Les 20 ans d’Harry Potter et la Chambre des secrets

Salut les Potterheads,

Je suis enfin rentré chez moi aujourd’hui et j’ai eu le plaisir de trouver dans ma boîte aux lettres un… avis de passage. Bon, quinze minutes plus tard, j’avais donc enfin en main l’édition collector pour les vingt ans de la sortie d’Harry Potter et la Chambre des Secrets.

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Un énième merci à Gallimard pour cet envoi qui tombait pile poil pour mon anniversaire, c’était très chouette et ça vient compléter ma collection d’objets et livres se déroulant dans cet univers. En plus, il s’agit du tome 2, et j’avais reçu l’an dernier le tome 1, donc je suis ravi !

Voir aussi : Les 20 ans d’Harry Potter à l’École des sorciers

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Est-ce que j’ai passé un après-midi de folie pour profiter pleinement de mes vacances ? OUI.

Comme pour le tome 1, cette édition anniversaire reste destinée aux fans du sorcier à lunettes, mais pas forcément au plus féru. Si le texte du tome 2 n’a pas changé du tout (cette fois, je n’ai pas souvenir de coquille dans mon édition d’origine et je n’en ai pas repéré à la lecture) et si ce tome 2 n’est pas mon préféré, les pages bonus proposées spoilent toujours un peu les autres romans – mais toujours moins que les bonus du tome 1. De toute manière, pour choisir l’édition Serdaigle comme moi, il faut déjà être un grand fan !

 

Après, même les néophytes sont susceptibles de craquer pour cette édition collector, parce qu’il n’y a pas à dire : elle en jette ! J’avais un peu peur du rendu de la couverture complétement bleu, mais en fait, ça rend plutôt classe aussi et la jaquette contient cette fois des dorures qui sont du plus bel effet. Le tout permet de décorer un livre à couverture rigide (c’est tellement agréable !) et à la tranche toujours aussi colorée.

_20190227_154641.JPGAutrement dit, un soin tout particulier est apporté à l’objet-livre, de manière à ce qu’il soit du plus bel effet dans votre bibliothèque – mais pas que ! Quelques illustrations se sont également glissées à l’intérieur du livre, toujours aux couleurs de votre maison : vous pourrez ainsi admirer le fondateur de votre maison ou l’intérieur de votre salle commune. Et si vous êtes Serdaigle ou Poufsouffle, c’est un bonus non négligeable, parce qu’on a rarement l’occasion de la voir !

Du côté des bonus, le livre commence, pour l’édition Serdaigle en tout cas, par la mise en avant de deux personnages-clés de ce tome 2… Bon, pas sûr que ça vous donne envie de rester Serdaigle puisque ce sont deux personnages insupportables, mais bon, faut bien reconnaître qu’on est quand même un peu allumé chez les Serdaigle. Je me demande qui sont les personnages mis en avant dans les autres maisons… Mais le suspense ne devrait pas durer trop longtemps pour moi car je connais quelqu’un avec l’édition Gryffondor (chroniquée aujourd’hui, en plus !) et quelqu’un avec l’édition Poufsouffle.

Par ailleurs, vous retrouverez comme pour le tome 1 le plan de l’école, mais aussi un quiz. Si l’an dernier, je m’étais moqué du niveau bien trop simple du quiz, autant vous dire que cette année, je me suis arraché les cheveux et que je suis loin d’avoir eu tout bon. Il faut dire que c’est un quiz sur les anciens élèves de Poudlard, et rarement les plus connus. Au moins, c’est amusant comme choix, et on apprend des choses grâce à ça.

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Toujours dans les bonus et comme vous pouvez le voir sur la photo, quelques pages sont consacrées aux elfes de maison de Poudlard ; juste de quoi faire bondir Hermione – puis la contenter. Non, Dobby n’est pas vendu avec le livre, je me suis juste amusé pour la photo. Enfin, les pages que j’ai le plus apprécié dans cette édition sont les toutes dernières, avec une interview de Levi Pinfold qui a illustré le livre et surtout avec une page présentant le blason de la maison dans les moindres détails. L’occasion de découvrir qu’assez logiquement il y a un renard sur celui de Serdaigle, mais je n’y avais pas prété attention avant. Si ce n’est pas honteux, ça !

