9-1-1 Lone Star – S05E05 – Thunderstruck – 14/20

C’est difficile : l’épisode se concentre en grande partie sur deux personnages que j’adore, mais en vrai, je trouve que tout est très artificiel et expéditif dans la manière dont c’est écrit, de la mise en place du problème à sa résolution. Et puis, il y a toujours Owen qui me pourrit la série, vous n’avez pas idée à quel point il me soûle, je crois. Bref, je suis frustré, surtout que ce n’est même pas un épisode d’Halloween…

Spoilers

TK reproche à Carlos de ne penser qu’à son travail.

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Is the first session always this akward?

TK & Carlos

J’avais espoir que ce soit un épisode d’Halloween, et d’une certaine manière, ça l’est : la première scène de cet épisode nous présente donc TK et Carlos en pleine thérapie de couple avec une pro. Pardon, mais depuis quand ça va mal dans leur couple ? Cela sort d’absolument nulle part, mais ça semble sortir de nulle part pour Carlos aussi.

TK lui reproche de ne plus être assez présent tous les soirs. Mouais. Est-ce que ça vaut le coup de payer directement un thérapeute ? Ils ont toujours été capable de communiquer jusqu’ici, c’est étrange. Et ça ne met pas TK en valeur quand la vraie raison est donc que Carlos s’est endormi au moment de lui faire l’amour. Ravale ton égo, bordel, vous êtes mariés.

En plus, ce n’est pas comme si Carlos n’avait pas de bonnes raisons de ne pas dormir la nuit. Il continue d’enquêter sur le meurtre de son père. Qu’il voie un psy pour ça, ce serait bien ; que ce soit pour sauver sa relation de couple, ce n’est pas grandiose. Le problème dans son couple, c’est donc qu’il travaille trop et ne fait pas son deuil parce qu’il est coincé dans l’enquête : ce n’est pas un problème de couple, c’est un problème de Carlos. Et TK devrait être capable de s’efface davantage pour son mari, non ?

L’avantage, c’est qu’ils souhaitent tous les deux sauver leur couple. C’est le minimum. Je préfère tout de même les séries où les personnages sont assez matures pour en parler entre eux sans passer par un psy ; mais bon, c’est toujours bien de montrer qu’un psy, ça peut servir – et aussi qu’un an de mariage, ça peut déjà être mis en péril.

Non content d’en parler avec une psy, TK décide aussi d’en parler au travail, avec Tommy. Il la considère à présent comme sa mère et se confie donc, pour lui dire qu’il a l’impression de vivre avec un toxico désormais, obsédé par le meurtre de son père, alors que bon, c’est lui le toxico. C’est l’occasion pour TK de découvrir que Tommy est à nouveau célibataire. Malgré tout, elle lui donne quelques conseils de couple, mais en s’inspirant de ses propres problèmes avec l’alcool dans son couple avec Charlie. Il a eu la bonne idée un jour de lui dire que malgré les problèmes, il comptait bien profiter des moments qu’il passait avec elle. C’est mignon.

De son côté, Carlos fait ce qu’il peut pour sauver son couple. Il a la mauvaise idée de demander conseil à son nouveau partenaire et cet abruti qui offre la même chose à sa femme à chaque occasion lui reproche donc de prendre trop de son temps et de son cerveau à réfléchir à son couple plutôt qu’aux affaires en cours. Alors certes, les victimes ont probablement besoin qu’on s’occupe des affaires de meurtre et autres, hein, mais il me semble qu’on est meilleur au travail en étant épanoui à la maison, non ? Quel est l’intérêt de se laisser absorber dans son travail à ce point ?

Cheval

La première intervention de l’épisode est très texane dans l’esprit : un cheval débarque dans un bar et détruit tout sur son passage alors que son cavalier est inconscient sur lui. Il fait plein de blessés, mais nos pompiers sont capables de le sauver parce que Judd connaît bien les chevaux. Il sait donc qu’un peu de bière pourra servir à calmer le cheval en l’abreuvant – parce qu’il est fatigué, c’est visible.

Malheureusement, le plan échoue au dernier moment, et on ne m’enlèvera pas de l’esprit que c’est en partie à cause d’Owen qui dit « oh non » quand le cheval bouge, mais bon. C’est parce que je n’aime pas Owen, ça. L’intervention est finalement expéditive et permet à Owen de faire un peu de lasso, avec un lasso préparé par Judd. Je vous jure, je ne peux plus me voir Rob Lowe en peinture. Le type veut trop être un super-héros américain, il pourrit la série à fond.

Soi-disant, on se retrouve donc avec Owen capable de tenir debout et de viser correctement le cou du cheval avec le lasso dès le premier essai… La victime ? Tout le monde s’en fout, apparemment. L’homme meurt et le fils finit par débarquer chez Owen, parce que selon la plus grande logique du monde, c’est Owen qui a récupéré la selle ?? Franchement… Bon, Owen est choqué de découvrir que le cheval va être également mis à mort, parce que son nouveau propriétaire, le fils, le juge trop dangereux.

