NCIS Tony & Ziva – S01E10 – Full Circle – 14/20

Eh bien, la saison s’achève sans que la qualité ne soit vraiment au rendez-vous. Vraiment, tout du long, ça aura été une série qui surfe uniquement sur la hype de ses personnages et sur les dynamiques. Cela fonctionne juste assez, en vrai : on s’amuse bien, il y a ce qu’il faut de suspense et on passe sur les défauts de crédibilité et intrigues alambiquées pour juste passer un bon moment avec son cerveau déconnecté à côté de soi. Tout simplement.

Spoilers

C’est l’heure d’une dernière course contre la montre afin de retrouver Tali et faire tomber Jonah.

I’ll help you two if you help me destroy Jonah.

Bon, j’étais à ça de ne pas réussir à finir la saison aujourd’hui, finalement, mais eh, quand même j’ai bien envie de terminer cette histoire et de m’en débarrasser, tout de même.

Sophie rejoint rapidement Tony et Ziva apparemment, ce qui lui permet d’être avec l’équipe pour les aider à retrouver Tali. Parlons du bien mauvais jeu de Claudette quand elle essaie de soutenir sa copine à l’arrière-plan ! Cela semblait si forcé, si mal monté aussi. Bon, bref, on n’a pas le temps dans cet épisode de toute manière : on commence directement avec un appel de Jonah pour Ziva. Il peut facilement lui faire faire tout ce qu’il veut : il menace Tali et lui dit de suivre ses instructions à la lettre, en commençant par venir le voir avec Tony.

Martine débarque également et ne s’attire la haine de personne dans le groupe. Elle assure avoir trafiqué le téléphone de Jonah la veille avant de tuer Aaron. Pardon ? Bon, c’est une facilité scénaristique pas crédible qui explique en tout cas pourquoi elle débarque auprès de nos héros pile quand Jonah les appelle.

Vous savez à quoi cette réunion improbable au bord de la plage me fait penser ? A la saison 4 de Prison Break. C’est incroyable, plein de persos secondaires dont on ne sait pas grand-chose, des méchants qui sont avec des gentils et des intrigues si peu crédibles ! En tout cas, la confiance n’est pas accordée par Martine : Ziva demande à Sophie de l’accompagner partout et de la suivre, quitte à la descendre si elle leur mentait ou cherchait à les trahir. Mouais. C’est vrai qu’on peut faire confiance à Sophie, c’est bien connu.

Pendant que Sophie et Martine vaquent à leur occupation, Tony et Ziva se rendent au rendez-vous fixé par Jonah, chez Aaron. La maison est partiellement détruite et Jonah est coincé : Aaron est mort avant de lui donner le code de son coffre-fort. Son but est à présent de faire payer à Ziva et Tony en tout cas. Il peut les manipuler comme il le souhaite, il a toutes les images pour les faire passer pour des terroristes, mais il veut à présent une confession complète de leur part pour les emmener à la police le lendemain. Ben oui. Des terroristes qui font des aveux sans raison, tout le monde va y croire.

Boris et Claudette sont quant à eux en train d’investir une nouvelle base et de papoter avec Lazar. C’est pratique d’avoir les méchants de son côté aussi… Ils peuvent ainsi aider facilement (trop facilement je trouve) Martine et Sophie à récupérer Tali. En effet, ces deux dernières se rendent à un poste de surveillance qui contrôle les caméras d’Aaron où elles soupçonnent que Tali sera.

Non seulement elle y est, mais en plus, la libérer est super simple : Martine a ses accès simplifiés, Sophie n’a qu’un type a dégommé et tout va bien si vite ! Tali est récupérée par Martine et Sophie. Bon, par contre, Jonah comprend vite que Martine est derrière ce coup et il veut se venger, évidemment. Il le comprend quand même trop tard : Tony et Ziva ont le temps de s’échapper. Dès qu’ils savent Tali en sécurité, ils passent à l’offensive pour s’échapper et cacher toutes les caméras du site avec des bananes. OK.

Même s’ils semblent plus ou moins à la même page, ils se rendent compte qu’ils ne sont pas tout à fait d’accord sur le plan à suivre à partir de là. S’ils commencent par s’embrouiller, ils se mettent finalement d’accord quand ils découvrent la combinaison d’Aaron. C’est ridicule : ils déduisent que les armes exposées dans le jardin donnent la combinaison. Si c’est une possibilité, rien ne peut confirmer que ce soit le cas…

Il n’empêche que Jonah a toujours accès aux drones via 9.4. La série part en vrille : libérer Tali était simple et rapide, mais il reste quand même du temps d’épisode. Ainsi, si Tali est ramenée au nouveau QG, elle y arrive en même temps que les drones de Jonah. Ceux-ci tirent aussitôt, mettant en difficulté Martine, Sophie et Claudette. Les trois françaises se retrouvent prisonnières des hommes de Jonah bien rapidement.

