We’re selling tickets to SlaughterCon like crazy.

C’est l’épisode 17 ! La miniature m’a tout de suite rappelé que c’était l’heure d’un épisode musical pour Riverdale. Cela faisait longtemps, tiens. L’avantage, c’est que généralement ça aide bien à écrire les critiques. Ce ne fut pas le cas de cet épisode qui n’avait pas une structure narrative très cohérente.

SlaughterCon | Archie/Betty/… Drake ? | Le Tueur aux Sacs Poubelle | L’enterrement de vie de jeune fille | La grève des ouvriers

SlaughterCon

C’est à se demander comment les scénaristes n’ont pas eu l’idée de cette convention avant : Veronica organise son Comic Con des serial killers. Tout est déjà en place alors qu’elle vient juste d’avoir eu l’idée dans l’épisode précédent, grâce à Betty. On va passer sur les nombreuses raisons qui font que c’est une idée de merde et qu’ils évoquent comme arguments pour prouver que c’est une bonne idée et tout de suite se marrer de la première scène qui voit Betty, Archie, Veronica, Drake et Charlie autour d’une même table de salon pour organiser une énorme convention. Zéro ordinateur, juste quelques feuilles de papier. Bien sûr, oui.

Si Veronica a peur (quand même !) de voir des meurtres au Babylon, elle est toutefois rassurée par Charles, parce qu’il assure qu’il y a des règles dans le monde des serial killers : on ne tue pas où on mange. Ben super. Si Charles le dit, autant le croire immédiatement. Bref, tout le programme est rapidement mis en place : des conférences sur les meurtres de Riverdale, un panel avec Betty, survivante, et une comédie musicale par Kevin, c’est magique. Et tant qu’à faire, Veronica annonce rapidement que ce sera une convention annuelle.

Je préfère m’abstenir de commentaire et nous laisser savourer la comédie musicale de Kevin. Moi qui espérais que la série me sortirait une chanson triste pour coller à mon Bingo du moment, c’est un échec bien triste qui m’attend. Au moins, la série profite des talents de chanteur de son acteur, mais je me demande vraiment où il ira être casté après cette série. Cela fait sept ans qu’il est coincé ici et n’a rien à proposer sur son CV que des mini-intrigues difficiles à assumer et des numéros musicaux plus tordus et perchés que Glee.

La chorégraphie était sympathique, allez. Elle permet aussi à Betty d’assurer la sécurité de la convention, toujours à la recherche du tueur des sacs poubelles. Encore et toujours. Le premier type qu’elle arrête, cependant, avec l’aide d’Archie est en fait… un fan. Il espère être la première victime de Betty, et ça m’a fait mourir de rire. Les scénaristes vont jusqu’au bout de leur idée tordue au moins. C’est déjà ça de pris.

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Archie/Betty/… Drake ?

En parlant d’idée tordue, Drake est de retour dans l’épisode pour faire une conférence sur l’amour des serial killers, avant d’enchaîner sur une scène où elle confesse son amour à Drake. J’ai tellement ri. C’est trop gros : elle était déjà super louche avant, mais là, elle est littéralement en train de dire qu’elle est amoureuse des serial killers, dont Betty. Certes, je l’ai vue venir à 1000 km la Drake amoureuse de Betty, mais c’est juste tellement mal écrit comme manière de lui confesser son amour. Dans l’épisode précédent, elle ne l’a pas regardée une fois, passant tout son temps avec Veronica en plus. Ridicule.

La scène suivante voit Betty être réveillée par Drake. NON MAIS PARDON ? Heureusement, ce n’est qu’un rêve, mais c’était tellement n’importe quoi. Betty peut à la rigueur coucher avec Veronica, mais Drake ? Cela n’a aucun sens – et elles n’ont pas d’alchimie. Betty finit par confier ses doutes à… Veronica, justement. C’est sa meilleure amie, alors on va tenter de faire comme si c’était logique.

Le truc, c’est que Veronica lui explique qu’elle doit parler à Archie si elle a si peur pour son couple – la graine du doute étant plantée par Drake, c’est logique – avant d’aller elle-même confronter Drake. Ce n’est pas la meilleure des amies si vous voulez mon avis, qu’elle laisse Betty gérer les choses par elle-même, non ?

Eh bien non. En plus, Betty avoue que sur le papier elle ferait un bon couple avec Drake. Pardon, mais à quel moment et pourquoi ? Explique-toi.

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Le Tueur aux Sacs Poubelle

Une fois que c’est fait, on peut donc enchaîner sur le panel où Betty confesse ce qu’il s’est passé avec le tueur des sacs poubelles en étant interrogé par… Alice, évidemment. Si la situation n’était pas déjà assez risible comme ça, voilà que les fans se mettent à lui poser des questions et qu’il y a même un téléphone relié directement à la scène pour que le tueur aux sacs poubelles puisse les appeler.

