9-1-1 Nashville – S01E02 – Hell and High Water – 14/20

C’est bizarre, mais je trouve que cet épisode fait un bien meilleur premier épisode que le précédent par bien des aspects : on apprend enfin à connaître les personnages et les lieux, et ça marche un peu mieux. Pour autant, il y a de nombreux aspects que je trouve longuet et un peu ennuyeux, notamment dans la partie soap qui n’arrive pas encore tout à fait à décoller. Heureusement, la fin d’épisode me fait espérer du mieux à venir.

Spoilers

Une tornade frappe Nashville. Et puis une autre.


How’s that for a first call, huh ?

Même si le premier épisode n’a pas réussi à me convaincre à fond, je suis évidemment de retour pour savoir ce qu’il advient de Don et ses fils face à la tornade. Ils ont tout de même du bol que cette tornade ne semble pas motivée à leur envoyer des débris, hein. La tornade met encore un peu plus de temps que dans l’épisode précédent à arriver : ils peuvent faire descendre sans souci le machiniste, mais une fois au sol, il est trop tard pour aller se mettre à l’abri.

Là, on nous en fait trop : la tornade leur passe dessus, ils s’accrochent aux métaux de l’échafaudage qui s’est effondré et tout le monde s’en sort en vie, même la victime qui a failli s’envoler et a été arrêté de justesse par Don. Eh, j’ai l’impression d’être à nouveau dans l’épisode 2 de la saison 9 de 9-1-1 tellement c’est trop gros. Bref, c’est mal parti pour cette série.

La tornade est passée, mais elle laisse derrière elle d’autres dégâts. On a ainsi une fille et sa mère enceinte coincée dans un abri anti-tornade. Le problème, c’est que la mère est en train d’accoucher et qu’elles ne peuvent pas sortir de l’abri à cause de fils électriques tombés directement sur la porte de l’abri. Cammie est l’opératrice qui prend l’appel au secours de la fille et qui l’aide donc à faire tout ce qu’il faut pour l’accouchement de sa mère.

C’est l’occasion d’apprendre que Cam a déjà accouché à deux reprises et qu’elle sait gérer à distance les accouchements sans avoir à demander les visios, cette fois. L’accouchement est loin d’être simple, en plus, parce que le bébé reste coincé dans le sac amniotique. Il a une super grande sœur qui parvient à le faire venir au monde et tout est bien qui finit bien, yay.  

Le ciel est bleu, mais ce n’est pas fait pour durer : une nouvelle tempête est déjà programmée. Nos pompiers rentrent tout de même à la caserne. C’est l’occasion de scènes plus légères où l’on apprend à connaître les personnages. Ainsi, Rox et Taylor papotent un peu du nouveau venu. On voit qu’elles sont potes depuis un moment et ça peut être une amitié efficace sur du long terme.

Don arrive à la caserne pour mieux tomber sur sa femme. Elle est légitimement énervée d’avoir appris la nouvelle du retour de Blue dans la vie de Don par Ryan. Blythe, c’est le nom de la femme, s’inquiète du silence de son mari à peu près autant que du retour de Dixie dans leur vie. Apparemment, elle voue une haine profonde pour la mère de Blue. Soit. Je me demande quand même quel sera le rôle de Blythe sur du long terme. J’adore l’actrice, mais elle semble tellement être un des premiers personnages que l’on sacrifiera dans la série – dans quelques épisodes, quoi.

Pendant que les parents s’engueulent, Ryan fait faire le tour de la caserne à Blue. Concrètement, c’est le genre de scène qui manquait dans le premier épisode et qui permet enfin d’apprendre à connaître les personnages et les lieux. La caserne est immense, vraiment magnifique et pleines d’endroits qui seront funs pour la série. Blue est tout en bas de la chaîne alimentaire et va devoir faire ses preuves. On lui donne le pire lit, toutes les corvées et les petites tâches chiantes.

Blue ne se plaint pas et remercie Ryan pour à peu près tout ce qu’il lui impose. Ryan est le lieutenant de la caserne et n’a pas d’autres choix que de s’occuper de Blue. C’est d’ailleurs ce qu’il explique à son père dès qu’il en a l’occasion. S’il est sûr que son père fait de la merde avec sa vie perso, il en est de même pour Ryan.

