NCIS Hawai’i S01E22 (express)

Épisode 22 – Ohana – 13/20
C’est un rendez-vous manqué : la fin de saison ne parvient absolument pas à surprendre, avec une deuxième partie d’enquête pas bien intéressante. C’est dommage, parce que l’épisode part d’une bonne idée, mais tout est assez prévisible dans la manière dont ça se déroule. Même les intrigues concernant les personnages, arrivant d’habitude à me raccrocher, étaient bien simples.

Spoilers

Jane et son équipe tentent d’éviter un incident diplomatique Russie/USA.

L’épisode reprend à peu près là où le précédent s’arrêtait, avec Jane et Joe face à un vrai problème diplomatique quand leur prisonnier leur claque entre les mains au beau milieu d’un avion. Ce n’est pas le seul et tout l’épisode tourne autour de tensions entre les États-Unis et la Russie. C’est assez étonnant d’ailleurs : la guerre avait probablement déjà commencé pendant le tournage, voire l’écriture de l’épisode.

Oh, les américains ont une obsession pour la Russie depuis la Guerre Froide, ce n’est pas nouveau, mais ça sonne particulièrement étrange désormais d’avoir ce genre d’épisode nous parlant d’une possible Guerre Froide « ou pire » quand les relations internationales sont si tendues. Bon, qu’importe.

L’épisode était plutôt plat tout du long, parce que l’enquête se déroule vraiment sans heurt. On n’a même pas une petite scène d’action pour Lucy qui échappe au combat contre l’espionne de peu – et la choré avec les deux mecs était sympa, mais pas aussi impressionnante, bizarrement – puis qui tire directement sur le suspect terroriste qui s’enfuit sans lui laisser une chance de se battre contre elle (ou de survivre pour avouer, ma foi).

Bref, ce n’est pas du côté de l’enquête qu’il faut chercher quelque chose d’intéressant, malheureusement. C’était heureusement mieux du côté du développement de personnages, avec une insistance toute particulière autour du personnage de Boom-boom, le spécialiste en explosifs. Je me demande à présent s’il est là pour rester, parce qu’il a vraiment été central dans l’épisode, plus que les autres agents.

Je veux dire, c’est lui qui sauve la vie de Jesse et Kai en désactivant une plaque qui n’a jamais vraiment risqué d’exploser – je veux dire, ils n’allaient pas tuer deux des acteurs principaux dans la même scène et le même épisode en fin de saison 1, il ne faut pas abuser. Et est-ce qu’il a vraiment fallu l’aide de Boom-boom pour trouver que la montre était le détonateur en fin d’épisode ? Même moi, je le savais quand Jane s’est mise à accuser un sénateur qui n’avait clairement rien d’autre sur lui.

La scène était sympathique, je ne dis pas, et c’est cool pour Boom-boom, mais ça ne rend pas spécialement justice à l’intelligence des agents de ce NCIS Hawai’i qui ont déjà fait bien mieux. D’ailleurs, Jane qui nous fait un cours d’Histoire sur la première guerre mondiale, c’était bien plus intéressant. Pourtant, cette partie de l’épisode sur le navire de guerre avec le prisonnier politique enlevé par les agents comme s’ils étaient des criminels et dans l’indifférence générale de tout un marché, ce n’était pas glorieux pour la série non plus.

Finalement, tout est bien qui finit bien dans ce double épisode, laissant une impression de trop peu. La série a eu de bien meilleurs épisodes en cours de saison, et c’est étonnant de voir la saison s’achever sur un épisode parfaitement oubliable. L’épisode se termine ainsi par une grande fête qui permet à tout le casting de se réunir. Le premier but de la scène est évidemment de nous faire un happy end, avec tout le monde qui apprend à passer de bons moments ensemble et continue de faire connaissance. Au fond, après 22 épisodes, certains ne semblent pas encore se connaître.

A l’inverse, Ernie semble soudainement beaucoup connaître Lucy. Ils se sont toujours bien entendus, mais dans l’épisode, il semble savoir avant elle ce qu’elle désire, allant jusqu’à insister auprès de Whistler pour qu’elle déclare à nouveau ses sentiments à sa collègue. C’est gros, mais ça permet des scènes où le personnage de Whistler est développé. Elle parvient même à faire craquer une Black Widow russe en garde à vue en lui parlant de son amour pour Lucy, c’est vous dire à quel point ça se développe. Pourtant, je doute que ce genre de coming out dans un interrogatoire filmé soit vraiment de mise – d’accord, elle ne fait que dire « elle », m’enfin, ça se devine très bien.

