Courir plusieurs séries à la fois

Salut les sériephiles,

Cela fait un bon bout de temps que je n’ai pas pris le temps d’écrire un simple article blabla, parce que j’avais toujours des idées d’articles ces dernières semaines. Je suis arrivé à bout de mon planning cela dit et je n’ai pas encore pris le temps d’en faire un pour cet été, ce qui veut dire que je me retrouve en freestyle aujourd’hui. Ni une, ni deux, je reprends les bonnes vieilles habitudes et je commente mon visionnage séries du moment, tout simplement !

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Eh oh, pas de mauvais esprit, je ne suis pas du tout en train de vous entuber, vous allez voir, ça peut être intéressant !

En plus, il y a des choses à en dire, parce qu’il s’est beaucoup transformé récemment. Si on dit qu’il ne faut pas courir plusieurs lièvres à la fois, il est assez clair que j’ai totalement ignoré l’expression ces deux dernières semaines ! Je ne saurais pas trop expliquer pourquoi, mais depuis la fin de la saison et l’entrée dans l’été, je n’arrête pas de me lancer dans de nouvelles saisons qu’il me faut rattraper, sans pour autant forcément aller au bout de chacune. Alors, ça a commencé soft, avec les cinq épisodes de Chernobyl ou les dix de Trinkets, ça ne ressemblait à rien avec un gavage de 9-1-1, et ça prend une toute nouvelle allure maintenant que j’ai en parallèle Midnight Texas, Luke Cage, Tales of the City ou encore Single Parents, en parallèle de mes hebdos.

Pourtant, j’ai toujours dit que quand je mettais une saison de côté, cela me provoquait l’envie de tous les enchaîner et retardait alors beaucoup la date de début de mon rattrapage, à défaut d’avoir le temps d’enchaîner dix épisodes d’une heure d’un coup. Seulement voilà, ce n’est pas bien efficace comme technique : déjà, parce que j’adore la diffusion en « un épisode par semaine » et ensuite, parce que je n’ai pas le temps pour toute une saison d’un coup… N’est-ce pas Netflix ?

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Alors sans aller jusqu’au « un épisode par semaine » que je n’arrive jamais à tenir dans la durée quand j’ai toute une saison à disposition, je savoure aussi de pouvoir varier les séries, les formats, les ambiances. C’est bien aidé par la période estivale, en revanche : comme la liste de mes inédits hebdomadaires se réduit comme peau de chagrin (je dois dire au revoir/adieu à deux séries depuis hier), je suis un peu plus libre de mon programme. Et surtout, avec la chaleur, je n’ai pas toujours envie de me tenir à mon planning… Certaines séries n’arrivent pas à me motiver autant qu’elles le pourraient s’il ne faisait pas si chaud, quand d’autres s’imposent d’elles-même avec la chaleur (autant c’est vrai l’été, autant j’ai peu, voire pas, de « séries d’hiver » à regarder quand il fait froid).

La leçon qu’il faut que j’essaie de tirer de ces dernières semaines, c’est en tout cas que butiner à droite à gauche selon les envies du moment, ça fonctionne aussi plutôt bien. Je sais, je sais ! Un certain nombre d’entre vous m’en avait déjà fait la réflexion par le passé, mais j’étais encore trop attaché à mon envie de tout voir d’un coup. Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ? Et puis d’ailleurs, je n’ai pas totalement changé d’avis : j’adore me manger une saison d’un coup et la noter ensuite comme vue, ça me donne l’impression de progresser à pas de géant dans mon planning de séries à voir/commenter. Pour vous, cela fait aussi plus d’articles (et plus de notifications, oups), même si les vues ont tendance à baisser ces derniers jours… Normal, les vacances arrivent.

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Et les passer avec une série qui se déroule à San Francisco, c’est logique, je trouve.

Si je n’ai plus l’impression d’avancer à coup de saisons terminées sur mon planning depuis quelques semaines, ça rend bien aussi de voir que j’ai plein de choses d’entamées plutôt que plein de saisons dans « à voir un jour ». Bon, c’est un planning mental, je n’ai pas vraiment de listes, mais vous voyez l’idée pas vrai ?