_20190227_155203.JPGVoilà, en tout cas, comme pour le tome 1, je pense que ce livre n’est pas un indispensable, mais qu’il ravira tous les fans. C’est un livre de collection, ça fait plaisir de recommencer à avoir les sept tomes dans une édition pensée pour les fans. En plus, une fois mis côte à côte, on voit que ça prend forme – et ça rend mieux que mes éditions d’origine qui ont pris un coup de vieux et sont dépareillées même si elles sont toutes en poche Gallimard. J’espère vraiment qu’ils continueront sur leur lancée de cette édition spéciale 20 ans (surtout que le tome 3 est un de mes préférés !), même si je me dis que le poids des livres risque de devenir conséquent tout de même : les deux premiers tomes sont déjà pas mal épais ! Quant au prix, il augmente un tout petit peu et passe cette fois à 19€50. Bref, c’est autrement dit un craquage au moins aussi facile que celui de la baguette de Ron dans le Saule Cogneur…

Les 20 ans de Sex & the City

Salut les sériephiles,

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Il y aurait quelques annonces de renouvellement (Younger aura une saison 6 alors que la 5 commence aujourd’hui) et d’annulations (Shadowhunters ne dépassera pas la saison 3) à développer, mais ce sera pour plus tard et d’autres articles (peut-être) parce qu’aujourd’hui, ça fait 20 ans que le pilot de Sex and the City. J’ai consacré un article à Ally McBeal pour son 20e anniversaire, pas de raison que je ne fasse pas de même pour Carrie Bradshaw et ses amies !

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Ben oui, parce que l’air de rien, ce n’est pas rien cet anniversaire : 20 ans c’est quelque chose – surtout quand je me dis qu’en fait, je n’avais que 5 ans quand elle a commencé ! La série a donc eu six saisons de 1998 à 2004, puis deux films en 2008 et 2010, marquant ainsi toute une décennie et obtenant un statut de série culte. Pour les plus jeunes ne la connaissant, elle raconte la vie de Carrie Bradshaw, une New-Yorkaise qui écrit un article appelé « Sex and the City » et qui décide avec trois de ses amies de commencé à faire l’amour « comme des hommes », sans le moindre attachement émotionnel.

Vent de féminisme à Hollywood : la série met en avant quatre femmes belles, riches, qui savent ce qu’elles veulent et veulent le contraire de tout ce que la société leur dit d’être, à avoir des femmes au foyer (désespérées ?). Avec un pilot aussi culoté, la série de HBO cartonne vite et beaucoup de gens connaissent les aventures de Carrie, Samantha, Charlotte et Miranda – et leur goût prononcé pour les Cosmopolitains.

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En France, la série aura droit à une diffusion moins confidentielle puisqu’elle fera les beaux jours de M6, ou plutôt les belles nuits : la série abordant des sujets ne convenant pas aux plus jeunes, elle n’est diffusée que le vendredi soir très tardivement, pendant des années. C’est à ce moment-là que j’ai découvert la série au générique mythique : une série avec un tel titre a beau être calibrée pour une audience féminine, évidemment qu’elle attire la curiosité de tous les adolescents. Et pour le plaisir, le générique :

Qu’est-ce que je retiens de mes vendredis soirs à regarder cette série ? Ben, qu’elle n’était pas si sex que ça finalement (et heureusement qu’il y avait Charlotte) et très, très City. Dans le genre, j’ai eu beaucoup plus de chocs devant Nip/Tuck que devant cette série.

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Par contre, Sex & the City est TELLEMENT plus drôle !