On découvre ainsi que Ryan est marié, mais aussi que sa femme demande le divorce après une période de break qu’il ne voyait pas comme la fin de leur relation. Franchement, ça ne m’aide pas à apprécier Ryan, parce que l’intrigue est complètement pétée. Sa femme l’aime, il aime sa femme, mais elle veut divorcer parce qu’ils ne se voient jamais et ne font pas un bon mariage ; se contentant apparemment de sauver des vies ensemble. Et en attendant, apparemment, tout le monde s’en fout qu’une tornade vienne de passer en ville.

Ryan peut au moins compter sur Taylor et Roxie pour s’occuper de lui : elles ont entendu la conversation entre Samantha (sa femme) et lui, et elles lui font du chocolat chaud pour qu’il aille mieux. Elles sont adorables, en vrai. C’est le genre de scène dont on a besoin pour apprécier les personnages.

En parallèle, on apprend aussi à connaître Dixie. J’ai du mal avec cet aspect de la série qui nous impose de nous intéresser à la vie perso de Don, parce qu’elle n’a pas l’air très intéressante pour le moment. Comme pour Blythe, Dixie est le genre de personnage qui sera facile à sacrifier quand ils en auront besoin, parce qu’elle n’apporte pas de premiers secours à la série.

Ainsi donc, Dixie est une chanteuse qui vieillit et a du mal à trouver encore des artistes pour l’embaucher. Il y a bien sûr une rivalité facile à mettre en scène et les scénaristes ne s’en privent pas : Blythe débarque donc dans le studio de Dixie pour la menacer. Oh, elle essaie de faire passer ça pour une visite de sociabilité on ne peut plus classique, mais bon, l’idée est claire : elle veut s’assurer que Dixie reste loin de Don. Dur de ne pas rire de la situation : après plus de vingt ans, avoir encore de telles insécurités sur son mariage ? Je ne sais pas, c’est étrange. Et c’est con que les deux que j’aime bien soit coincées dans une rivalité aussi nulle.

Bon, tout ça n’empêche pas le fait qu’on manque un peu d’interventions dans l’épisode. C’est donc presque avec plaisir que j’ai vu débarquer une seconde tornade sur quelqu’un qui méritait de se la prendre en pleine face. Oh, l’homme qui s’envole est sympathique comme tout, en vrai, mais on lui dit de se méfier de la météo et il se croit meilleur que tous les autres parce qu’il vient de Seattle ? Eh, peut-être que la réceptionniste de son hôtel aurait pu lui dire plus clairement « tornade », mais bon, il a trop eu confiance en lui et c’est bien fait d’être puni pour ça, non ?

J’ai bien aimé ce que ça donnait en tout cas : l’homme est emporté par une tornade alors qu’il essaie de convaincre son ex-fiancée de se remettre avec lui avec le pire selfie de tous les temps et il se réveille en haut d’une tour métallique alors qu’un orage approche.

Décidément, Nashville ne fait pas rêver. Par contre, j’aime bien la manière dont la tornade est présentée : il fait beau jusqu’à ce qu’elle arrive… et c’est exactement l’expérience qu’on a eu récemment en France. C’est hyper localisé, ça prend par surprise entre deux très belles éclaircies et on peut ne même pas savoir qu’il y en a eu une, en fait. Non, je ne suis pas traumatisé du tout. Allez, on n’est pas là pour faire ma psychanalyse, donc j’enchaîne sur la critique : ils n’ont pas une échelle assez haute pour atteindre l’homme empalé, mais Blue peut se débrouiller pour utiliser un camion de chantier, même sans les clés. Il est utile ce Blue, un vrai couteau suisse.

Cela permet à Roxie et Ryan d’atteindre l’homme assez vite, mais ils doivent encore se dépêcher : l’orage approche et ils sont au sommet d’une tour métallique qui est un merveilleux paratonnerre. Je n’aimerais pas être à leur place et, concernant Ryan, ça fait deux fois en un épisode quand même. Que ça se termine en prière pour Marie par contre… Eh, deux épisodes, deux fois la religion qui s’impose, c’est too much. Les américains. Je ne comprends pas pourquoi ils insistent autant dans les spin-off et si peu dans la série-mère, en revanche.

