Daredevil Born Again (S01)

De quoi ça parle ?

Le synopsis de cette saison est surprenant à mort quand on ouvre Disney + : grosso modo, on apprend que Matt Murdock et Wilson Fisk se retrouvent en collision. Encore.

Ce que j’en attends

Je ne sais pas trop finalement. Comme tout le monde, j’avais beaucoup aimé la série Daredevil sur Netflix et le choc avait été grand lors de l’annulation, mais contrairement à tout le monde, ce que j’avais aimé, ce n’était certainement pas Fisk. En fait, ce méchant me blase et m’ennuie. Moi, c’est Elektra qui m’avait totalement fasciné lors de mon visionnage de la saison 2 et je ne comprends pas du tout la hype qu’il y a autour de Fisk, un méchant que je trouve générique au possible et qui ne fait que s’écouter parler – et s’écouter parler, pour moi, ce n’est pas développer la psychologie d’un personnage.

Pourquoi regarder cette saison alors ? Eh bien ! J’aime bien le personnage de Matt Murdoch aussi et Netflix avait réussi à créer un vrai univers. Certes, cet univers m’a perdu en cours de route et je n’ai jamais terminé de tout visionner parce que je trouvais que c’était long et lent, mais j’ai espoir que Disney + parvienne à reprendre en modifiant un peu l’ADN pour le rendre plus prenant. Matt a fait des apparitions dans Spiderman ou She-Hulk où il était dans un registre différent, ça me donne de l’espoir.

La saison 3 ? Les critiques ne sont pas sur le blog, mais elles viendront. J’ai rattrapé la série avant de me lancer dans ce revival, c’est évident. Enfin… Cela ne l’est peut-être pas tant que ça : je n’ai jamais terminé la saison 2 de The Punisher par exemple. Quoiqu’il en soit, c’est parti pour cette saison 1 sur 2 (au moins). En espérant que ça me prenne plus aux tripes que la saison 3 et que les scènes d’action soient toujours aussi incroyables.

Note moyenne de la saison : 16/20

Daredevil Born Again – S01E02 – Optics – 16/20

Tout en gardant le style et en baignant dans l’ADN de la série d’origine, cet épisode commence à marquer davantage de différences et dévoiler à quoi ressemble cette version 2025 de la série. Les changements opérés fonctionnent tellement bien…

Severance – S02E08 – Sweet Vitriol – 11/20

J’adore les mystères et j’aime bien me prendre la tête sur des théories, mais pour pouvoir le faire, il faut me donner de quoi creuser – ou au moins un objectif. Là, la série nous embarque loin de ce qu’elle a été jusqu’ici et propose mystère sur mystère, sans donner les moyens de se faire une idée du puzzle qu’on essaie de reconstituer. Bref, c’est un épisode que j’ai subi plus qu’autre chose (il dure 38 minutes mais il était si lent !) et que je suis bien incapable d’expliquer tellement il manque de points d’accroche clairs. Et si je peux comprendre que ça plaise à d’autres, force est de constater que ce n’est pas mon cas, malheureusement. Donnez-moi un vrai contexte que je sache ce que je regarde, au moins, ou un personnage qui soit attachant (parce que j’aime l’actrice, mais on ne connaît pas assez son personnage, en fait).

Spoilers 

Cobel se rend dans une ville côtière. Je ne sais pas.

Fine, then buy me a coffee.

Les derniers rayons du soleil de cette belle semaine sont éclipsés par des nuages de plus en plus gris : je considère que c’est un signe pour me lancer dans le visionnage de cet épisode. Il est plus court que les autres et commencent de manière bien étrange, avec de longs plans sur la mer et des collines enneigées. J’ai envie de partir en vacances. Apparemment, Cobel aussi : on la voit en train de faire un énième trajet en voiture jusqu’à une petite ville côtière toute paumée, vibrant au son des mouettes. Où veulent-ils en venir ? Je n’en ai pas la moindre idée, bien sûr.

Le titre de la série apparaît, puis nous découvrons une Cobel en train de se brosser les dents au bord de la route. Un roadtrip comme un autre, je suppose. Elle ignore un appel de Devon, regarde un homme faire une sorte de crise d’asthme et continue sa journée. J’imagine que s’éloigner comme ça de Lumon a pour but de nous faire découvrir le monde, qui continue de tourner malgré la procédure. C’est étrange, et ça ne fait que s’accentuer quand on a ensuite une scène dans le bar du coin.