Par conséquent, Owen décide de ramener le cheval à la caserne. Pff. Tous les pompiers ont conscience que c’est une connerie monumentale et le souligne, mais non, Owen est trop content de lui pour laisser tomber l’idée. On plaint Judd, surtout, parce que c’est lui le bleu chargé du nettoyage des conneries du cheval désormais – et bon, entre le cheval, Thunder (donc… Tonnerre, ça promet du calme à la caserne, c’est sûr) qui pisse et Matteo qui le critique pour tout ce qu’il fait parce que lui le faisait mieux… Je suis soulé, un peu.

Owen passe le reste de l’épisode à s’occuper du cheval et trouver une solution aux problèmes qu’il a – il réagit violemment quand il voit des lunettes par exemple – tout en cherchant à le vendre. C’est une intrigue fun de le voir chercher à sauver ce cheval, je reconnais, mais j’ai quand même l’impression de perdre mon temps. Owen aussi, cela dit : il ne parvient pas à trouver fer à son cheval, le pauvre. Il envisage bien de l’emmener au Colorado pour le mettre dans un ranch où il pourrait vivre à l’état sauvage, mais Judd lui souligne que ce n’est pas possible pour lui de passer d’un état domestique à l’état sauvage.

La série en arrive donc à un parallèle désastreux qu’elle visait depuis le début : le cheval qu’on va abattre et qu’Owen veut sauver à tout prix ? C’est son frère. Bref. Judd finit par trouver la solution idéale pour le cheval : Marlene, la mère de Wyatt (notons qu’on le voit très brièvement dans l’épisode, lui, d’ailleurs). Et ça sent déjà un flirt parfaitement insupportable avec Owen, je vais claquer. Ou le claquer, plutôt, ça sera plus bénéfique.

Drogue

La deuxième intervention a lieu dans l’épisode en étant introduite autour de deux sœurs qui prennent le même bus pour rentrer de Mexico où elles étaient en vacances. Il y a un secret entre elles, une moto qui suit de près le bus et paraît être le danger… mais finalement, ce n’est pas le cas. Le vrai danger vient de la conduite du conducteur de bus qui se met à baver et avoir de vrais problèmes. En fait, il meurt.

Et il n’est pas le seul à se mettre à se convulser. Plusieurs passagers du bus semblent avoir le même problème. Quand Tommy, Nancy et TK arrivent sur place, ils sont surpris par cet étrange poison, mais petit à petit, Tommy en arrive à la conclusion qu’ils ont affaire à un trafic de drogue. Tous ceux qui convulsent ont ainsi avalé des capotes pleines de drogues. Et ça n’a pas de sens, parce que la sœur qui fait le malaise est une infirmière qui n’est pas du genre à se mettre en danger aussi stupidement.

Devinez à qui l’on confie immédiatement cette nouvelle enquête ? Carlos et son coéquipier bien sûr ! Le coéquipier est vraiment absolument insupportable même quand il parle à la sœur qui n’a rien fait et culpabilise de la mort de sa sœur. On apprend que malgré le bus réquisitionné par nos ambulanciers, tous les patients sont finalement morts à l’hôpital.

C’est de la drogue dure et dangereuse, donc. Finalement, ils remontent la piste de la drogue assez facilement, grâce au portable de la victime déverrouillé par le visage de sa sœur. Mouais. Finalement, c’est donc un trafic de drogue qui est démantelé, avec une façade de salon d’acupuncture. Soit. Je ne comprends pas trop comment elle a pu avoir autant de gens à qui faire du chantage dans le même bus, mais bon, on ne nous répondra pas, parce que ce n’était pas l’intérêt de cette intrigue.

L’intérêt, c’était de faire prendre conscience à Carlos qu’il gâchait trop de temps à penser à son travail dans ses moments off, exactement comme cette sœur qui culpabilise d’avoir bossé tout le WE avant la mort de sa sœur… OK, vu.

Cela mène heureusement à une scène mignonne comme tout où Carlos offre une boîte vide à TK : il compte mettre ses dossiers de travail et son téléphone quand il rentre le soir, ainsi que toutes ses obsessions. Alors, le coup des dossiers, je veux bien, mais le téléphone ? Cela ne risque pas de tenir bien longtemps…

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Agatha All-Along – S01E09 – Maiden Mother Crone – 18/20

Le titre de l’épisode est on ne peut plus clair et montre les révélations apportées par cet épisode de fin. C’est tout simplement un excellent moyen d’apporter les réponses manquantes, même si, forcément, ça me questionne sur les choix scénaristiques. Il me semble qu’il aurait été possible d’avoir une narration plus claire et facile, tout en étant aussi jouissive. Cet épisode, en plus, se divise en deux grandes parties qui ne parviennent pas à apporter toutes les réponses et me laissent sur ma faim. Je veux une suite.

Spoilers

La vie d’Agatha est pleine de surprises éclairant les huit premiers épisodes d’une nouvelle lueur.


