Les rewatchs & moi

Salut les sériephiles,

Comme vous le savez, je suis depuis mi-août dans un état d’esprit très propice aux rewatchs, et je vous enchaîne avec les articles les concernant : j’ai revu ainsi l’ensemble d’Heroes, puis Veronica Mars et je suis en train de finir aujourd’hui celui de Dollhouse. Prochaine étape : Community. Ce serait rigolo de voir douze épisodes d’ici lundi, histoire d’être parfaitement d’accord avec Shirley !

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Plus sérieusement, cela fait donc quelques mois que j’ai un article qui germe dans ma tête et de son côté, Ludo a eu la bonne idée d’écrire un article sur le sujet, en m’accusant en plus d’être responsable de sa déchéance et de son incapacité à regarder des inédits, tout ça parce que je lui ai fait un cadeau. Y a plus de respect ! Son article commence par ses rewatchs à lui, puis liste les points positifs et négatifs au fait de se plonger dans des rewatchs. Je me suis dit que je pouvais bien faire pareil dans cet article, histoire de lui répondre, donc c’est parti.

Lire aussi : L’article de Ludo

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Du côté des points positifs, on est à peu près d’accord sur tout : oui, c’est réconfortant de se faire un rewatch. On sait qu’on va retrouver nos personnages préférés, des intrigues que l’on aime et tout un tas de très bonnes choses. Si ça nous a plu une fois, ça ne peut que nous re-plaire, pas vrai ? C’était risqué pour Heroes, mais j’en ressors avec un meilleur souvenir qu’avant. C’était plein de redécouvertes pour Veronica Mars, pas revue depuis des années, mais ça s’est bien passé. Et c’était la carte de la sécurité pour Dollhouse, que je sais adorer. Je ne peux pas dire que je redécouvre beaucoup de choses devant, mais j’adore cette série. Et la connaître par cœur ne m’empêche pas de me marrer aux mêmes répliques et de passer tout mon temps absorbé par l’écran plutôt que par les tâches que je suis censé faire en parallèle.

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Bref, on vieillit, mais on ne change pas vraiment du tout !

Ah oui, parce que le but de ces rewatchs, pour moi, c’est de pouvoir bosser en même temps. Enfin, à l’origine, c’était de me faire à manger en même temps. Ou le ménage. Quand on connaît déjà l’histoire, c’est moins gênant d’être à faire autre chose en parallèle… Le seul problème de l’équation, c’est qu’il s’agit aussi de moments que l’on a envie de revoir : forcément, on se retrouve donc à les revoir en étant absorbé par l’écran. Surtout quand on rentre complétement épuisé et que finalement, se mettre devant un rewatch plutôt qu’un inédit, c’est cool.

Est-ce que je perds du temps ? Pas du temps de travail, puisque de ce côté-là, je fais tout ce que j’ai à faire ; pas vraiment le choix. Par contre, du temps pour acheter les cadeaux de Noël, certainement. Et du temps pour regarder des inédits, n’en parlons pas. Malheureusement, il faut bien des inconvénients. Cela faisait tellement longtemps que je culpabilisais de ne plus rien revoir alors qu’avant je le faisais en permanence qu’il fallait bien que mes vieux démons me rattrapent un jour. En plus, ça fait des articles 500 mots qui s’écrivent presque seuls tant c’est cool de parler de séries que j’adore et que je n’évoque pas toujours assez ici.

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En revanche, là où je ne suis pas d’accord du tout avec Ludo, c’est quand il dit que le seul désavantage est de ne pas parler des nouveautés avec les autres. Certes, c’est hyper frustrant, mais un autre désavantage est définitivement la peur des spoilers – et gérer le Bingo en parallèle est un peu compliqué du coup. J’ai pour l’instant de la chance car je n’ai été que peu spoilé, mais je compte quand même profiter de mes vacances de Noël pour rattraper un maximum de séries. Il est plus que temps, non ?

En attendant, il me reste deux épisodes de Dollhouse à regarder, histoire de vous écrire assez rapidement mon récap de la saison 2. Et croyez-moi, ce sera positif.

