 7h30, d’ailleurs. Pas complètement fous, mais pas complètement prêts à ma folie non plus !
Bref, une fois que j’ai compris ce que permettait une VHS… C’était comme si j’avais reçu un trésor. J’ai pu enregistrer toutes mes émissions de télévision préférées, des dessins animés du dimanche matin aux séries cultes de la trilogie du samedi de l’époque – parce que bon, ça terminait un peu tard pour un enfant.
Ensuite, j’ai eu d’autres VHS et je m’évertuais à enregistrer mes épisodes préférés lorsqu’ils étaient rediffusés – et si possible, je le faisais en coupant les publicités aussi. Je passais des heures à programmer des enregistrements, à collectionner des cassettes VHS et à les étiqueter avec soin.
Et je dis enfance, mais en vrai, même au collège, je continuais à enregistrer les Un, dos, tres qui passaient en début de soirée pendant que je regardais Buffy sur la TNT par exemple ; pour me faire les épisodes de la série espagnole à 21h. J’ai eu la chance d’avoir une télévision assez jeune dans ma chambre.
La suite, vous la connaissez déjà : je suis resté sériephile, puis l’avènement des lecteurs DVD et des services de streaming ont rendu obsolètes les cassettes VHS. Mon magnétoscope ne fonctionne plus aujourd’hui, la télé qui allait avec est partie à la casse, mais purée, je sais exactement à quel endroit sont les VHS en question, avec des épisodes de Charmed, LOST ou The Inside à portée de main… Enfin, de magnétoscope, du coup.
Je n’y pensais plus, mais quand même, en y repensant, c’était une invention merveilleuse qui m’a donné la possibilité d’être vraiment sériephile et de voir de nombreux programmes qui passaient à des heures déjà improbables pour des adolescents (ah, la soirée série du jeudi soir de M6 qui terminait à 2h du matin !). Je regardais tellement d’épisodes à l’époque !
Et voilà pour aujourd’hui. On est toujours raccord avec ma passion des séries à retrouver : l’histoire de mon attachement à un objet de jeunesse qui a connu son heure de gloire dans une époque révolue, mais qui continue de faire partie de mes souvenirs les plus précieux ? Il y a peut-être quelque chose à réfléchir sur la simplicité d’accès aux séries aujourd’hui, ce qui les rend un peu moins précieuses, tout de même. Ce qui est rare est précieux !
Et vous, vous aviez des VHS aussi ? Ou c’est un autre objet qui vous rattache aux séries ?
Une jolie conclusion pour un revival qui aura décidément manqué de cohérence et d’équilibre sur plein d’intrigues et de jeux d’acteurs… Mais on s’en fout, c’est UPA, personne n’attendait mieux de leur part. De mon côté, ça ne m’a pas empêché de retomber en adolescence chaque dimanche soir et de suivre la série quand je ne regarde plus rien en ce moment ; c’est donc qu’il y avait une réussite quelque part.
Spoilers
Suite au flashmob des étudiants, le spectacle est annulé.
Eh non, je sais, ça surprend : le blog n’est pas mort, et moi non plus. Je n’ai juste pas une minute à moi en cette fin d’année scolaire, et j’ai l’impression que c’est de pire en pire chaque année. Il faut dire que ça ne peut pas aller mieux alors que je m’engage dans de plus en plus de choses chaque année – professionnellement, mais aussi dans ma vie perso. Bref. Je n’allais quand même pas manquer le dernier épisode de cette saison, et je reprends mon rituel habituel pour la terminer : un épisode le dimanche soir à l’heure où je ferais mieux de me coucher. Le bonus, cette semaine, c’est que j’ai en plus la chaleur dans l’appartement, l’absence de ventilo et toujours pas de sous-titres. Les conditions idéales pour une série caliente, finalement.
Enfin caliente… On se comprend. En vrai, j’espère quand même qu’on aura une saison 2, parce qu’ils ont prouvé que l’ambiance avait bien changé en quinze ans, mais que ça fonctionnait toujours aussi bien les dramas. Et puis, je suis fan du générique, j’ai fini par m’y faire. Pfiou, cet article va être trop long, j’ai déjà rédigé tout ça avant même la fin du générique, sérieusement.
L’épisode commence par le retour de Lola qui m’a fait soupirer à peu près autant que Silvia quand elle la voit débarquer. Elles sont pourtant réconciliées, et c’est un soupir de soulagement de la voir revenir pour l’aider à faire face aux conséquences du flashmob. Alors qu’on vient de se taper un résumé de l’épisode précédent, Lola se retrouve ainsi à nous présenter son compte insta qui paraît bien répétitif avec le flashmob de ses élèves.
Elle le montre à tous en salle de classe, où ils sont assis en cercle au sol. Le cercle d’étudiants n’est pas hyper motivé en vrai, mais Lola leur assure que leur flashmob est l’essence même de l’école, alors ils ont tout compris selon elle. Silvia et Luiso approuvent, et même si le spectacle ne peut avoir lieu après tant de remous, ils ont moins pour eux d’avoir réussi quelque chose de marquant. OK.
Elvira ne peut s’empêcher de dévorer du regard son prof, et c’est toujours aussi gênant à voir. Cela l’est encore plus quand on la découvre super proche de Lola, pour une raison ou une autre. Elles ont partagé peu de temps ensemble pourtant, mais bon, les voilà meilleures amies du monde. Lola se comporte donc plus comme une grande sœur que comme une prof avec elle, lui rappelant qu’elle ne peut pas se permettre de dévier de son chemin pour qui que ce soit, parce que c’est une vraie artiste.
Non, toujours pas. Désolé, mais je ne vois pas la hyper qu’ils veulent nous vendre avec Elvira. De toute manière, l’important est ailleurs : le but, c’était que Lola parle du fiancé qui n’en est plus un pour Elvira, puis qu’elle découvre que son élève écoute un groupe datant d’avant sa naissance. Je veux dire, c’est un truc qui m’arrive régulièrement aussi, hein, mais dans la série, Lola comprend immédiatement que c’est parce que Luiso lui en a parlé… mais ça ne sera pas plus évoqué que ça par la suite.
