The Purge – S01E01

Épisode 1 – What is America? – 19/20
Il n’y a pas photo : je préfère largement les séries TV à n’importe quel film. De manière assez prévisible, cet épisode place le décor et les personnages, de manière à ce qu’on s’accroche à eux avant qu’ils ne sombrent dans l’horreur. Pour autant, l’adrénaline est là, le décompte fonctionne plutôt bien et les intrigues sont intéressantes. Le passage en série fonctionne donc à merveille et devrait vraiment permettre d’exploiter le potentiel du concept, alors c’est parfait !

> Saison 1


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Sometimes I wish we purge, babe.

Histoire de tout de suite s’attirer la faveur des audiences, la série commence par une chouette douche collective dans le vestiaire des femmes où Pénélope s’apprête à se sacrifier, envoyant juste une lettre à son frère, Miguel, pour lui dire ce qu’elle compte faire. Nous sommes à une heure et demi de la Purge, ce qui est bien dommage pour un premier épisode qui ne devrait pas nous montrer grand-chose de celle-ci, mais bon.

Miguel est malgré la lettre à la recherche de sa sœur dans un centre pour drogués et alcooliques. La série démarre bien : même si on est quelque temps avant la Purge, je trouve qu’on est quand même bien jeté au milieu de la situation, et c’est plutôt réussi.

Miguel rencontre donc une employée du centre qui tente de protéger aussi son fils de la Purge, et ce n’est pas gagné, forcément. Touché par son histoire, Miguel s’occupe donc du petit en lui conseillant de prendre la main de quelqu’un quand il a peur (ils ont intérêt à lui faire tenir une main qui s’avérera coupée d’ici la fin de la série, sinon, je vais être triste !). Cela attire l’attention de la mère qui est bien triste de devoir lui dire qu’elle ne peut communiquer d’information sur sa sœur qui s’est barrée… tout en lui laissant l’accès à ces informations.

Quand on retrouve Miguel, il enlève un homme aux cheveux longs qu’on ne connaît pas pour l’interroger. Avant la Purge, si ça c’est pas n’importe quoi. L’homme mène Miguel sur une piste pour retrouver allons savoir qui, et franchement, Miguel perd son image de type idéal pour devenir un véritable bad boy peu rassurant cherchant Henry.

Il se retrouve dans un repaire de SDF drogués se préparant à passer une bonne purge, et je ne comprends pas comment ce genre de personnages peut vieillir autant dans cet univers : ils devraient tous être morts à 17 ans max vu leurs choix de vie. Ils choisissent même de sacrifier une de leurs amies, qui informe donc Miguel qu’il est dans de mauvais draps. Avant même la Purge. Cet épisode s’en tire donc plutôt bien : l’action illégale commence avant même la Purge, et Miguel libère la pauvre victime de ses menottes, la pressant de rentrer chez elle.

Pourtant, Kelly (je crois ?) prend la décision de l’attendre pour lui dire qu’elle connaît la personne qu’il cherche, et qu’il ne va pas aimer ça. Curieux. Penelope ? Elle est définitivement dans une secte de gens bien perchés en tenues bleues montant dans un bus bleu à une heure de la Purge. Merci, non merci. Elle me soule déjà avec sa confiance aveugle dans leur secte.

Ouep, elle soule aussi Miguel quand celui-ci découvre la vérité : elle est prête à se faire tuer dans la Purge pour atteindre une sorte de Paradis. Evidemment.

Ailleurs et dans un hôpital, une fille rassure sa mère sur la nuit à venir. Elle ira au travail malgré la Purge, persuadée que son travail est un lieu sûr, mais ça ne rassure pas spécialement sa mère pour autant, forcément. Cela ne rassure pas non plus certains de ses collègues, de celle qui se barre aussi vite que possible à celui qui stresse de sa première nuit au boulot. Pourtant, les règles sont claires : ils sont dans un immeuble assez hauts perchés pour être en paix, ils n’ont pas d’armes et ils ont tous renoncé à leur droit de purger. Moui, m’enfin un petit incendie et hop, ils sont dans la rue, non ?