Bref, tout ça permet d’en arriver à la soirée où comme par hasard Lucy attend désespérément sa collègue blonde après avoir mis un terme, toujours hors écran, à sa relation avec Skylar. Cela aurait pu être sympa d’avoir un vrai développement autour de ce personnage et de cette relation. Là, on sent que c’est arrivé comme un cheveu sur la soupe dans la tête des scénaristes, un brin trop tard pour en faire vraiment quelque chose.

La scène finale voit donc Whistler déclarer son amour à Lucy en lui chantant « Make you feel my love ». Vraiment, j’en viens à regretter qu’elle ne soit pas morte ou méchante comme le veut le cliché tellement c’était gênant comme mise en situation. Au départ, personne sur la terrasse à l’étage ne semble l’entendre, allez comprendre pourquoi, mais ça finit par se faire. Pfiou. La nana se retrouve à chanter devant tous les collègues de la boîte avec qui elle bosse à peu près la moitié de son temps, tout ça pour draguer une autre collègue devant eux ?

Non, franchement, je suis super content pour elles, hein, mais c’était juste gênant comme scène ? Je m’imagine bien me mettre à crier de joie parce que deux collègues s’embrassent devant tout le monde, tiens. C’est peut-être parce que je suis adulte que je me rends soudainement compte à quel point les séries qui insistent autant sur les relations entre collègues formant « une grande famille » sont bizarres.

Allez, ça me fait plaisir de voir la saison se terminer si bien, après. Un petit cliffhanger n’aurait pas été de refus, mais je pense que les scénaristes avaient peur de ne pas être renouvelés. Tant pis, happy end et puis s’en va.

 

EN BREF – La série a su très rapidement trouver son propre ton tout en s’incluant à merveille dans la franchise. En insistant davantage sur les relations entre ses personnages et grâce à un cadre idyllique et ensoleillé qui change de ce à quoi on est habitué avec le reste du NCIS, ce procédural séduit. L’île d’Hawaii continue d’émerveiller et de passer magistralement à l’écran, les scènes d’action de la série sont un énorme point fort et les personnages sont plus ou moins attachants.

Heureusement, le casting aide à compenser quand ce n’est pas le cas. Jane et sa famille, Kai qui ne sait pas trop comment s’intégrer ou les déboires amoureuses de Lucy ont été les plus intéressants à mes yeux, et le renfort de guest-stars a toujours été un plus sur des épisodes plus médiocres. Un divertissement qui fait donc son job, ni plus, ni moins. À la saison prochaine.

Sept astuces pour se remettre à WordPress

Salut les sériephiles,

Il est temps pour moi de revenir avec un article du jour… avant que ça ne fasse un mois sans article du jour et que je ne sache plus du tout publier. Cet article est théoriquement la conclusion d’un triptyque, mais pour l’instant, les deux premiers articles vont rester sur mon ordinateur. En effet, j’ai décidé de mettre mes priorités ailleurs, sinon, je n’allais jamais pouvoir revenir sur WordPress.

Que s’est-il passé alors ? Je pense qu’il est difficile d’être passé à côté : la période de fin d’année est toujours chargée pour les professeurs, et j’ai eu droit à une succession de bugs WordPress qui font que publier un article me prenait désormais une heure au lieu de vingt minutes, et encore, quand tout allait bien. Je n’ai pas tout réglé, mais voilà quelques astuces que j’ai décidé de mettre en place pour tenter de revenir à mon rythme habituel.

Les articles non publiés ? Vous en avez la liste sur la page 500 mots, et ils seront publiés au fur et à mesure du temps, quitte à ce que ce soit dans deux mois.

1 – Publier aussitôt que c’est écrit – ou dès que j’ai le temps.

C’est l’astuce la plus bête que je puisse écrire ici, mais c’est un peu comme lorsqu’on a la page blanche. Le meilleur moyen d’y remédier, c’est d’écrire. Et bien, le meilleur moyen de me remettre à jour sur le blog, c’est de publier, mais pas n’importe quoi : il faut que je publie ce que j’écris le jour-même, sinon, je ne vais jamais m’en sortir. Et ça veut dire faire le deuil de l’actualité du mois qui vient de s’achever. Tant pis. Grosso modo, plutôt que d’attendre d’avoir le temps de publier plusieurs articles d’un coup, publier ceux que j’ai envie de publier en premier. Et aussi, publier de n’importe où dès que j’en ai le temps. Certains articles sont dans les brouillons du blog, attendant plutôt une mise en page… mais pour ça, je peux tout à fait le faire depuis le RER ou même depuis mes toilettes, hein.