Oh, you walk this road alone, do you?

Comme trop souvent, je suis partagé. Bien sûr que j’enchaine sur ce dernier épisode, bien sûr que j’ai envie de faire durer le plaisir, bien sûr que je n’ai pas envie que ce soit la fin de la série. Et pourtant, une fois de plus, il faut me faire une raison.

1750

On sentait bien qu’il fallait que la série nous dévoile le dernier secret d’Agatha, celui qui était mal amené au début de la série : elle a été maman d’un petit garçon. L’épisode commence ainsi par une Agatha qui souffre lors de son accouchement, au beau milieu des bois. Soit. Qui est le père ? Mystère. Ce qui est sûr, c’est qu’au moment d’accoucher, Agatha aperçoit Rio et comprend ce qu’il en est.

Elle est déjà en relation avec Rio à ce moment-là et la voir ne l’enchante pas du tout. Elle comprend que Rio est là pour son bébé. La haine ressentie entre Agatha et Rio, qui semblait pleine d’amour depuis quelques épisodes, s’explique donc ainsi : Rio lui a pris son enfant, évidemment qu’Agatha la déteste. Pourtant, comme indiqué dans l’épisode précédent, Rio a bien laissé du temps à Agatha avec son bébé : il vit donc… mais son temps est compté, plus encore que le nôtre.

Agatha accouche donc, est ravie que ça se fasse sans sortilège, mais ensuite, elle doit le protéger et le faire vivre le plus longtemps possible. C’est pour cela qu’elle se retrouve à tuer les Sept de Salem : elle veut protéger son enfant. Elle gagne la confiance de sorcières qui la font pénétrer dans un cercle de protection, et bim, elle absorbe les pouvoirs de tout le monde. Dommage pour elles : faire confiance à une femme parce qu’elle avait un bébé était vraiment une mauvaise idée.

La Route

En tout cas, Agatha peut ainsi élever son fils pour qu’il l’aide dans ses méfaits : elle comprend que sa bouille d’ange est un vrai moyen pour elle d’obtenir ce qu’elle veut et de survivre plus longtemps. Elle se sert de lui pour commettre ses meurtres pendant des années. Bien sûr, il arrive un moment où Nicholas la questionne tout de même sur ce qu’ils font, ne comprenant pas pourquoi ils ne survivent pas AVEC les sorcières plutôt qu’en les tuant.

Agatha le fait taire, inévitablement, ce qui fait que son fils se met ensuite à chantonner. C’est ainsi que Nicholas et Agatha se retrouvent à inventer ensemble la mélodie de la Route – dont les paroles ne sont pas encore celles qu’on connaît et qu’on nous sort à chaque épisode ou presque. C’est un épisode d’origine qui clarifie vachement la série en tout cas. Le fils et la mère passent de très jolis moments ensemble.

Elle n’a pas tué son fils : elle a gagné plus de temps avec lui et a développé au mieux ses pouvoirs pour le protéger, tout en sachant très bien qu’elle a passé un marché avec la Mort et qu’elle ne pourrait pas le protéger éternellement. Peu à peu, le temps passe, la magie enchante les vies de la mère et du fils et les paroles de la chanson deviennent ce qu’elles sont depuis le départ pour nous. C’est vraiment une excellente chanson, quasiment la moitié du succès de la série reposait dessus tout de même (les paroles sont les titres des épisodes). Ces scénaristes sont forts.

En revanche, Agatha n’aime pas voir Nicholas développer des remords à tuer. Sa maladie se développe, il tousse de plus en plus, refuse de sacrifier de nouvelles sorcières – ou d’aider sa mère à le faire en tout cas – et c’est terrible. Ils finissent par s’endormir ensemble en chantant la chanson… et dans la nuit, Rio vient chercher Nicholas. Oh. Pauvre Agatha. Rio est pourtant pleine d’amour : elle demande même à Nicholas d’embrasser sa mère avant de dormir. Cela ne change pas le fait qu’au réveil, Agatha découvre que son fils est mort.

L’actrice aurait pu gérer la scène et je ne comprends pas trop le choix qui est fait d’un plan large qui casse un peu l’émotion ici, mais bordel, c’est une histoire hyper efficace. Elle n’a rien de foncièrement original, évidemment, mais elle fonctionne et c’est tout ce qu’on en attend après tout. La simplicité est trop souvent oubliée – et elle l’a été dans la série aussi d’ailleurs, parce qu’il aurait été tellement plus simple de commencer la série par-là. Il n’y a pas toujours besoin d’une grande révélation finale pour qu’une histoire soit bien.

Et alors qu’elle enterre son fils en chantonnant, elle est interrompue par une jeune femme, une sorcière, qui a entendu parler de la Route des Sorcières pouvant la récompenser de tout ce qu’elle veut. Agatha saisit aussitôt l’occasion pour réunir un couvent avec elle, leur apprendre la chanson et les mener sur la Route. En théorie. En pratique, elle les insulte et les traite de sorcières minables quand la porte de la Route ne s’ouvre pas pour elles.

