Salut les sériephiles,
Il est temps que je publie cet article, parce que j’aurais décidément du retard dans mes publications durant toute la semaine !
Il est aussi temps que je le fasse, parce qu’on est le 3 octobre et que le publier me valide enfin un point du Bingo que je pourrais/devrais avoir depuis près d’un mois : je vais aujourd’hui vous parler d’un magazine séries que j’adore.
J’avais quelques options, mais j’ai pris la décision de vous parler d’un magazine qui n’existe plus : il s’agit d’Arthelius. Il faut dire ce qui est : c’est le premier magazine auquel je me suis abonné, alors forcément, il y a un certain attachement. J’en ai tous les numéros, à l’exception des trois premiers, et une part de moi espère encore et toujours qu’un jour sera publié le roman qui devait paraître lorsque le magazine s’est arrêté.
Je vous raconte tout dans le désordre, là, pas vrai ? Alors, Arthelius, c’est un magazine qui parlait de séries télévisées, et énormément de Charmed, avec tous pleins de hors-séries et numéros spéciaux, en plus des dossiers gigantesques dans chaque magazine. Ce qui faisait la particularité d’Arthelius par rapport à d’autres titres plus populaires comme Séries Mag, c’était l’absence de publicités (comme je n’étais jamais la cible des pubs de magazine, c’est un détail qui avait son importance), les dossiers fouillés que proposait le magazine (du simple abécédaire à de vraies recherches sur le bestiaire d’une série fantastique par exemple) et surtout, surtout, ses graphismes.
La qualité graphique de ce magazine était vraiment au-dessus – et ils ont même fini par sortir un magazine avec un CD bonus compilant tous leurs artworks, c’est dire (c’était dans le numéro ci-contre, si vous voulez tout savoir). En fait, c’est simple, j’ai d’abord acheté ce magazine pour sa couverture avant de découvrir qu’il était génial en tous points.
Ils ne freinaient devant aucun morph’, et certes, parfois il y avait des petits ratés, mais dans l’ensemble, ça permettait d’avoir des posters véritablement géniaux. De mon côté, j’étais assez assidu pour avoir un jour mes initiales dans un des magazines (le numéro 13) grâce à la relecture d’un article et aux dons de quelques idées, via un site Charmed où j’officiais comme co-webmestre… Oui, oui, il y a dix ans déjà que ma prose hante internet, ce blog n’est qu’un maillon de plus dans une longue chaîne de blogs, forums et sites en tous genres : j’ai toujours eu envie de partager mes passions, que voulez-vous ?
Le roman dont il est question en début d’article ? C’est simple : le magazine se présentait comme une série, dont chaque numéro était un épisode. En fait, chaque magazine nous racontait une étape de plus dans un récit sur le royaume d’Arthelius, un roman de fantasy écrit par le créateur du magazine. À la fin du magazine, il avait promis une publication… Et elle n’est jamais venue. La frustration est encore là, c’est peut-être pour ça que je ne lis plus de fantasy, allez savoir !
Plus sérieusement, ces magazines ont marqué mon adolescence : je les collectionnais tous, même les hors-séries, même les Séries Trilogies (qui sur le modèle de la Trilogie du Samedi s’intéressait à trois séries différentes uniquement). J’ai arrêté quand le magazine est devenu Trinity Star, mais chaque fois que je passe en librairie, je souris comme un benêt si je tombe sur Trinity Star, parce que je sais qu’ils continuent à exister et que c’est cool de se dire que des gens qui faisaient du bon boulot continuent à bosser – même si c’est sur un sujet qui ne me passionne pas du tout.
Quant à moi, parfois, je disparais des réseaux sociaux pour me replonger dans ces magazines. Je les ai embarqués dans le déménagement, et je me dis qu’il faudrait que je les farfouille plus souvent encore : je suis sûr que je peux y trouver des idées d’articles vraiment chouettes !



Parce que oui, déjà avant toute chose, je dois dire que le titre ne me correspond pas. Le magazine se concentre en effet sur les décennies 1950 à 1980, alors autant dire que moi qui suis né dans les années 90, j’étais dans les choux avec ce magazine s’arrêtant en 1989.
Comme la dernière fois, j’ai apprécié le fait que les articles soient concis et aillent directement à l’essentiel pour présenter les séries, permettant bien de comprendre le succès de la série présentée. En moins de 200 pages, j’ai là un véritable dictionnaire de séries cultes. Certains diront que ça ne sert pas à grand-chose, mais moi, je suis bien content de l’avoir, surtout à l’ère des innombrables remakes. Et puis, pour les souvenirs télévisuels.

L’autre bonne idée de ce magazine est d’effectuer un panorama complet des séries par décennie dans une rapide introduction, et de parler aussi des séries françaises. J’ai donc découvert que Belle de Belle et Sébastien avait été castée tout prêt de chez moi. C’est une anecdote que je ne manquerai pas de communiquer à ma grande sœur qui était fan de cette série.
Voilà, je pense avoir fait le tour de ce magazine pour le moment, mais je dois bien dire que je n’ai pas encore tout lu, car c’est compact.
Je ne vais pas mentir, le prix (12€50, + un euro sur internet maintenant) m’aurait très clairement freiné et jamais je ne les aurais achetés de moi-même si je n’avais pas gagné (bouuuh le radin)… mais le fait d’en posséder trois m’a complétement fait changer d’avis et je comprends mieux pourquoi Ludo m’en parlait souvent. Du coup, hop, je vais faire de même, et promis, je n’ai aucun lien/partenariat/quoique ce soit avec eux, je suis juste fan !
Et si Disney n’a jamais été mon sujet favori, c’est tout de même utile d’avoir ça à portée de main et sacrément passionnant. Vous l’aurez compris, le programme est le même avec le magazine Marvel que je feuillette à peu près une fois par jour depuis que je l’ai, pour vérifier des infos, pour le plaisir, pour le principe. Il y est question de l’ensemble du Marvel Cinematic Universe, donc aussi bien des films que des séries. Et moi quand on me met entre les mains un magazine pareil sur les séries, je peux vous dire que j’en profite, surtout qu’il y est aussi question des comics.
Quant à celui sur la science-fiction, eh bien, c’est le même refrain, la découverte en plus. Autant j’ai de bonnes connaissances Disney (surtout sur la période de mon enfance, certes), autant j’ai plus de lacunes du côté des films. Du coup, c’est tout un voyage initiatique que me propose le magazine, et je pense que je prendrais le temps un jour de m’en faire un vrai challenge (bon, mais j’ai aussi 100 films à voir avant mes 30 ans, offerts par une amie l’an dernier).