En revanche, Tali a le temps de s’échapper une fois de plus. Ce n’est pas de son plein gré : elle est embarquée par Boris qui fait ce qu’il faut pour la mettre en sécurité dans les souterrains nazis. Par contre, il découvre vite que Tali a le même caractère que sa mère : elle a une idée en tête et pas ailleurs, elle le force donc à aller libérer sa mère.

Pendant ce temps, Tony et Ziva fnt exprès d’être à nouveau capturés par Jonah pour tenter la combinaison permettant d’ouvrir le coffre d’Aaron. Mouais. Ils ont une chance sur deux si leur théorie est bonne et, bien sûr, ils trouvent la bonne combinaison bien vite. Le temps que tout ça se passe doit bien prendre au moins deux minutes, mais c’est suffisant pour que Martine, Claudette et Sophie soient là aussi.

Martine tente encore d’arrêter Jonah quand il décide d’utiliser 9.4 dans le coffre d’Aaron pour réussir à contrôler les armes du monde entier. Il refuse de l’écouter. Malheureusement, c’est le mauvais choix : il pense être victorieux en accédant au serveur d’Aaron, mais Boris et Claudette ont bossé pour que le système télécharge une nouvelle mission à 9.4. Ainsi, quand il branche la clé sur le serveur d’Aaron, Jonah se retrouve avec tous les drones qui partent à sa recherche.

Le but est encore de le capturer vivant, mais ça ne fonctionne pas s’il essaie de s’enfuir, ce qu’il fait évidemment. La série nous enchaîne quelques petites scènes d’action à ce moment-là, alors que Tony et Ziva ont vu que Boris et Tali arrivaient sur les lieux. Contre toute attente, Jonah parvient à s’échapper en voiture, voiture dans laquelle il y a justement Tali.

Pendant que tout le casting se bat et manque de se faire tirer dessus une ou deux fois, Ziva et Tony le prennent en chasse et tentent aussi d’empêcher les drones de tirer sur lui. Ben oui : les drones pourraient tirer sur Tali par accident ou juste provoquer un accident mortel. En vrai, ça faisait une course poursuite bien fichue, qui se termine par super Tony réussissant à sauter dans la voiture de Jonah et récupérer sa fille. La clé 9.4 est également désactivée par un homme de Jonah où il allait se faire tuer par un énième robot. Personne ne contrôle et vérifie les vaisseaux et robots militaires pour les abattre quand ils partent en vrille dans cette série apparemment.

Jonah est content d’être en vie, mais il tente encore de s’en prendre à Tony et Tali. C’est finalement Ziva qui débarque pour l’arrêter en le renversant en voiture. Cela dit, c’est Tali qui porte le coup final en lui donnant quelques coups de pied. Martine arrive alors à temps pour arrêter Jonah. Pendant ce temps, Boris, Claudette et Sophie récupèrent 9.4 et Boris décide de détruire la clé. Bon débarras !

À défaut de flashback dans cet épisode, nous avons au moins un épilogue. Cette petite histoire était sympathique comme tout, mais il nous faut maintenant le happy end que tout le monde attend pour Ziva et Tony. C’est à Paris qu’il aura lieu, avec Tali qui commence une thérapie. Son psy ? Le petit-ami du psy de sa mère, bien sûr. Tout va bien.

Martine et Lazar peuvent reprendre le travail comme si de rien était : ils sont considérés innocents et Martine s’arrange même pour que Lazar puisse enfin retrouver son fils, bien plus adulte que ce que j’imaginais. Il est à noter que Martine apprend tout de même le suicide de Jonah en prison alors qu’il était sous haute sécurité. On pourrait se dire qu’il est lâche, mais on comprend évidemment que le suicide est orchestré par Martine qui a réussi à le faire exécuter : il n’y avait plus de caméra de sécurité et elle sait qu’il s’est pendu avec des draps sans qu’on ne lui donne l’information. Hilarant, ce sens de l’humour des scénaristes.

Tony et Claudette bossent de nouveau ensemble et ils reçoivent une visite imprévue de Boris. Le pauvre m’a fait de la peine : Fruzsi s’est jouée de lui depuis le début pour le dépouiller. Pardon, mais what the fuck ? Elle se barre avec tout son fric et Boris se retrouve donc célibataire. Il a toutefois un nouveau patron : Tony. Bordel, ça sent tellement les pistes ouvertes pour une éventuelle saison 2 et je ne sais pas quoi penser de cette idée.