Personne n’a l’air d’y penser pour le moment, ils préfèrent se concentrer sur la fête qui s’ensuivra si la conversation autour du contrat qu’ils veulent signer se passe bien. Ils ont aussi un big boss sacrément chiants qui les espionne en vidéo conférence, et il ne m’inspire pas confiance, franchement. Une fois la conversation raccrochée, Jane s’avère bien stressée et obnubilée par les informations, avec tous plein de journalistes pas très inquiets par la Purge.

Elle-même est plus inquiète de ses SMS que de la Purge à venir : elle attend un message qui lui dit de descendre les étages pour une mystérieuse transaction avec une femme qui ne veut pas la faire… avant la Purge. Ah oui, si les crimes ne sont plus illégaux, on peut aussi faire ce qu’on veut avec la compta j’imagine.

Ailleurs encore, on retrouve un couple de riches se préparant à une jolie soirée, puisqu’ils sont sacrément bien habillés. Je vous rassure, cela ne dure pas, on les retrouve vite nus dans un flashback… à moins qu’elle ne le trompe ? Il y a des secrets à explorer pour cette Purge qui se prépare, et qui sera l’une des plus sanglantes de l’histoire, forcément. J’imagine qu’elle se déroule donc avant le troisième film.

Qu’importe. Notre petit couple de riches insiste pour dire qu’ils ne le sont pas et que leur invitation est un joli coup du sort qui va leur permettre de trouver des investisseurs. Il n’empêche qu’ils quittent leur quartier et leur voisin plutôt pauvre pour prendre un taxi les menant dans une riche résidence, quoi. Et là-bas, ils passent une jolie soirée de gala où ils sont plus joyeux et amoureux que jamais, contrairement à ce que nous suggèrent régulièrement les flashbacks sur la culpabilité de la femme. Bon, il va falloir que j’apprenne quelques prénoms de plus.

Apparemment, son nom est Jena, et elle est un peu malade. Elle sympathise ainsi avec Katarina, l’une des employées de la maison, parce qu’elle est dans ce genre de maison avec des employés, oui. Le mystère autour de cette intrigue continue, mais au moins, on s’accroche petit à petit à ces personnages.

Enfin… pas trop à ceux du NFFA, le parti politique pro-Purge et pro-armes à feu. On ne les aime pas bien et ils sont complétement perchés, avec une soirée à thème Purge, c’est-à-dire un bal masqué aux masques inspirés par les grands tueurs de l’Histoire.

Hop, le traditionnel message d’alerte est entendu par tout le monde dans la soirée et l’alarme de la Purge retentit laissant tous nos personnages dans des situations plus ou moins confortables : on a la secte en train de prier, on a le couple dans la villa de riche, on a Miguel seul dans la rue et on a Jane prête à gérer son deal.

Je pensais qu’on ne verrait rien de la Purge, mais finalement si : elle a à peine commencée que dans la rue rien ne va plus, avec déjà des meurtres à gogo pour Miguel, toujours à la recherche de Pénélope. Il ferait mieux de se dépêcher, parce qu’Arthur, un des potes de Pénélope, est déjà prêt à se sacrifier. Il comprend soudainement ce qu’il fait quand il voit les masques de ses agresseurs. Ouep, mais il est trop tard pour changer d’avis : il se fait dégommer à la hache par tout un groupe d’agresseurs…

Le couple de pas vraiment riches ? Ils ont le plaisir de voir que la fille de leur hôte est là avec eux, elle aussi, quand ils étaient sûrs qu’elle était en voyage. Et ce n’est pas une bonne nouvelle, parce qu’ils ont fait un plan à trois avec qu’ils ont clairement du mal à oublier.

> Saison 1

#RenewColony

Salut les sériephiles,

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Je ne fais même pas semblant aujourd’hui, je suis dans la déprime totale parce que j’écris ces lignes après avoir regardé le dernier épisode de Colony. Oui, oui, le dernier épisode, parce qu’USA Network a annulé la série, qui était pourtant une vraie pépite. Je n’ai pas arrêté de le dire cette saison, mais ce n’était pourtant pas gagné du tout car j’avais détesté le début de la première saison. C’est simple, je crois que je n’ai jamais mis de plus mauvaises notes sur le blog : je me faisais chier, parce que c’était lent, ça n’avançait pas et on ne comprenait rien.