Loin de moins l’idée de minimiser son impact tout de même, ou ses quelques scènes de nus (c’est quand même le premier full frontal dans une de mes séries, je crois) ! C’est aussi à Sex and the City que l’on doit l’émergence de nombreuses séries osant mettre les femmes dans le rôle-titre et plus récemment l’approbation de Girls (et là pour le coup, j’ai tenu moins d’un épisode tellement je n’étais pas la cible et tellement c’était du cul pour du cul – non merci).

Si la série « vieillit mal » rien que par son concept qui passe de moins en moins et un féminisme paraissant de plus en plus relatif avec les années, elle reste une pierre angulaire du mouvement féministe des séries – comme Buffy, comme Charmed, comme Xena… toutes ont fait avancer les choses malgré quelques défauts – et elle a eu le cran de faire bouger les mentalités tout en étant très rentable.

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Les mentalités ET la mode, parce que purée, elle en a eu des tenues improbables Carrie !

Ce n’est pas pour rien qu’en 2013, HBO a tenté de lancer un spin-off racontant l’adolescence de l’héroïne, The Carrie Diaries (deux saisons, jamais essayé car je n’en voyais pas l’intérêt !) et que l’an dernier, Sarah Jessica Parker (Carrie) a teasé un 3e film  (qui finalement est pour le moment dans les choux) alors que Kim Cattrall (Samantha) parlait d’un deuxième spin-off centré cette fois sur son personnage – même si on est sans nouvelle depuis plus d’un an, donc bon…

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Bref, qui sait ce que l’avenir réserve pour les new-yorkaise ? En attendant, joyeux anniversaire à cette série culte. Et pour célébrer cet anniversaire, je vais entamer la cinquième saison de Younger que l’on doit au même créateur (on a trop tendance à l’oublier) !

Mes souvenirs de lecture d’Harry Potter

Salut les sériephiles,

Je continue sur ma lancée Harry Potter et je vous parle aujourd’hui des souvenirs que j’associe à la lecture de chaque livre, parce que ces livres m’ont marqués au point de constituer de véritables souvenirs d’enfance. C’est surtout ça la magie de ces bouquins pour moi, parce qu’après tout, je n’aime pas spécialement ce brave Harry (voilà, c’est dit).

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Comme je le racontais avant-hier, je me souviens surtout du tome 1 pour la frustration que j’ai eu à être privé de le lire quelques semaines après avoir vu le film.

Finalement, ce n’est pas plus mal car ça m’a permis d’oublier celui-ci et de me faire ma propre image des personnages (même si c’est vrai que ce trio d’acteurs est indissociable des personnages). Je n’ai pas spécialement de souvenirs liés à la lecture, si ce n’est que je m’étais dit que ça se lisait trop vite et que j’avais été surpris par le tout début suivant une journée de Vernon.

Je l’ai relu un nombre incalculable de fois depuis et dans un nombre conséquent de langues, en plus.

 

Résultat de recherche d'images pour "harry potter et le chambre des secrets"Bof. Il faut que j’avoue que le deuxième livre est probablement le tome que j’aime le moins – et pourtant, il reste dans la liste de mes livres préférés, hein. C’est probablement l’absence d’Hermione qui se fait ressentir, j’étais évidemment déjà amoureux du personnage à cette époque, ou alors c’est parce que j’avais déjà vu le film quand je l’ai lu. Je ne sais plus si j’avais vu le film ou pas, en fait, il est clair que ça ne m’a pas marqué autant que ça aurait dû.

Sinon, rien à voir avec la lecture, mais il y a peu, j’ai redécouvert le grand problème des mains sur cette couverture, et franchement , c’est une galère sans nom de comprendre à qui appartient quoi. Non ?

 

Image associéeOh lala, là par contre j’ai de très gros souvenirs de la lecture du tome 3. Je l’avais emprunté à la bibliothèque en même temps que le deuxième tome, et je m’étais « forcé » (se force-t-on vraiment ?) à le relire avant d’enfin découvrir le troisième. Ce roman m’a emporté et je l’ai lu d’une traite, j’ai pour ainsi dire passer mon mercredi à lire Harry Potter sur le lit de la chambre de mes parents et… je l’ai regretté parce que j’avais une semaine d’attente avant de retourner à la bibliothèque emprunter le tome 4.