À l’inverse, je sais quoi penser du happy end pour Tony et Ziva. Il est plutôt réussi : ils décident de recommencer à sortir ensemble, avec l’approbation de Tali, qui se met à développer l’humour de son père (le sexisme en moins, apparemment). Ziva offre en cadeau une photo d’Henry et Tila à Tony et la saison se termine par un petit baiser devant la Tour Eiffel. Il ne pouvait en être autrement !

En bref

Il n’y avait pas forcément besoin de l’existence de cette série et une part de moi aurait préféré un téléfilm sur Ziva et Tony, mais j’ai quand même adoré retrouver Ziva pour si longtemps. Il est dommage que Tony soit encore là, parce que je n’aime ni le personnage, ni l’acteur. La saison 1 de cette série est aux antipodes du reste de la franchise et tente trop d’être un produit d’espionnage et d’action, sans vraiment parvenir à être crédible, flirtant avec des idées totalement loufoques à de nombreuses reprises.

Après, la série a ses points forts, et notamment l’humour instillé à travers les personnages, la dynamique entre Ziva et Tony qui a pris quelques rides mais fonctionnent toujours bien ou le personnage de Tali. Ce fut suffisant pour en faire un produit de divertissement qui se consomme sans prise de tête – mais ce n’est que ça, de la consommation.

Et en cas de saison 2 ? En vrai, je pense que je serai au rendez-vous. Par contre, ce serait bien que je me mette à jour dans NCIS désormais…

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Culte – S02E06 – Un sens à ta vie – 15/20

Une conclusion à l’image de la saison : on nous propose une fin de saison qui ne trouve pas forcément de sens à la vie de tous les personnages, mais qui nous propose au moins de terminer les intrigues entamées pour les personnages, y compris la part de fiction. C’est bien fichu, franchement. J’espère une saison 3, parce que vraiment, c’est une excellente série qui fonctionne et a de bonnes idées. Et cette conclusion permet à la fois de dire au revoir à un phénomène culte… et de lui redire bonjour, trente ans après. Malin.

Spoilers

Le phénomène s’essouffle bien vite, et il faut lui dire au revoir.


Je supporte pas que tu aies du succès.

Et voilà, c’est déjà le dernier épisode. Incroyable comme ça passe trop vite quand on n’a que six épisodes. Le début de celui-ci avec la série « Pour être libre » dont j’avais oublié l’existence me fait me dire que ça aurait été bien aussi d’avoir un peu de contexte sur les choix graphiques immondes des années 90. Je dis que c’est immonde parce que c’est ce qu’on pense aujourd’hui, mais à l’époque, ça a eu un succès phénoménal, et ce n’est pas pour rien.

N’empêche que là, on nous sort une série sans nous expliquer le contexte ou le moment où c’est tourné pendant la tournée, justement. On voit un beau montage où les artistes enchaînent les dates, les tournages, les sandwichs et, en ce qui concerne Filip, les cachets. C’est vrai qu’on nous a vendu un début de saison phénoménal où il était accro… il faut y revenir.

Le succès lui monte à la tête, je l’ai dit plein de fois. Là, ça tourne au cauchemar : les fans les suivent partout et Filip finit par se faire un bad trip et tout confondre, clairement. Il fait un malaise en plein tournage, alors qu’il est avec ses deux meilleurs potes. La cadence est intenable. Salomé engueule Jean-Loup quand elle comprend que les cachets viennent de lui, mais elle finit surtout par le consoler quand elle comprend qu’il ne vit pas bien du tout ce qu’il se passe. Filip, lui, est soigné mais est clairement en dépression. Il s’en confie à Michel, avant de l’envoyer bouler une fois de plus parce qu’il veut construire sa vie avec Valérie, pas avec lui. La rupture est terrible.

La série est maligne, franchement. Il y a eu un procès contre un film qui retraçait la vie de Filip en tant qu’homosexuel, alors le choix est fait là de tourner autour du pot. Rien n’est jamais explicite et on se contente des rumeurs justement, des pistes brouillées, d’une relation qu’on ne connaît pas bien. C’est malin, c’est bien écrit, c’est un tour de force.