Rewatch : Did I fall asleep? Dollhouse, saison 1

Salut les sériephiles,

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For a little while… même qu’Eliza Dushku me l’a dit en vrai.

J’enchaîne les articles rewatch autant que les rewatchs en ce moment, décidément. Si ça peut vous consoler, je n’ai pas eu le temps pour ça cette semaine – et je ne l’aurais pas. Il y aura donc un peu de temps avant le prochain article sur le sujet ; mais en attendant, j’ai donc revu la saison 1 de Dollhouse le week-end dernier. Et c’est marrant, j’étais super inspiré devant les épisodes, mais après quelques jours, je sèche complètement sur cet article.

Reprenons à la base : l’histoire de Dollhouse, c’est celle d’une organisation qui propose à des jeunes paumés d’acheter cinq ans de leur vie avant de leur effacer la mémoire et de leur implanter de nouvelles personnalités pour satisfaire des clients qui engagent ces jeunes, devenus des dolls (poupées). Ouep, le verbe satisfaire vous met sur la voie possible de ces « engagements », mais ce n’est pas uniquement une affaire de satisfaction sexuelle.

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La série joue beaucoup là-dessus quand même, je reconnais.

La première saison couvre tout un tas d’engagement d’Echo, l’héroïne de la série : on la voit tour à tour sage-femme, épouse comblée, chanteuse/garde du corps, Olivia Pope (non, non, mais c’est l’idée) ou cambrioleuse de musée.

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Et les guest-stars sont géniales !

Oui, inutile de dire qu’on ne sait jamais à quel genre d’histoires on va se frotter en lançant un épisode. C’est ce qui fait toute la richesse de ce format pour moi, mais le problème c’est que ça peut faire un peu peur au départ : le personnage principal perd la mémoire à chaque épisode, quoi.

Contre toute attente (sauf pour ceux qui ont repéré avant que c’était une série de Joss Whedon), c’est loin d’être un banal procédural ! Très vite, on s’attache au personnel permanent de Dollhouse, la médecin aux cicatrices qui cachent l’un des secrets de l’entreprise, le scientifique barré et génial qui permet tout ça, la directrice british jusque dans le caractère, le chef de la sécurité de l’entreprise ou les « handlers », les hommes et femmes chargés de surveiller et protéger les dolls lorsqu’ils sont en plein engagement.

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Amy Acker est tellement géniale !

Outre Echo, nous apprenons aussi à connaître Sierra, une autre doll, mais aussi une ou deux autres poupées dont l’identité tarde à être révélée. Evidemment, ce jeu des identités permet rapidement des quiproquos et des incertitudes : il est évident que certains personnages ne sont pas tout à fait ce qu’ils prétendent être, parfois avec beaucoup de bonne foi. Oui, une doll n’a pas conscience d’en être une, et c’est là tout l’intérêt : les émotions ressenties par les dolls sont toutes véritables et ça rend ça encore plus intrigant à observer. Il faut un casting parfait pour ce genre de séries… et même si j’adore Eliza Dushku, je reconnais qu’elle n’est pas au niveau de Tatiana Maslany ; et c’est un peu dommage. Dichen Lachman et Enver Gjokaj sont en revanche parfaitement parfaits dans leurs rôles.

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En parallèle de toutes ces missions, un fil rouge se met en place autour du personnage de Paul Ballard, un agent du FBI qui tente de prouver l’existence de Dollhouse… mais se trouve confronté à une hiérarchie qui le ridiculise et le prend pour fou avec son obsession pour ce qui n’est qu’une légende urbaine.

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Trop polymorphe, la série n’a pas su obtenir des audiences suffisantes, mais la Fox a littéralement oublié de l’annuler (ils ont bien changé depuis) et elle a eu sa saison 2, malgré une fin de saison assez hallucinante (et auto-financée par l’équipe, histoire de proposer une vraie conclusion).

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Les représentants de la FOX quand ils se sont rendus compte qu’ils allaient payer pour une saison 2.