Bon, dans le même genre, c’est un peu gênant de les voir jouer tous aux cartes sans même regarder ce qu’il se passe ou ce qu’ils tirent comme carte. Je ne sais pas trop ce que c’était censé être, on aurait dit une bataille, amis en groupe comme ça ? ils sont bizarre et ça m’a fait passer à côté de tout ce que Luca racontait.
De son côté, Rober se fait engueuler par celle qui était sa meilleure amie il y a encore peu de temps : elle n’apprécie pas le flashmob des étudiants, parce que ça a détruit tout son travail et ça lui a fait perdre trop d’argent. Pour s’en sortir, Rober envisage comme d’habitude de fuir ses problèmes, mais pour une fois, il n’envisage pas de le faire seul : au contraire, il propose à Sergio de le suivre dans son nouveau projet, qui pourrait être un projet père-fils.
Sans qu’on ne sache exactement la réponse de Sergio, on se retrouve ensuite avec Rober confronté à Silvia et Lola. Les deux amis le pardonnent très vite pour l’échec du spectacle et pour les manigances de Salazar. C’était plutôt fun de retrouver le trio s’entendre si bien à nouveau et ça l’était encore plus de découvrir le doigt d’honneur de Rober à son ancienne amie finançant le spectacle.
Le nouveau plan du trio ? Monter le spectacle sans le financement de personne, au moins pour Madrid. Ils ont une semaine de cours pour que cela puisse se faire… Ce fut l’année de cours la plus expéditive au monde, sérieusement. Cependant, ça fait plaisir de voir que pour les aider dans cette tâche impossible, Lola, Silvia et Roberto font appel à Adela !
Avec un peu de chance, en saison 2, on pourrait avoir d’autres guests, genre Marta. Et en plus la présence d’Adela permet d’en revenir bien rapidement à ce que la série sait faire le mieux : des cours de danse où tout le monde semble s’amuser au moins. Par contre, Adela ne changera donc jamais de coupe de cheveux ? Pourquoi ne semble-t-elle pas beaucoup plus vieille qu’avant quand on la voit de loin, mais que de près, ça sent la chirurgie et l’abus de maquillage ?
Bon, allez, qu’importe, le but est de préparer un spectacle et on enchaîne rapidement sur un montage musical qui fonctionne très bien : cours de danse, cours de chant, écriture de chansons par tous les étudiants pour faire un mélange entre leur histoire et celle d’Upa… Eh, on n’a jamais vu ces élèves bosser autant !
Non, vraiment, je crois qu’en un épisode, ils nous font l’équivalent d’un an de cours, vraiment. C’est dommage de ne pas avoir fait ça toute la saison, surtout que ça fonctionne toujours aussi bien. Et ça fait plaisir d’enfin y arriver !
Le spectacle de fin d’année des étudiants est donc finalement monté en moins d’une semaine, sans problème, et à défaut d’avoir un théâtre pour le présenter, ils ont au moins Madrid. Ouais, la série nous fait du tourisme ensuite et nous emmène devant des lieux emblématiques pour que le spectacle puisse avoir lieu.
Pas besoin de public, après tout : ils ont les passants dans la rue, et ils ont aussi les réseaux sociaux pour catonner. Bon, par contre, va falloir apprendre à filmer à l’horizontal, surtout quand le tableau de Lola s’y prête si bien. Mais bon. Parlons-en du spectacle : si les chorés sont top, j’avoue ne pas avoir accroché plus que ça musicalement parlant. Celui de Lola était atroce même et les costumes me l’ont pas vendus plus que ça.
Le deuxième, devant Hermes (sympa le placement de produit) était beaucoup plus cool déjà. La musique n’avait toujours rien d’Upa Dance, mais elle était entraînante ; et la choré était cool. Les costumes étaient inexistants – enfin, c’était le même que le reste de la saison en tout cas – alors ça passait. L’eyeliner va bien à Omar et Sergio d’ailleurs ; les boucles à Andrea. Par contre, on m’explique pourquoi Sergio est le seul torse nu ? Genre, il est pas censé avoir un patch à cacher, lui ?
Sans trop de surprise, on nous vend en tout cas un spectacle qui serait un succès avec tous les passants qui les applaudissent et même qui les suivent sur les réseaux pour pouvoir savoir où sera la suite et s’y rendre.
Moi, ça me donne envie de retourner à Madrid, je reconnais. La ville est bien mise en avant, l’air de rien, il y a des coins sympa à visiter. Le pont est très classe, faudra que je vois où il est supposé être ! Bon, une minute de silence en hommage aux passantes qui ont failli se prendre un coup dans la gueule et au crop-top du type qui aurait mieux fait d’être torse nu, tellement son crop-top ne tenatit jamais en place (et impressionnant les saltos impeccables malgré le t-shirt qui se barre).
On termine donc par un spectacle de son et lumière en plein centre-ville. J’ai l’impression qu’il y a eu plus de budget que jamais – que le budget de la série est parti dans cet épisode. Mais tant mieux ! Le spectacle nocturne est clairement génial : les nouvelles chansons fonctionnent bien, pour de vrai, et les structures avec néons sont sympathiques comme tout. En vrai, un spectacle comme ça, je veux bien le voir en vrai.
Par contre, quel dommage que les chansons soient expédiées en trente secondes et ne permettent pas vraiment de suivre une histoire. En plus, ce qui fonctionnait si bien avec la série d’origine, c’était d’avoir les répétitions des chansons sur plusieurs épisodes… Histoire qu’on les connaisse nous aussi et que le playback soit moins dérangeant.
Là, il y avait clairement un problème de son, ils n’ont pas de micro pour chanter et on ne connaît pas les chansons pour chanter avec eux. Alors, OK, il y a une chanson au refrain entêtant, mais ce n’est pas assez pour me convaincre à 100%.
Après, l’essentiel, c’est que ça arrive à convaincre le public de Madrid apparemment. On nous fait même un récap Instagram de ce spectacle et un retour de l’insupportable fiancé d’Elvira. Oui, oui, maintenant qu’elle a plein de succès, il revient encore la voir. N’est-ce pas merveilleux ? Et on enchaîne en plus ça avec une scène où Luiso propose à Lola de venir vivre avec elle à Barcelone. Il a apparemment quelques années de retard pour ça, et la réaction de Lola m’a fait mourir de rire. J’ai envie d’en faire mon nouveau meme.