Bon, par contre, le malaise de Filip pose problème pour la suite de la tournée : Yann est forcé d’annuler le Bercy, surtout qu’il est dépassé par la situation quand il découvre que c’est Candice qui a écrit les chansons des 2Be3. Il s’est fait balader de bout en bout, c’est merveilleux. En tout cas, Filip a envie de faire le Bercy, c’est son rêve de toujours, et Frank refuse de renoncer à ce rêve. Il est prêt à payer le Bercy lui-même s’il faut, même si c’est le salaire d’une vie pour ses parents. C’est incroyable, au sens propre.

Il est prêt à tout sacrifier pour son pote, alors même qu’il s’engueule en permanence avec. Il se retrouve à donner tout son fric pour ça, à faire d’autres tournées de supermarché pour vendre ses produits et se refaire du fric. En vrai, c’est beau et mignon, parce qu’il fait ça avec son père ; tout en se prenant la tête avec Ellie qui est jalouse de son succès et le lui dit.

La série nous a déjà spoilé que ça allait se faire, malheureusement, alors il n’y a pas trop de suspense, même quand Salomé et Jean-Loup ont pour rôle d’en mettre à estimer que c’est de la folie pure de faire ce Bercy. Adel, lui, est déprimé – la mort de son père n’est pas encore digérée. Il décide aussi de reprendre ses études, voyant bien qu’il est au bout de son rêve. Il a une jolie conversation avec sa mère. La vie reprend ses droits.

Ce n’est pas exactement le cas pour Filip qui se remet de son overdose en continuant de se cramer à petit feu. Il veut absolument rendre fière Valérie, s’assure qu’elle voudra toujours de lui, puis envisage un enfant avec elle. Lol. Il est complétement fêlé le pauvre. Et il n’est pas prêt pour la fin de sa célébrité. C’est si triste. En plus, le projet 2Be3 arrive à son terme. J’ai aimé la scène entre Jean-Loup et Salomé, même si c’est bizarre de les voir être vraiment potes : il débarque clôturer le projet financier des 2Be3 et finit par danser dans son bureau.

En tout cas, Filip reprend du poil de la bête très vite en retournant dans son quartier. Ses coéquipiers ont invité la presse à Longjumeau, avec pour but de continuer la promo du Bercy. Quand il apprend que le Bercy est une possibilité, Filip est le plus heureux des hommes. Tout le quartier est heureux de les retrouver et ça tourne limite à la télé-réalité. Et ça fonctionne : le Bercy est finalement complet.

La première conséquence directe ? Salomé démissionne et monte un label avec Candice maintenant qu’elles sont riches. Ca a de la gueule, il faut bien le reconnaître, mais par contre, vraiment, je suis dérangé par la représentation qu’apporte le couple Salomé/Candice dans la série. Non parce qu’autant je trouve bien que rien ne soit montré pour Filip/Michel (on ne sait pas si c’est avéré cette relation avec son mécène, c’était peut-être juste ça, un mécène), autant je ne comprends pas l’intérêt de proposer un couple de lesbiennes qui pas une fois dans toute la série ne s’embrassent. Je demande pas qu’elles s’embrassent au travail, hein, mais on a eu plein de scènes chez elles et en vrai, pardon, mais elles sont en couple ou coloc ? On a pourtant eu une bonne dose de scènes de cul hétéros à l’intérêt et la nécessité très discutables sur la deuxième moitié de la saison. OK, dans les années 90, l’homosexualité, c’est tabou et tout. Mais quitte à ajouter un personnage fictif lesbien et en relation stable, est-ce qu’il n’y aurait pas eu là l’occasion d’aborder frontalement la question de l’homophobie et, a minima, de représenter correctement la vie de couple LGBTA+ à l’époque ? Bref. Je suis mitigé.

Quoiqu’il en soit, on en revient alors au début de la saison : nos 2Be3 sont dans les loges de Bercy, prêts pour leur concert. Tout le reste du casting se retrouve en loge VIP, même la présentatrice de Fan 2… Et ouais, on comprend qu’il est temps de dire au revoir à ces 2Be3. C’est culte, et franchement, les acteurs choisis pour les interpréter sont vraiment géniaux… et les chansons du groupe, les chorés bordel. Bien sûr que ça a eu du succès ! Une belle success story, vraiment. La série termine par un concert attendu et plutôt réussi, mais aussi par des gros plans sur tout le reste du casting… Et voilà, ils sont partis un jour sans retour.

C’est culte, vraiment. La saison nous propose ensuite des images d’archive du vrai groupe et de tout ce qui a été reconstruit dans la série. La ressemblance des acteurs n’est pas toujours folle, mais ça fonctionne bien. Et la fin ! Je ne m’attendais pas du tout à cette fin !