Bref, on entre dans l’été en cette fin de mois de juin et j’aime bien ça. Avec un peu de chance, je vais réussir à pérenniser cette nouvelle habitude et je continuerai de faire n’importe quoi comme ça à la rentrée. En plus, d’avoir eu souvent du retard cette année m’a fait prendre conscience que c’était sympa aussi d’avoir deux ou trois (max) épisodes à rattraper sur une seule soirée… mamamia, me voilà qui finit par penser que les diffusions de la télé française ne sont pas forcément si catastrophiques ! Vite, donnez-moi un programme télé que je me remette à râler sur le n’importe quoi magistral qu’ils nous pondent dans les séries à crossover !

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Ma réaction chaque fois que je reçois par mail les programmes de TF1 ou M6 sur le sujet…

Bon week-end à tous 🙂

Tales of the City – S01E02

Épisode 2 – She Messy – 17/20
La série est vraiment sympathique, elle est même plutôt drôle. Il est possible que je me mette plus tard à voir les trois saisons de la série d’origine, franchement. En attendant, je trouve tout de même les épisodes un peu longs, mais c’est surtout parce qu’elle a beaucoup trop de personnages à gérer par épisodes. Et ça ne lui réussit pas forcément ; j’aime l’ensemble d’entre eux, mais on ne les voit pas assez finalement.

 > Saison 1


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That woman is a hurricane with legs.

C’est bien beau de voir le premier épisode, mais ça peut être mieux de continuer la série aussi, non ? On reprend donc avec Mary-Ann et Robert dans un taxi, passant devant le lieu de rencontre de Mary-Ann et Mouse. C’est apparemment assez pour qu’elle se décide à planter là son mari pour finalement rester quelques jours à San Francisco. Et ils ne sont toujours pas à fond dans l’amour clairement.

Par conséquent, elle décide de rejoindre Michael et son copain, en plein brunch. Autant dire que ce dernier est déjà ravi de revoir Mary-Ann, parce qu’il n’est pas bien fan d’elle et de son caractère exubérant. Je le comprends et il n’a pas tort : elle est un ouragan sur pattes. Effectivement, elle leur révèle directement qu’elle envisage de révéler la vérité à Shawna. Forcément, ça finit en dispute entre les deux meilleurs amis, parce que Mouse n’est pas convaincu que ce soit une bonne idée. Et la dispute dans un brunch thai et zen, c’est le meilleur moyen de se faire dégager. Cette série a quand même un bon humour.

Après tout ça, Mary-Ann se retrouve donc à faire une bonne randonnée dans San Francisco avec sa valise et en talons. Franchement ça a l’air si top cette ville ! Elle se rend alors chez DeDe, une ancienne amie, qui l’accueille à bras ouverts. Voilà qui doit la changer. C’est aussi la seule qui semble comprendre le choix qu’a fait Mary-Ann en partant. Elle lui conseille d’ailleurs, avec un bon verre de vin, de juste révéler la vérité sans se prendre la tête. Soit.

Elle repart alors pour une autre marche interminable, avec en plus une valise cassée. On progresse, dis donc. Pendant ce temps, Michael et Ben reçoivent la visite d’un collègue de Ben qui veut leur acheter une plante. Bien, donc Michael est fleuriste aussi, Ben a un autre travail et les deux sont invités à une soirée trivia où ils peuvent ramener du monde. Voilà qui sent la fin d’épisode, et ça ne manque pas, Shawna est rapidement invitée par Michael qui ne sait pas du tout être bon pour répondre à des questions de culture G, contrairement à ce qu’il a avoué à Ben.

