Salut les sériephiles,
C’est parti pour un vent de nostalgie avec le retour du Lexique du sériephile ! Cela fait un long moment que je n’avais plus fait d’article « Ce que c’est que » et c’est principalement parce que je manquais d’idée. L’autre jour, j’ai toutefois pensé au schéma classique « Will they/won’t they ? » et je me suis dit que ça méritait bien un article ! Par conséquent, comment le faire autrement qu’en récupérant un schéma classique du blog, hein ? Je le connais par cœur, il a fait ses preuves et le revoilà rien que pour cet article (en attendant d’avoir de nouveau des idées, qui sait ?).

Alors c’est quoi exactement le will they/won’t they ? C’est un schéma que l’on connaît tous pour l’avoir vu dans un milliard de séries : c’est lorsque deux personnages passent tout leur temps à flirter dans une série sans jamais s’embrasser ou (étape suivante) coucher ensemble. Pourtant, il est sûr et certain que ces deux personnages ont une sacré alchimie et feraient un beau couple… mais il y a trop d’obstacles à leur relation – à commencer par le fait qu’ils sont collègues dans un taaaaas de cas – et donc ça ne se fait pas.
Des dizaines de séries sont fondées sur cette dynamique entre leurs personnages principaux, que ce soit du côté des séries procédurales (X-Files, Bones, NCIS, Lucifer, etc.) ou des comédies (Une nounou d’Enfer, Madame est servie, Superstore ou dans une moindre mesure, Community, qui partait comme ça avant de faire un pied de nez à la formule, parce que c’est Community).

Le fonctionnement est tout simple : il s’agit d’instaurer un suspense pour le public qui revient non seulement pour l’enquête/les blagues de la semaine, mais aussi pour voir si ses personnages préférés vont ou non finir ensemble. Rien que ça.
C’est quoi ce nom ? La formule nous vient visiblement des américains et se traduit littéralement par « Vont-ils/ne vont-ils pas ? ». Vont-ils s’embrasser ou pas ? Vont-ils coucher ensemble ou pas ? Une fois de plus, j’en connais qui ne se sont pas cassés la tête pour inventer ce nom, mais pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? EH BAH JUSTEMENT, c’est ce que je me demande chaque fois que je vois ce schéma se mettre en place dans une série, parce que qu’est-ce que c’est insupportable.

Quelle origine ? Faut que je vous avoue, j’ai cherché trois secondes avant d’en arriver à la conclusion que c’est tellement trop ancré dans la manière de raconter une histoire que je ne trouverai jamais le premier « will they/won’t they » de l’histoire. Mon tout premier, en tout cas, c’était le couple Léo et Piper dans Charmed, mais bon, c’était aussi mon premier triangle (Phoebe) et c’est un mauvais exemple parce que ça ne finit pas si mal (bon, en fonction de la saison, je sais).![]()
Et aujourd’hui ? Même si tout le monde connaît le schéma, même si tout le monde sait que ça a tendance à pencher du côté du « ils ne vont pas » pour conserver un maximum les audiences, ce schéma recommence encore et encore. Conserver les audiences ? Eh, la qualité a tendance à disparaître une fois que les personnages principaux ont craqué, et certaines séries ont même fini dans les méandres de l’annulation à cause de ça. Et oui, un couple qui se cherche, c’est une jolie source de tension dramatique ; mais quand ils ne se cherchent plus, ça enlève beaucoup de sel à la série.
Inutile de dire, donc, que je ne suis pas fan de ce schéma. C’est un peu tout ce que je déteste dans les séries : c’est répétitif et ça n’évolue jamais. Il n’y a qu’à voir comment Lucifer propose des avancées afin de mieux reculer à chaque fois pour comprendre ce que je trouve lassant dans ce schéma, je crois. En plus, ce n’est jamais bon signe ce schéma : ça ne peut pas bien finir, ni pour la série, ni pour nous, parce qu’on attend, on attend, et quand ça arrive, ben, la série a perdu de son intérêt ou le couple n’est pas si dingue que ça. Bon, il doit bien y avoir quelques exemples positifs, mais faut les chercher.

Alors eh, si on arrêtait les Will they/Won’t they, hein ? De toute manière, ce n’est pas comme si j’en regardais encore beaucoup, j’ai tendance à… les fuir. Oups ! En même temps, plus on en voit, plus il y a risque de les reproduire dans la vraie vie, non ? Et comme ça ne peut pas bien finir, non merci !



Parce que oui, déjà avant toute chose, je dois dire que le titre ne me correspond pas. Le magazine se concentre en effet sur les décennies 1950 à 1980, alors autant dire que moi qui suis né dans les années 90, j’étais dans les choux avec ce magazine s’arrêtant en 1989.
Comme la dernière fois, j’ai apprécié le fait que les articles soient concis et aillent directement à l’essentiel pour présenter les séries, permettant bien de comprendre le succès de la série présentée. En moins de 200 pages, j’ai là un véritable dictionnaire de séries cultes. Certains diront que ça ne sert pas à grand-chose, mais moi, je suis bien content de l’avoir, surtout à l’ère des innombrables remakes. Et puis, pour les souvenirs télévisuels.

L’autre bonne idée de ce magazine est d’effectuer un panorama complet des séries par décennie dans une rapide introduction, et de parler aussi des séries françaises. J’ai donc découvert que Belle de Belle et Sébastien avait été castée tout prêt de chez moi. C’est une anecdote que je ne manquerai pas de communiquer à ma grande sœur qui était fan de cette série.
Voilà, je pense avoir fait le tour de ce magazine pour le moment, mais je dois bien dire que je n’ai pas encore tout lu, car c’est compact.