Là, on trouve un barman aux yeux bleus qui semble connaître Cobel quand il la remarque arriver. On s’en doutait : il s’agit d’un retour d’Harmony Cobel dans une ville qu’elle connaît bien – Rose, la vieille dame au bar avec un appareil respiratoire, pourrait parfaitement être sa mère, je suppose. Il n’empêche que ce début d’épisode est assez caractéristique : je trouve tellement dommage que les séries soient si lentes aujourd’hui et apportent du mystère sur ce genre de moments très longs. Le mystère est parfaitement inutile, on pourrait facilement clarifier à l’aide d’une ou deux répliques ce que Cobel vient faire là. Et pourtant, non. On doit se taper ce qui semble être une éternité de silence et d’absence de réponse.

J’aime la série donc je devrais être à fond, mais ça n’arrive pas à m’apporter assez de suspense ou de vraie dose de mystère où on peut deviner. Ah, voilà, je mets le doigt sur le problème : le mystère et le suspense, c’est addictif quand on a les éléments pour deviner ou théoriser. Là, on est juste tellement loin de ce que la série a montré que nous n’avons aucune chance d’anticiper ce qu’il va arriver.

Tout de même, on apprend que Cobel et le barman sont d’anciens collègues et qu’ils se connaissent bien. Elle lui demande un service qui n’a ni queue ni tête pour nous, mais qui semble l’embêter lui : elle souhaite son aide pour se rendre chez Sissy avec sa voiture à lui, par peur que sa voiture à elle soit surveillée. Par Lumon, je suppose ? Pas évident de le savoir. Une chose est sûre : il est de nouveau question de Kier, mais aussi d’Imogen (qui est-ce donc ?), qui se seraient rencontrés pas loin. Tout le monde est donc fasciné et brainstormé par ce Kier ? Je ne sais pas si j’accroche tant que ça à ce que la série vend avec cette intrigue ; j’aimais bien l’idée que ça se déroule notre monde – mais plus on avance, plus il est clair que nous n’avons pas la même société.

Bref, le barman finit par apporter son aide à Harmony (c’est son prénom) qui, de son côté, continue d’ignorer les appels de Devon. Sissy ? On ne sait pas trop qui elle est, mais on peut l’imaginer facilement comme étant la mère d’Harmony : il est en tout cas sûr qu’elle n’est pas heureuse de voir Harmony et qu’Harmony a dans cette maison une chambre d’enfance. Bon, la chambre est vidée de toutes ses affaires en revanche, ce qui l’énerve.

Harmony cherche à savoir ce qu’elles sont devenues – Sissy les a vendues – puis demande à avoir la clé de la chambre de sa mère. Ah. Sissy n’est pas sa mère, donc. Sa grande sœur ? Difficile à dire. La chambre est en tout cas fermée à clé tant que tous les gens qu’elle a connue ne seront pas convertis à Kier. Ils vont loin avec ce délire de religion, mais juste après, on nous dit que la mère ne croyait pas en « les neufs ». Qui sont-ils ? Suspense.

On sait simplement que Cobel n’a pas pu dire au revoir à sa mère parce qu’elle a été repérée par Eagan comme une disciple vraiment remarquable avec Kier en elle-même. Malheureusement, sa carrière est plutôt une déception apparemment. Que c’est frustrant de ne devoir composer qu’avec des indices si peu clairs. Je reconnais que ma curiosité est titillée, mais en même temps, il est trop dur d’appréhender exactement ce que l’on veut nous vendre (ou nous cacher ?) alors j’oscille entre désintérêt et vraie réflexion sur ce qu’il faut comprendre de tout ça.

Harmony remonte à l’étage de la maison et trouve finalement la clé de la chambre de sa mère, dans laquelle elle se rend, sans qu’on ne sache vraiment pourquoi. Elle finit par s’allonger sur le lit après avoir aspiré un liquide dans un tube associé à une machine qui a tout de la machine médicale. C’est une sorte de mix entre une perfusion et une chicha, non ? On dirait qu’Harmony se drogue avec, en tout cas.