Bon, bref, la prière est efficace, avec un orage qui passe sans les frapper et une tour château d’eau qui s’effondre sans faire de blessés. Ouais, même la victime est secourue et… Comment ça Cammie est la tante d’un des pompiers ?

Ryan manque d’y passer et ça stresse Don qui lui fait un gros câlin une fois qu’il le retrouve, devant un Blue qui découvre qu’il n’est pas un fils aussi aimé, hein. Don lui demande juste de déplacer le camion. Cheh. Au moins, il s’est gagné un frère au passage.

L’épisode se termine toutefois par un moment tout à fait improbable : Don sourit de voir ses deux fils bien s’entendre et se prend un éclair dans la tronche. Allez. C’est si peu crédible de se faire foudroyer comme ça alors que la tour ne l’a pas été une seule fois. Ryan et Blue sont les premiers à s’occuper de leur père, déprimant de voir que Roxie est déjà partie avec un patient.

Pour ne rien arranger, le camion de Taylor dans lequel il est emmené passe par un carrefour complètement bloqué. Cam fait ce qu’elle peut pour leur trouver un itinéraire et mobilise toutes les ressources policières de la ville (eh, on manque de policiers !) pour les escorter et faire en sorte que Don s’en sorte. Toujours plus. Ce serait couillu de tuer ce personnage. Je n’y crois pas une seconde, mais c’est probablement ce qui pourrait arriver de mieux à la série.

À la place de ça, le cliffhanger voit les pompiers arriver à l’hôpital où ils confient Don à Samantha, chirurgienne, pour mieux découvrir que l’éclair a traversé le cœur de Don. AH.

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9-1-1 Nashville – S01E01 – Pilot – 12/20

Si l’on retrouve bien tout l’ADN de la franchise dans ce premier épisode, j’ai du mal, pour l’instant, à m’accrocher aux nouveaux personnages. Il y a beaucoup de clichés, du drama soapesque vu et revu et surtout, il y a un patriotisme exacerbé qui m’a fait lever les yeux au ciel et souffler aussi fort que la tornade qui est au cœur de cet épisode introductif. Bon, après, c’est plus ou moins ce que j’attendais de la série quand même. Il faut être patient et lui laisser le temps de s’installer, je suppose.

Spoilers

Une tornade s’apprête à frapper Nashville.


I’m not a firefighter, I’m a dancer.

Je ne connais pas bien Nashville, mais je ne suis pas surpris que le choix soit fait de commencer la série par un concert. On y suit une manager un peu dépassée par la situation quand le vent se met à souffler de plus en plus fort. Elle a peur que les effets pyrotechniques soient une mauvaise idée, mais ils ne sont pas grand-chose comparé à ce qui l’attend : tout l’échafaudage présent sur la scène s’effondre alors qu’une tornade s’approche petit à petit. Allons bon, une tornade.

Ce qui est bien, c’est que j’habite à proximité de la ville française qui vient juste d’être frappée par une tornade la semaine dernière, alors je suis tout à fait prêt à vivre le trauma d’une tornade à l’écran, moi.

Bien sûr, on nous annonce une catastrophe, mais elle n’est pas pour tout de suite. On veut d’abord nous montrer les personnages de la série, histoire qu’on s’attache à eux. Deux nuits plus tôt, nous découvrons donc le capitaine de la caserne que l’on va suivre, Don, et pfiou. J’ai soupiré fort face à ce personnage interprété par un acteur que je n’aime pas trop et aux hobbies qui crient Nashville : on le voit donc dans un stade à monter un cheval et tout.

J’avoue que je n’accroche pas tellement à cet aspect très américain. Eh, c’était pareil avec le Texas dans Lone Star et finalement la série était sympathique. En attendant, l’introduction de la parfaite famille américaine n’a pas tellement pris sur moi et je dois dire que la première vision de la caserne non plus. Est-ce que la série est déjà en train de me perdre ? Possiblement. J’attends la première intervention pour me faire une idée, mais c’est long.