On termine sur une interview des deux 2Be3 encore en vie, chargée en émotion. La chaise vide pour Filip est terrible, les extraits des interviews où on demande aux 2Be3 ce qu’ils seront dans 20 ans très violents et l’émotion vraiment palpable. 5 millions de disques vendus, tout de même. Bravo les 2Be3.

EN BREF

C’est vraiment une excellente série qui redore la production française et je suis content d’avoir vu cette pépite. Ceci étant dit, j’ai du mal avec cette saison 2 : elle a moins réussi à m’embarquer que la première, peut-être aussi parce que j’adorais la télé-réalité plus que je n’adore les 2Be3. J’ai eu l’impression que cette saison 2 flirtait beaucoup plus avec la fiction que la première saison, et ça m’a fait bizarre. L’attention aux détails y était aussi un peu moins poussée dans la reconstitution de l’époque.

Pour autant, ces six épisodes se dévorent bien vite, les personnages sont attachants et suivent une vraie évolution qui finit par marquer. Je n’ai pas enchaîné les épisodes en si peu de temps sans raison : c’est une bonne série, qui mérite d’être vue et qui a la bonne idée de proposer de mettre en avant des acteurs inconnus. Ils sont si forts, en plus !

Comme pour Malik ou Isabelle en saison 1, j’espère revoir les acteurs dans d’autres rôles !

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Culte – S02E05 – La rançon de la gloire – 15/20

Amusant, ce titre d’épisode, parce que je trouve que ça s’appliquait déjà très bien à l’épisode précédent. On sent bien que le rythme s’emballe dans la vie des 2Be3 et que le succès vient avec une facette très négative qu’il n’est pas toujours facile de gérer. L’épisode continue lui dans la lancée du reste de la série : c’est bien, je passe un bon moment de divertissement, mais je n’accroche pas autant qu’à la saison 1.

Spoilers

L’album, c’était facile. Maintenant, il y a la tournée dans toute la France à assumer.


Ben non, je ne suis pas Michel moi.

J’enchaîne les épisodes, finalement, je n’ai jamais que deux jours de retard, c’est pas si pire. Cet épisode commence par une scène qui m’a fait un peu peur, on y suit une jeune adolescente dans un gymnase et au collège, et ça sentait un peu trop le flashback à mon goût. Ce n’est finalement pas le cas : on nous montre qu’elle a les 2Be3 sur son cartable, qu’elle est amoureuse de Filip, puis on la voit s’enfermer dans une salle de cours pour écouter les 2Be3 sur son walkman et danser. Est-ce que j’ai chanté et que j’étais à deux doigts de faire comme elle ? Il n’y a pas de preuve.

La scène suivante nous montre la même ado dans le public du Hit Machine. Et oui, la série nous met Charly et Lulu en vedette ! Voilà une saison de Culte qui serait intéressante aussi : comment est-ce que le Hit Machine a été créé et est devenu ce monument télévisuel pendant si longtemps ?

À l’arrivée des 2Be3 sur le plateau, l’adolescente s’évanouit carrément. Pfiou. C’est fou l’effet des Boysbands ! Quant au Hit Machine, bon, ils reçoivent une belle récompense avant d’affirmer qu’ils seront amis pour toujours. Cela n’a pas été le cas, malheureusement pour eux. À force de répéter leur amitié à tout bout de champ, ça ne peut que mal tourner.

Pourtant, c’est là-dessus que toute la promo envisagée par Salomé s’appuie : ils sont meilleurs amis pour la vie et c’est tout. Qu’importe qu’en coulisses, ils passent plein de temps à se descendre les uns les autres ! C’est terrible, parce que Filip continue d’improviser et que malgré les paparazzades où tout va bien, il a une vie qui sombre de plus en plus dans le chaos.

On le voit ainsi continuer de dormir avec Jean-Loup tant que Valérie n’est pas à Paris et s’empiffrer de cachets. Cela fait peur aux autres 2Be3, alors qu’une tournée de 100 dates est organisée par Salomé. C’est tellement fou de prendre des inconnus comme ça et de les lancer si vite dans un single, un album et une tournée, en partant de rien. Comment est-ce que ça pourrait ne pas leur monter à la tête ?

Valérie revient à Paris, retrouve Filip, mais refuse qu’il monte dans sa chambre. Ah. C’est la douche froide pour Filip. Il passe son temps à se poser des questions sur sa relation, finissant par être plus stressé par sa relation que par sa carrière, malgré le Zénith qui approche. Il s’en confie à Jean-Loup, s’énerve de plus en plus sans raison et se gave de cachets, à un point inquiétant. Et puis, la relation qu’il a avec Jean-Loup est terriblement malsaine. Jean-Loup finit par tenter un baiser, mais il se prend un beau râteau.