Harmony s’endort donc sur le lit, puis est réveillé par le barman qui monte la chercher à l’étage de la maison, même si ça ne plaît pas du tout à Sissy. Harmony est toujours en train de chercher quelque chose apparemment, mais c’est en vain. Elle s’embarque dans une longue discussion ponctuée de longs silences avec le barman, qui lui propose finalement de se droguer – avec des vapeurs si l’on en croit Sissy. Ok. Qu’est-ce que je regarde ? Je vous jure, heureusement que l’épisode ne dure que 38 minutes finalement.

Tous deux respirent un chiffon, Cobel dit ne pas l’avoir fait depuis ses huit ans (drôle d’âge pour se droguer) et lui reproche de vendre ça… avant de l’embrasser. Amour de jeunesse ? Allez savoir. Cela permet à Cobel d’en arriver à la conclusion que Sissy n’a pas pu le jeter (quoi ? On ne sait pas, mais c’est la quête de l’épisode apparemment). Harmony décide donc d’aller fouiller une sorte de cave, à l’extérieur de la maison. Elle y trouve des trophées au nom de la famille Eagan, un album photo scolaire et des documents qu’elle cherchait apparemment.

Avant de partir, Harmony confronte une dernière fois Sissy pour lui demander de ne pas dire qu’elle était là. Sissy refuse de mentir aux émissaires des Eagan et la scène finit par apporter un peu plus de contexte : Harmony est énervée parce que les Eagan ont volé ses designs et sa création. On ne comprend pas grand-chose à ce qu’elle a pu inventer, mais soit. Sissy essaie de brûler le carnet pour qu’Harmony ne puisse révéler la vérité au grand jour. En vain.

Harmony finit par s’enfuir dans la maison quand quelqu’un approche. Elle apprend au passage que sa mère se serait suicidée et que selon elle, Lumon a détruit la ville. La secte force donc à donner tout son travail ? Soit.

Le cliffhanger est intéressant, lui, au moins : on y voit Cobel répondre enfin à Devon et apprendre que Mark essaie d’être réintégré. Elle demande à lui parler pour savoir exactement ce que Reghabi lui a fait. La suite vraiment attendue au prochain épisode.

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Suits LA – S01E02 – Old Man Hanrahan – 16/20

Tous les ingrédients semblent réunis pour que cette série fonctionne. Malgré un petit goût de réchauffé et déjà consommé, la nouvelle sauce qu’ajoute Los Angeles à ce spin-off prend plutôt bien et apporte une touche d’originalité sympathique. Plutôt que d’être coincés avec des deals auxquels on ne comprend pas grand-chose, on a en effet des histoires d’Hollywood ou de meurtres. Et ça, ça me connaît un peu plus. Bref, c’est vraiment accrocheur.

Spoilers 

Ted demande à Erica de sécuriser une de leur nouvelle cliente, importante pour leur image.

Way to suck the fun out of the morning. You’re here to tell me I have a tumor?

Y aura-t-il un générique ? Pas sûr, mais on retrouve la même petite musique d’ambiance pour le résumé de l’épisode précédent que dans la série-mère. Je n’arrive pas à m’y faire : les deux séries sont vraiment sur les mêmes codes. Cela ne peut que fonctionner, pas vrai ? En vrai, oui. Ils ont repris Greenback Boogie en générique, sérieux ! Il faut que je vous avoue que je suis un peu nostalgique de la série d’origine quand j’entends ce générique et un peu déçu, aussi, parce que ce nouveau générique où l’on voit les personnages a un vrai petit feeling début des années 2000… et j’adore, tout simplement !

Ted confie dès le début d’épisode le cas de Dylan à Erica. Je me doutais bien qu’elle serait importante pour la série. Après tout, c’est la première cliente qu’on a pu apercevoir. Le problème, c’est qu’Erica ne connaît pas grand-chose de Dylan et de sa carrière d’actrice. Elle a donc besoin d’aide pour mieux la cerner et fait appel pour cela à Leah (et pas Lia comme je l’entendais apparemment ?). Elle est là pour l’humour, ça se sent, et j’attends de voir ce que ça va donner après quelques épisodes, tout de même. Pour l’instant, j’ai l’impression que c’est un peu forcé (la scène où elle mange le paquet trouvé par terre, la scène où elle fait le feu avec sa main… je ne sais pas trop).