Les personnages sont introduits de manière un peu ridicule, je trouve : la première pompière est ainsi introduite en train de chanter en vision avec une guitare. On a bien compris qu’on était à Nashville, c’est peut-être bon ?! J’ai trouvé que la série enchaînait trop les clichées sur la ville – et sur l’écriture d’une série aussi. Ainsi, Don Hart à la tête de la caserne et de la famille parfaite jusqu’ici a un lourd secret qu’il cache à son fils Ryan par exemple, tandis qu’une autre femme, Rox, est très contente d’entendre qu’il va y avoir une tempête sur Nashville, parce que ça veut dire plus de boulot pour eux et qu’elle est accro à l’adrénaline. Mouais.

Je réclamais la première intervention et je l’ai presque regrettée : on suit un groupe de jeunes femmes lors d’un enterrement de vie de jeune fille bien particulier. Grosso modo, elles sont sur un véhicule à pédales et provoque un accident quand elles repartent sans la conductrice après une fausse alerte – une demoiselle d’honneur malade jusqu’à ce qu’elle pète, rote et aille mieux. On se fout de nous. Le foutage de gueule ne fait que commencer, par contre : le premier pompier à arriver sur scène n’est pas un pompier, c’est un strip-teaseur.

Son nom est Blue et il est introduit comme danseur dans un nightclub où il fait un striptease en tant que pompier. Malgré tout, il a un grand cœur et fait une lap dance à une cliente qui était harcelée par d’autres. Ensuite, il se précipite lors de l’accident de l’enterrement de vie de jeune fille et est hyper efficace pour s’occuper de la future mariée qui est, évidemment, celle qui est le plus blessée. Il a tout ce qu’il faut pour la dégager des débris sous lesquels elle est coincée en plus : il utilise son huile de massage pour la glisser hors du poteau qui l’écrase, puis arrache sa veste pour utiliser ensuite les bretelles qu’il porte comme garrot.

Quand nos pompiers arrivent sur le lieu de l’incident, ils sont surpris de voir ce faux pompier assurer autant. Ryan le félicite et est surpris de voir que son père et le danseur se connaissent déjà. Et pour cause : Don annonce à Ryan que Blue est son frère. Allons bon.

La scène suivante donne plus d’informations. De retour à la caserne, le capitaine explique donc à son fils qu’il a eu un autre enfant avec une certaine Dixie. Techniquement, il n’a pas trompé la mère de Ryan : ils étaient séparés à ce moment-là, mais se sont remis ensemble. Il n’a jamais été amoureux non plus de Dixie. Tout va bien alors.

Enfin, presque. Maintenant que Dona retrouvé son fils, il a carrément envie de le faire venir travailler pour lui. Bien sûr, Ryan n’est pas convaincu par l’arrivée de son frère à la caserne. Il essaie de le repousser, en parlant du salaire moins intéressant, mais Blue débarque à la caserne bien vite. Il annonce avoir quitté son travail de danseur. D’après Ryan, il ne pourra pas devenir pompier pour autant, car même s’il a un brevet de sauveteur, il n’est pas un pompier certifié.

C’est comme ça que fonctionne la vie pour tout le monde, mais pas pour une série américaine. Ainsi, Don trouve une solution pour son fils caché : il lui propose d’être un cadet et de faire son entraînement sur le terrain. Il y aurait eu des précédents, dans des circonstances exceptionnelles… et ça semble fonctionner pour Blue. Mouais.

Sans trop de surprise, Ryan décide de son côté d’aller passer du temps avec sa mère, dans un ranch, parce que Nashville. Il est face au secret de son père et il se sent forcé de tout raconter à sa mère. Il est toutefois surpris de voir que sa mère est déjà au courant de cet autre enfant. En plus, elle en profite pour avouer à son fils qu’elle aussi a pris du bon temps avec d’autres hommes quand ils étaient séparés, donc elle ne peut pas lui reprocher. En plus, eh, ils en ont parlé à l’Eglise et ont payé pour lui chaque fois que besoin jusqu’à sa majorité.