Du coup, j’ai passé ma semaine à relire en boucle cette histoire de Retourneur de temps, au point possiblement de me perdre moi-même dans le temps (oups), mais qu’est-ce que ça m’a plu ! En tout cas, je me souviens bien de ma première lecture, de la découverte terrible du Sinistros ou de celle, magique, de Florian Fortarôme.

 

Image associéeBizarrement, j’ai mis un peu plus de temps à lire le tome suivant, et je l’ai trimballé partout pendant une semaine. Je me souviens avoir compris seulement à la fin du premier chapitre que « Jedusor », ça faisait « Jeu du sort » (waaah la révélation, il était temps) et je me souviens du traumatisme du chapitre 32. J’étais dans la voiture quand je l’ai lu (oui, je lisais PARTOUT j’ai dit), à un carrefour à côté de chez moi, en direction d’un magasin où on allait faire les courses. Et oui, j’y pense encore parfois quand je passe à ce carrefour (c’est-à-dire à peu près 4 ou 5 fois par semaine parce que je n’ai pas déménagé depuis, hein). Traumatisé, je vous dis.

C’est également le tome de la saga que j’ai le plus lu, parce que je l’avais emmené en vacances d’été quelques années plus tard, avec le tome 5. Mon père a eu la bonne idée de commencer à lire le tome 5 et mettre plus de la moitié des vacances à le lire ; alors j’étais coincé avec le tome 4 (et le Da Vinci Code, mais ce n’était pas pareil).

J’ai donc lu le tome 4 en boucle – et en plus, on était dans un camping à l’étranger qui proposait chaque soir une séance gratuite du film dans une langue différente, donc oui, c’était de l’overdose totale, surtout que je n’aime pas trop le film (forcément).

 

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Nouveau Harry Potter, nouveau traumatisme. J’étais en CM2 quand ce tome est sorti, et c’est la première fois de ma vie que j’attendais la sortie d’un livre. Un camarade de classe l’a acheté le jour de la sortie – il était même absent ce matin-là parce que ses parents avaient été l’acheter à minuit la veille avec lui. Je n’ai pas eu cette chance et j’ai dû subir le traumatisme de le voir lire le livre, alors que j’attendais sagement une occasion pour qu’on me l’achète.

Finalement, il l’a lu très rapidement et me l’a prêté du genre deux jours après. Quand j’y repense, je me dis qu’il était quand même sacrément sympa parce que c’est le genre de livre qui nécessite qu’on le relise immédiatement après quoi. Et une fois de plus, je me suis trouvé à transporter ce pavé absolument partout.

J’ai notamment le souvenir de ma mère bavardant avec je-ne-sais-qui sur le parking de l’école et moi qui vais m’enfermer dans la voiture pour le lire alors qu’il fait super beau. Ah lala, gamin insupportable, j’vous jure ! Je l’ai beaucoup relu également ce livre, surtout que ma bibliothèque avait tellement l’habitude que j’emprunte les Harry Potter que je n’avais pas encore acheté au moins une fois par mois qu’ils en ont commandé deux exemplaires, dont un mis de côté pour moi. Ouais, j’étais ce genre de gamin, mouahaha (quelle image de moi je donne dans ces articles Harry Potter décidément !).

 

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Qui est parti en voyage scolaire pour une semaine à Malte quelques jours après parution du sixième bouquin en France sans avoir son exemplaire ? Qui a pris l’avion pour la première fois en s’en contrefichant pas mal parce que deux de ses amis étaient en train de lire le tome 6 et que je mourais de jalousie (bonne technique pour les phobiques qui passeraient par là) ? Qui s’est fait spoiler le retournement de veste final ? Qui s’est fait spoiler la mort de la fin du tome ?

Humph. Les adolescents, je vous jure. Depuis ce jour-là, j’ai compris que je haïssais les spoilers et que je m’acharnerai méthodiquement à ruiner la vie de toutes les personnes trouvant drôle de spoiler quoique ce soit à qui que ce soit. Non mais oh ! (Vous êtes prévenus.)