J’aime beaucoup l’actrice choisie pour interpréter Dylan – j’espère l’entendre chanter même – et on se retrouve avec une nouvelle scène où elle appelle Rick pour comprendre cet étrange changement d’avocat : elle a signé avec lui et Ted, elle se retrouve avec Erica et ne comprend pas les dramas. Son problème ? Qu’il est grave ! Elle a signé pour un petit film indépendant, mais ça l’empêche de faire un gros film de la WB. Gênant.

En parallèle, Stuart commence ses premiers jours en tant que partenaire de Samantha. Le couple a du mal à trouver son équilibre, clairement, et ça se fait un peu en dépit de Rick. Il ne peut pas avoir la promotion qu’il espérait : Samantha bloque, parce que c’est aussi sa firme et qu’elle a déjà fait une faveur à Stuart en dégageant Ted de leur fusion.

Bien sûr, Rick est énervé, surtout que la solution que Stuart lui apporte consiste à voler un client à Ted. C’est con : il vient de le quitter en lui reprochant de ne plus se respecter et de ne plus avoir les bonnes méthodes et le voilà qui se retrouve à avoir des méthodes de merde. Il lance donc une vraie compétition avec Erica qui est en plus un peu en mauvaise posture avec Leah qui a fait de la merde avant : Erica cède donc la possibilité de bosser sur le cas de Dylan à Rick, qui a besoin d’un gros client, et accepte son challenge.

Ils sont ainsi en compétition pour garder Dylan. Rick gère plutôt bien le cas de Dylan, j’imagine que les scénaristes savent faire. Le problème, c’est que le producteur du film indépendant aussi sait ce qu’il fait : il bloque donc l’actrice en lui offrant 35 scènes supplémentaires, rien que ça. Ce n’est pas un souci pour Erica qui veut vraiment la garder et s’arrange pour qu’elle fasse de la promotion pour WB en même temps que le shooting du film indépendant, parce que son contrat ne lui interdit pas de le faire. C’est con.

Les choses se présentent bien pour Erica, qui récupère donc Dylan. Cette dernière est toutefois une vraie perle et tient à dire à Nick qu’elle ne travaillera pas avec lui. Il accepte, mais en profite pour lui parler d’une de ses idées vis-à-vis du film indépendant. Superbe. Il récupère donc Dylan, puis passe voir Erica – avec une scène qui permet de comprendre qu’ils ont possiblement eu une relation par le passé.

En attendant, c’est problématique pour Erica : elle a accepté un challenge dont elle n’avait pas besoin et l’a perdu – perdant au passage Dylan, qui est une cliente importante pour l’image de la firme de Ted déjà bien à genou avec tout ce qu’il s’est passé. Ted lui fait la morale, mais le but est surtout de comprendre qu’ils ne doivent pas sous-estimer Rick à nouveau. Au passage, Erica comprend surtout qu’elle aurait mieux fait d’écouter Leah : elle avait eu la même idée que Rick en lisant le script, ce qu’Erica n’a pas fait. Les connaissances de Leah auraient pu permettre de garder Dylan comme cliente.

Par conséquent, les deux femmes font un deal que j’aime bien : Leah, qui est fan de films et séries, apprendra à Erica comment reconnaître les bons et mauvais scripts tandis qu’Erica lui apprendra à être avocate, même si ce n’était pas vraiment son rêve. Leah n’a pas eu le choix de faire ce qu’elle voulait : elle aurait préféré être scénariste, mais ses parents ne lui ont pas laissé la possibilité, parce qu’elle était de la première génération d’immigrés. C’est un peu simple et cliché, mais c’est efficace pour qu’on l’apprécie, malgré ses airs naïfs.

L’épisode réintroduit Maggie Grace et elle a vraiment un rôle qui m’intrigue pour le moment – elle s’appelle Amanda. Elle est heureuse d’avoir tout un étage du bâtiment pour elle après la trahison de Stuart, mais elle aime bien venir faire ses cafés à l’échelle où travail Ted. Cela sent bon la drague continuelle dans les différents épisodes. Bizarrement, Ted fait rapidement d’elle sa confidente quand il a des problèmes. Et je ne vois pas trop pourquoi.

Bien sûr, la série semble proposer un fil rouge avec la première grosse intrigue avec le procès que prend Ted en charge. Son client, Lester, est accusé de meurtre parce qu’il était sur les lieux du crime et avait du sang partout sur lui. J’aime beaucoup l’acteur, mais clairement le personnage ne semble pas dire la vérité quand il raconte ce qu’il s’est passé. Pourtant, Ted le croit, ce qui pose problème parce que même ses collègues sur le cas ne le croient pas.