Bien sûr, la fin de saison doit aussi revenir sur la rupture entre Silvia et Sira. Les deux n’arrivent plus à se parler, ce qui est gênant quand on est collègues, forcément. Sans trop de surprise, Sira annonce donc son intention de quitter l’école, parce qu’elle ne se sent pas capable de travailler aux côtés de son ex ; même si celle-ci est sûre qu’elles le peuvent.
C’est finalement Adela qui finit par réconforter Silvia, contre toute attente. Silvia a peur de faire la pire décision de sa vie, et elle s’en confie à sa prof pour avoir une guide. C’est beau qu’elles en soient arrivées à une relation si apaisée. Par contre, l’ancienne prof sait absolument tout de Silvia et ça c’est dingue.
C’est probablement un raccourci pris par les scénaristes pour aller plus vite et en vrai, ça marche très bien son coup de « imagine-toi dans six mois, seule et dépressive comme aujourd’hui, ou avec Sira et un bébé ». Bon, elle n’a pas l’air de savoir que les bébés, ça prend un peu plus de six mois à concevoir, mais ça semble faire réfléchir Silvia, tout de même.
Elle décide donc de retrouver Sira pour aller l’embrasser au milieu d’une foule, alors qu’elles sont supposées être en froid. Le froid n’a pas duré : Silvia assure finalement à une Sira en train de faire sa valise qu’elle est prête à essayer d’être mère avec elle. Elle assure aussi ne pas le faire par désespoir. C’est super bien écrit niveau dialogue, pas si mal joué, mais en vrai, en huit épisodes, c’est trop court comme intrigue je trouve. Elles sont vraiment chouettes ensemble en tout cas et leur couple est la bonne surprise de ce revival. Comme tout le monde, je voulais du Rober/Silvia, mais elles fonctionnent bien ensemble !
Pendant ce temps, Andrea apprend que le jugement de son père approche, mais elle n’en parle pas du tout à Omar. Lui se voyait déjà partir avec elle à Londres, mais elle, elle a d’autres projets. Je pensais que le projet de Londres allait être abandonné avec la reprise du musical et j’avoue que j’ai du mal à comprendre pourquoi on y passe autant de temps. J’apprends en tout cas que Madrid/Londres, c’est 68€ en avion et ça me paraît bien peu cher.
Omar est donc énervé après sa copine jusqu’à ce qu’il découvre que son beau-père est en fait en train d’être envoyé en taule pour corruption – et pour six ans si j’ai bien entendu. Le père ne voulait pas que sa fille vienne assister à tout ça, mais c’était mal connaître Andrea. Il peut ainsi au moins lui présenter des excuses et lui demander son pardon, avant de laisser sa fille seule dans la salle d’audience.
Elle ne reste pas seule très longtemps cependant, puisqu’Omar a découvert à la télévision (bien sûr !) que Lady Lacoste allait rester Lady Lowcost pour un long moment. Omar lui promet alors de la soutenir et de rester présent pour elle… mais elle préfère qu’il ne rate pas son opportunité à Londres et qu’il se barre. Oh lala, le drama inutile tout ça. Je m’en fous d’Andrea, passons à autre chose, plus vite que ça svp.
En parallèle du reste, comme c’est une fin de saison, il faut aussi en revenir à l’intrigue entre Lala et Tara. La première a toujours autant de mal à se faire à la relation qu’elle désire plus que tout, contrairement à sa copine qui est moins motivée qu’elle. Tout est bien qui finit bien, cependant. Pour elles, en tout cas. On découvre en effet la décision finale de Sergio, qui est de ne pas bosser avec son père mais de rester là où il est à sa place. Evidemment.
Cela rend donc Rober tout nostalgique de repartir à Miami, mais eh, ne nous inquiétons pas pour lui, il a déjà des projets. Lola aussi, elle est toujours une chorégraphe à succès après tout. Silvia ? Elle restera directrice, évidemment. La série offre donc enfin un vrai happy end à ces trois personnages, des années après la fin de la saison 6. Et les voilà qui se font la promesse de ne pas attendre quinze ans pour se parler et se voir à nouveau.
Les adieux ne sont toutefois pas totalement privés, ils ont droit aux applaudissements de tous les élèves. Lola et Rober partent donc avec une haie d’honneur et on nous offre une conclusion de saison qui sert de fin de série aussi, avec une voix off de Silvia nous rappelant qu’on ne peut pas perdre ce qui fait partie de nous et que cette école sera un perpétuel recommencement, avec un UPA qui ne peut mourir de toute manière. C’est une jolie conclusion pour un revival bourré de défauts, et ça permet de tourner la page efficacement. Saison 2 ou pas, peu importe avec cette fin !
Je viens de l’écrire, ce revival est vraiment bourré de défauts. Il n’a de revival que le nom, avec une ambiance méga différente, un univers musical qui n’a plus rien à voir avec la série originale et surtout des intrigues qui contredisent ce qui a pu avoir lieu avant. Vraiment, Pedro et Ingrid sont évacués de ce revival, la deuxième formation d’Upa aussi, et c’est à se demander si les scénaristes avaient vu la série originale. L’intérêt d’un revival, c’est a priori de boucler les intrigues, pas de les réécrire pour tout changer.
En plus, j’aime l’idée de se concentrer sur une nouvelle génération, mais en huit épisodes, on a surtout eu du drama et pas tellement le côté école de chant et de danse qui faisait le piment des épisodes de la série originale. Ce n’est que sur les deux derniers épisodes qu’on a retrouvé vraiment ce qui fonctionnait dans la série de base. Manque de temps ? D’ambition ? Je ne sais pas, mais j’ai l’impression que la série passait à côté de ce qu’elle devait proposer.
Ceci étant dit, difficile de nier que j’ai adoré me replonger dans l’univers de l’école de Carmen Arranz. Les caméos étaient bien dosés, les twists surprenants (vraiment, Silvia lesbienne et en plus prête à devenir maman désormais, c’était inattendu) et les dramas suffisamment efficaces pour faire revenir chaque semaine. Bien sûr, c’était mal joué la plupart du temps, bien sûr, il y a de gros problèmes de rythme et d’équilibre (Luca fait limite de la figuration dans le dernier épisode alors qu’on s’en est bouffé à chaque épisode ???), mais c’est pas grave, c’est Upa. On est là pour ça, limite.