Cela fonctionne plutôt bien, surtout que ça permet aussi de développer leur relation ; parce que Michael ne connaît pas encore les amis de Ben apparemment. C’est un début de relation, quoi. Et Ben avait assez raison : ses potes sont des dingues de trivia et prennent mal de perdre. Perso, je n’avais absolument aucune des réponses aux questions posées, mais Shawna y est excellente et le groupe gagne au dernier moment, grâce à une bonne réponse de Michael. Et après tout ça, Shawna finit en plan à trois avec deux des perdants, mariés, qui sont charmés par elle. OK. Inutile de dire qu’on a droit à la scène du plan à trois, hein, qui se fait en parallèle d’une scène de cul pour Ben et Michael aussi. Je dirais bien que la température est montée d’un coup pendant ce montage, mais c’est faux, on est en canicule, c’est pas possible !

De son côté, Shawna va voir son père pour essayer de comprendre comment son père et celle qu’elle pense être sa mère ont pu finir ensemble. Elle découvre vite la vérité cependant : son père a un type de femme, et ça se voit sur son application de rencontres où il ne vise que des copies conformes de Mary-Ann. Tristesse.

Lui ne s’en était pas rendu compte et il passe le reste de la journée à se remettre en question, en parlant aussi à sa meilleure amie (j’imagine que c’est sa meilleure amie). Elle le force à provoquer un rencard qui finit de manière assez drôle quand il parle de Mary-Ann d’avec qui il est divorcé depuis plus de vingt ans. Bref, ce rencard est un fail et ça fait rire aussi sa meilleure amie après coup.

Du côté du cliffhanger, on retrouve Anna toujours perturbée par sa photo, que Shawna récupère même si je ne vois pas bien pourquoi. En sortant de chez Anna, elle rencontre un homme, Samuel, qui cherche à contacter Anna pour lui apprendre la mort d’une certaine Beverly. On peut difficilement faire plus cryptique, mais j’aime l’acteur et Anna aime le personnage, alors on va s’en contenter.

Il lui lit donc un poème qu’elle aime, elle s’endort et pendant qu’elle roupille, il farfouille la maison. Elle ne s’en rend pas compte, et il finit par repartir, sous la surveillance de Shawna qui se demande ce qu’ils ont bien pu faire toute la journée.

On continue aussi de suivre la vie de Jake et Margot, avec le premier qui décide dès le réveil de révéler qu’il se sent attiré par les hommes. Bon, elle en avait déjà conscience, mais ça ne simplifie pas leur situation pour autant, parce qu’il a un choix à faire et il ne sait pas lequel faire. Pourtant, il se décide vite à s’inscrire sur un site de rencontres pour expérimenter avec des mecs, même s’il ne l’assume pas quand Shawna lui demande.

Alors qu’il se rend en rencard, il croise Mary-Ann qui arrive avec sa valise cassée. On passe alors à la deuxième moitié de l’épisode et, franchement, tout ce qui précède faisait déjà un bon épisode en lui-même. C’est long, même si je les aime bien. Bref, Mary-Ann finit vite chez Anna qui l’appelle et qui, comme tout le monde, explique à Mary-Ann que si, elle est bien la mère de Shawna. Certes, elle n’est pas la mère biologique, mais c’est elle qui l’élevait quand elle était petite. Bam, voilà qui est fait. C’est apparemment la goutte de trop pour Mary-Ann qui se barre précipitamment.

Le rencard de Jake se passe plutôt bien pour lui : il se rend chez un homme qui lui sert un cocktail, joue un peu au jeu vidéo avec puis l’embrasse. C’est rapide, les séries. D’ailleurs, c’est un peu trop rapide, parce qu’il faut encore que Jake explique qu’il est trans… Et la nouvelle est bien prise par le type en face de lui qui veut continuer malgré tout.

Pendant ce temps, Margot est en pleine déprime au bar, et elle s’en confie à Shawna. C’est assez passionnant comme conversation : elle était lesbienne, a suivi Jake dans sa transition, mais n’est clairement plus satisfaite de la vie qu’elle mène. Et il faut que Shawna lui dise pour qu’elle s’en rende compte. C’est triste. Margot se dit toujours amoureuse de Jake ; leur situation est donc clairement compliquée.