Filip va ensuite chercher ses parents en limousine, parce que bien sûr ils viennent le voir à son concert. Ils sont servis : Filip les couvre de cadeaux, mais Michel aussi apparemment. Tout ça termine donc en reproches de la part de Filip envers ses parents. L’engueulade est inévitablement violente. En même temps, après autant de temps sans se parler, ça ne pouvait pas finir autrement.

De son côté, Frank traverse une période vraiment compliquée, y compris au lit où il n’arrive plus à rien avec Ellie. C’est triste pour eux, parce que ça ne fait que tendre leur relation compliquée (à défaut de tendre autre chose) : elle est jalouse que Salomé lui accorde tant de temps quand elle n’en a pas pour elle, il est déprimé que Salomé lui bouffe 100% de son temps.  

Il passe sa soirée d’avant-concert à déprimer seul sur le canapé et à voir Adel revenir avec encore une nana différente à l’appartement. C’est évident qu’il profite un peu trop du succès, mais bon, il finit par dégager la fille en question : il s’agit de celle qui ne le calculait pas en cours au début de la saison et il ne lui pardonne pas d’être possiblement lepéniste. Tu m’étonnes.

Alors que le premier concert approche, Salomé découvre aussi l’existence d’Alliage. Forcément, le succès des 2Be3 inspire : quand il y a de l’argent à se faire, il y a de la concurrence. Elle est flippée, en parle à Yann et finit par oublier le concert : le trio se retrouve à se rendre à pied au Zénith. Cela paraît complètement fou. C’est l’envers du succès, je suppose.

Le concert a quand même lieu, avec un Zénith plein à craquer. Les garçons donnent tout ce qu’ils ont (oui, c’est un jeu de mot avec le titre de la chanson, j’assume) et font tomber la veste bien sûr. C’est fou, parce que je continue de voir trois inconnus sur scène, là où je n’ai jamais associé les vrais 2Be3  des gens lambdas. La série réussit au moins ça.

Le concert est efficace, c’est un succès et ça fait plaisir à Yann. Il ferait mieux de s’occuper de ses poulains, en vrai : Jean-Loup se transforme en dealer pour Filip qui continue de péter un câble à peu près tout le temps. Il s’attire aussi la jalousie de Michel quand tout s’arrange avec Valérie : elle avait une fille dont elle ne lui avait jamais parlé, mais qu’elle présente après le concert.

Frank, lui, retrouve son père après le concert. Celui-ci est heureux pour son père, assumant même le fait qu’il soit possiblement homosexuel. C’est fou comment ça semble être un sujet tout le temps avec ce boysband – même encore aujourd’hui, en vrai. Et pourtant, du côté d’Adel, ça ne l’est plus : ses frères sont heureux pour lui parce que les filles l’adorent… mais ils essaient aussi de lui faire prendre conscience que leur père ne verra jamais la maison en Tunisie.

Pas le temps de s’en occuper malheureusement : la tournée commence et il faut partir en Tour Bus. Terrible. Bien sûr, dans tout ça, Salomé culpabilise aussi : avec l’arrivée d’Alliage, elle a bien compris qu’il y avait une date de péremption aux 2Be3. Terriblement triste. Elle a beau culpabiliser de ce qu’elle ne peut pas vraiment offrir aux 2Be3, elle continue de les exploiter, hein.

Les concerts s’enchaînent : chaque soir, une ville différente, chaque jour, un trajet en Tour bus avec le courrier des fans et la presse qui parle d’un nouveau Boysband. Cela les stresse et bien sûr, ça finit par avoir un impact : le Zénith de Nantes ne se remplit pas assez vite au goût de Yann. Clairement, il a misé trop haut pour un jeune groupe. Salomé doit trouver un moyen de relancer la carrière de ses poulains.

Ce n’est pas gagné : elle les inscrit pour une interview à Fan 2, mais ça se termine mal avec Filip qui s’énerve. Il est de plus en plus instable le petit : il harcèle Valérie en la faisant surveiller constamment quand il est en tournée, il pète des câbles en interview et il s’engueule même avec Frank qui ne supporte pas de voir ses camarades claquer tout le fric. C’est terrible. La dispute entre eux est bien gérée et montre les tensions incontournables avec ce genre de groupe.

Valérie est inévitablement de plus en plus terrifiée par le comportement de Filip, au point de contacter Michel pour avoir ses conseils et son aide. C’est improbable, et pourtant ! La scène est bien fichue, en vrai.