Et puis, la reconnaissance LGBT+ dans l’univers de la série, ça faisait plaisir aussi. Bref, je ne boude pas mon plaisir, promis. Je suis juste lucide.
Comme quoi ce n’était pas compliqué. L’épisode se concentre légèrement moins sur certains dramas et met enfin en avant les talents musicaux du groupe. Il était temps d’avoir des chansons originales qui fonctionnent et de se sentir devant une série musicale ! En plus de ça, certaines intrigues secondaires – et surtout la représentation LGBT qui, de toute manière, occupe 85% du temps au moins j’ai l’impression – sont bien écrites et/ou ont le mérite d’exister dans un revival qui n’était pas obligé de prendre cette direction. Et ça fait plaisir à voir.
Spoilers
Les profs de l’école découvrent que ça peut être important de bien lire un contrat quand on organise un spectacle musical. Mieux vaut tard que jamais.
Silvia, eso contracto me permite cambiar de protagonistas.
D’accord, je n’ai rien vu de la semaine dernière, mais il faut bien que ça cesse à un moment ou à un autre. Autant donc me replonger dans l’univers d’Upa Next, parce que ça passe tout seul.
En début d’épisode, on voit que le spectacle prend enfin forme. C’est avec plaisir que j’ai découvert la première scène avec ENFIN une chanson digne d’Upa Dance ! Enfin, digne… Je ne sais pas. Le côté techno fait plus rétro qu’autre chose et je ne trouve pas que ça a le potentiel de rester en tête cet ensemble chanté sur les chemins de vie et l’existence. M’enfin, ils ne renoncent pas au moins, et le mix années 90 dans la musique et 2020 LGBT dans les looks, ça donnait un côté sympathique à l’ensemble. Et ça vaut mieux parce qu’ils n’ont plus que deux jours avant la présentation aux médias.
Ah, l’ambiance est à la fête dans les vestiaires, c’est clair. Enfin, pour la plupart d’entre eux en tout cas, mais j’y reviendrais. En attendant, il faut noter que Lola est une chorégraphe de talent (sa mère la pute ?), mais elle est remplacée dans cet épisode par la publicitaire, clairement. Même botox, même présence avec le reste des profs.
Celle-ci débarque cependant avec une mauvaise nouvelle : pour assurer la com de l’évènement, elle présente à l’ensemble des professeurs encore présents le casting qu’elle a retenu pour cette comédie musicale de l’école, à base d’influenceurs et de stars. Les stars de l’école ? Oh, ça fera de charmantes doublures ou danseurs dans le tas.
Aha ! Ils sont si cons, putain, ils n’ont pas signé des contrats ? Eh ben si, mais il faut en lire toutes les clauses. Silvia ne sait pas le faire apparemment, c’est top pour une directrice d’école artistique. Elle essaie donc de dire que le musical n’aura pas lieu, mais la publicitaire (ou peu importe son job de toute manière) la rembarre en lui expliquant qu’elle a le droit de faire ce qu’elle veut grâce au contrat. Silvia, sa copine et Luiso peuvent donc se retourner contre Rober et tout lui reprocher… alors qu’apparemment, Silvia a signé, non ?
La décision est finalement prise de laisser les élèves décider par eux-mêmes de ce qu’ils veulent faire. Silvia se désolidarise du projet, et donc l’école aussi, mais Rober leur explique qu’ils peuvent toujours choisir de continuer à faire partie du spectacle s’ils le souhaitent. Par contre, ça divise très clairement le groupe d’élèves : il faut dire adieu à ses cours pour préparer le spectacle.
Une fois de plus, Sergio est le traître qui est le premier à se lever. Il est suivi par quelques figurants, puis… par Luca. Surprise. Andrea et Lala ont pris une décision dès le départ, mais ce n’est pas si évident pour les autres. La division est très claire. Elvira finit par prendre la décision de rejoindre le groupe et est suivie quasiment juste après par… Omar. Faudrait pas qu’il reste loin de Luca trop longtemps. La division est géniale pour redonner du peps en tout cas.
Ainsi, on se retrouve avec Silvia qui continue de donner ses cours, mais en interrompt un pour virer Rober et sa troupe de l’école. Eh ben voilà qui est fait. C’était plutôt marrant à voir, cette petite gueguerre de pouvoir et d’influence fonctionnait bien. Et puis, en plus, Lala leur crie qu’ils sont des traîtres et ça ne plaît pas du tout à Tara de voir ça. Elle n’hésite pas à faire savoir ce qu’elle en pense à sa copine, qui se retrouve même en infériorité numérique quand Dario s’en mêle, on ne sait pas trop pourquoi. Les scénaristes veulent déjà apaiser les tensions qu’ils provoquent, c’est étrange. Lala décide donc d’organiser une grande fête dans l’école. Ben tiens.
Bien sûr, il faut revenir sur le cliffhanger de l’épisode précédent. Andrea décide donc de ghoster et de ne plus parler du tout à Luca, mais prend le temps de s’expliquer avec Omar. Ce dernier est débile parce qu’il continue de nier qu’il s’est passé quelque chose auprès d’Andrea alors que bon… Voilà quoi.
Sans trop de surprise, la situation fait plaisir à Sergio. Il tourne à nouveau autour d’Andrea qui se remet à lui parler, évidemment. Vraiment que des décisions stupides, elle. Elle finit tout de même par accepter d’écouter Luca, mais sans le faire entrer chez elle : elle le laisse à la porte, lui demande s’il est amoureux d’Omar, puis lui fait des reproches parce que quand même, il était son seul ami restant, sa seule famille restante et maintenant, elle se retrouve encore plus seule. Mais meuf, putain !
Je la déteste, c’est plus fort que moi. En vouloir à Omar, je veux bien, mais à Luca, c’est débile. En plus, on ne peut pas dire qu’elle était amoureuse d’Omar, c’est vraiment juste lui en vouloir pour le principe à ce stade. Il n’est même pas en couple avec son mec, donc lui aussi se retrouve seul ? Y aurait moyen d’en parler, en théorie.