Quelle sorcière redoutable : Agatha pousse toutes les sorcières à s’attaquer à elles et elle récupère les pouvoirs de chacune d’entre elles. C’est terrible et terrifiant : on la voit recommencer le même manège, toujours au son de la chanson. C’est si entraînant ! Les siècles passent, puis les décennies ; les looks d’Agatha sont tous plus géniaux les uns que les autres, je chante en chœur avec toutes les sorcières assassinées, et d’un coup d’un seul, nous revoilà au début de la série. Oh bordel. C’est bien mené.

J’ai vraiment envie de revoir la série maintenant, pour voir à quel point les indices étaient là depuis le départ. Agatha, que tout le monde prenait pour une experte de la Route depuis le départ, était donc tout autant néophyte que nous ?

Billy

On peut en revenir à présent au cliffhanger de l’épisode précédent. Ce que Billy voit quand il se retourne ? Agatha, bien sûr. Elle revient sous la forme d’un fantôme on ne peut plus cliché qui se fait peu à peu à sa nouvelle vie – enfin, mort – et a toutes les réponses que Billy souhaite. Enfin, d’ailleurs, je crois qu’il ne souhaite pas vraiment les entendre : Agatha lui confirme que c’est lui qui a rendu réelle la Route. Par conséquent, c’est lui qui est responsable de la mort de Jen et Sharon (qui ?), mais aussi de Lilia (même si c’était son choix, lui rappelle Agatha) ou Alice (ah non, ça c’est Agatha). Agatha s’amuse bien, quand Billy, lui, culpabilise inévitablement de savoir que son esprit a tué des innocentes.

Bien sûr, Agatha lui annonce aussi qu’il a sauvé une vie dans tout ça : celle de Jen. Elle n’est pas morte du tout. Elle a récupéré sa magie et se réveille à proximité de Westview, sortant de terre et s’envolant. Et ça, c’est beau : Agatha avait prévu de tuer tout le monde le premier soir après tout. Ensuite, elle explique à Billy qu’il ferait mieux de s’habituer à tout ça, parce que c’est le prix que paie les sorcières.

Il n’approuve pas du tout cette idée et ce tribut. Ainsi, il décide contre toute attente de retourner chez Agatha pour faire face à nouveau à la Route. J’aime bien le fait qu’Agatha le hante, mais pas trop les effets spéciaux qui lui donnent son aspect fantomatique. Billy fait comme si elle n’existait toujours pas, mais prépare alors un rituel sur les planches menant à la Route. Il trace un pentagramme, installe quelques bougies et utilise finalement son carnet. Avec l’aide du talisman qui appartenait depuis toujours à Agatha – le médaillon avec les cheveux de Nicholas – il se met alors à réciter un sortilège pour bannir Agatha définitivement.

Elle n’en est pas ravie, évidemment, et vit cela comme une vraie trahison. Elle tente bien sûr de faire tout ce qu’elle peut pour empêcher Billy d’aller au bout. Cela lui permet de révéler, après un long temps, qu’elle n’ose pas affronter son fils et que c’est pour ça qu’elle ne souhaite pas aller dans l’au-delà. Oh. C’est plutôt mignon comme tournure des événements. J’ai du mal, cependant, à avoir plein d’empathie pour elle.

De manière surprenante, Agatha parvient alors à récupérer le médaillon des mains de Billy, qui est touché par ce qu’il vient d’apprendre. Il reconnaît enfin qu’il ferait une bonne équipe avec Agatha – un bon duo – même si l’un comme l’autre préfère tuer les couvents qu’ils ont. Billy transforme finalement les planches de la Route en un mémorial pour les trois sorcières mortes à cause d’eux, puis ils sortent ensemble du sous-sol pour retrouver Tommy. C’est un peu simple comme conclusion, mais eh, qu’est-ce que ça fonctionne bien !

Tommy ? Il est ressuscité, en théorie, dans le corps d’un ado sans famille, victime de harcèlement et noyé par d’autres ados. Il a bien besoin d’un frère. Et moi, j’ai bien besoin d’une suite à cette série ! Le générique de fin est vraiment cool, mais eh, je reste sur ma faim. Où est la scène post-générique ?

EN BREF

J’attendais cette série depuis son annonce et elle était clairement à la hauteur de mes attentes. Cela faisait un moment que je n’avais pas autant accroché à la structure d’une série, surtout chez Marvel, précisément parce que les séries n’ont plus des structures de séries. Ici, c’est tout le contraire, exactement comme avec WandaVision. Oh, elle a les défauts habituels des mini-séries, notamment des personnages qu’on n’arrive pas à connaître assez en si peu de temps pour s’y attacher totalement et une narration alambiquée parce qu’on est en 2024, mais ce sont peut-être ses seuls défauts.