Eh. Le côté religieux est un peu lourdingue, mais j’ai bien aimé ce petit revirement de situation. C’est aidé par le fait que ce soit Arizona Robbins qui le dise, hein. En revanche, Ryan annonce quelque chose à sa mère qu’elle n’était pas prête à entendre : son père veut faire travailler Blue à la caserne. Elle ne dit rien, mais elle n’a pas exactement une excellente poker face.

En parallèle, nous assistons à une scène similaire entre Blue et sa mère, Dixie. Elle ne semble pas fan de Don, lui reprochant de les avoir abandonnés et de s’être contenté de donner de l’argent sans jamais être là. Bizarrement, on vient de dire à Ryan que c’est elle qui avait provoqué cette situation. J’imagine que ce sera du drama pour plus tard. En attendant, Blue est prêt à commencer à la caserne.

Il s’y rend donc et son père le présente à toute l’équipe. C’est l’occasion de choper le prénom complet de Roxie, la médecin de l’équipe, ou de Taylor, la guitariste qui connaît aussi Cam, l’opératrice du 9-1-1. Ah oui, l’opératrice !

On nous l’introduit au travail évidemment, et on n’a pas grand-chose à se mettre sous la dent pour ce premier épisode. On ne la connaît pas bien : elle a un lien avec Taylor et elle est efficace dans son job. On la voit ainsi répondre à un appel d’une jeune femme qui vient d’offrir à sa nièce un cerf-volant. Un cerf-volant un jour de tempête ? Qu’est-ce qui pourrait mal tourner, hein ? On a affaire à la pire tante du monde. Je veux bien qu’on nous la vende comme une super tatie, mais elle n’est pas foutue de regarder la météo ? Avec le vent qu’il y a, c’est sans surprise que sa nièce s’envole.

Une fois dans le ciel, il n’y a que le 911 pour lui venir en aide. La série nous apprend cette fois que le 9-1-1 peut utiliser la visio pour avoir un visuel de ce qu’il se passe. C’est grosso modo ce qu’il faudra retenir de cette intervention qui montre les limites des effets spéciaux de la série et des idées de Cam. Cam reste bien calme et ressemble quand même à une Maddie 2.0 quand elle propose d’utiliser (en vain) une nappe pour faire filet. Finalement, la petite est sauvée par tous les invités de son anniversaire qui font une chaîne humaine et tout se termine bien. Il manque quand même une réplique où la gamine se dirait ravie de son cadeau, je trouve, mais bon, soit.

Tout ça nous ramène à la première scène de la série, avec la tornade qui s’approche. Les pompiers sont appelés sur la scène pour venir en aide aux fans coincés sous les décombres de la scène. Soit. Ils font un travail plutôt efficace, on retombe sur tous les clichés de la franchise, le triage, le capitaine qui hurle ses ordres, tout ça tout ça. La tornade fonce sur eux, ce qui ajoute une pression et un effet course contre la montre plutôt bienvenue : j’ai eu le petit rush d’adrénaline que l’on cherche avec cette franchise, donc c’est une bonne chose.

Par contre, j’ai trouvé que ça prenait trop de temps quand même. Une tornade, ça se déplace vite ; ça balance aussi des débris, des arbres, des voitures, etc. Bref, on ne reste pas dehors pendant une tempête pareille, mais là, si. Que les pompiers le fassent et cherchent un moyen de venir en aide à tout le monde, c’est plutôt logique. Qu’on nous sorte ensuite une scène où le chanteur du groupe sort de l’abri et demande à tous les fans de faire pareil pour venir en aide aux pompiers ? Ridicule.

OK, ça fait d’eux des héros du quotidien et la petite musique épique aide bien à nous vendre une scène merveilleuse où les américains sont géniaux… mais… non ? Jamais de la vie un capitaine de pompiers ne prendrait le risque de mettre autant de gens en danger. Je n’y crois pas.

Bon, tant mieux pour les gens que ça sauve, mais la prise de risque est telle. Dans la réalité, la tornade aurait fait des blessés supplémentaires à ce moment-là. Et puis, même, les gens sortent d’un abri de fortune qui ne va peut-être même pas résister à la tornade… Bref. J’ai du mal à y croire, comme j’ai du mal à croire qu’on maintienne un concert en extérieur un jour de tempête avec risque de tornade. J’imagine que les américains sont habitués à vivre avec les tornades, mais tout de même, c’est étrange.