En tout cas, l’actrice joue si mal (et se place si mal par rapport aux ailes d’anges dans sa chambre ?) que c’était douloureux à regarder comme scène. On enchaîne sur ses problèmes d’argent qui ne font qu’empirer depuis que son père est en prison : elle n’a ainsi plus l’électricité. Pour se faire de la thune, elle a donc besoin de se créer un OnlyFans – enfin, l’équivalent fictif quoi. Toutefois, elle n’ose pas montrer son visage et met un masque qui permet de préserver son anonymat alors qu’elle filme littéralement toute sa chambre. C’est si débile. Et sans surprise, on lui demande de montrer plus de choses qu’une simple danse. Le fera-t-elle ? Qui s’en fout (pardon) ? MOI.
En parallèle, Omar et Luca se retrouvent à bosser ensemble pour le spectacle, et ça veut dire se croiser dans des jolies salles de danse tout de rose illuminées. Luca explique ainsi à Omar qu’il est amoureux de lui, même si on ne sait toujours pas pourquoi. Franchement, ils ne se connaissent qu’à peine. Et puis, Omar est attiré par Luca, je veux bien, mais ça ne semble pas vouloir aller plus loin.
D’ailleurs, c’est sûrement pour ça qu’Omar poursuit en permanence Andrea, ignorant les peines de cœur que Luca chante tout seul dans son coin sur un piano – allez, il a Dario pour s’occuper de lui, au moins. C’était Dario avec ce bob ? Je ne crois pas. Une chose est sûre, Luca va vite être consolé d’Omar et c’était cool de les voir danser ensemble, même s’il a fallu qu’une Elvira bourrée les interrompe.
Ouais, En milieu d’épisode, les scénaristes se souviennent subitement de l’existence d’Elvira et d’une intrigue pour elle. On se tape donc une nouvelle scène avec son fiancé, puis on la voit être complètement bourrée à la soirée, mais sans que ça ne se passe mal pour elle pour autant. L’alcool n’est pas toujours une catastrophe.
Autrement, pendant la fête organisée par Lala, Omar et Luca ont l’occasion de revoir Andrea. Lala s’arrange en effet pour forcer Lady Lacoste à être confrontée à ce qu’il se passe et à régler les affaires entre eux pour que ce soit plus clair. Seulement voilà, quand Andrea et Omar s’expliquent, on reste dans une impasse avec un Omar qui n’assume rien et une Andrea qui fait tout pour rester seule. Elle ne raconte rien de sa vie à Omar après tout…
Heureusement que Lala et Tara sont moins compliquées que ça et partagent un baiser – puis beaucoup plus – sans plus de prises de tête que ça (sympa quand même les choix de BO et la petite réplique sur le consentement). La scène était longue, mais elle était réussie. On ne peut que regretter que ce soit fait en parallèle d’Andrea qui danse dans sa chambre…
Ouais, voyez-vous, après son explication avec Omar, Andrea décide de rouvrir son OnlyFans et de céder à la pression des commentaires. Elle expose donc sa poitrine en ligne, dans un show qui ne donne pas du tout envie de se tirer une balle. On voit bien qu’elle regrette avant même de le faire, et elle ferait mieux de ne pas céder à cet argent facile, surtout quand il est très clair qu’elle ne veut pas le faire. Mais bon. Le pire ? Le lendemain, elle se réconcilie avec Omar et l’embrasse, sans rien lui dire. Putain, il vient de te reprocher d’avoir des secrets, et tu te réconcilies avec en en rajoutant un ? Vraiment conne quand elle s’y met.
Luca, lui, envoie une jolie chanson à Andrea, chanson sur leur amitié. Voilà, c’était ce genre de chanson que j’attendais dans ces huit épisodes. C’est frustrant de n’en avoir que maintenant, et c’est frustrant aussi que ce soit sur les deux personnages que j’aime le moins, à grand renfort de flashbacks pour qu’on puisse se rendre compte qu’on les aime et qu’ils ont une belle amitié… Perso, je ne les aime pas et leur amitié m’a laissé de marbre. J’aurais préféré mille fois avoir une chanson de Lala pour Tara, hein ! D’ailleurs, je tiens à souligner à quel point les scènes entre elles sont géniales cette semaine : Lala qui explique que le sexe ne fonctionne pas que dans un sens, c’est top.
Rober s’arrange pour placer son fils dans le spectacle malgré tout ce qu’il se passe, c’est évident. Il l’invite donc à un repas avec la publicitaire, qui leur propose clairement un contrat avec le diable. Du peu qu’on les connaisse, ils ne peuvent qu’accepter.
Il faut dire que l’idée est une belle manipulation : la publicitaire veut donc faire du bruit avec des influenceurs, mais au bout d’une semaine, Sergio pourrait reprendre le rôle-titre car la star ne serait plus là. Ben si c’était ça, ils auraient tous pu rester franchement. On sent que Rober est intéressé, mais Sergio semble avoir des doutes.
Il ne dit rien devant la publicitaire, mais il en parle évidemment à son père plus tard dans la soirée. Il cherche à comprendre ce que Rober pense exactement de ce qu’il présente comme une opportunité professionnelle, mais qui reste en vrai une trahison. Je le comprends, le Sergio. Cela dit, Rober a raison aussi de préciser que ce spectacle lui ouvrirait beaucoup de portes.
De son côté, Silvia rumine sa rage pendant tout l’épisode vis-à-vis du spectacle. Elle a donc clairement des préoccupations très importantes en tête, ce qui justifie selon elle de négliger totalement sa copine. Pas de chance, Sira ne l’entend pas de cette oreille et lui demande donc de pouvoir parler durant la soirée de son envie de faire des enfants, histoire de savoir si ce sera ou non avec Silvia. Logique.
Et la conclusion, c’est que ce ne sera pas avec Silvia. Du haut de ses quarante ans, Silvia considère que sa vie est assez remplie comme ça. La scène était étonnamment bien écrite et plutôt bien jouée : Sira a beau être amoureuse de Silvia, elle veut vraiment devenir maman et elle n’est pas prête à attendre Silvia – surtout qu’elle n’est pas bête et voit bien qu’elle ne changera peut-être jamais d’avis sur les enfants.