Et le pire, le pire, c’est que j’ai lu cet horrible chapitre de la mort en étant persuadé qu’on m’avait fait une blague, parce qu’il y a des personnages qui ne peuvent pas mourir, c’est comme ça. Tu parles. J’étais dans l’appartement de ma cousine à Paris quand j’ai terminé ce roman, il y avait un repas de famille à quelques mètres de moi et je ne voulais pas pleurer, non mais oh, c’est qu’un livre et j’ai un orgueil, moi. TU PARLES. Cela dit, j’ai aussi ri en même temps qu’Harry pendant l’enterrement – mais là aussi, j’ai une fâcheuse tendance à rire aux enterrements, c’est nerveux.

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Si vous avez cru que j’allais me laisser spoiler la fin d’Harry Potter comme on m’avait spoilé le tome 6, vous vous êtes LOURDEMENT trompés. Le 21 juillet, j’ai traîné mes parents dans les magasins pour qu’ils m’achètent le tome 7 en anglais et advienne que pourra avec mon niveau de 4e. Et vous savez ce qu’ils ont fait ? Ils m’ont littéralement trainé à la fête foraine en retour. La torture ! J’avais mon livre avec moi, là, dans un sac à dos, et on était à la fête foraine, puis au restaurant. Je plaisante, bien sûr, c’était une excellente après-midi et soirée, mais il n’empêche que je trépignais d’impatience comme jamais.

Et puis est venue LA confrontation avec l’anglais. J’avais déjà lu dans la voiture les premières phrases et compris (avec horreur) qu’il me faudrait un dictionnaire pour le lire (je l’avais à la maison, ouf). J’ai appris l’expression « Out of nowhere » le 21 juillet et j’ai passé une grande partie de la nuit à lire le chapitre 1. Et croyez-moi, l’ambiance flippante de ce premier chapitre, je ne suis pas prêt de l’oublier, car je la découvrais petit à petit, à la sueur de mon front et à l’encre du dictionnaire bavant sur mes mains.

Le lendemain, j’ai lu le chapitre 2 avec la grande idée de… me servir de Reverso. Cela fonctionnait bien, mais j’y ai passé encore plus de temps qu’à lire le chapitre 1 (et pas uniquement parce qu’il est plus long). C’était bien mal barré. Oh, je m’aidais comme je pouvais avec les fiches de vocabulaire et les petits résumés des forums de Poudlard.org (alléluia, merci à eux), mais très vite, j’ai compris que j’allais être spoilé sur ces forums (trop de gens, trop de risques) et je me suis trouvé livré à moi-même.

Plutôt que d’abandonner, le Serdaigle en moi a pris la résolution de continuer à lire et de ne surtout pas être spoilé, coûte que coûte (et malgré une grande sœur qui avait lu dans le journal la fin et voulait en parler avec moi alors que c’était inconcevable comme idée dans ma tête). Et puis… et puis, la magie a opéré.

Oui, je ne comprenais pas tous les mots, mais l’histoire en elle-même ? Ça allait. Je comprenais assez pour compléter les blancs, surtout avec un dico. Il y a des mots et des expressions qui revenaient tout le temps. J’avançais, jour après jour, toujours un peu plus vite. Le matin, dans ma chambre, l’après-midi, au soleil dans le jardin, le soir dans mon lit jusqu’à tard dans la nuit. Il m’a fallu deux semaines pour le lire. (Spoilers sur le livre dans la fin de ce paragraphe) J’étais dans mon lit pour la mort d’Hedwige, dans un transat pour celle Dobby, de nouveau dans mon lit pour celle de Fred, que j’ai relue 5 fois dans le déni le plus total de ne pas vouloir comprendre que ce putain de mur avait explosé. Aaaah, j’en ai les frissons qui me reviennent.