L’épisode se termine toutefois par bien plus triste : Adel apprend le décès de son père. Il faut donc se rendre à l’enterrement. Dire qu’il faisait tout ça pour lui, dans l’espoir de lui offrir une maison… C’est triste. Je m’attendais par contre à voir des paparazzis à la fin de la scène, pour justifier que ce soit le cliffhanger.

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NCIS Tony & Ziva – S01E09 – Ride or Die – 14/20

Le rythme s’accélère et le dernier épisode a de quoi remonter le niveau, je pense, parce que j’aime bien comment cet épisode de transition nous mène vers une intrigue finale qui devrait permettre la victoire des héros après quelques épreuves de plus. La construction de la saison est basique, mais pourquoi pas. Quant à cet épisode, il va vite en besogne, ne rend pas justice à l’intelligence de tous ses persos, mais eh, il fonctionne bien.

Spoilers

On quitte cette fois Paris pour une île au sud de l’Europe où Jonah s’est rendu avec Aaron.

You couldn’t erase us so you multiplicated us.

Pour retrouver Tony, Ziva et Claudette décident de traquer Jonah et Aaron Grave. C’est plutôt logique. Heureusement, Tony trouve aussi le moyen de communiquer à Ziva un moyen de le contacter, avec des codes peu difficiles à craquer, mais qu’il faut savoir où chercher. C’est trop rapide, je trouve : j’aurais aimé les voir galérer un peu à le retrouver.

Le but de l’épisode est ailleurs, et on nous le présente vite : la nouvelle idée de Tony, qui fait un espion peu crédible, est de retrouver Jonah pour récupérer 9.4 qui est une IA avec un historique prouvant tous les méfaits de Jonah. Ouais. Ils auraient pu commencer par là quand ils avaient la clé, non ? De son côté, Ziva prend également le temps de papoter un peu avec Sophie et Tali, pour les mettre à l’abri et découvrir que Tali est en pleine crise d’adolescente déjà.

Enfin, Boris débarque aussi pour aider Ziva et Claudette. Il sait en effet que son couple n’est pas en sécurité tant que l’histoire avec 9.4 n’est pas terminée. Mouais. Les scénaristes semblent ramer à trouver des raisons de le garder, mais soit.

Pendant ce temps, Jonah passe son temps avec Graves dans une villa de luxe où le riche homme d’affaire expose ses armes comme des œuvres d’art. On voit que la villa est ultra sécurisée et on comprend pourquoi Jonah avait besoin de la confiance d’Aaron pour entrer dedans. Il cherche toujours à la gagner pour savoir comment ouvrir son coffre-fort, en vain. Et pour cause : le seul à avoir le code, c’est Aaron lui-même. Il s’en vante auprès de Jonah, ce qui est la chose la plus conne possible. J’ai tellement ri. Dans le même genre, Tony se fait repérer par une caméra espion si peu discrète !

Il donne quand même RDV à Ziva, mais il ne se pointe pas au RDV. Évidemment. Ziva ne s’inquiète pas outre-mesure de sa disparition, même si elle veut toujours le retrouver. Elle se rend avec Claudette et Boris sur l’île où il est censé être, reçoit comme elle sait le faire un comité d’accueil pas prêt pour elle et demande à Boris et Claudette de les protéger en les supprimant des vidéos de surveillance. Boris sait se débrouiller pour contourner l’ordre tout en accomplissant le même résultat.

De son côté et contre toute attente, Martine débarque également sur l’île. Son but est de continuer de traquer Jonah maintenant qu’elle a tué Lazar. Je ne crois toujours pas à cette mort, mais en tout cas, elle affirme à Jonah qu’elle l’a tué. Elle traque ensuite, sans le moindre mal, Ziva. Mort de rire. On nous fait un pataquès sur le génie de Boris pour la dissimuler sur l’île, mais Martine la retrouve en traquant son téléphone ? Par pitié.

L’échange entre elles est l’inverse de celui qu’on a eu précédemment : Martine demande l’aide de Ziva pour stopper Jonah (quelle idiote, elle aurait pu le faire toute seule il y a peu !), mais pour Ziva, la priorité est de retrouver Tony, qu’elle pense désormais être avec Jonah. Oups, ce n’est pas ce qui était prévu.