Beaucoup disent que le début est confus et moins bon… C’est probablement vrai, mais j’aime vraiment tous les épisodes : mêmes ceux devant les titres desquels je me dis « oh bof » passent comme une lettre à la poste (mauvais exemple quand on voit le nombre de courrier que la poste m’a perdu dans ma vie). Oui, le pilot a été réécrit plusieurs fois parce que la Fox n’était pas satisfaite (pourtant, je l’ai dans les bonus le pilot d’origine, et il était top !), et on sent que ça plombe le début de saison. Plein de scènes ont été tournées pour le premier épisode et distillées dans les six premiers ; et c’est une technique que les deux saisons vont subir : c’est original et ça a dû être un sacré casse-tête à composer !

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Ah oui, j’oublie de dire aussi que je suis fan d’à peu près tout le casting, hein ; la découverte de Fran Kranz, c’était quelque chose !

La série décolle vraiment avec son sixième épisode qui semble presque être un deuxième pilot ; alors que l’épisode 13 pourrait également se suffire à lui-même. Toute en réécriture, en méta, en jeux d’identité, cette saison 1 de Dollhouse est brillante d’un bout à l’autre. Chaque épisode examine un nouvel aspect des missions permises par cette technologie et ça finit en apothéose – en apocalypse, même.

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Bref, c’est génial et je suis fan. Allez, un défaut que j’ai repéré toutefois lors de ce revisionnage, c’est une sorte d’obsession pas loin de l’homophobie pour les blagues sur l’homosexualité. Cela ne me marquait pas du tout avant, mais plein de blagues sur le sujet sont réparties dans les épisodes et ça m’a fait me poser quelques questions ; surtout que c’est déjà un humour que Whedon utilisait beaucoup avec le personnage d’Angel. Ben en 2018, ce n’est plus forcément si drôle.

Rewatch : We used to be friends, Veronica Mars, le film

Salut les sériephiles,

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Comme promis il y a quelques jours, j’ai donc revu le film Veronica Mars ce week-end, et c’est en toute logique que j’ai décidé de suivre ce visionnage d’un article, histoire de boucler la boucle avant l’arrivée de la saison 4. Et le problème, c’est que le film a suivi le schéma inverse de la saison 3 : j’en avais gardé un super souvenir et je sors de ce deuxième visionnage avec un sentiment de « mouais ».

Rewatch saison 1
Rewatch saison 2
> Rewatch saison 3

Pourquoi donc ? Veronica n’a plus parlé à Logan pendant neuf ans et pire, elle a arrêté de mener des enquêtes. C’est un peu gros vu le caractère qu’elle avait, et la curiosité surtout. Il manque une étape au début du film pour nous expliquer cette volte-face du personnage : autant elle avait dit à Logan qu’elle ne voulait plus jamais avoir de ses nouvelles en saison 3, autant il n’y a pas trop de raison qu’elle arrête d’enquêter du jour au lendemain. Passé ce (gros) détail, le film se laisse toutefois regarder, et ça ne m’avait pas plus dérangé que ça la première fois que je l’ai vu…. parce que je suis accro, de toute manière, et Rob Thomas le sait bien !

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Le vrai problème, c’est que quand on enchaîne la saison 3 avec le film, c’est criant qu’il manque une étape de la construction de Veronica, et c’est super frustrant – surtout que c’est ce que faisait de mieux la série. Et puis, tout aussi frustrant est de voir Veronica avec Piz, parce qu’elle l’utilise tellement en saison 3 qu’on aurait espoir qu’il trouve mieux avec le temps. Bon, cela dit, je pense qu’on a eu une grosse rupture dans le couple, parce qu’on est neuf bonnes années plus tard et Veronica n’a toujours pas rencontré les parents de Piz.

Si loin de Neptune, Veronica a complétement changé de vie et s’apprête maintenant à passer le barreau en s’enfermant dans une vie planplan avec Fiz, elle peut compter sur Logan pour retomber dans ses pires travers, qui sont ceux que l’on aime. Accusé de meurtre, Logan reprend contact avec Veronica pour être innocenté fissa.

