#AventSéries : Community – Comparative Religion / Regional Holiday Musical (S01E12/S03E10)

24 jours avant Noël, 24 étiquettes, 24 séries & épisodes (et même plus, merci les comédies) : bienvenue dans le calendrier de l’ #AventSéries !

Comme une nouvelle tradition, j’ai regardé ces deux épisodes dans le train de nouveau, mais cette fois pour rentrer chez moi. C’était une mauvaise idée, même un dix décembre, car j’ai explosé de rire une fois ou deux en chemin. Allez, j’ai l’habitude de m’afficher tout seul dans le train, et puis c’est toujours plus agréable que les deux autres derrière moi avec leurs musiques à fond.

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Pourquoi ces épisodes ?

Déjà, parce que Community est ma sitcom préférée et que je rigole devant chaque épisode. Évidemment que j’allais voir des épisodes de Noël de cette comédie, surtout que certains d’entre eux sont vraiment réussis et que j’adore les revoir à cette période. Oui, je les revois chaque année et je ris à chaque fois quand même. Bon, du coup, forcément, il me fallait voir « Comparative Religion » en ce 10 décembre, parce que c’est un gag de l’épisode de la saison 1.

Du coup, j’avoue avoir « triché » et ne pas m’être gardé la surprise sur cette case du calendrier afin de voir l’épisode le bon jour. Forcément, comme je mets deux épisodes à chaque fois que c’est une comédie, j’ai enchaîné avec un autre épisode que j’adore et qui est celui de la saison 3. Cet épisode propose une parodie de Glee, et de tous les épisodes parodiques que Community a pu faire, c’est l’un de mes préférés. Le plus souvent, dans les parodies, je n’ai pas toutes les références, alors qu’avec Glee, j’avais forcément tout. L’épisode en était donc encore plus drôle.

Et avant que vous ne me demandiez, non, je n’ai pas oublié la saison 2 et son épisode parfait, c’est juste que je me le garde pour le 25, parce que c’est le meilleur jour pour retrouver le sens de Noël.

Ambiance de Noël ou pas ?

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En tout cas, cet épisode de saison 1 est l’origine d’un meme beaucoup trop connu et utilisé. Non ? 

Totalement (pas) ! En saison 1, tout le principe de l’épisode est justement d’éviter d’être trop à fond dans Noël, mais plutôt d’être dans un « Happy Merry » célébrant toutes les fêtes de fin d’année et toutes les traditions, n’en déplaise à Shirley. C’est un épisode marquant pour le groupe qui apprend à se connaître à un niveau plus personnel et à former de vrais liens d’amitié. Très franchement, c’est l’épisode où ils deviennent une famille et c’est parfait, car ça se fait dans l’humour.

C’est un de mes épisodes de Noël préféré, tout simplement parce qu’il prend le temps de faire un détour par chaque personnage et de l’explorer. Il était franchement bien joué de choisir une croyance par personnage et de montrer les problèmes que cela engendre dans le groupe… et la solution générale qui est d’accepter tout le monde comme il est. Un message beau, simple et efficace.

10-3.jpgBon, c’est un message connu, vu et revu, et dans le fond, l’épisode de la saison 3 ne dit pas autre chose. Ce qui est génial dans la parodie de Glee, c’est que la série nous sort un épisode qui débute avec moins de décoration. En fait, c’est tout à fait le plan : quand la chorale de la fac tombe en sévère dépression, il faut les remplacer, et qui de mieux que le study group pour ça ?

Le problème, c’est qu’ils n’ont pas envie de se mettre à chanter, mais plus la contagion se fait dans le groupe, plus les décos apparaissent. C’est bien simple, la chorale est un virus qui s’attrape beaucoup trop vite et met peu à peu dans l’ambiance de Noël. Mais trop en faire pour que la joie soit là rend tout ça totalement creepy et angoissant. Cette parodie de Glee est juste parfaite, surtout parce que ça reprend parfaitement ce que je pensais de la série avant de la voir : tout le monde aime et tu trouves ça ridicule ; et puis quand tu t’y mets en fait… T’es contaminé. Community ne pouvait pas tomber plus juste et les retrouvailles finales sont dans l’ambiance de Noël et avec le même message qu’en saison 1.

Et les épisodes en eux-mêmes ?

10-1.jpgEn saison 1, il est question de fêter la fin d’année et de terminer le premier semestre en le réussissant. Abed est toutefois confronté à un nouveau personnage qui le harcèle sans raison, puis qui s’en prend à Jeff. En ce 10 décembre, Shirley organise une fête de Noël pour baby Jesus, mais Jeff organise donc un combat de son côté.