La vie n’est pas tendre avec Silvia dans cet épisode, donc. Et encore, elle ne sait même pas que ses étudiants sont en train de faire la fête dans son école, ça pourrait être pire que ce qu’il se passe dans cet épisode avec un simple petit ménage. Le lendemain, elle recroise Sira au boulot, mais les deux n’échangent pas un mot, dans une scène on ne peut plus gênante. Cela ne pourrait pas se passer comme ça, si lourdement, sincèrement. Mais bon. Il reste à régler le problème de la comédie musicale aussi. Après une confrontation sortant de nulle part, Luiso prend même la décision de rejoindre le groupe de Rober.
Silvia décide elle aussi de venir s’excuser auprès du groupe et de reconnaître ses torts. J’ai trouvé ça particulièrement mal écrit, franchement, mais bon, il faut faire avec.
C’était annoncé dès le départ de l’épisode, il faut en venir enfin à la présentation aux médias, avec les étudiants qui se rendent compte que les influenceurs attirent tous les objectifs et qu’ils ne sont personne. C’est un renversement de situation sympathique et amusant, ma foi.
Avant que la présentation ne commence, il y a toutefois du drama en coulisses : Sergio dit à Rober le fond de sa pensée et prend la décision de se barrer avant le début de la présentation (en ouvrant une porte alors même qu’il en ferme, c’est ironique), tandis que Luiso et Elvira passent un peu de temps ensemble, histoire qu’une porte se ferme là aussi.
La présentation ne se passe pas du tout comme prévu, autrement : alors qu’elle commence, tous les étudiants de l’école débarque et font un happening pour l’interrompre. Oui, au moment où le deuxième groupe partait, toute l’école a applaudi, mais… Non, ça ne se passe pas comme ça. Ils interrompent leur présentation avec une petite manif qui a beaucoup de classe, puis une chanson qui fonctionne très bien, puis une dernière chanson, reprise cette fois par l’ensemble des étudiants de l’école.
Le message est clair – et explicité dans les paroles : on ne leur volera pas leur spectacle, leur travail car Upa, c’est chacun d’entre eux. Ce ne sont pas les influenceurs. La publicitaire est assassine avec Rober, évidemment, parce qu’il y a de sacrées histoire de fric au milieu de tout ça ; mais bon… Qu’importe, c’est un succès après tout. Et si je suis honnête, c’est aussi un succès pour moi car c’est enfin ce que j’attendais d’Upa Next ! Il était temps.
J’avais peur que ce soit déjà la fin de saison et je suis content que ce ne soit pas le cas, mais en vrai, j’ai trouvé que l’épisode était chargé en informations et en avancée dans les intrigues. Il ne reste que deux épisodes après celui-ci, c’est peut-être normal. Bon, les jeux d’acteurs ne sont toujours pas dingues, mais le scénario très soapesque me convient parfaitement, alors je ne fais pas la fine bouche, je pose mon cerveau (à moitié, parce que faut comprendre sans les sous-titres tout de même) et je kiffe !
Spoilers
Lola est toujours face au dilemme vie perso/vie pro, Omar et Sergio ne participent plus au musical et on continue de nous raconter la vie d’Elvira alors qu’on s’en tape.
Je suis content de réussir à voir cet épisode plus tôt que d’habitude, beaucoup plus tôt, mais j’ai un peu peur de ne pas le finir à temps pour qu’il compte dans mon #WESéries. Il le faut pourtant, parce que c’est lui qui va me permettre d’atteindre le niveau basique. Je sais que je vais faire plein de pauses malheureusement : j’ai déjà super mal parce que j’ai écrit près de trente pages en deux jours pour commenter la dernière saison de Manifest. J’ai du boulot de mise en page, clairement… et autant commencer par ici, c’est plus simple.
Pfiou ! Quel début d’épisode ! Déjà, je dois dire au secours parce qu’on commence par une scène entre Andrea et Omar. Je ne supporte plus Andrea en quelques semaines, c’est gênant. J’ai eu du mal à me plonger dans la scène en plus, parce que, quelle idée !, ils parlent espagnol et je n’ai toujours pas les sous-titres, hein. En plus, Omar commence l’épisode dans un moule-bite impressionnant, pardon de le dire, mais c’était plus perturbant que la pub Activia.
Ouais, Andrea mange des Activia au petit déj, écoutez, le placement produit est efficace. Sinon, Omar semble avoir oublié que Luca vivait là lui aussi. Il n’est pas ravi de le croiser dès le réveil, Luca envoie bouler Andrea qui lui propose un café et Andrea ne capte RIEN à ce qu’il se passe entre les deux hommes de sa vie. Ce n’est pourtant pas compliqué à remarquer.
Omar finit par rentrer chez lui après avoir gobé son Activia, et c’est pour mieux y être dérangé par Sergio. Il débarque pour parler de la décision des profs de les exclure et pour tenter une réconciliation qui pourrait leur être salvatrice… m’enfin sans trop de surprise Omar l’envoie balader.
De son côté, Luca continue sa vie en se prenant pour Holly Marie Combs. Pardon, mais son haut… Je trouve le t-shirt vraiment pas terrible, mais en plus, vraiment, je l’associe aux photos promo de Charmedalors j’ai eu du mal à me concentrer sur autre chose. C’est peut-être aussi parce que l’enjeu principal est son amitié avec Andrea et que ça m’est égal ! Elle essaie de comprendre pourquoi il est distant avec elle, il assure qu’il n’y a rien, ils se font un câlin. Bon, ce n’est pas passionnant quoi.
Luca finit par envoyer un message vocal à Omar… juste pour lui dire qu’il veut le voir. Cela ne nécessitait pas forcément de le dire à voix haute, et ça ne nécessitait pas non plus de nous foutre Omar à poil juste pour qu’il écoute un message. Bref, les deux finissent par se retrouver dans un parc pour parler de ce qu’il s’est passé entre eux. Attendez, qu’est-ce que c’est que ça ? Il n’y a eu qu’un baiser ? Parce que le montage laissait entendre bien plus que ça tout de même.