Tout est bien qui finit bien, avec les débris trop lourds qui sont déplacés par la foule et les pompiers pour libérer les derniers coincés. Au passage, on a eu l’occasion aussi de voir Roxie et Taylor bosser, c’était sympa, j’en attends plus dans les autres épisodes. Une fois tout le monde libéré, Don insiste pour que tout le monde aille se mettre à l’abri, y compris les pompiers capables de prodiguer des soins médicaux.

Le capitaine utilise en revanche l’aide de Blue, ce qui n’a pas trop de sens pour moi, quand il entend un dernier homme, un machiniste, coincé en hauteur. Ryan ne l’avait pas vu, parce qu’il n’a pas regardé en hauteur de la scène, concentré sur les gens au sol. Pas malin. Le cliffhanger voit donc le père et ses deux fils venir en aide à cet homme (dans la vraie vie, je pense qu’il aurait été abandonné aux prières de chacun, hein). La tornade approche et fonce sur eux… Et la suite au prochain épisode. Mouais.

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9-1-1 Nashville (S01)

De quoi ça parle ?

Cette série suit le quotidien des policiers, équipes paramédicales, pompiers et répartiteurs du numéro d’urgence de Los Angeles Nashville. Tout simplement.

9-1-1 | 9-1-1 Lone Star

Ce que j’en attends

Je ne sais pas moi-même. Je n’ai pas encore fini 9-1-1 Lone Star car je vis dans le déni de la fin de la série – je ne veux pas qu’elle se termine. Ai-je vraiment besoin de commencer une nouvelle série de la franchise et, honnêtement, a-t-on vraiment besoin d’une troisième série ? Bien sûr que non. Je vais la regarder quand même.

C’est la facilité. J’aime bien le casting – du moins, j’aime bien Jessica Capshaw et LeAnn Rimes (mais il va falloir supporter Chris O’Donnell), je sais déjà à peu près dans quoi je mets les pieds avant de commencer, l’efficacité de la formule n’est plus à prouver et j’ai besoin de me consoler en espérant trouver une série qui ne sera pas aussi ratée que le début de saison 9 de la série-mère. C’est à peu près tout, en fait. ABC veut profiter de sa nouvelle poule aux œufs d’or, et ça se comprend.

Bref, je suis toujours prêt à perdre mon temps devant des séries qui ne seront jamais mes séries préférées apparemment !

9-1-1 Nashville – S01E01 – Pilot – 12/20

Si l’on retrouve bien tout l’ADN de la franchise dans ce premier épisode, j’ai du mal, pour l’instant, à m’accrocher aux nouveaux personnages. Il y a beaucoup de clichés, du drama soapesque vu et revu et surtout, il y a un patriotisme exacerbé qui m’a fait lever les yeux au ciel et souffler aussi fort…

9-1-1 Nashville – S01E02 – Hell and High Water – 14/20

C’est bizarre, mais je trouve que cet épisode fait un bien meilleur premier épisode que le précédent par bien des aspects : on apprend enfin à connaître les personnages et les lieux, et ça marche un peu mieux. Pour autant, il y a de nombreux aspects que je trouve longuet et un peu ennuyeux, notamment dans…

9-1-1 Nashville – S01E03 – Forces of Nature – 14/20

OK, ça devient définitif à ce stade : je n’aime pas l’aspect soap car il est raté pour moi en 2025 et je trouve dommage que la surenchère ne se contente pas d’être la surenchère des catastrophes auxquelles les héros font face. L’irréalisme des réactions des personnages me sort à plusieurs reprises de cet épisode à…

9-1-1 Nashville – S01E04 – Bad Case of the Blues – 15/20

Il serait bon de commencer à développer d’autres personnages plutôt que de se centrer toujours sur les quatre mêmes, parce qu’ils vont vite me provoquer une overdose autrement. En revanche, je suis content de retrouver tout ce petit monde pour un nouvel épisode et je pense que la série pourrait se faire une place dans…