Image associéeNOT MY DAUGHTER YOU BITCH. J’ai découvert le mot bitch avant l’époque Britney Spears ! Bon, bien sûr, j’ai fini par m’acheter et lire la version française… mais j’ai été déçu. J’adore les traductions des six premiers livres (forcément), mais le texte des Reliques de la mort sera pour moi toujours une pâle traduction de toutes les émotions de mon premier livre en anglais et de la conclusion d’Harry Potter.

En revanche, une chose est certaine : la couverture française de la première édition est la plus belle de toutes les couvertures que j’ai pu voir pour ce roman. Vraiment. Pourtant, on revenait de loin avec l’Hedwige du tome 1 !

Je pourrais en parler des heures et ça fait bien plus de 500 mots (on approche des 2000, faisons comme si de rien n’était), mais il faut savoir s’arrêter. Depuis toutes ces mésaventures, j’ai évidemment l’ensemble des romans Harry Potter en livre de poche en français (parce que j’avais commencé la collection comme ça et que je la voulais complète, merci Gallimard d’avoir foiré en changeant le look de la collection entre temps), et je les conserve comme mes précieux. En anglais, une amie m’a prêté le tome 5 qu’elle n’a jamais récupéré finalement (et oui, je lui ai proposé plusieurs fois de le rendre, mais elle l’a en français et ne compte pas le lire en anglais parce que c’est trop dur, je ne suis pas cet horrible type qui vole des livres à ses amis, faut pas abuser), puis je me suis fait offrir les cinq autres d’occasion à Noël par ma sœur (et il n’y avait même pas un mot de fan dedans comme on voit parfois sur Twitter, pff).

Image associéePour tout vous avouer, j’ai même le tome 1 en latin parce que je me suis dit que si j’avais progressé en anglais de manière totalement DINGUE avec Harry, je pourrais bien progresser en latin aussi (ça a un peu fonctionné) et j’ai inspiré une amie à acheter le tome 1 dans la langue de tous les pays qu’elle visite (elle est depuis partie en Erasmus et a une petite collection assez sympa ; c’est vrai que ça fait un souvenir plutôt cool et une quête dans les pays visités). Et j’ai aussi les versions illustrées du tome 1 & 3 en anglais, les livres de la bibliothèque de Poudlard, les Robert Galbraith, etc, etc.

L’abus est total. Je m’éloigne du sujet à vitesse grand V, alors je vais le recadrer pour les commentaires… Racontez-moi vos souvenirs de lecture d’Harry Potter, svp, je suis sûr que tous les Potterheads ont des anecdotes et des histoires comme ça, et ça me passionne d’avance ! 🙂

(WOW, 2018 mots !)

Les 20 ans d’Harry Potter à l’École des sorciers

Salut les sériephiles et, surtout, bon anniversaire à tous les Potterheads qui passent par-là !

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Eh oui, ça y est, comme je vous l’annonçais hier, Harry Potter célèbre sa vingtième année en France. Pour l’occasion, Gallimard a concocté une édition anniversaire collector pour tous les fans du sorcier à lunettes – dont je fais bien sûr partie. Bien qu’elle ne sorte qu’aujourd’hui en librairie, j’ai eu l’occasion de mettre la main sur cette édition collector (des mercis innombrables à Gallimard !) il y a une dizaine de jours, afin de la présenter et de vous en parler.

Commençons par le commencement, cette édition anniversaire est destinée aux fans, et aux fans qui ont déjà lu les livres (ou au moins vus les films). Elle vous propose ainsi dès le départ de choisir les couleurs de votre maison : Gryffondor, Poufsouffle, Serpentard ou Serdaigle. Je n’ai pas hésité bien longtemps, puisque comme vous le savez, je suis un Serdaigle et fier de l’être.

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Première impression sur ce livre ? Il est magnifique. Avec sa couverture rigide et sa jaquette, il faudrait être bien difficile pour ne pas accrocher immédiatement. En plus, il est aux couleurs de Serdaigle jusque sur sa tranche. Bon, sur le moment, je me suis dit « ah oui, quand même, ça en jette », mais je ne savais pas si c’était une bonne chose. Maintenant qu’il va intégrer ma bibliothèque, je réfléchis à un moyen de garder la tranche visible, car je trouve que ça le fait (et puis de toute manière, j’ai tout un étage de ma bibliothèque consacré à JK Rowling – et je n’ai plus de place, c’est la cata).