Cela ne sert absolument à rien en plus, à part nous confirmer que Drake n’est pas (la seule) Tueur au Sac Poubelle : elle est dans le public quand le tueur menace Betty et lui demande de retirer son masque humain. Tout cela pousse aussi le tueur à se montrer de plus en plus. Durant la soirée, Betty pense donc le voir monter sur scène et s’attaquer à Kevin. Finalement, cela faisait partie du spectacle de Kevin.

Peut-être que de PRÉVENIR au préalable Betty aurait été une bonne idée. En tout cas, la menace est de plus en plus présente et évidente pour Betty. Elle en parle donc à Archie le lendemain. La conversation inquiète toutefois Betty : elle a l’impression d’être trop dark pour Archie, parce que celui-ci accepte de parler avec Betty, mais on sent bien que sa décision sur le futur de leur couple n’est pas encore prise.

Betty se confie une fois de plus à Veronica sur le sujet, l’occasion pour Veronica de rappeler à tout le monde qu’elle est encore plus une serial killer que bien des personnages de la série. Elles sont toutefois interrompues par Drake, parce que le fan taré de Betty s’est désormais pointé avec le flingue de son père.

Malheureusement, ce n’est pas le Tueur du Sac Poubelle. Ce dernier ne se pointe même pas, d’ailleurs. Betty est dégoûtée de se rendre compte que son plan est un échec. Pour ne rien arranger, sa relation amoureuse aussi semble l’être, parce qu’Archie préfère s’occuper de son syndicat que de Betty apparemment. La série s’aventure alors sur une construction différente de ce qu’elle propose d’habitude, en inversant la chronologie des événements.

Je suis toutefois très heureux que Betty chante son chagrin sur la scène du Babylonium : c’est un point du Bingo Séries. La chanson est sympathique, sans plus, mais la situation est dramatique comme il faut : Betty rentre chez elle et découvre que le tueur au Sac Poubelle est en fait dans la chambre d’en face. Bordel, en six saisons, personne n’a pensé à mettre des rideaux ou un putain de volet sur ce vis-à-vis ? C’est à chaque épisode, désormais !

Toujours est-il que le Tueur est donc chez Alice, qu’il a décidé de prendre en otage avec Charlie. Alice les empêche de mourir, mais ne les libère pas pour autant, préférant aller confronter seule le Tueur aux Sacs poubelle. Après une rapide confrontation, Betty décide de lui tirer dessus sans mettre de masque, contrairement à sa demande. Il espérait qu’elle le rejoigne en mettant un masque de Tueur en série… Elle décide de le tuer, pour se simplifier la vie, et avec le flingue de son père tant qu’à faire. Par contre, ça aurait pu être sympathique de nous montrer son visage ? Soit ce n’est pas terminé, soit ils n’avaient aucune idée et se sont dit que l’essentiel était de voir Betty tuer son démon intérieur. Ouais, j’en arrive à justifier leur écriture avec les pieds, pardon.

En tout cas, elle rentre chez Archie pour tout lui raconter et se dire enfin apaisée de ce qu’il s’est passé. Elle avait peur de finir comme son père et de ne plus résister à ses pulsions, elle a peur qu’Archie soit une de ses victimes ou la regarde un jour comme une Tueuse. Bordel, mais Betty, t’es chiante là. Juste, t’es chiante. Par chance, Archie a gagné en patience avec les saisons : il l’écoute se morfondre et lui promet d’être toujours là pour elle ensuite. Su-per.

Il l’aime et lui rappelle qu’il n’y a pas que de la noirceur entre eux. Ma foi, c’est rare qu’un épisode passe autant de temps à développer un couple, on dirait vraiment qu’ils ont décidé d’en faire un endgame, avec les souvenirs d’enfance qui vont bien et le petit « je t’aime » finalement.

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L’enterrement de vie de jeune fille

Bien sûr, Toni apprend son mariage à Cheryl au début de cet épisode. C’est plutôt normal de prévenir son ex, et c’est plutôt cool de sa part de le faire en personne. Par contre, ça lui permet de découvrir le retour d’Heather dans la vie de Cheryl, ce qui est un peu déstabilisant pour les deux. Il fut un temps où leur couple était le seul intérêt de la série tout de même.

Ce temps est toutefois largement révolu. Je n’aime pas Heather pour autant, et de là à ce que Toni en profite pour inviter son ex à son enterrement de vie de jeune fille, avec Heather en plus… C’est si normal comme situation. Non. Heather se rend compte que c’est une idée idiote et essaie donc d’en parler avec Cheryl, qui s’énerve aussitôt.