9-1-1 Nashville – S01E05 – Lost Children – 12/20

La série a réussi à s’imposer dans mon planning pour le moment et je reconnais qu’il y a plusieurs personnages que j’aime bien, mais franchement, je trouve que les scénaristes sont trop dans l’excès à tous les niveaux. C’est déjà le cas dans la série-mère alors ça ne devrait pas m’étonner plus que ça, pourtant,…

9-1-1 Nashville – S01E06 – Good Southern Manors – 15/20

C’est mieux que la série-mère, assurément, mais ce n’est pas non plus un épisode de pause qui me laisse sur un suspense insoutenable. Tout est assez prévisible et manque de se concentrer sur les personnages : il n’y en a que deux vraiment mis en avant dans l’épisode et c’est dommage de ne pas réussir à…

Marvel Zombies – S01E04 – 11/20

La conclusion de cette mini-série ne peut évidemment pas venir résoudre tous les nombreux problèmes évoqués précédemment. Si je ne peux pas dire que je me suis ennuyé, il faut bien avouer que le scénario m’a laissé perplexe quasiment tout du long. C’est une série qui avait un potentiel énorme mais qui est complètement foirée du point de vue du scénario, au moins pour moi. Je n’ai accroché ni à l’intrigue, ni aux personnages. Je me suis raccroché aux belles scènes de combats et d’actions, ça me permet de me rappeler que l’ambiance des Marvel me manque en ce moment…

Spoilers 

Il est temps d’en finir.

We were meant to be here to end this together.

Nos héros sont pourchassés dans l’espace par ceux qu’ils pensaient être capables de les aider et qui veulent désormais les anéantir. Ils les font se crasher, mais par chance, ils sont sauvés de justesse par des portails venus de Kamar-Taj. Oui, oui, tout est lié : Kamala rencontre enfin Spider-man, et elle kiffe. Toute l’équipe a enfin quelques explications sur ce qu’on est en train de regarder depuis 1h30. Et surtout les interactions entre eux sont chouettes à suivre (il faut bien des points positifs à ce projet).

Les explications ? L’accident du Wakanda a provoqué la destruction des pierres d’infinité, qui ont alors libéré une énergie de dingue, détruisant une partie du monde. La Tour Eiffel a le droit d’être détruite, yeah ! Pour contenir l’énergie, le Kamar-Taj a décidé de faire de Bruce Banner le réceptacle de toute cette énergie. On a perdu Hulk au passage, mais le réceptacle attire la convoitise de la Reine des morts. On nous présente ça comme le dernier combat qui pourrait mener à l’Apocalypse : Wanda va envoyer son armée de zombies à l’assaut d’Hulk, dans l’espoir de récupérer l’énergie des pierres. Elle pourrait alors anéantir la résistance et rien ne va plus.

Malgré l’urgence de la situation, Kamala, décidément héroïne de la mini-série (mais pas héroïne réussie, je trouve), prend le temps de se remémorer ses amies perdues au combat et de déprimer un temps. Eh, j’ai dit qu’il fallait que la série nous présente mieux les personnages pour qu’on ressente les émotions, je devrais être content, je sais… Mais ce n’est pas le cas. Il s’agit déjà du dernier épisode et donc ça ne prend pas : c’est trop tard pour faire ça.

La suite de l’épisode nous montre la sorcière rouge arriver face au Hulk réceptacle des pierres d’infinités et lui lancer une armée complète de zombies. C’est chouette, ça fait une belle scène d’action de la voir déchaîner toute sa puissance contre Hulk. On a ensuite un vrai moment émotion quand elle envoie une illusion de Natasha essayer de convaincre Banner de baisser sa garde.

Par chance, c’est le moment que nos héros choisissent pour arriver enfin. Il y a eu genre cinq minutes de fight avant déjà, donc il était temps. Les scènes d’action sont toujours réussies : je les trouve plutôt lisibles et j’aime bien les idées farfelues qu’il y a parfois (les toiles de Spidey qui font voler les têtes ? Le reflet dans le sabre de Blade ? Les Ant-man zombies ? Valkyrie qui semble morte, mais en fait non ?), mais à nouveau, le problème vient du scénario.

