Salut les sériephiles,
On continue aujourd’hui comme tous les samedis la saga d’été qui approche petit à petit de sa fin sur les premières fois de sériephiles. Et oui, je commence un peu à être à court de sujets originaux et il va être temps tout de même de laisser place les samedis à une autre série d’articles… Mais avant d’en arriver là, il reste quelques premières fois à évoquer avec vous. Aujourd’hui, je vais ainsi revenir sur les séries procédurales, ces séries policières où chaque épisode boucle l’intrigue en cours et où peu de choses avancent d’un épisode à l’autre…
C’est un format de série que j’ai détesté pendant des années avant d’y revenir l’an dernier (et un peu avant avec Lucifer, ma foi), mais par où ai-je commencé ? Sans la moindre surprise, ce fut avec…
NCIS
Yep. Je n’aime pas les séries procédurales, parce qu’elles ne m’apportent pas de satisfaction sur le long terme : j’aime voir les personnages évoluer, changer, résoudre un problème sur le long terme. Tout l’inverse de ce que veulent ce type de séries qui fidélisent en proposant toujours la même formule, à peu de choses près. Seulement voilà, NCIS, c’était sympa pour l’humour des premières saisons (qui vieillit très, très mal, merci Dinozzo) pendant les pubs de la Star Ac’ voyez-vous. Oui, oui.
Et puis, un jour, pendant la pub, j’ai vu la toute fin de saison 2 de la série. Bon, là, attention, spoilers si vous n’avez jamais vu NCIS, mais pour rappel, le cliffhanger de cette saison 2 est hyper choquant pour l’enfant que j’étais, avec mon personnage préféré qui se prend une balle en plein crâne au moment même où elle fait une petite blague sur la durée de vie d’un agent du NCIS et juste, c’était horrible. T’es partie trop tôt.

Là-dessus, vous allez vous dire, « OK, mais donc ton premier procédural, c’est d’avoir regardé des scènes pendant la pub ? ». La réponse est non, évidemment : le masochiste en moi s’est dès lors fasciné pour NCIS qui avait osé faire une telle scène et a délaissé la Star Ac – faut dire, ça aussi, ça vieillissait mal après Grégory ; lui aussi parti trop tôt.
Quand la saison 3 est arrivée sur M6, j’ai donc commencé à la regarder, et comme tout le monde, malgré toutes mes réticences, j’ai adoré découvrir le personnage de Ziva David (et son téléphone rouge). A force de rediffusions, j’ai aussi rattrapé les deux premières saisons et comme j’ai commencé par cette scène centrale autour de Kate, j’étais à fond dans l’intrigue Ari. Dès lors, mes vendredis soirs étaient consacrés à NCIS.

Plus je vieillissais, moins j’accrochais, mais ce n’était pas bien grave. Ayant une télé dans ma chambre, les séries procédurales de M6 me servaient de fonds sonore… Au lycée, j’avais des DS chaque samedi matin. Ben chaque vendredi soir, j’étais devant NCIS avec un cahier à portée de main pour réviser pendant les pubs où les scènes chiantes. En quittant la maison, j’ai abandonné ma télévision et j’ai laissé tomber les séries procédurales. NCIS en a fait les frais autour de ses saisons 7 et 8, surtout que bon, je trouvais ça moins prenant que toutes les autres séries que je regardais enfin en streaming. N’ayant plus que le streaming dans ma vie pour voir des séries à cette époque, ça me paraissait logique de la laisser tomber !

La suite de ma vie me donne tort apparemment, puisque j’y suis revenu ces dernières années, avec The Rookie (un faux procédural finalement car les personnages évoluent) et avec… la saison 17 de NCIS. De toute manière, je n’ai jamais perdu de vue la série puisque je regardais tous les épisodes importants sur les arrivées et départs de personnages, en me disant à chaque fois qu’après tout, la série avait encore des choses à revendre (petit spoiler saison 17 ensuite).
Franchement, j’ai bien aimé cette saison 17 et je pense bien voir cette saison 18 aussi ; dans le train ou en mangeant, parce que ça passe bien. OK, je suis revenu à la série en tombant dans le panneau du retour de Ziva (c’était un charmant panneau après tout), mais je me suis attaché aux nouveaux personnages – y compris à quelqu’un qui va quitter la série en saison 18, je suis dégoûté d’avance).
Tout de même, ce premier procédural a eu un chouette destin avec moi. Bones n’a pas eu cette chance par exemple, j’ai arrêté en quittant la maison familiale et basta…