2 – Tout remettre à jour sur l’ordinateur.

Astuce de base, mais peut-être que c’est ce que j’avais tendance à ne plus faire : j’ai remis à jour mon explorateur (bon, il l’était), mais j’ai surtout viré toutes les extensions dont je ne me servais plus, pris le réflexe de désactiver les autres en attendant d’avoir besoin de m’en servir à nouveau, vidé les caches, historiques, cookies… et ça va déjà beaucoup mieux. Oh, ça ne règle pas tous les problèmes que je rencontrais, mais le chargement des pages est légèrement plus rapide. Rien de bien nouveau sous le soleil, mais ça m’aide déjà pas mal. De même, suite à une conversation avec des amis le week-end dernier, j’ai décidé de me pencher plus sérieusement sur mes problèmes avec WordPress, parce que tout de même, je paie un service et il n’est pas au point, ce n’est pas normal. Quelques pages d’aides plus tard, j’ai donc allégé les widgets WordPress ; créé de nouveaux articles plutôt que d’en faire des copies à chaque fois et perdu beaucoup de temps pour un rendu qui n’est toujours pas parfait, mais qui s’améliore. Cela ne m’aide pas trop sur le portable en revanche, même si j’ai mis à jour (en vain) l’application. Bref, une semaine de mise à jour de tous les côtés et de mise en place de rappels pour le faire plus automatiquement devraient aider. J’espère.

3 – Laisser tomber la mise en page ?

Oui et non. Disons que pour les articles du mois qui vient de s’écouler, je pense qu’il n’y aura pas énormément de photos ou mises en page. Je publierai le texte de manière brute pour plusieurs raisons : déjà, parce qu’il est écrit. Ensuite, parce que ça m’embête de ne pas avoir pu publier pendant tout ce temps. Enfin, parce que c’est important pour moi (et pour mon égo là, j’avoue) de me dire que tout est en ligne. Malheureusement, la mise en page avec les photos, les gifs et tout le gras dans tous les sens est aussi ce qui prend un temps fou, et avec une vingtaine d’articles à publier sur mon très peu de temps libre, ben… ce ne sera pas la priorité !

4 – Actualiser et contourner

Cette astuce est plus inattendue, mais je me suis rendu compte qu’en actualisant régulièrement la page d’édition WordPress, beaucoup de problèmes que je rencontrais à l’écriture disparaissaient. Il suffit donc d’enregistrer toutes les cinq minutes et d’actualiser. J’y perds du temps, mais moins qu’avant quand j’attendais patiemment la fin du bug. Et vraiment, ce n’est pas un problème d’ordinateur, parce que ça me fait la même chose absolument partout. Je pense juste que c’est mon blog qui est trop lourd pour WordPress, un comble car je paie. Ils attendent probablement que je paie encore plus, mais bon, on va se calmer, tout de même !

5 – Contourner les difficultés : le retour du HTML

Il me reste aussi à contourner d’autres difficultés et complications, notamment en ce qui concerne le copier/coller. Recommencer sur de nouveaux articles aide un peu, abandonner les blocs chaque fois que possible aussi. Ce sont eux le cœur du problème, je le sais. Cela fait de jolies pages, mais il faut tout recommencer à zéro à chaque fois, surtout que mes pages sont lourdes. Partant de là, je vais tenter de me remettre au HTML plus souvent pour voir si ça débloque des problèmes. Enfin, j’ai redécouvert le clic droit pour couper/coller, puisque les raccourcis clavier aboutissaient à du grand n’importe quoi.

6 – Ne pas se mettre la rate au court bouillon

J’ai découvert au cours des trois dernières semaines que c’était bien aussi de lâcher la pression qu’il m’arrivait de me mettre tout seul sur les articles du jour. Je le savais déjà car ça arrivait de plus en plus souvent que je publie sans être à jour, et je sais désormais que ça va continuer : ma priorité sera d’écrire et publier ce que j’ai envie d’écrire et publier, pas ce que je dois. Dans tous les cas, ce sera écrit ; ce sera publié parfois au stade un peu plus du brouillon… mais est-ce grave ? Non.

7 – Rester sur WordPress ?