Et puis, je ne comprends pas. Luca peut clairement se trouver d’autres mecs sans trop de mal, pourquoi cette fixette sur Omar ? Je veux bien qu’il soit sexy, m’enfin, il y en a d’autres ! En plus, Omar veut se barrer de la ville pour aller Londres (coucou Pedro ??) désormais, nous voilà bien. Luca n’est pas ravi et la situation ne fait qu’empirer pour lui : Omar propose à Andrea de le suivre. Tant pis pour le musical, elle accepte de le suivre. Quand il rentre chez lui, c’est pour mieux se faire engueuler par sa mère qui finit par lui faire comprendre que le pardon, ça peut être pas mal. Omar finit par écouter sa mère, heureusement.
Sergio retourne finalement à l’école, mais il n’y est pas le bienvenu à présent. Tous les élèves sont hyper désagréables avec lui, et je ne vois vraiment pas d’où vient leur haine. Genre, ils sont tous du côté d’Omar ? Pourquoi ? Je sais bien que c’est Sergio qui l’a harcelé vite fait à le prendre en photo, m’enfin, c’est Omar qui lui a foutu une droite. Qu’Andrea récupère ses clés, c’est normal, mais pourquoi des randoms comme Tara semblent soudainement le détester ?
Tout le monde se met à bloquer Sergio. Là encore, je peux comprendre pourquoi Omar le fait. Je peux suivre qu’Andrea et Luca le fassent aussi… Mais pourquoi les autres ? Et pourquoi Sergio, qui a mis un point d’honneur à tous les détester depuis le début de saison et a montrer qu’ils s’en foutaient d’eux, est-il si affecté par ça ? C’est terrible ! Il se retrouve à se bourrer la gueule pour oublier ses problèmes… Ce qui est une idée de merde avec sa maladie. Il finit donc inconscient, super.
Quand il se réveille, il est dans une chambre d’hôpital avec Rober pour veiller sur lui. C’est n’importe quoi, comment ça, il est son contact d’urgences ? Ils se connaissent à peine ! Bon, on va dire que la scène nous les montre justement quand ils apprennent à se connaître. C’est déjà ça. Il aura juste fallu un coma diabétique pour ça. Après, cette intrigue semble juste être une excuse pour voir Sergio torse nu.
Ben oui, évidemment, on le retrouve à essayer de se faire aux appareils qu’il doit toujours porter désormais. Il arrive à les adapter à son look, contre toute attente, même si le look est un peu moins ouf que dans certains épisodes précédents. Comme je l’écrivais plus haut, il reçoit ensuite la visite inattendue d’Omar – qui vient le voir directement chez Rober où Omar semble vivre désormais pour un moment parce qu’il n’a nulle part où aller.
Si la visite est inattendue, il accepte tout de même de lui parler et ensemble, ils retournent à l’école pour expliquer une partie de ce qu’il s’est passé. La présence d’Omar fait que les autres étudiants acceptent d’écouter Sergio, qui peut donc révéler que Rober est son père. La bonne ambiance peut donc enfin revenir à l’école et dans le groupe d’étudiants. Je continue de ne pas comprendre ce que certains font dans la scène où les étudiants s’échangent les secrets – sérieusement, Dario ? – mais tant mieux pour eux, hein.
L’épisode reprend aussi sur la vie d’Elvira, forcément. Si elle est clairement amoureuse de Luiso, elle a toujours un copain pour l’emmener partout dans sa voiture. Je n’ai jamais accroché à ce couple qui sortait de nulle part dans la série et je ne comprends toujours pas ce qu’Elvira fait dans la série… mais bon, c’est comme ça. Dans le genre sorti de nulle part, cet épisode se place là encore : son copain la demande en mariage. Mais pourquoi ?
Côté comédie musicale, il faut qu’on avance beaucoup plus vite à présent. Nous suivons donc des répétitions générales sous les yeux attentifs des profs : Elvira chante sans transmettre d’émotions, Dario fait de la guitare, les répétitions de danse reprennent et le pire, vraiment le pire du pire, c’est la passion qui se dégage entre Andrea et son nouveau copain de pièce.
Déjà que l’actrice joue mal, mais en plus, quand le personnage est censé mal jouer, c’est terrible. Comme quoi, ça pourrait être pire la série : Andrea parvient au moins à avoir un peu d’alchimie avec les personnages qui sont censées la faire craquer. Elle en a même plus avec Lala qu’avec le type qui partage le rôle-titre avec elle, c’est dire.
Bref, cette partie de l’article est sur Elvira normalement, et je tiens donc à y revenir : elle ne transmet rien quand elle chante et c’est pire quand elle récite son texte – en le lisant. Luiso se sent forcé de lui venir en aide, inévitablement : il l’engueule donc jusqu’à ce qu’elle s’énerve assez pour enfin transmettre une émotion.
Des émotions, elle devrait en avoir pourtant ! Elle vient d’être demandée en mariage, quand même. Son copain débarque d’ailleurs à l’école pour lui parler de ce qu’il s’est passé le matin. Grosso modo, Elvira décale toute conversation un peu sérieuse à « après le musical ». C’est difficilement une réponse acceptable. Après, elle a mis sa bague au petit doigt, il me semble que tout est dit.
Pendant qu’Elvira fantasme très clairement sur lui, Luiso est heureux de coucher à nouveau avec Lola. Il est fou amoureux d’elle, adorant la voir écrire au petit matin et la draguant. Le bon mood est vite brisé par contre : Lola reçoit un SMS qui lui rappelle l’existence de ses filles. Elle a un rendez-vous avec le juge pour la garde de ses filles… et c’est à elle de voir désormais : soit elle retourne à Barcelone, soit elle peut dire adieu à la garde.
Lola a plein de papiers à gérer en plus apparemment : Rober la harcèle aussi pour qu’elle signe les droits de session pour que la comédie musicale puisse avoir lieu. Lola a d’autres chats à fouetter : elle n’est pas convaincue par ce que font ses étudiants… Les chorégraphies sont catastrophiques, avec Elvira qui finit même par marcher sur Tara ou oublier les paroles des chansons d’Upa Dance qui n’ont jamais été des chansons d’Upa Dance.
Quelle frustration, franchement ! N’ont-ils pas eu les droits pour les chansons ? Bon. En tout cas, Lola est énervée parce que ses étudiants font de la merde. Autant elle était la prof cool jusque-là, autant la voilà désormais en posture de grande méchante face à tous ses élèves qui ne comprennent pas pourquoi elle les engueule. Euh, ce n’est pourtant pas compliqué à comprendre ? Ils font de la merde.