Quel plaisir c’était de revenir chaque semaine découvrir un nouvel épisode de cette Route des Sorcières, quel plaisir c’était et c’est encore d’avoir cette chanson en tête et de voir tout ce qu’elle renfermait, quel plaisir enfin de se dire que tout ça fait partie du MCU mais en est pourtant à des kilomètres. Bien sûr, il est question de Wanda, bien sûr, c’est le MCU, mais tout de même, c’est la plus indépendante des séries du MCU pour l’instant… et ça fait du bien, je trouve.

Vous l’aurez compris, j’ai vraiment beaucoup aimé. Cela ne surpasse pas WandaVision, mais ce sera probablement l’un de mes plus grands coups de cœur de 2024. C’est déjà ça. Et maintenant, j’ai hâte de voir quelle suite sera faite à ce projet – il y a des pistes ouvertes avec Jen, Rio et bien sûr Tommy.

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Agatha All-Along – S01E08 – Follow Me My Friend To Glory at the End – 20/20

Je n’allais pas mettre une si bonne note, mais l’épisode révèle à quel point la série est bien construite depuis le départ et ça suffit à me convaincre d’aller viser le 20. C’est ça que je veux comme série, bordel : des personnages cools, des moments étonnants ou on ne comprend pas trop ce qu’il se passe et, soudainement, tout qui se met en place et qui donne envie de recommencer depuis le début pour mieux comprendre ce qu’on a raté. L’épisode final a encore quelques réponses à apporter, mais cette fois, on touche du doigt la résolution et c’est sacrément satisfaisant.

Spoilers

Nos personnages continuent leur chemin sur la Route, atteignant sa fin.


Oh, what fresh horrors await us?

Joyeux Halloween ! Pour célébrer ça, Disney + nous sort non pas un, mais bien deux épisodes de la série, histoire de conclure cette saison 1. J’imagine que, malheureusement, on devra se contenter d’une mini-série. C’est bien dommage, parce que la structure de cette série et son concept font qu’on auriat pu l’étendre davantage. Malheureusement, la mode est aux mini-séries ou aux mini-saisons tous les deux à quatre ans. On va se contenter de ce qu’on a je suppose.

Et aujourd’hui, on a un double épisode final, à regarder depuis mon canapé alors que je devais théoriquement le voir dans un bus. Je suis malade et au bout de ma vie, mais bon, le bouton pause existe pour ça aussi, je suppose.

Alice & Lilia

Cet avant-dernier épisode commence de manière surprenante pas un plan sur Alice, inconsciente. Morte, même, en théorie. Pourtant, une main la touche – celle de Rio – et elle finit par se relever pour parler avec elle. Rio, qu’on vient de nous présenter comme la Mort, indique ainsi à Alice le chemin à suivre pour aller dans l’au-delà. Bien sûr, la sorcière n’est pas ravie d’être morte : elle pensait vraiment mériter plus de temps de vie que ça, la pauvre. Elle vient juste de briser la malédiction familiale, mais doit déjà partir ? C’est dur, c’est vrai. Et la consolation d’avoir protégé quelqu’un avant de mourir est maigre, tout de même.

La semaine dernière, Lilia se sacrifiait au dernier moment pour permettre aux autres de fuir les Sept de Salem. On reprend donc au même endroit, avec Jen qui est désespérée de perdre sa nouvelle amie et Billy qui reste un peu plus longtemps que prévu avec elle pour voir s’ils peuvent faire quelque chose. Cela laisse une longueur d’avance à Agatha, qui se retrouve nez à nez avec Rio.

Le deal

Cette dernière a enfin compris qui est l’Ado et explique à Agatha qu’elle a bien vu les liens entre eux. Elle est là pour venir collecter quelques morts supplémentaires, parce qu’après tout, c’est son rôle. La conversation entre les deux sorcières est pleine de non-dits et de sous-entendu ssur un passé qu’on ne connaît pas encore, cependant. On découvre toutefois qu’Agatha n’a pas dit toute la vérité sur la mort de son fils et que Rio lui a accordé de sacrés bénéfices.

Agatha ne le vit pas comme ça. Malgré tout, elle accepte de passer un nouveau deal avec Rio : elle assure qu’elle peut emmener Billy au bout de la Route, mais en échange, elle veut que Rio la laisse tranquille. Mourir un jour, c’est une chose, mais elle ne veut pas être pourchassée non-stop par la mort. Pire encore : elle ne veut pas voir Rio au moment de mourir. C’est un peu violent comme marché pour son ex, mais elle l’accepte. Il faut dire que Rio veut vraiment récupérer Billy : il aurait dû mourir il y a un moment déjà. Et c’est tout pour les deux ex. Quand je pense que l’actrice assurait qu’il s’agissait de la série la plus gay ! Il n’y a rien de rien.

