Épisode 5 – The Good Mom – 07/20
Je veux bien être compréhensif face à une série qui a besoin de temps pour s’établir, mais je ne comprends pas comment un casting aussi parfait peut être aussi mal exploité et comment personne n’a pu se rendre compte à quel point la série était désastreuse. Elle tente d’être drôle, mais tous les gags tombent à l’eau tellement il manque de fluidité et de cohérence. Genre, ça ne se passerait jamais comme ça, et sans un brin de crédibilité, ça ne peut pas être drôle ?
Spoilers
La mère de Sophie débarque à l’improviste dans la vie de sa fille.
Not anymore. She’s full of dead.
Je sais que le but d’un #WESéries est plutôt de gagner des minutes avec de longs épisodes, mais bon, j’ai trois épisodes de retard dans cette série, alors bon, il faut que je me rattrape. Et ce n’est pas gagné, parce que les épisodes ont beau être court, je sens que ça va être long en ressenti. Cet épisode commence par une blague absolument pas drôle sur les parents des autres et sur Sophie, et bon, non merci.
L’avantage des scènes de Kim Cattral ? Elles ne durent pas trop longtemps non plus. On repart donc assez vite dans l’histoire se déroulant en 2022, et on rencontre ainsi la mère de Sophie. Ils ne traînent pas à ajouter ce personnage à la série dis-donc, mais une fois de plus le casting est parfait : Paget Brewster. Oui, Paget en mère pour Sophie ??? C’est compliqué d’y croire, mais faisons comme si.
Je ne comprends absolument pas la relation entre Sophie et sa mère, en plus, parce qu’elle semble saoulée de la voir débarquer à l’improviste pour son anniversaire (avec une semaine de retard, donc), mais… elle est aussitôt motivée à l’inviter au bar de Jesse ?
C’est ridicule, personne ne ferait ça ? Et en plus, on voit assez vite que Sid connaît déjà la mère de Sophie, mais tout le monde s’en fout ? Et on reprend de vieux gags comme s’ils étaient déjà établis dans la série alors qu’on ne les a jamais vus avant ?
Bref, ce n’est que le début d’une longue liste de choses qui ne vont pas avec Lori, la mère de Sophie. Soyons clairs : tout l’épisode est de plus en plus ridicule à partir de là. Sophie annule ses plans avec Drew (qui n’est absolument pas drôle) parce que sa mère veut lui présenter Ash, son nouveau mec. Cela inquiète Sophie parce que sa mère choisit toujours de mauvais mecs selon elle… mais tout va bien quand elle rencontre Ash, un jeune rappeur de 27 ans. Elle s’inquiétait de voir sa mère dans les bras d’un homme plus vieux mais ça lui va de la voir avec un homme plus jeune que Sophie elle-même ?
Alors. Admettons ? Je ne sais pas quoi en penser. Pour ne rien arranger, on découvre ensuite que Lori couche avec le manager d’Ash, et ça permet à Valentina de faire comprendre à Sophie que le problème dans les relations de sa mère vient peut-être de sa mère elle-même. Pourquoi pas, ça fait une idée de scénario intéressante… mais qu’est-ce que c’est mal écrit.
Cela fonctionne au moins de voir Sophie nous expliquer qu’il était important pour elle de confronter sa mère et d’ouvrir les yeux sur son enfance compliquée par la présence de sa mère. Bref, ils ont eu Paget Brewster et ils n’en ont rien fait. OK.
Vous vous souvenez quand j’écrivais que Sid connaissait la mère de Sophie ? C’est une ancienne mannequin, et il s’est masturbée devant une photo d’elle pour la toute première fois en tant qu’adolescent… mais pas avant d’avoir tué son hamster parce que c’est… rigolo ? J’espère que ces points de suspension et mon point d’interrogation transmettent à la fois mon dégoût et mon incompréhension la plus totale face à cette idée de scénario.
Autrement, l’épisode donne une intrigue à Ellen également. Je trouvais l’idée plutôt intéressante, parce que j’aime bien l’actrice et que tant qu’à faire, c’est celle qui est la plus bizarre du groupe, alors autant la suivre… mais… comment dire ? L’intrigue était encore plus gênante que la masturbation et le hamster mort de Sid, c’est dire.
Elle s’isole en effet pour passer une soirée devant sa télévision, mais sa soirée tombe à l’eau quand elle ouvre une tomate pourrie. Euh ? Outre la gueule de la tomate qui n’a rien de crédible, je crois que je n’ai jamais vu une actrice jouer aussi mal le dégoût ? Jusque-là, je l’aimais bien Ellen, mais là, vraiment, c’était raté. Et ce n’était que le début.
Elle sort de chez elle pour aller acheter d’autres tomates – sans prendre de sac ou manteau hein, donc elle a sa carte sur elle en permanence ? – mais tombe sur un serveur (vit-elle dans un hôtel ????) qui apporte des tomates, justement, au buffet de l’appartement d’en face. Un buffet ? La propriétaire de l’appartement est morte.
Il s’agit d’une femme âgée, mais elle avait une petite-fille qu’Ellen trouve tout à fait à son goût et qu’elle drague aussitôt. Drôle d’endroit pour draguer, elle le sait bien, mais elle fait comme si. Quand il s’agit d’expliquer comment elle connaît sa voisine, en revanche, elle explique qu’elles se connaissent car elles sont… meilleures amies ?
ALORS. Déjà, ce n’est pas drôle ? Ensuite, ça n’a aucun sens ? Dit que tu viens car c’est ta voisine et que tu es triste pour elle, ce sera déjà bien suffisant. Enfin, dans quel monde la petite-fille ne se rend-elle pas compte de l’arnaque ? Pourquoi trouve-t-elle normal de draguer à l’enterrement de sa grand-mère ?
Même l’idée finale avec Charles qui connaît les infos sur la grand-mère (sympa comme idée) et se plante finalement de voisine pourrait être sympa mais tombe à l’eau tellement c’est mal écrit. Enfin, ce n’est rien par rapport à l’intrigue de Jesse dans cet épisode. Confronté pour la première fois à la vidéo de sa demande en mariage foirée et à la scène sur laquelle cela est arrivé, tout ce qu’il parvient à faire, c’est de se ridiculiser à nouveau.
Et putain, là encore le casting est parfait : l’ex de Jesse, c’est tout de même Blair Waldorf xoxo. Et même elle, les scénaristes n’arrivent pas à s’en servir correctement ? Quelle tristesse. Je me raccroche encore à Charles, qui devient barman pour Sid, mais c’est mal barré. Ils passent même à côté de la blague sur le fait que Sophie soit sur la photo du poster de Sid adolescent – dans le ventre de sa mère, mais tout de même.