Pourtant, quand elle retrouve et confronte Jake, les deux s’aiment trop pour oser dire toute la vérité. Ainsi, Jake dit ne pas avoir aimé son rencard, ce dont je doute, et réconforte Margot, satisfaite par ses réponses apparemment. Cela dit, l’ambiance est beaucoup moins torride pour eux que pour Shawna, Michael ou Ben. Ainsi, alors que Margot dort dans son lit, Jake continue de se rendre sur Tinder pour y voir son rencard dire qu’il a passé un très bon moment. Evidemment.

En fin d’épisode, on retrouve Mary-Ann qui attend Shawna en embuscade devant chez elle. La pauvre enchaîne donc son plan à trois et sa mère qui est creepy, voulant juste lui offrir un vinyle tout naze lui rappelant un bon souvenir de l’enfance de Shawna. Cette dernière ne l’accepte pas évidemment, mais Mary-Ann lui laisse sur le pas de la porte, reconnaissant qu’elle a été sa mère pendant deux ans.

Elle finit alors l’épisode en repartant à pied dans cet enfer que sont les rues de San Francisco, montant et descendant sans fin. Et sa valise se casse, évidemment.

 > Saison 1

Tales of the City (S01)

Synopsis : Après 20 ans d’absence, Mary Ann rentre à San Francisco pour les 90 ans d’Anna Madrigal. Seulement, tout le monde n’est pas heureux de la revoir.

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Pour commencer, je n’avais pas spécialement prévu de regarder la série. Son casting me tente beaucoup, la bande-annonce ne m’a pas trop repoussé, mais… C’est du Netflix, je sens qu’il va vite être question de drogue et de sexe à tout va, et ça a tendance (ironiquement) à me refroidir. Seulement, voilà, l’algorithme m’affirme une compatibilité à 98% et je suis d’humeur à n’avoir envie de ne rien regarder d’autre que des dessins-animés.

Mes séries du moment – hors hebdo – ne me tentent pas, alors pourquoi pas tenter d’aller voir ailleurs ? J’ai beaucoup hésité comme il y a plein d’autres séries qui me font envie, mais j’ai finalement choisi celle-ci parce que Netflix force beaucoup ces derniers jours avec sa bande-annonce et que ça me donne l’impression de rentabiliser l’abonnement.

Autrement, je n’ai jamais lu d’Armistead Maupin avant de me lancer là-dedans et le reste de mon avis est ci-dessous, comme d’habitude.

S01E01 – Coming Home – 17/20
Franchement, cela fonctionnerait mieux avec des épisodes plus courts – genre 30 minutes. C’est plutôt sympathique comme série, mais je ne vois pas trop où ça va, ni si ça veut en venir quelque part d’ailleurs. La communauté présentée est jolie et donne envie, mais j’ai toujours trouvé San Francisco magnifique, alors ça ne me surprend pas vraiment. J’ai déjà mes favoris en tout cas, et c’est une série qui fonctionne bien en cette période estivale, c’est déjà ça.
S01E02 – She Messy – 17/20
La série est vraiment sympathique, elle est même plutôt drôle. Il est possible que je me mette plus tard à voir les trois saisons de la série d’origine, franchement. En attendant, je trouve tout de même les épisodes un peu longs, mais c’est surtout parce qu’elle a beaucoup trop de personnages à gérer par épisodes. Et ça ne lui réussit pas forcément ; j’aime l’ensemble d’entre eux, mais on ne les voit pas assez finalement.
S01E03 – Happy Now – 17/20
Si je n’apprécie vraiment pas tous les personnages de la série, je trouve tout de même qu’ils sont tous très originaux. Cela dit, ce qui fait la force de cette saison, ce sont les thématiques qu’elle ose aborder. Je trouve que c’est assez fascinant d’avoir une série qui ose aborder des sujets de vie quotidienne trop souvent passée sous silence pour la communauté LGBT. Et même si on en a plein d’un coup, je trouve que rien ne semble jamais trop forcé, ce qui fait que c’est un vrai plaisir à regarder.