Pendant qu’Agatha passe un marché pour faire en sorte que Billy accepte de mourir au bout de la Route, Billy papote avec Jen pour tenter de comprendre le passé de la sorcière. Il en déduit qu’elle a bien un cœur si elle est tombée amoureuse de la mort, alors même qu’elle vient d’accepter de le sacrifier. Bon. Ils finissent par retomber sur Agatha, ça pourrait le faire changer d’avis comme elle est vraiment insupportable, y compris avec lui.

La fin de la Route

Ensemble, ils continuent donc la route et arrivent sur la ligne d’arrivée. De manière inattendue, il n’y en a pas vraiment : la Route forme un cercle et les voilà de retour au point de départ. Le problème, c’est que le point de départ, ce sont les chaussures abandonnées, chaussures abandonnées par respect pour la route. Alors qu’Agatha veut finir la route coûte que coûte et est prête à recommencer tous les jugements une deuxième fois, Billy s’énerve et remet ses chaussures.

C’était le bon move : ça permet en effet de commencer le dernier Jugement de la Route. Billy se retrouve ainsi dans un sac mortuaire dans ce qui ressemble fort une morgue. Il est vite rejoint par Jen et Agatha, cette dernière affirmant qu’il s’agit de son sous-sol et non d’une morgue. Bien. Ils récupèrent chacun les objets personnels qu’ils avaient – mais Billy se débarrasse de son carnet inutile – puis se retrouve face à un huis-clos angoissant dans lequel ils ne savent pas quoi faire.

Jen finit par comprendre toutefois que c’est Agatha qui l’a privée de ses pouvoirs un bon siècle plus tôt. Agatha elle-même le découvre au détour d’une conversation et le révèle. Jen lance aussitôt un rituel pour récupérer ses pouvoirs en se libérant de l’emprise d’Agatha. C’est un peu longuet comme rituel, car très répétitif, mais ça fonctionne à terme : elle récupère sa magie et ses pouvoirs. Et hop, elle disparaît.

Il ne reste plus que Billy et Agatha, donc, et un décompte de la part de la Route qui se fait de plus en plus oppressant (les lumières s’éteignent). Agatha sait comment en finir : il suffirait que Billy lui donne sa magie pour qu’elle obtienne ce qu’elle veut et qu’il meure, finissant dans les bras de Rio. Ce n’est toutefois pas ce que Billy veut, alors il s’y oppose.

C’est con. Agatha a promis de le livrer et je n’ai aucune confiance en elle, même si elle tente de gagner la confiance de Billy : elle lui promet qu’ensemble, ils vont retrouver Tommy. Elle le fait s’asseoir et le lance dans une petite session de méditation pour cela : la série fait bien les choses en récupérant la bande-son du dernier épisode de WandaVision. L’intensité est prenante : Agatha finit par retrouver Tommy en Billy et elle pousse Billy à lui trouver une place dans le monde.

Oui, elle pousse Billy a trouvé un hôte pour son frère, c’est-à-dire qu’elle veut que, comme lui, il ressuscite dans le corps décédé d’un hôte qui n’a rien demandé. Et le pire, c’est que Billy finit par en trouver un. C’est violent, Billy finissant par se demander si cela signifie qu’il est en train de tuer un jeune homme pour que son frère survive. Au moment où il pose la question, il obtient ce qu’il veut : il a retrouvé Tommy, la Route est finie pour lui. Je ne m’attendais pas à ce que la Route touche à sa fin si vite.

Agatha

Agatha reste seule avec ses regrets et la dure réalité que, parfois, les petits garçons meurent. Ce sont justement les regrets qui vont lui permettre d’arriver au bout de la Route à son tour : elle comprend qu’elle peut faire pousser une plante avec ses larmes, une jolie manière de la pousser à faire le deuil de son fils. La plante pousse in extremis, de manière magique et rapide, heureusement pour elle. Cela n’empêche pas le sous-sol de s’effondrer sur Agatha, qui sort comme elle peut de ce souterrain. Elle finit dans un jardin où Rio l’attend. Pour être plus exact, Rio l’attend sur le toit de la maison, parce que c’est vachement plus classe et que ça nous met bien plus dans l’ambiance d’Halloween de l’entendre pousser son rire machiavélique depuis un toit d’où sa silhouette se découpe uniquement sur des nuages verdâtres orageux. Eh, Halloween, ça ne s’invente pas.

Les habitants de Westview sont loin d’être ravis d’être plongés à nouveau dans Halloween, en revanche. Alors que Rio est ravie par la tournure des événements, Agatha est paniquée : elle n’a pas pu fournir Billy, ce qui signifie c’est que c’est elle qui doit mourir désormais et être remise à la mort. C’est l’ordre naturel des choses.

Rio ne veut pas se simplifier le travail pour autant : elle a plutôt envie de faire en sorte qu’Agatha souffre et soit torturée par sa mort. Cela mène à une excellente scène où Agatha est coupée par des milliers de bouts de verre. Même si elle a fini la Route, elle n’a pas obtenu ce qu’elle voulait : plus de pouvoir. Elle ne peut faire face à Rio.