Si Tony ne se pointe pas au RDV donné à Ziva, c’est parce qu’il reçoit un MMS avec une photo de Ziva pendant qu’elle se battait avec son comité d’accueil. Il la pense ainsi otage de Jonah et Aaron car la photo est bien choisie. Tony ne met pas longtemps à tomber dans le piège qu’on lui tend. Une fois prisonnier, cependant, il sait comment s’en sortir : en faisant en sorte que Jonah soit forcé de révéler à Aaron qu’ils sont ennemis.

C’est hilarant : Jonah lui en veut pour des raisons liées à son passé et à la mort de ses parents. C’est tellement nul comme mobile pour être à deux doigts de détruire le monde. En même temps, je n’aime pas ce personnage, c’est peut-être pour ça aussi. Je suis presque heureux quand Jonah, dans un petit power move tout naze, décide de le tuer en faisant exploser l’endroit où il est. Tony est laissé pour mort pour le reste de l’épisode (si seulement).

Cela énerve particulièrement Ziva de savoir Tony possiblement mort, alors elle se rend finalement chez Aaron en passant par des tunnels construits à l’époque par les nazis. Point Godwin atteint, oui, mais pourquoi pas, après tout. Jonah enchaîne de son côté les power moves, réussissant à prendre le dessus sur Aaron et récupérant 9.4 des mains de Martine. Celle-ci se rend compte qu’elle est amoureuse d’un monstre quand elle le voit prêt à tuer le petit-fils d’Aaron s’il n’obtient pas d’Aaron les infos qu’il souhaite.

Il n’en faut pas plus pour qu’elle pète un câble et tue Aaron. Ce faisant, elle sauve le gamin et c’est tout ce qu’elle espérait. Elle parvient aussi à s’enfuir, mais après avoir remis l’ordinateur de Lazar à Aaron, alors rien ne va. Sans surprise, il est alors révélé que Martine bosse toujours avec Lazar, qu’elle n’a pas tué, et que Tony est encore en vie. Ziva, Claudette et Boris le retrouvent dans les décombres du bâtiment qui a explosé, parfaitement en vie. Bref, tout est bien qui finit bien pour nos personnages, qui partagent un moment romantique. Tony et Ziva sont toutefois interrompus par un autre coup de fil de Sophie.

En effet, cette dernière devait protéger Tali en l’emmenant loin de tout ce merdier, mais leur avion a été détourné sur l’île. Faudra m’expliquer comment Tony le comprend si vite, mais l’essentiel est ailleurs : leur avion s’est posé sur l’île et Sophie n’a pas réussi à éviter un autre kidnapping de Tali. Il faut dire qu’elle était seule contre quatre hommes et deux drones. Bref, l’épisode final consistera une fois de plus à retrouver et sauver Tali, avant de se venger de Jonah. Et cette fois, Ziva et Tony sont à la même page et veulent suivre le même plan.

Et non, cela n’a pas toujours été le cas. Du côté des flashbacks, on se concentre dans cet épisode sur les préparatifs du mariage. Le matin du mariage, en novembre 2021 (comment ça, près d’un an après ? Une série qui sait qu’un mariage prend un an à préparer ??), Tony est stressé. Il découvre en effet que son père ne peut être présent le jour-même et demande donc à Ziva de décaler d’une journée le mariage pour que son père puisse être là. Ben super.

Tout se passe donc bien, jusqu’à ce que Tali disparaisse soudainement. Tony est le premier à s’en rendre compte, il met Sophie et Claudette sur le coup (décidément, babysitters à vie ces deux-là), mais ne prévient pas Ziva. On la prévient tout de même et elle se met à stresser, contrairement à nous. Nous sommes dans un flashback, on sait déjà que Tali va bien, quoi. Ce n’est pas le cas des mariés qui se retrouvent à s’embrouiller le jour du mariage.

Eh oui, Ziva reproche à Tony d’avoir perdu sa fille, ce qui ne plaît pas au marié qui considère qu’il a tout géré pendant quatre ans et que c’est sa fille. Bref, la thérapie de couple a été un échec pour eux et même si Sophie retrouve Tali, ça ne suffit pas à les réconcilier. Le soir même, devant la piscine de l’hôtel, ils en arrivent à la conclusion qu’une séparation est peut-être plus simple pour eux.

Ziva en a marre que Tony veuille la réparer car c’est à elle de faire le travail psy de se réparer et elle sait bien que Tony a voulu se marier sur un coup de tête. Quel couple ! En vrai, je ne sais pas ce qu’elle trouve à Tony, je passe mon temps à me poser la question devant cette série. C’est beau qu’elle soit amoureuse à ce point, mais elle décide quand même de l’annulation du mariage : ils ne peuvent pas se faire confiance, ce n’est pas une base saine.

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