La décision a été plus compliquée à prendre que prévu, parce qu’il y a une semaine, j’étais vraiment sur le point d’abandonner définitivement le blog. Après tout, qui tient encore un blog en 2022 ? Eh bien… moi, entre autres. Cela me manque de voir le rendu de mes articles, alors me revoilà. Entre temps, j’ai sérieusement envisagé d’ouvrir un serveur Discord, et je crois que ça va finir par se faire ; mais plutôt en complément du blog. Bref, je n’ai pas de temps et j’envisage encore un prolongement, c’est malin.

On verra bien, écoutez. En attendant, on va profiter du week-end et tenter de regarder quelques épisodes aujourd’hui. C’est plus urgent que de publier des articles, non ?

NCIS S19E21 (express)

Épisode 21 – Birds of a Feather – 17/20
Voilà une fin de saison qui sait parler au fan que je suis, parce qu’on s’éloigne beaucoup du procédural en entrant bien plus en immersion dans la vie privée de certains agents, alors que l’enquête elle-même finit par apporter de bons éléments et être surprenante. Une fin plutôt calme, mais réussie.

Spoilers

Pour cette fin de saison, l’ex-femme de Parker se fait enlever.

Le début de l’épisode est déjà une surprise en lui-même, puisqu’il est rapidement révélé qu’un homme qu’on imaginait parfaitement innocent ne l’est pas du tout, avec un simple échange de SMS. Ce n’était que la première surprise de l’épisode : il est tout aussi rapidement révélé que la femme qu’on voit se faire enlever dès la première scène n’est autre que l’ex-femme de Parker.

C’est qu’il s’agit d’une fin de saison et qu’il faut bien nous le faire comprendre, avec un Parker qui nous dévoile peu à peu toute sa vie. Concrètement, j’ai beaucoup aimé : le recours à une ex-femme, c’était un peu du déjà vu avec la vie trépidante de Gibbs, mais cet épisode met aussi un point d’honneur à nous rappeler que Parker n’est pas Gibbs, au point même de le lui faire dire mot à mot. Cela fonctionne : les scénaristes font du neuf avec du vieux, la relation entre Parker et son ex-femme est loin d’être celle que Gibbs entretenait avec ses ex.

Bien au contraire, même. L’ex-femme est retrouvée en cours d’épisode, parce qu’elle parvient à s’échapper du lieu où elle était retenue prisonnière, mais à ce stade, on a déjà appris qu’elle était une agent du FBI et que Parker avait un ancien coéquipier qui ne l’aimait pas beaucoup. Il faut dire que Parker a eu la bonne idée de l’accuser de détournement d’argent, ça n’aide pas.

Quand le co-équipier en question, qui était complice du kidnapping de l’ex-femme, est retrouvé mort, l’intrigue prend une tournure plus problématique. Durant tout l’épisode, on comprend que Parker est le centre d’intérêt du FBI qui veut toujours le faire tomber autant que le centre d’intérêt d’une machination qui dépasse totalement nos agents : et pour cause ! Très rapidement, Jessica et Nick découvrent que le cerveau derrière le kidnapping de l’ex-femme et le meurtre de l’ex-coéquipier de Parker n’est autre que… Le Corbeau.

C’est une fin de saison, alors je m’attendais vraiment à le voir revenir… en revanche, je ne suis pas fan de la manière dont il revient. Je préférais largement l’intrigue de l’agent toxique il y a quelques épisodes. Le flashback en cours d’épisode est d’ailleurs plutôt long pour nous rappeler ce dont il est question, mais le résumé des épisodes précédents ne s’était concentré que sur la vie perso ou intime des agents, alors c’est bien normal. Bordel, ce récapitulatif m’a pris par surprise, lui, c’est vraiment étonnant pour du NCIS.

Bref, toujours est-il que le Corbeau s’acharne à présent sur Parker, parce qu’il est l’agent responsable de son échec précédent. Et il s’acharne comme ça parce qu’il est plaisant de voir sa proie souffrir, apparemment. D’ailleurs, il aime tellement ça qu’il fait tout pour le faire passer pour un ripou : il fait en sorte que Parker soit accusé du meurtre, mais aussi du détournement de fonds. Cela fait beaucoup pour un seul homme, et surtout pour un agent du NCIS.

Toute l’équipe se réunit donc chez Parker pour lui montrer son soutien. C’est le moment de souligner que Parker a un appartement de dingue, mais aussi le moment de rappeler que Parker est sur écoute quand ils sont tous dans l’appartement à évoquer le fait que le directeur Vance aurait dû remettre Parker aux autorités bien avant. J’ai un peu de mal avec la fin d’épisode suite à cette révélation, parce qu’il est évident que Léon devrait être démis de ses fonctions à partir de ce moment-là, avec McGee qui dit clairement qu’ils ont obtenu un délai avant que Léon ne dénonce Parker.