Rien à redire sur l’enquête : elle reprend avec brio les différents éléments qui faisaient le succès de la série. Veronica se fait aider par Wallace, devenu professeur à Neptune High d’où il peut lui filer les dossiers étudiants sans problème, et par Mac, toujours pro de l’informatique.

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Et ce groupe d’amis ❤

Comme on est proche de Los Angeles, Veronica va rapidement fricoter avec les plus riches et les stars internationales, tout en résolvant une intrigue qui date en fait de son lycée, et lui permet de voir que Dick n’a pas grandi pendant tout ce temps.

Là-dessus, c’est brillant : la série prend le temps de nous présenter où en est chaque personnage et la majorité des évolutions est crédible ; même si j’aurais en savoir plus sur celles de Wallace et de Veronica. Il est top aussi de voir Weevil être repenti et être papa ! Ce choc !

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En parlant de papa, Keith reprend son rôle de père protecteur et de ressort dramatique pour motiver Veronica, qui n’hésite pas à sortir les griffes pour le défendre. Le défendre ? Eh, c’est que nous ne sommes plus dans une simple série pour ados : cette fois, les crimes sont plus violents. La mort de Sacks, une fois de plus hors écran, un classique de la série ; l’accident de Keith, Gia qui se fait tirer dessus… on passe dans un monde encore plus adulte et plus noir.

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Tenir trois saisons pour finir assassiné sans qu’on ne sache exactement qui l’a tué, c’est moche.

Veronica n’en perd pas moins son humour et ses bons moments, notamment le coup de poing qu’elle fout à Madison, hyper bienvenu ; mais elle a grandi et lorsqu’elle se met en danger, ce n’est pas sa place au lycée qu’elle risque, mais sa vie.

Dans l’ensemble, j’aime toujours beaucoup le film… mais je suis frustré qu’il soit si rapide dans sa mise en place. Bon, c’est un film, je sais, ce n’est pas étonnant. Je devrais déjà être bien content de tous les nombreux clins d’œil pour les fans (la chanson des Dandy Warrhols par un SDF, Leo qui croyait Veronica au FBI, etc.) et de la fin très ouverte du film qui permet un retour au statu quo (LoVe en force !) et une saison 4 à venir… mais que voulez-vous, je suis difficile !

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Cela dit, je suis facile aussi : cette scène me fait retomber dans mon adolescence : on comprend bien que Veronica se laisse aspirer par la noirceur de Neptune et par ses anciennes petites habitudes.

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Saison 4

Rewatch : Veronica Mars (S03) – Une saison meilleure que dans mon souvenir?

Salut les sériephiles !

Vous ne rêvez pas, on se retrouve déjà pour parler de la saison 3 de Veronica Mars. Ben oui, comme elle ne fait que vingt épisodes et comme j’ai totalement abusé, j’ai déjà terminé cette saison que j’avais en tête comme étant la moins bonne des trois. Finalement, à la revoir, je dois vous avouer que j’ai légèrement changé d’avis. Oh, cet avis impopulaire, je vais me prendre des tomates pourries… mais ouais, j’ai trouvé cette saison 3 plus captivante que la deuxième (et pourtant, je préférais les guest stars de la saison 2, oui, même s’il y a Dianna Agron en saison 3). Et je vais vous expliquer pourquoi.

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Rewatch saison 2

Il n’y a qu’une raison, en même temps, donc c’est rapide à expliquer, surtout que ça se résume en deux mots : Veronica Mars. Ouep. Je trouve que Veronica est un personnage beaucoup plus intéressant dans cette troisième saison, parce qu’elle est… insupportable. On a appris à l’adorer dans les deux premières saisons, parce que le contexte du lycée faisait qu’elle avait dû blinder son caractère. Dans cette saison, elle se retrouve à la fac et tout son univers change, mais elle continue d’être obstinée à avoir raison quoiqu’il arrive.