Tales of the City – S01E01

Épisode 1 – Coming Home – 17/20
Franchement, cela fonctionnerait mieux avec des épisodes plus courts – genre 30 minutes. C’est plutôt sympathique comme série, mais je ne vois pas trop où ça va, ni si ça veut en venir quelque part d’ailleurs. La communauté présentée est jolie et donne envie, mais j’ai toujours trouvé San Francisco magnifique, alors ça ne me surprend pas vraiment. J’ai déjà mes favoris en tout cas, et c’est une série qui fonctionne bien en cette période estivale, c’est déjà ça.

> Saison 1


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Well, uh… We’re still people, aren’t we? Flawed, narcissistic and doing our best.

Un premier bon point : j’aime beaucoup le générique, aussi simple soit-il. On commence par une interview vidéo d’Anna Madrigal affirmant que la ville de San Francisco n’a pas trop changé depuis les années 60. C’est en fait une reporter blonde qui fait un reportage sur San Francisco et la dissolution de la communauté gay… ça commence bien, dans le genre prise de tête.

Dans un avion, nous suivons le retour de Mary Ann, qui angoisse beaucoup, au point de demander du champagne et de regarder des photos du passé. Cela fait donc 20 ans qu’elle n’est pas venue à San Francisco, et son stress se voit aussi dans la voiture qui l’emmène en ville, puis à l’hôtel quand elle se prépare avec son mari, Richard.

Autrement, il y a beaucoup de monde à introduire et à nous présenter ; et ce n’est pas gagné dès le départ. Mais bon, c’est San Francisco, je l’ai désignée comme une ville où j’avais envie d’aller passer des vacances, alors il faut bien que j’assume. Les plans de la ville sont d’ailleurs magnifiques dans cette série, et on la reconnaît vite.

On retrouve à San Francisco, la fille des photos de Mary Ann, Shawna, qui vole les lumières d’un bar, celui de Ida, qui n’en a en fait rien à faire. Ses lumières sont volées pour l’organisation des 90 ans d’Anna Madrigal, qui vit dans une sorte de petite communauté de maisons où tout le monde se connaît et est une famille.

Et moi, je me rends compte que j’y connais un tas d’acteurs, au moins de vue, même si je ne les replace pas tous, j’avoue. Dans une maison, nous suivons la morning routine d’un homme, Michael (Mouse), qui s’avère en couple avec l’acteur de Russian Doll qui s’appelle ici Ben. La différence d’âge est rapidement mise en avant, avec un Ben jeune et un Michael plus âgé.

Un autre homme, Brian, est vu en train de boire une bière de bon matin, autrement. Tout ce petit monde prépare les 90 ans d’Anna Madrigal, qui est une sorte de figure historique du quartier. On lui offre son gâteau d’anniversaire dans une boutique où deux queers, Jake et Margot, vont le récupérer, se lançant dans un débat en chemin parce qu’on les a pris pour un couple hétéro.

Du côté des personnages que j’ai adoré directement, il y a les jumeaux, Jonathan et sa sœur, qui essaient de devenir célèbre bien rapidement grâce à Insta. Ce n’est pas gagné leur affaire, mais eh, s’ils veulent devenir influenceurs, pourquoi pas.

Quand l’anniversaire commence, Mary Ann débarque et retrouve avec joie Michael qui lui présente Ben. Le truc, c’est qu’elle sait déjà tout de Ben quand il est visible que Ben ne sait pas grand-chose d’elle. Les retrouvailles sont particulières, avec aussi la présentation du mari de Mary Ann à Michael. Et puis, Mary Ann retrouve Anna, et elles se fument un petit joint ensemble avant d’être interrompues et de retourner à la fête où Mary Ann tombe par surprise sur Brian… qui n’est pas heureux de la retrouver. Bon, la tension est visible entre eux, on a donc là deux ex divorcés avec encore assez de tension sexuelle… Et Shawna, qui vit désormais dans les maisons elle aussi. Beaucoup de monde, mais les deux se croisent très rapidement et la gêne est palpable avec tout le monde qui les observe.