Seulement, personne ne semble s’en soucier. Au contraire, voir que le FBI s’acharne sur Parker – probablement grâce à son ex-femme en plus – ne fait que leur donner envie de soutenir leur nouveau patron. Même Léon entre finalement dans la combine qui permet à Parker de s’échapper… avec son ex-femme. Il s’enfuit aussi avec une liste remise par Kasie et qui lui permet d’avoir une piste pour trouver le Corbeau, car il s’agit de la liste des comptes par-lequel l’argent du détournement de fond est passé avant d’atterrir sur un compte au nom de Parker.

Jessica, Nick et Tim se mettent en danger en aidant Parker à s’enfuir, mais c’est aussi le cas de Léon, Kasie ou même Jimmy. En effet, ce dernier, accompagné de Ducky pendant tout l’épisode, est celui qui débarque dans le labo de Kasie pour tous les motiver à se battre pour innocenter Parker. C’était une fin d’épisode pleine de bons sentiments grâce à ça, et ça fonctionnait bien de nous montrer une équipe qui a su se souder à nouveau sans avoir besoin de Gibbs pour autant. L’aura de ce dernier plane toujours autant avec les fameuses règles qui sont évoquées, mais il n’est vraiment plus la seule star de cette série. J’aime comment les scénaristes ont su trouver une place pour Parker.

Ils en trouvent aussi une pour Jessica, et c’est très chouette. Celle-ci continue de flirter avec Jimmy pendant une bonne partie de l’épisode. Ce doit être le printemps au NCIS, parce qu’on voit donc Parker flirter avec son ex-femme, on apprend que Ducky a une relation avec une ancienne collègue du FBI et Jimmy ose plus ou moins se déclarer à nouveau auprès de Jessica. Il faut dire qu’ils y sont forcés par les ressources humaines qui leur demandent de faire le point sur tous les sujets problématiques qu’ils rencontrent en-dehors de l’agence.

Le problème, c’est que sortir avec une collègue, ça se signale aussi aux ressources humaines du NCIS. Après quelques rencards hors écran autour d’un café, Jessica ose enfin s’ouvrir davantage à Jimmy, et inversement. Les deux s’embrassent donc au cours de l’épisode. Ils n’auront mis qu’une saison à se tourner autour ?

2022 fait du bien à NCIS apparemment ! J’aime que ce soit davantage sérialisé… et j’ai hâte de voir la prochaine saison. Pas que pour ce couple d’ailleurs. Le cliffhanger m’a intrigué : on y découvre que l’ex-femme de Parker est loin d’être innocente ! Elle reçoit un SMS (du Corbeau ?) qui lui demande où elle en est et auquel elle répond « Je l’ai », en parlant de Parker. C’est intrigant, parce que l’ex-coéquipier avait eu le même échange en début d’épisode quand il la faisait enlever elle.

On est loin de l’intrigue pandémique que j’espérais voir se déclencher au retour du Corbeau, mais ça m’intrigue !

 

EN BREF – Cette saison marque un véritable tournant pour la série qui dit adieu à Bishop, puis à Gibbs, coup sur coup. Le départ de Gibbs est une vraie surprise, d’ailleurs, car il s’effectue extrêmement rapidement. Personne ne s’attendait à ce que son fil rouge soit bouclé en quatre épisodes, mais ça s’est plutôt bien déroulé. Le remplacement par Parker était un peu dommage car j’avais peur de voir se répéter les mêmes dynamiques en boucle, mais la saison a su faire preuve d’innovation.

Que l’on passe d’un Gibbs à un Parker, c’était finalement une bonne idée, parce que Parker est un personnage qui sait finalement se distinguer de son prédécesseur par de petites touches bienvenues. Que l’on passe d’un flirt entre agents à un flirt entre agent et légiste, c’était suffisamment surprenant tout en restant dans l’ADN de la série pour que ça donne envie de rester et de découvrir ce qui allait se jouer, d’abord discrètement, puis finalement plus rapidement que n’importe quel autre couple de la série.

Je suis curieux de voir ce que donnera la saison 22. Je sais qu’il y a eu érosion des audiences, mais pour moi, nous avons eu la preuve que NCIS pouvait tout à fait survivre sans Gibbs… et c’est tant mieux !