Celle-ci prend un malin plaisir à s’attaquer à Agatha sans utiliser directement ses pouvoirs sur elle : elle ne veut pas lui donner sa magie. Si Agatha souffre et semble perdue, c’est sans compter sur Billy. Il est devenu véritablement ami avec elle sur la Route, même si je ne suis pas sûr du tout que ce soit le bon choix pour lui. Il débarque ainsi au dernier moment pour empêcher la Mort d’emporter Agatha.

Dans un élan de confiance plus qu’inattendu, il décide aussi de donner son pouvoir à Agatha, en lui demandant de ne pas tout absorber. C’est franchement risqué après ce qu’elle a fait à Alice, mais il fait le bon choix : Agatha récupère sa magie et le laisse vivre. La bataille contre Rio peut reprendre, bien qu’Agatha et Billy sachent que c’est perdu d’avance : on ne peut pas battre la mort. L’un d’entre eux doit mourir.

Le choix

Là, les scénaristes jouent avec nos émotions et nos nerfs : Agatha indique à Billy que c’est à elle de mourir. Je n’ai pas réussi à y croire : c’est tellement l’essence même de ce perso de vouloir survivre que je ne la voyais pas se sacrifier si peu de temps après avoir retrouvé sa magie. Il est donc frustrant de voir que Billy indique ensuite à Rio de l’emmener, parce que c’est exactement ce vers quoi Agatha le poussait. Elle le manipule jusqu’au bout, lui fait croire qu’elle tient à lui après avoir récupéré sa magie et bim, elle accepte son sacrifice.

Il n’y a que Billy pour être surpris par sa réaction : bien sûr qu’Agatha se contente de la mort de Billy. Pourtant, il utilise sa télépathie pour la retenir un instant, lui demandant si c’est comme ça que son fils est mort. La question touche assez Agatha pour qu’elle se remette en question apparemment et qu’elle choisisse d’embrasser Rio. Pardon ? Son changement de décision et perspective est bien trop rapide pour que j’accroche, surtout si peu de temps après le précédent. Ce n’est même plus une girouette à ce stade…

Je ne trouve pas ça extrêmement bien écrit et je suis dégoûté, en plus, qu’Agatha meure. Je sais bien qu’il s’agit de la méchante, mais je l’aime trop pour que le MCU se passe définitivement d’elle. Et pourtant, Agatha se transforme en cadavre, puis en squelette. Rio l’emmène bien avec elle, laissant dans le jardin d’Agatha de jolies fleurs qui poussent.

Billy est ainsi libre de partir, la mort lui indiquant de poursuivre sa route – sans majuscule. Billy sort ainsi de la maison pour faire face à tout un quartier étonné et cherchant à comprendre ce qu’il se passe encore. Pas évident tout ça. Je me rends compte que je n’ai fait aucun commentaire sur le look de super-héros de Billy, mais sachez que j’aime bien ce que ça donne. Au départ, j’ai eu envie de rire car c’était trop loufoque, mais ça fonctionne bien très vite.

WTF ?

Après tout ça, Billy rentre chez lui – William rentre chez lui. Ses parents sont morts d’inquiétude, évidemment, et il se retrouve à devoir leur expliquer pourquoi il saigne et qui il est. Ce n’est pas gagné cette affaire. La série préfère alors couper pour nous indiquer qu’il a pris une douche et qu’il revient ensuite dans sa chambre. Celle-ci est sacrément décorée, avec des posters top – dont une affiche de la mère d’Alice – et des figurines du magicien d’Oz. En fait, Billy se rend compte peu à peu que tous les éléments dans sa chambre sont précisément tout ce qu’il a vu tout au long de la Route.

La révélation fonctionne bien, mais serait encore mieux si on avait vu plus souvent et plus en détail la chambre de William avant. Comment ça, il a des souliers en décoration dedans, sérieusement ?

Ce qui est génial et incroyable en revanche, c’est qu’il y avait plein de détails tout au long de la série pour le comprendre. Je me suis laissé complètement endormir, je n’ai rien vu venir et j’ai envie de revoir la série pour comprendre comment autant de répliques d’Agatha sont passées inaperçues. C’est un peu comme les répliques de Lilia dans l’épisode précédent, en encore plus fou. Lilia paraissait folle tout le temps et je ne me posais pas trop la question. Agatha, en revanche… J’avais l’impression de suivre sa folie alors que pas du tout : ainsi donc, la Route serait une projection de l’esprit de Billy depuis le départ ?

La série effectue un retournement de situation qui fonctionne à mort pour moi. Je ne suis vraiment plus aussi attentif qu’avant, c’est dingue.