Shawna étant la fille de Brian, il paraît logique d’imaginer qu’elle est aussi celle de Mary Ann, sauf qu’il est révélé rapidement que non. Il s’agit simplement de son ex belle-fille, donc. De toute manière, les relations familiales sont compliquées dans la série, c’est clair dès le départ : Anna appelle tous ses voisins ses « enfants ». Comme on les retrouve en pleine fête, ils sont tous rapidement attachants, même Mary-Ann que tout le monde, hormis Michael, semble vouloir éviter pendant la soirée, laissant son mari lui poser des questions sur son passé.

Elle les élude bien vite et décide finalement de monter sur le toit de l’ensemble de maisons, reliées entre elles par des escaliers. Franchement, ça a vraiment la classe comme communauté. Et comme prévu, on tombe vite dans la drogue, avec Shawna qui propose un deuxième joint à Mary Ann, avant de lui avouer qu’elle l’évitait. C’est fou comme Ellen Page paraît plus jeune que la dernière fois que je l’ai vue dans un rôle. Elle gère bien le côté adolescent… sauf qu’elle devrait avoir 25 ans dans cette série, en théorie. Elle ne les fait pas du coup, c’est fou ! En tout cas, Shawna reproche à Mary Ann de s’être barrée après lui avoir donné naissance.

C’est gênant : elle pense donc être la fille biologique de Mary Ann, qui rentre à l’hôtel avec son mari pour mieux se disputer avec. Je notais déjà qu’ils dormaient dans des lits à part, mais la manière d’appeler la « famille » de Mary Ann des « freaks » en dit long sur les relations entre eux et la manière dont Mary Ann a repris sa vie ailleurs pendant vingt ans. Et en parallèle, la fête prend fin avec Anna qui reste seule à regarder les étoiles dans le ciel.

La fête continue dans un bar où Shawna travaille, avec Jake et les jumeaux. Et Margot qui fait un show très déshabillé. Les jumeaux me font beaucoup trop rire avec leur compte instagram – et leur changement de nom en Anna et Raven, mais l’ambiance du bar est étrange tout de même. C’est un mix de San Francisco gay et de Netflix, en même temps, je m’y attendais un peu. Et puis, j’ai ri de voir les amis de Shawna faire des paris pour savoir avec qui elle coucherait et se planter misérablement : évidemment qu’elle finit dans une ruelle avec la reporter (histoire que je me demande où je l’ai déjà vue).

Après tout ça, Margot et Jake rentrent chez eux et retrouvent Anna endormie dans le jardin. Jake prend donc la décision de la coucher et cela leur permet de parler un peu des problèmes de Jake. Il a changé de sexe, comme Anna, et ne comprend pas pourquoi le monde change d’attitude avec lui maintenant que sa transition est terminée. Et du coup, il se retrouve attiré par les mecs pour la première fois, ce qui pose apparemment problème pour lui avec Margot.

De son côté, Shawna retourne au bar – où elle est censée travailler – pour mieux découvrir que son père l’y attend. Il essaie de lui parler sans vraiment y parvenir, nous permettant de découvrir une relation père/fille qui fonctionne plutôt bien. Shawna rentre finalement chez elle, seule, et se met à regarder une VHS (mon dieu, son magnétoscope fonctionne encore ET est relié à une télévision !) sur laquelle elle a enregistré l’émission télévisée de sa mère, tournée dans les années 90.

Le lendemain, Mary Ann débarque dans la boutique de son ex-mari, qui est fleuriste, pour lui reprocher de ne pas avoir dit la vérité à Shawna… qui n’est pas non plus sa fille. Oula, y a du secret de famille dans l’air, ça promet cette adoption non sue par la principale intéressée. En théorie, Mary-Ann est censée retourner ensuite chez elle, mais après tout ça, j’ai un doute. Quant au cliffhanger, il nous révèle que Anna a elle aussi un secret, et que quelqu’un le connaît.

> Saison 1