Si la série aura eu un problème de rythme tout du long, proposant souvent ce genre d’épisode très lent où la tentation du speedwatching était la plus forte, elle aura su cependant expérimenter des tas de choses qui font que cette annulation est vraiment regrettable. Voici donc quelques raisons (non exhaustives) pour lesquelles il aurait fallu la renouveler malgré des audiences trop faibles.

Voir aussi :  Saison 1|Saison 2|Saison 3

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– Le casting : Josh Holloway et Sarah Wayne Calles sont, quoiqu’on en dise, de bons acteurs. Oui, même elle. La direction de son jeu n’était pas géniale dans The Walking Dead, et elle n’était pas aidée par un personnage horrible, mais son travail était impeccable dans Prison Break. Bon, OK, elle a tendance à ne pas choisir les meilleurs projets et les meilleures séries, parce que la saison 3 HEIN, mais la saison 1 est parfaite. Et puis, Josh Holloway, c’est LOST, rien à rediscuter. Ce qui est brillant, c’est qu’ensemble ces deux acteurs pourtant connus pour des rôles cultes par ailleurs ont su développer une réelle alchimie. La série n’est jamais aussi forte que quand elle s’appuie sur ces deux-là pour proposer des scènes de couple extrêmement réussies.

– Le casting, bis : s’ils sont tête d’affiche, le couple principal n’est pas le seul qui vaut le détour dans cette série. L’ensemble des seconds rôles est extrêmement bien répartis aussi, avec la mention spéciale au personnage d’Alan Snyder, évidemment.

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– Les mystères : la saison 1 commence au milieu d’une histoire d’invasion extra-terrestre qui n’a ni queue, ni tête, ni extra-terrestre, mais les mystères entourant l’origine de la colonie de Los Angeles sont peu à peu explicités. Dès le début de la saison 2, le manque de réponse est compensé par de bons flashbacks et très vite, les mystères font place aux premières réponses. L’invasion devient alors prétexte à une géopolitique réussie.

– La résistance : qui dit invasion dit résistance. Les parallèles sont faciles avec beaucoup de périodes historiques et pourquoi pas avec l’actualité, mais il est très bon de voir que la série parvient à proposer des personnages complets, qui veulent résister mais savent aussi les risques qu’ils courent. Ainsi donc, il y a des secrets dans tous les sens, des résistants qui se connaissent sans s’avoir qu’ils sont résistants l’un l’autre, et un monde en expansion perpétuelle dans la série, avec des scènes d’introduction souvent déconnectées des personnages que l’on suit pour nous faire découvrir l’univers de la série.

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– Une histoire de famille : avant tout, la série repose donc sur le couple Will/Katie ; mais ils sont à la tête d’une famille de trois enfants. Si on ne s’en rend pas compte dès le pilot (de mémoire, en tout cas), les enfants vont rapidement avoir leur rôle à jouer. Comme dans beaucoup de séries, ils sont hyper chiants, mais ils apportent leur lot d’intrigue au milieu de tout ce merdier géopolitique. Et puis, ils ont aussi une nourrice détestable plongée dans une sorte de secte étatique, parce que l’invasion a provoqué des remous religieux aussi.

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– La meilleure série de la décennie sur le plan technique ? J’exagère un peu, mais à peine. Colony n’hésite jamais à tester et se chercher. Je ne compte plus les plans séquences dans la série, ces longues scènes en une seule prise périlleuse et accompagnant souvent une scène d’action très intense et à couper le souffle. Au-delà de ces plans audacieux, il y a bien sûr les expérimentations d’écriture : épisode flashback, épisode sous la forme d’un puzzle (avec le point de vue de chaque perso), épisode se détachant de l’intrigue principale, introductions intrigantes mais pleines de réponses, etc. L’ensemble de la série est ainsi un puzzle à reconstituer et si ça ne passait que difficilement en saison 1, c’est devenu en cours de route une véritable série réussie et, oui, une pépite (comment ça je l’ai déjà dit ?). Je sais que les audiences ne sont pas terribles et j’ai peu d’espoir d’une reprise de la série ailleurs, mais j’aimerais tellement au moins un double épisode conclusif.