PS : j’ai retenté de regarder cet épisode sur Disney+ et vraiment, je ne comprends pas le placement des publicités. Foutez-les au début des épisodes, on n’est pas à la télévision, merde. On s’y croirait pourtant tellement c’est foutu n’importe comment dans les épisodes. On est à ça de la régie publicitaire de M6 imposées à toutes les chaines du groupe qui coupait les génériques là. Oh, et j’ajoute pour toutes les régies publicitaires qui passent par ici que nous imposer leur présence est plus irritant qu’autre chose. Je veux bien que ça fonctionnait comme ça avant la pub, mais maintenant qu’on sait que c’est possible de faire sans, tout ce qu’ils y gagnent, c’est une image dégradée de leur marque, non ? Et bordel, que Disney + arrête de diffuser les pubs pour ses programmes en VF quand le compte est programmé pour la VO, c’est tellement ridicule !

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NCIS – S22E02 – Foreign Bodies – 17/20

Je suis positivement surpris par cet épisode qui ferait presqu’une meilleure reprise de saison que le premier épisode. Franchement, il fonctionne très bien : chaque personnage a son moment de gloire, y compris les secondaires, il y a des retours, pas mal d’humour et une enquête qui change un peu de l’ordinaire. Pourtant, l’épisode précédent promettait un retour à la routine. Elle est là, certes, mais avec quelques surprises qui pimentent le tout et en font une réussite.

Spoilers

Un diplomate meurt dans le bureau de Vance.

Je vais tenter de ne pas avoir trop de retard dans mon visionnage de la saison cette année, et ça veut donc dire que je regarde cet épisode entre deux, un peu rapidement. Ce n’est pas si grave, c’est censé être quasiment un fond sonore pendant que je fais autre chose, non ?

Meurtre

L’enquête du jour commence dès le début d’épisode avec l’information que Vance rencontre des diplomates vénézuéliens pour mettre en place une coopération internationale. Rien de bien grave en soi, sauf que Vance se retrouve avec un cadavre dans son bureau et c’est pour le moins… inattendu. Il révèle rapidement à Parker que l’homme en question est un diplomate, mais aussi un agent sous couverture.

Bref, sa mort est une catastrophe parce qu’elle ne pourrait que saboter les négociations avec le Venezuela. Cela force Vance à ordonner à Jimmy et son équipe A de déplacer le corps avant que ce ne soit su que l’homme est mort dans son bureau. Le problème, c’est que l’homme a été assassiné : Jimmy le révèle bien vite. Il faut donc déplacer une scène de crime. C’est si bien et si discret, surtout quand ça doit se faire en présence d’un parterre de journalistes. Franchement, il y a du fun dans cet épisode – d’ailleurs, on se retrouve avec Nick forcé de mettre une cravate. Il demande donc à Jimmy, qui, lui apprend l’espagnol. On s’amuse bien, parce que ça fait un bon running gag sur tout l’épisode en vrai. On s’amuse aussi de Kasie qui comprend par elle-même ce qu’il se passe quand tout le monde veut la protéger.

Double meurtre

L’enquête se déroule de manière inhabituelle, mais elle se déroule tout de même : le meurtre a eu lieu en ville, ce qui permet qu’elle se déroule pour nos agents, mais en secret, dans le garage. Comme d’habitude quand ils cachent quelque chose, finalement. Le retour à la routine fonctionne plutôt bien, même s’il est énervant que la série procrastine certains autres aspects, comme la relation Jimmy/Jess. Sérieusement, ils se retrouvent uniquement dans des scènes de groupe qui ne permettent pas de parler de leur relation. Dans quel monde tu ne t’organises pas au moins une conversation pour te mettre d’accord ? Bref.

Nos agents se retrouvent vite dans la merde, tout de même, lorsqu’ils apprennent qu’un deuxième corps est retrouvé à l’hôtel où ils ont déposé le premier cadavre. Oups. Si ça ça ne déroute pas les négociations avec le Venezuela, je ne sais pas ce qui leur faut… Peut-être qu’il leur faut Lena, tiens.

Lena

Je dois dire que je ne me souvenais pas du tout du personnage de Lena, qui couche de manière irrégulière avec Vance apparemment. Elle est réintroduite l’air de rien dans la série, avec même un appartement à New-York désormais et une tendance à mentir en cachant plein d’infos à Vance. En vrai, je l’aime bien : elle a un faux job, un agent sous couverture à protéger elle aussi et ça fonctionne drôlement bien.

C’est moins le cas de la révélation que la journaliste qui harcèle nos héros tout l’épisode est en fait la meurtrière. Elle se débrouille pour kidnapper Lena et faire du chantage : elle demande à Vance d’arrêter les négociations avec le Venezuela dans l’heure ou elle la tuera. C’est con, Vance avait enfin trouvé le bonheur et envisageait de la faire rester dans sa vie de manière un peu plus officielle.

Les mensonges restent un problème pour leur relation, mais bon, allez savoir, tout est possible dans NCIS. Ainsi, Lena est sauvée de justesse par McGee et Jess, alors que le vrai meurtrier n’est finalement pas la journaliste, qui voulait juste faire sauter les négociations, mais le diplomate vénézuélien lui-même. Voilà une géopolitique sympathique pour la suite de la série.

Vance et Lena ? C’est un happy-end, elle lui donne même la clé de chez elle. C’est beau.

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