La série essaie de nous dire que Lola est dans cet état parce qu’elle est stressée par la bataille à mener pour la garde de ses filles, mais bon… Pas besoin d’aller si loin, franchement ! En plus, c’est Rober qui vient la rassurer et papoter avec elle pour qu’elle déstresse, ce qui est quand même dingue. Les deux se retrouvent à être de vrais amis qui parlent des gosses qu’ils ont comme de vrais parents. Qui auraient cru ça à l’époque ?
Bon après en revenir au dilemme enfants/vie pro n’est pas trop étonnant pour la série je trouve. Voilà donc Rober qui lui demande pourquoi elle devrait choisir quand il est possible, selon lui, d’avoir les deux. Ouais. On voit ce que ça donne avec Sergio en coma diabétique, hein.
L’avantage, c’est que tout ces dilemmes donnent envie à Lola d’écrire une chanson et de chanter à nouveau. Bordel, c’est la première fois en six épisodes qu’il y a une chanson qui me donne un peu envie d’ajouter de l’espagnol à ma playlist. Il serait temps, tout de même ! Ce n’est pas la meilleure chanson d’Upa Dance, hein, mais c’était une petite balade toute sympathique – écrit pour Pedro à l’époque « Porqué me faltas tu ? », chantée à présent pour ses filles qu’elle a peur de perdre. Et puis, les moues de Lola, toujours !
Bon, on enchaîne au moins avec une Lola un peu plus heureuse ensuite de voir que la bonne humeur est revenue entre ses étudiants. Une fois qu’ils se réconcilient, en effet, le spectacle peut avancer et être beaucoup mieux qu’avant. C’est un gros WTF par contre : Elvira déchire alors qu’elle était incapable de tenir les répétitions jusque-là, Andrea nous montre soudainement qu’elle sait chanter et… on retrouve Sergio et Omar sur scène. Ils sont virés de l’école, mais les étudiants refusent de faire le spectacle sans eux.
Voilà donc qui est fait et acté : Rober et Lola (Silvia est absente de l’épisode, hormis un SMS) acceptent le retour du duo pour la comédie musicale. Lola annonce ensuite son départ à tous les étudiants, dans une scène hyper gênante. Sérieusement, je n’ai pas compris son éclat de rire au moment d’annoncer qu’elle partait. Je peux comprendre le stress et tout, mais c’était un vomi d’émotions étrange et pas trop raccord avec le contenu de son message. Je suis déçu de ce que ça a donné. Bon, les étudiants pleuraient tous, alors peut-être qu’il y avait quand même de l’émotion, hein.
Bref, Lola s’en va (après avoir signé le contrat pour céder ses droits – la verra-t-on dans la suite de la saison ? Pas sûr) alors qu’Omar et Andrea restent finalement pour le spectacle. C’en est trop pour Luca : quand il se rend compte qu’il va devoir vivre avec eux, il préfère se barrer au plus vite de l’appartement. Outch. Cela fera mal à Andrea, surtout qu’elle n’est pas prête à comprendre ce qu’il s’est passé entre Luca et Omar, je pense. Luca finit seul dans la rue à appeler Andrea pour un peu de réconfort – alors qu’Andrea est occupée à faire des photos d’Omar torse nu (sur son portable, puis sur celui d’Omar). No comment. Le type demande à sa copine qu’elle prenne des photos de lui à moitié nu sur son portable ? C’est du grand n’importe quoi.
Et du coup, le cliffhanger est très clairement bien fait pour sa gueule : Luca envoie un message vocal (encore !) à Omar pour lui dire qu’il a raison et qu’il ne vaut mieux rien dire à Andrea de ce qu’il s’est passée l’autre nuit. Bim, Andrea peut donc découvrir que son mec et son meilleur ami lui cachent un truc. Omar tente bien le coup de poker du « Je ne sais pas de quoi il parle » puis du « Bien sûr que tu peux écouter le message en entier », mais il aurait mieux fait de s’abstenir.
Andrea découvre donc les sentiments de Luca pour Omar, qu’il s’est passé un truc entre eux et que Luca a pris la décision de quitter l’appartement comme ça. C’était une excellente fin d’épisode, franchement. J’ai adoré le coup de la lampe qui s’éteint – peu probable en vrai, mais excellent effet dramatique.
Autrement, la série prend le temps de remettre Elvira en place et c’était à mourir de rire. Elle harcèle clairement Luiso au moment où il s’apprêtait à quitter l’école et celui-ci découvre alors les sentiments qu’elle a pour lui quand elle tente de l’embrasser. Non, vraiment, la remise en place est claire et directe, c’était exceptionnel. Elle insiste malgré son rejet très clair, forçant Luiso a bien lui dire qu’elle s’est plantée et qu’il ne ressent rien pour elle. Eh ben nickel.
Elvira n’a plus qu’à rentrer auprès de son copain en étant dépitée du râteau qu’elle vient de s’en prendre. Son fiancé voit bien qu’elle a pleuré et il pense que c’est à cause de sa demande en mariage de merde, trop précipitée. Malheureusement pour lui, la demande n’est pas le problème d’Elvira. Ce qui la dérange ? Il est trop étouffant, trop amoureux d’elle. J’ai presque de la peine pour lui. Il se fait lourder en plein milieu de la rue par une Elvira en larmes. Je ne sais toujours pas son prénom, mais il se barre alors sans rien dire.
Tous les couples n’ont pas une fin aussi tragique qu’Elvira, je vous rassure. Lala peut ainsi partager un lit avec Tara qui se laisse faire quand elle essaie de lui caresser le visage. Elles sont mimi, mais c’est un couple qui aura été traité de manière vraiment étrange, entre cette saison et la websérie initiale. En quelques épisodes, ils ont réussi à me faire aimer le personnage de Lala par contre, ce qui n’était pas gagné quand on pense au cliché qu’elle était à la base. J’ai de la peine pour elle : elle tombe clairement amoureuse de Tara alors que celle-ci assure ne rien ressentir côté désir et amour. Bim. C’est moins tragique qu’Elvira, mais c’est tout de même violent.