Et franchement, qu’est-ce qu’elle est insupportable, surtout avec Logan. Autant j’adore ce couple, autant je comprends pourquoi les scénaristes n’ont pas réussi à les garder ensemble maintenant que je revois la série. Leurs caractères ne sont pas compatibles sur le long terme, et ça paraît drôlement évident. Cela s’accumule jusque dans une scène brillante où Logan lui fait remarquer qu’elle refuse de changer, mais qu’elle veut absolument le changer. Et autant adolescent, je n’arrivais pas à accrocher à ce développement, autant avec quelques années de plus, je trouve ce développement hyper logique : ils étaient enfermés dans une situation impossible, malgré l’amour.

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Choix de gif un peu abusé, je sais, mais ils sont pas mal enfermés littéralement aussi.

Est-ce que pour autant j’approuve la relation avec Piz ? Toujours pas. Veronica l’exploite complétement et c’est juste triste que la série se termine sur cette relation. De toute manière, toute la saison 3 se finit sur un nombre incalculable de pistes ouvertes : on abandonne Parker dans un ascenseur avec le cœur brisé (quelle saison elle aura passé !), Wallace sur un examen, Mac… ben sans intrigue à la rigueur et Keith face à la justice. Franchement, rien ne va dans cette fin, et putain, it never rains in southern California.

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Cet ennui de Veronica, tout est dit !

Il était compliqué de conclure cette saison en même temps : pour tenter de récupérer les audiences, ils ont changé plein de choses, jusqu’au générique (une évolution logique comme la série est un peu plus noire et clairement plus au lycée), et ont fini par abandonner… le fil rouge ! La saison commence en reprenant l’intrigue du violeur de la fac entamée en saison 3, mais cette partie de la série est vite évacuée. Pourtant, l’épisode de révélation reste l’un des meilleurs de la série, principalement parce qu’il ne détruit pas le passé comme en fin de saison 2 et parce que cette scène où Veronica court dans les couloirs de la fac est brillante.

Dans le fond, j’avais détesté cette saison parce que je n’étais pas assez vieux la première fois que je l’ai vue. Maintenant que j’ai vieilli, je trouve l’écriture des personnages, et particulièrement de Veronica, extrêmement aboutie. Beaucoup ont dit qu’elle était plus méchante en saison 3, mais en enchaînant les épisodes, il est clair que non. Elle a l’habitude d’être sur la défensive, et ça fait bizarre de la voir comme ça dans un environnement plus sain que son lycée. Bizarre, certes, mais logique, tout comme son évolution vers son cours de criminologie et le FBI.

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Sans oublier de s’éclater de temps à autre… Et d’ailleurs, Mac est trop géniale, que ce soit dit !

Le vrai problème de cette saison, c’est que sa fin est précipitée et ouverte. On sent bien que vingt épisodes n’ont pas suffi aux scénaristes pour tout dire. Du coup, certaines intrigues finissent par être contreproductives : la confrontation entre fraternités et sororités est clichée du début à la fin, et elle dégomme peu à peu les deux côtés sans jamais fournir de réponse. Veronica elle-même finit par sembler contre les jeunes, qui sont pourtant la cible d’audience, à vouloir faire respecter les lois anti-alcools et alors que la série semble soudainement anti-avortement (c’est plus complexe que ça et elle ne l’est pas, mais ça avait été reçu comme).

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Grosse tristesse pour ce personnage qui était un bon ressort comique et qui disparaît de manière encore plus précipitée que Meg.

Finalement, l’annulation est hyper logique : Veronica Mars a perdu sa touche adolescente en entrant à la fac, mais l’entrée dans l’âge adulte s’est fait en se distanciant trop soudainement de tous les thèmes qui fonctionnaient sur les premières saisons. Ajoutons à ça que c’est l’année de création de la CW et on voit bien que Veronica ne rentrait pas dans les cases à l’époque. Elle s’en sortirait beaucoup mieux aujourd’hui avec son intrigue compliquée… alors j’espère bien que la saison 4 saura être passionnante, malgré des années d’écart. De toute manière, cette saison 3 était déjà une saison beaucoup plus adulte…

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Enfin… voilà quoi. Non mais Dick a une belle évolution aussi, même si ça lui prend beaucoup de temps et de retours en arrière !

Quant à moi, en attendant de voir cette saison 4, il me reste à regarder le film : préparez-vous pour un dernier article !

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Saison 4