Ils n’ont pas réussi au cours des quatre épisodes à me convaincre. Kamala ne ressemble pas à l’héroïne qu’on connaît, les personnages sont trop nombreux pour qu’on apprenne à les connaître… En fait, c’est l’effet Endgame, mais sans introduction (ou réintroduction, d’accord) des personnages. Partant de là, on manque de contexte, de caractérisation, d’émotions, de tout ce qui fait une bonne série, quoi. La déception est grande : je me contente de regarder toute l’action, parce que les dessins sont beaux, mais ça ne me fait que me rendre compte à quel point ça aurait pu être incroyable. Le potentiel est si gâché.

Tout ça mène à la victoire improbable de la Sorcière Rouge, qui envoie dans la gueule de Kamala les zombies de ses anciens alliés avant d’essayer de la convaincre de se mettre de son côté. Kamala refuse que tous ses sacrifices ne servent à rien. Après d’interminables flashbacks des quatre épisodes qu’on vient juste de voir, elle prend donc la main de Wanda. Hein ? Le lien logique ? Je l’imaginais faire exactement l’inverse, mais non.

Quand elle prend la main de Wanda, il y a une grande explosion et tout est bien qui finit bien : elle croit la promesse de Wanda qui lui assure qu’elle va ramener le monde tel qu’il était. C’est donc ce qu’il se passe : la dernière scène voit Kamala revenir dans le passé, avant l’apocalypse zombie. Tout y est bien, Riri et Kate sont déjà ses meilleures amies (d’où ça sort ? C’est dans Iron Heart ?) et n’ont aucun souvenir de ce qu’il s’est passé.

Seulement voilà, c’est trop beau pour être. À la manière de WandaVision, l’épisode se termine par la révélation qu’en fait, Kamala est victime des illusions de la sorcière rouge qui lui fait voir un monde parfait là où il n’y a que des zombies autour d’elle. Et une alliée qui vient le lui dire. Soit. Mais euh, pardon ? Pourquoi Wanda garde-t-elle Kamala en vie ? Et pourquoi les zombies ne la bouffent-ils pas ? J’ai adoré que la série s’achève sur ce cliffhanger (j’espère vraiment que c’est une fin définitive malgré tout, parce que je ne me vois pas m’imposer une deuxième soirée comme celle-ci dans deux ou trois ans !), parce que ça fait un moment d’horreur plutôt réussi, mais… C’est parce que je cherche le positif que je le dis !

En bref

Je suis passé complètement à côté de ce projet Marvel, et pourtant, j’aime souvent les défendre quand ils font n’importe quoi. Je ne comprends pas comment on peut rater à ce point une mini-série en quatre épisodes annoncée il y a plusieurs années. En fait, je ne comprends pas qui a pu passer plusieurs années pour pondre un scénario si approximatif et sans aucun sens. Il n’y a pas de début à cette série – et pas de fin comme ils espèrent une seconde saison.

Il faut tout de suite que je précise que contrairement à beaucoup d’avis vus sur Google ça ne me dérange absolument pas que les têtes d’affiche soient des héros moins connus ou de jeunes héroïnes car j’ai tendance à les adorer là où les Avengers me soûlent car trop vus et revus. Cela dit, pour que ça me plaise, il faut les présenter malgré tout : on est dans un univers parallèle où on ne les connaît pas, on ne sait pas les liens qui les unissent, les pouvoirs qu’ils ont ou non… et ça a bousillé tous les moments émotions de ne pas avoir ces infos de base !

Je pourrai continuer des heures (bon, peut-être pas) : le potentiel était là, paraît même que les comics sont géniaux… mais c’est un échec qui ne fait que répéter la même formule (les héros vont vers un endroit safe pour découvrir qu’en fait, c’était pas safe du tout) sans jamais introduire son contexte ou ses enjeux. Heureusement, ça permet de voir interagir des personnages qu’on connaît encore trop peu malgré des introductions qui datent parfois d’il y a plusieurs années, histoire de nous montrer que Marvel a au moins compris ce qu’on voulait voir. Mais ce n’est pas suffisant pour autant, surtout qu’en quatre épisodes tout va trop vite et semble toujours tomber comme un cheveu sur la soupe. Quel dommage, quel gâchis !

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