Allez, comme j’aime bien critiquer (sans blague), je chipoterais juste sur le logo « Harry Potter », parce que je n’ai compris pourquoi il avait été décidé de le changer quand le premier était tout simplement magnifique et beaucoup plus cool. Je ne m’en suis rendu compte qu’au deuxième coup d’œil cependant, tellement j’étais heureux d’avoir enfin un livre aux couleurs de Serdaigle.

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Deuxième impression ? Pour ça, il m’a fallu l’ouvrir et j’ai plusieurs choses à dire. D’abord, je me suis dit qu’il était sacrément cool – déjà, ça sentait le livre neuf – du côté des illustrations. Ensuite, j’ai parcouru les quelques pages bonus avant l’histoire du roman, et je me suis dit « c’est tout ? ». Après, j’ai découvert qu’il y en avait d’autres à la fin et j’étais réconcilié avec le livre. Il en faut peu.

Concernant ces bonus, je réitère ce que j’ai dit plus haut : ce livre collector est fait pour les lecteurs connaissant déjà la saga, car autrement, autant vous prévenir que ça spoile à tout va. Je ne sais pas ce qu’il en est des autres maisons, mais côté Serdaigle, on a la prophétie complète et des infos sur le tome 7, avec le diadème et la salle commune par exemple. Il est aussi évidemment question de Luna Lovegood, même si elle n’est pas du tout dans le premier tome.

IMAG0198.jpgTout ça n’a rien de dérangeant pour quelqu’un connaissant déjà les livres par cœur, de toute manière, et c’est bien sûr mon cas. Quant à l’ensemble de ces bonus inédits, ils compilent des informations que j’avais eu l’occasion de lire sur Pottermore ou dans des interviews de JK Rowling. C’est toutefois bien pratique de les avoir à portée de main comme ça.

Concernant le reste du livre, pas de surprise, il s’agit du tome 1. J’ai beaucoup aimé la typographie choisie pour le roman, elle est bien mieux que celle de la toute première édition de poche que j’ai en ma possession. Bref, l’histoire se lit plus simplement comme ça – et en plus, les boulettes de traduction/fautes de frappe du premier tome (« Oncle Dudley », notamment) ne sont plus. Cela fait longtemps qu’elles ont été corrigées, mais je n’ai jamais racheté le livre, puisque je l’avais déjà et que j’y suis bien trop attaché.

Finalement, cette édition collector est donc pour les fans. Elle n’a absolument rien d’indispensable, mais c’est un très bel objet (de décoration de bibliothèque, déjà…), qui compile enfin sur papier toutes les infos sur les Serdaigle en ce qui concerne mon édition (… mais aussi pour ces bonus, ensuite). Je me demande si le travail est aussi exhaustif chez Gryffondor ou Serpentard où la masse d’anecdotes me paraît bien plus conséquentes, mais je n’ai rien à redire sur la qualité des informations concernant Serdaigle.

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Rien à redire ? Si, peut-être, l’information selon laquelle les professeurs Flitwick et Chourave ont eu une relation s’y trouve – alors qu’il semblerait que tout provienne d’un faux tweet photoshoppé de JK Rowling. Difficile à dire puisque JK Rowling n’a jamais confirmé ou infirmé l’information depuis la sortie des éditions collector en anglais. Maintenant que ça en fait en fait partie, cela aurait toutefois tendance à être canon… mystère !

Comme quoi, 20 ans après, l’univers Harry Potter continue de vivre, de poser débat et d’être mystérieux : il a encore de beaux jours devant lui… Et c’est tout ce que l’on souhaite à un jeune entrant dans sa vingtaine, je crois. Quant au prix (18€50 tout de même), il me paraît être celui d’un livre de collection à tirage limité, tout simplement.

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