Cheryl a alors l’idée merveilleuse de pourrir Toni et Fangs : elle souhaite maudire leur union avant même qu’elle ne soit officielle. Pardon, mais pourquoi ? T’as une vie amoureuse avec ta Heather maintenant, laisse-la tranquille. Cela me donne l’impression d’une idée venue tout droit d’un mauvais fandom.

C’était toutefois top de voir à nouveau Cheryl et Kevin bosser ensemble. Il y a eu un moment où les scénaristes ne savaient pas quoi faire d’eux deux. Désormais, Cheryl a un rôle un peu plus défini… mais pas Kevin. Elle l’embarque donc dans un sortilège promettant de dresser un obstacle dans la relation entre Fangs et Toni.

Malheureusement, le lendemain, Cheryl se rend compte que l’obstacle est bébé Anthony, qui tombe hyper malade. Paniquée, elle prévient Kevin et ils décident de mettre un terme à leur sortilège, parce que c’est quand même le fils de Kevin. Inévitablement, ça mène à un moment gênant où Cheryl a besoin d’Heather pour annuler le sort. Elle doit donc finalement parler de ses sentiments et de sa frustration de voir son ex se marier. Comme dans un couple sain, quoi.

Bébé Anthony va finalement bien en fin d’épisode, et l’enterrement de vie de jeune fille de Toni peut donc avoir lieu… à la convention de serial killers. Tant qu’à faire. Pfiou. Je vous jure, ces scénaristes m’épuisent. L’enterrement de vie de jeune fille ? Il est réduit à une chanson dont Toni n’est pas le centre. Et puis… C’était horrible ? Entre les paroles sur la société de consommation des ultra riches et la chorégraphie qui nous montre que les actrices sont gênées d’être là… Je veux dire, plus personne ne semble faire d’effort là.

Et quand je dis personne, je parle aussi des scénaristes, qui nous ramènent à l’enterrement… Drake ?? Elle n’a jamais croisé Toni, franchement. C’était un grand n’importe quoi juste pour tenter de justifier une chanson qui ramène tout le monde à SlaughterCon pour faire avancer d’autres intrigues. Bref, ils n’avaient rien à raconter et ont casé comme ils pouvaient une chanson, je crois.

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La grève des ouvriers

Enfin, il faut tout de même noter qu’il n’y a pas qu’une convention des serial-killers dans cet épisode, même si ça devrait être largement le sujet unique de l’épisode à mon avis. Comme tout le reste des intrigues venues de nulle part, nous voilà désormais avec Perceval qui se met à observer le ciel parce qu’il craint que son chemin de fer ne soit pas terminé à temps. Et pour cause, il y a une grève des ouvriers !

Bordel, si j’avais su qu’il y avait une grève dans Riverdale quand j’avais des problèmes avec mon Bingo Séries, j’aurais regardé plus vite ces épisodes. C’est faux. En tout cas, Tabitha et Archie gèrent désormais la grève comme des maîtres. Tabitha offre même des repas gratuits aux ouvriers, c’est top.

Ce n’est toutefois pas suffisant pour faire face à la puissance de feu de Perceval : il a toujours des pouvoirs et c’est sans surprise qu’il décide de les utiliser pour faire en sorte que tout le monde retourne bosser. Cela le fait saigner du nez par contre d’avoir autant de personnes à envoûter d’un coup. C’est donc un véritable coup dur quand Archie, Tabitha et Toni mettent à peu près trois secondes et demi à trouver un plan pour briser son charme.

Suite à une petite réunion expéditive, ils décident de sortir à nouveau la guitare d’Archie et d’aller pousser la chansonnette sur le chantier. L’idée est super rapide, mais c’est encore plus rapide de voir tous les ouvriers du chantier arrêter de bosser et retourner vers leur famille en train de chanter un petit air entraînant. Ma foi, c’est une grève comme une autre. Il n’y a que Franck pour rester fidèle à Perceval, finalement.

Quand Perceval apprend ce qu’il se passe, il n’est pas ravi du tout : il décide donc que la ville de Riverdale fait un front uni contre lui, mais que ce n’est pas grave. Ils vont apprendre ce qu’il en coûte de se rebeller contre lui et ils devront faire face à lui collectivement. Bref, l’épisode finit sur la même promesse que le précédent : un Perceval qui assure qu’il est dangereux et qu’ils vont comprendre. Bordel, mais zéro crédibilité à force !

Sinon, sachez que Jughead est toujours dans son bunker, mais tout le monde s’en fout, à commencer par Archie qui estime que tant qu’il ne boit pas d’alcool alors tout ira bien parce qu’il est fort. Pratique d’avoir un meilleur ami pareil…

Compteur d’Archie à poil : il est partout à la fois, mais toujours avec son t-shirt. Non, dans cet épisode, c’est plutôt Betty qui offre son corps.

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