Ted décide quand même de protéger Lester coûte que coûte, même quand il se retrouve face à une rapace pour le descendre, et ça se voit, au point où ça pose problème car il remet en question son instinct et ses convictions – ce dont il parle avec Amanda.

Dans tout ça, Ted se retrouve à devoir proposer dix ans de prison à son client, parce que c’est tout ce qu’il peut réussir à faire, surtout quand il y a des preuves qui s’accumulent du côté du mobile : Lester a volé de l’argent à Simon, celui qu’il est soupçonné d’avoir tué. C’est… gênant, au mieux, surtout qu’il ne l’a jamais dit avant. La scène suivante permet juste de caser le nom d’Harvey, un joueur de baseball ami de Ted, mais pas de Kevin. Soit.

En fin d’épisode, on découvre que de toute façon, tout ça n’était pas le mobile choisi par la rapace, qui se voit doter d’un nom au passage, Elizabeth. Non, Elizabeth a trouvé un mobile bien plus juteux et convaincant : Simon couchait avec la femme de Lester.

Allons bon. On pourrait finir l’épisode là-dessus, mais le cliffhanger voit finalement Amanda et Elizabeth se retrouver nez à nez. Et elles ont un passé un peu lourd – peut-être un couple ? Elles sont ennemies aujourd’hui, en tout cas, et Amanda promet de s’occuper du cas de Lester si jamais Ted le lui demande. Il assiste à l’échange, bien sûr, donc on en saura plus la semaine prochaine, je suppose.

La série nous propose un énième retour en 2010, bien sûr : on y suit Ted se rendre à un rencard avec Samantha, à un one-man show improvisé avec les pieds. Pas dingue du tout. Il était un super enquêteur et tout et tout, mais quelle flemme ces flashbacks. En plus, j’ai du mal à cerner le job qu’il était censé avoir : un avocat n’intervient pas comme il le fait dans les arrestations ; un enquêteur ne se pointe pas en costard comme il le fait en interrogatoire… Étrange. En tout cas, il avait déjà son acolyte qu’il a mis sur le coup de Lester et dont je n’ai toujours pas réussi à choper le nom après un épisode et demi (Kevin, il fallait juste attendre les ¾ de l’épisode).

Apparemment, tout ce que faisait Ted dans le passé, c’est s’arranger pour mettre des gens derrière les barreaux, et ça ne plaisait pas à Samantha de le voir utiliser des gens – surtout quand c’était elle qui était utilisée. Ne vous inquiétez pas, ça ne l’empêche d’avoir des répliques incroyables à la Suits (ce « You can kiss my perfect ass » est si ridicule qu’il en devient drôle !) et de rester en couple avec Ted.

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Grey’s Anatomy – S21E09 – Hit the Floor – 15/20

Il m’a fallu un peu de temps pour me remettre dans l’ambiance et me souvenir de tout ce qu’il se passait, mais l’épisode ne perd pas une seconde et sait parfaitement retrouver ses marques. La saison continue, il y a plein de petites intrigues et on ne s’ennuie pas. Bref, un bon épisode de retour. Il sera vite oublié, mais en attendant, je suis content de retrouver la série et elle m’a bien coupé de la journée.

Spoilers

Lucas et Jo sont transportés à l’hôpital en ambulance.


People come and go and I still have a job to do.

Ah le mois de mars, le retour du printemps, des petits oiseaux qui chantent le matin plus tôt que ton travail et des dramas du Grey Sloane Hospital ! Un vrai plaisir, je ne pouvais pas rater ça. Ce premier épisode post-hiatus commence par Meredith nous apprenant que l’on voit bien sa vie défiler devant les yeux quand on est sur le point de mourir, parce que eh, on a des flashbacks, c’est scientifiquement prouvé par des pics d’activités dans le cerveau lorsque le cerveau s’arrête. Intéressant.

L’épisode propose surtout de ne pas trainer en besogne. Sans résumé de ce qu’il s’est passé avant, on est replongé directement dans la cata de l’épisode précédent : Lucas survit donc sans mal, Jo aussi. La balle est bien allé dans le type qui les braquait, Jo appelle les urgences et tout est réglé.