Oui, parce qu’il faut dire ce qui est, la saison 3 a une très bonne fin, mais c’est tellement ouvert qu’il est difficile de ne pas espérer une saison 4. Surtout que si on prend ça pour la fin définitive, la frustration devient tristesse profonde d’une fin malheureuse attendue depuis trois ans. Je ne sais pas, je ne voyais pas la série se terminer sur un happy end de toute manière. Allez, vous êtes prévenus de la fin en queue de poisson, mais vraiment, regardez cette série, accrochez-vous à la saison 1 et dégustez la montée en flèche de la qualité en cours de saison 2 ! En plus, c’est l’été, pour beaucoup les vacances et pour les autres, le début du week-end approche. Vous n’avez pas d’excuses !

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Ces séries que j’attendais pour janvier… en vain.

Salut les sériephiles,

Je reprends mon attitude de bon gros ronchon aujourd’hui puisque je vais parler de séries que j’attends trop impatiemment, mais qui ne sont pas programmées pour janvier alors qu’elles auraient dû l’être, selon la logique. Les dates de reprises indiquées ici sont en J+1, c’est la date à laquelle nous pourrons voir les épisodes en France (y compris si on regarde en direct des USA d’ailleurs avec le décalage horaire).

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On commence d’abord par une déprogrammation et annulation probable qui m’ennuie vraiment, c’est celle de The Mayor. La frustration est totale car c’est l’une des rares séries sur lesquelles j’avais réussi à rester à jour cette saison. Si elle n’avait rien d’exceptionnel, j’aimais beaucoup l’humour et les personnages de cette comédie ; qui en plus avait un casting à côté duquel je ne pouvais pas passer. Alors qu’elle devait revenir le 2 janvier, ABC l’a purement et simplement déprogrammé. Et on sait ce que ça veut dire quand ils font ça. Dommage.

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On enchaîne ensuite avec une série dont on n’a aucune nouvelle fiable pour le moment : Colony. Les deux premières saisons avaient débuté durant la deuxième semaine de janvier et c’était très bien comme ça. Cette année, USA Network n’a communiqué aucune information depuis le Comic Con de San Diego où nous n’avions eu qu’une photo lors d’un panel. IMDB l’a un temps annoncé pour le mois de mars, mais la saison 3 se fait attendre, et ça m’énerve car je suis impatient !

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A Series of Unfortunate Events avait débuté l’an dernier tout début janvier et les tournages ayant eu lieu à la même période pour la saison 2 que pour la saison 1, la logique aurait voulu que Netflix nous serve l’adaptation des livres cinq à neuf pour début 2018. La logique et Netflix ne sont de toute évidence pas de bons amis et il faudra attendre le 30 mars pour découvrir la suite des désastreuses aventures des Orphelins Baudelaire. Que c’est long, surtout quand on a tout bingewatché en une journée il y a un an (et quand je refuse de regarder le trailer).

Image associéePourtant, j’ai pire en stock ! S’il y a bien une série que j’adore et dont je ne comprends pas la diffusion, c’est The 100. La saison 3 avait débuté en janvier, la 4 tout début février et la 5… sera le 25 avril. Merci bien. Je me doutais bien que l’absence de trailer avant janvier signifiait que la série reviendrait plus tard, mais avril, on se moque de qui là ?! En plus, si on est beaucoup à se dire que la 5 risque d’être la dernière saison, aucune annonce n’est faite dans ce sens, alors le suspense est d’autant plus frustrant.

Résultat de recherche d'images pour "the affair"Vous voulez pire ? J’ai ! Cela va faire un an que la fin de saison 3 de The Affair a été diffusée. La série revenait habituellement en octobre/novembre… Mais cette année, on nous avait promis une diffusion en 2018. Et bah, pour être en 2018, elle est bien en 2018, puisque la série revient le 17 juin. Certes, je ne peux pas dire que je meurs d’impatience vu que je déteste la moitié des personnages de la série, mais c’est tout de même abusé. Pour le coup, c’est l’une des rares saisons dont j’approuve le décalage de diffusion : ses premières saisons avaient tout d’une série estivale, ça ne peut pas lui faire de mal !

Résultat de recherche d'images pour "life sentence"Et ce n’est pas beaucoup mieux du côté des nouveautés : Life Sentence dont le trailer a été présenté en mai dernier ne sera pas diffusé avant le 8 mars et The Crossing ne commencera qu’en avril. Merci bien.

 

Allez, fin du coup de gueule pour aujourd’hui, je vais retourner ruminer dans mon coin. Bon mardi à tous !