Enfin, presque.

En fait, une ambulance arrive aux urgences juste après alors que Miranda balance que Mika ne bosse plus là à Richard (tss) et que les urgences sont supposées être fermées. Oui, mais Ben a fait de la merde, pour changer. Il est à peine de retour dans cette série qu’il est de retour à ses comportements de merde déjà. Voilà qui me soule, sachez-le. L’avantage, c’est qu’il se met Teddy à dos directement et qu’il permet à Jo d’être transportée sur son lieu de travail – avec son agresseur, bon – pour y faire sa fausse couche probable. Bon. Elle saigne.

Finalement, tout semble aller pour le mieux quand elle fait son échographie. Les bébés vont bien, mais elle a toujours des douleurs. La série en profite pour nous dire que Carina est en Italie (je vais péter un câble, c’était tellement l’occasion de la faire revenir) et pour la remplacer par un jeune qui a l’air de pouvoir jouer un ado dans une série, hein, mais qui serait chef du service. Pardon ? De manière bien amusante, Jo refuse qu’il la voie à poil, là où ça n’a jamais posé problème pour à peu près tout le reste du casting.

En vrai, il fait des blagues cheloues et tout, mais je suis sûr qu’il finira par gagner notre affection et notre respect s’il reste un moment – mais bon, pour l’instant, il est surtout utile pour les blagues de Lincoln qui a des t-shirts plus vieux que ce médecin. Bordel. Il y a un stade de nos vies où on pense ça d’adultes. C’est logique, ça fait peur quand même. Jo et Lincoln ne trouvent rien de mieux à faire que de s’engueuler par contre : Jo veut un cerclage pour suivre l’avis de son boss et parce qu’elle est sûre que c’est ce qu’il faut faire ; Lincoln n’est pas si convaincu que c’est la bonne chose à faire. Et il ne fait pas confiance à Jo, parce qu’après tout, elle a eu une situation de stress. Soit.

Heureusement pour eux, Miranda est par là : elle joue les conseillères conjugales et les chirurgiennes en même temps, et bien sûr, elle est excellente. Bon, elle est excellente MAIS j’aurais préféré que son rôle soit confié à Carina. Ou à Addison, tiens, ça fait longtemps qu’on ne l’a pas revue. Tout finit par bien se passer tout de même, avec Lincoln qui s’excuse de son stress qui lui a fait faire de la merde. Ce n’est pas si mal écrit, tout ça, et ça permet tout de même à Jo de comprendre qu’elle n’est pas habituée à attendre (et entendre) un deuxième avis.

Lucas, lui, refuse de se faire soigner mais les scénaristes ne passent pas à côté de l’occasion de le mettre torse nu. Ce serait con, tout de même. Tant pis pour la logique, en revanche, avec une scène où il est à poil au beau milieu des urgences. Cela inquiète bien sûr Amelia et Simone de savoir qu’il a été blessé, et elles viennent dès la fin de leur opération.

En parallèle de tout ça, la patiente d’Amelia et Winston est en arrêt cardiaque, et je dois bien vous avouer que je ne me souviens plus trop de cette intrigue. Jackie, c’est son nom, n’est pas une patiente que j’ai trouvée assez marquante apparemment. L’opération se termine, Simone retrouve Lucas, l’embrasse et… se retrouve sur le cas du tireur du magasin. Aha.

Cela lui pose problème, évidemment, mais bon, il est blessé et il faut bien des médecins pour s’en occuper. Le tireur du magasin ? C’est lui qui s’est pris la balle et qui se retrouve sur la table d’opération de Teddy. Elle en profite pour enseigner quelques gestes médicaux à Jules, histoire de. On notera qu’elle est heureuse de réussir à faire ses preuves et qu’elle propose le meilleur résumé de la série avec cette histoire des gens qui se barrent et de son travail qu’elle doit continuer à faire.

Il est dommage que ça enchaîne sur une scène où elle envoie bouler Simone, en revanche. Ensemble, elles travaillent sur notre braqueur et font de la merde en cours de route : le patient tombe littéralement de la table d’opération. Lol. Il était mal attaché, c’est con. Teddy blâme Simone, sauf que les regards qu’elle balance à Jules toutes les dix secondes sont très clairs : ce n’est pas elle qui l’a fait.

Pourtant, Jules ne dit rien du tout et s’occupe du patient ensuite, pour mieux apprendre qu’il a une vie pas simple lui aussi. Il a fait de la merde, il a ses raisons qui ne justifient rien du tout et les scénaristes semblent vouloir nous le faire prendre en pitié… alors que bon. Non merci ? J’en ai plus pour Jules – de la peine, en tout cas. Après s’être fait larguer par Mika en même temps qu’elle quitte l’hôpital, apparemment, elle se retrouve bien seule : elle assume son erreur face à Richard, mais doit encore s’excuser auprès de Simone… Seulement voilà : Simon est occupée à embrasser Lucas, parce qu’elle, elle n’est pas seule, justement.

De son côté, Kwan est de nouveau super chiant avec l’histoire concernant son ex qui ne l’est pas parce qu’elle l’embrasse, mais dit encore qu’elle est amoureuse à son mec du moment, mais c’est pour faire genre que tout va bien, mais… Flemme. La dernière scène de l’épisode est un peu mieux, en vrai : Kwan assume qu’il a toujours des sentiments pour son ex et lui demande de ne pas se fiancer avec son actuel copain, histoire de lui revenir et de pouvoir commencer une histoire ensemble. Mignon.

Autre intrigue de la grosse flemme dans cet épisode ? J’adore l’actrice, mais ça ne fait pas tout : la pote d’Owen qui le drague de partout là, c’est insupportable. Elle lui révèle qu’elle était amoureuse de lui quand ils étaient ados, puis a besoin de retourner à l’hôpital pour des douleurs, et elle en profite pour tenter de l’embrasser. Sérieusement. Il me pourrit tout, tout le temps. Je déteste Owen, vous le saviez ?

Il décide de se retirer du cas médical de cette pote, parce que bon, il est attiré par elle lui aussi et ça ne lui plaît pas trop. Il reste détestable, désolé. Il envoie Teddy s’occuper de Nora, sans pour autant expliquer à Teddy la vraie raison, et c’est bien dommage.

On notera que Lucas m’a énervé une bonne partie de l’épisode lui aussi. Il a été blessé et a vécu un gros stress, mais il reprend le travail super vite, juste parce qu’il y a une canicule ? Mouais. Je veux bien que ce soit leur travail et tout, sauf que jamais de la vie personne ne reprend le travail comme ça, faut pas déconner. Sans trop de surprise, après un long moment où tout allait bien pour lui, le voilà qui se met à expérimenter un petit PTSD. Heureusement, ce n’est pas quand il traite un patient. Au moins, le voir se bloquer en entendant un plateau en métal tomber le rend à nouveau adorable à mes yeux.

Ben a les bons réflexes face à sa crise de panique. Pourtant, il reste détestable à mes yeux, lui. J’étais content que Teddy le remette à sa place à la fin et lui rappelle que sa place n’est pas permanente – pas encore. Il n’assume pas, par contre, quand Bailey lui demande s’il a eu une conversation avec la cheffe. Quel abruti, sérieusement.

Une dernière intrigue de l’épisode développe également le cas de Jackie, la patiente d’Amelia et Winston. L’ado de 17 ans se remet de son arrêt cardiaque, mais à son réveil, elle ne sent plus ni ses pieds ni ses jambes. Amelia et Winston reprennent les disputes habituelles, s’accusant l’un l’autre d’être responsable d’avoir accepté un cas infaisable et de s’être montés la tête.

La mère les accuse quant à elle de paralyser sa fille. Seulement voilà : elle doit quand même leur faire confiance pour une nouvelle procédure médicale. C’est Amélia qui la gère, en compagnie de Kwan. Tout finit bien avec la patiente qui récupère l’usage de ses doigts de pieds. C’est un début. Amélia et Winston ? Cela fonctionne mieux par la suite, avec Winston qui redéfinit ce qu’il attend d’elle concernant ce genre de miracles : il veut être au courant de toutes les complications AVANT de devoir opérer. Plutôt logique, en vrai… Pas comme leur canicule express qui n’aura en fait servi à rien d’autre que de justifier la présence de Jo et Lucas dans la même épicerie ?

PS : Mika et Levi m’ont manqué pendant l’épisode. Je ne pensais pas, c’est rare avec cette série qui a l’habitude des départs !

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