Elle est totalement contre, mais force tellement tous ses amis à être de bons chrétiens (qu’ils ne sont pas) qu’elle finit par s’apercevoir que personne n’a envie de rester à sa fête si elle bannit Jeff. De son côté, Jeff essaye d’annuler le combat, parce que Shirley ne le ferait pas. Finalement, il n’a pas vraiment le choix de se battre, et même Shirley approuve.

10-4.jpgDans l’épisode de la saison 3, il n’y a pas de sous-intrigues mais une seule grosse intrigue qui tourne donc autour de la chorale que le groupe remplace. Comme il est question de monter le spectacle de Noël, toutes les chansons de l’épisode tourne autour de Noël mais sont des créations originales pour l’épisode. Cela ne pouvait pas être plus sympa pour mettre dans l’ambiance tout en faisant rire.

Et puis la révélation finale sur le professeur de la chorale complètement cinglé fonctionne à chaque fois, car il a une bonne tête de psychopathe qui le rend parfait pour le rôle. Un bon casting, un bon épisode.

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Très franchement, c’est un double 20/20 et je ne vais même pas essayer de prétendre que je suis objectif ou que j’ai réfléchi à retirer des points sur ce coup-là. J’adore cette série, j’adore ces personnages et ce sont deux excellents épisodes de Noël, avec chaque fois des liens d’amitié magistraux qui prennent le dessus sur le reste. Je n’en demande pas plus et Community réussit à viser juste à chaque fois avec moi. Du coup, Happy Merry everyone !

 

 

#AventSéries : Private Practice – Georgia On My Mind (S01E10)

24 jours avant Noël, 24 étiquettes, 24 séries & épisodes (et même plus, merci les comédies) : bienvenue dans le calendrier de l’ #AventSéries !

C’est de nouveau dans le train que j’ai vu cet épisode, d’où mon retard de publication. Pour être bien dans l’ambiance de Noël, je me suis réveillé au neuvième jour de Décembre sous quelques millimètres de neige. C’était top, même s’il ne restait pas grand-chose de blanc en cours de route. En revanche, la bonne nouvelle, c’est que j’ai pu apercevoir la Tour Eiffel illuminée, de nuit, depuis le train. Un petit truc de touriste dont je ne me lasserais jamais, je crois.

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Pourquoi cet épisode ?

Il était listé dans la liste des épisodes de Noël sur Wikipedia, il se trouvait dans la dernière saison donc j’avais bon espoir de passer un peu de temps avec Amelia et je me suis dit que ça faisait si longtemps que je n’avais pas vu Private Practice que le mauvais sentiment que j’avais par rapport au titre était probablement idiot.

Et bien, finalement, je ferais mieux de m’écouter et si je me souvenais de cet épisode comme d’un raté de la série, ce n’était pas pour rien. À quelques épisodes de la fin de la série, les scénaristes nous pondent un épisode nécessaire mais caractéristique de ce que je n’aimais pas chez eux.

Il fallait bien un raté dans ce calendrier de l’Avent, et cet épisode l’était. J’espère que ce sera le seul.

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Ambiance de Noël ou pas ?

Pas du tout, ou presque pas en tout cas ! L’épisode reprend le schéma très habituel de la série et nous fait défiler plusieurs semaines en un épisode, histoire de se débarrasser au plus vite de la grossesse problématique de Charlotte. Elle ne voulait pas d’enfant, la voilà enceinte de triplés et allitée. Tristesse.

Côté Noël, c’est compliqué d’être dans l’ambiance avec un ronchon comme Charlotte. Ce qui me faisait rire jusque-là dans la série a fini par m’énerver à ce stade de la série et, clairement, elle n’avait pas les épaules pour porter tout un épisode comme ça. Enfin plutôt, elle ne l’avait plus, parce que le « Did you hear what happened to Charlotte King? » nous a tous traumatisés.

Bon, il y a bien quelques décorations dans le décor, il y a bien un début de chant de Noël, il y a bien des cadeaux, mais ce n’est pas Noël. C’est bien pour ça que je parle d’un raté dans le calendrier, d’ailleurs, parce que même l’achat de sapin n’est pas parvenu à me mettre dans l’ambiance de Noël.

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Et l’épisode en lui-même ?

Il se concentre donc sur Charlotte qui est alitée pour sa fin de grossesse et a du mal à le supporter. Hyperactive, elle se retrouve forcée de diriger l’hôpital depuis son lit d’hôpital, se dispute avec son infirmière qu’elle aimerait bien virer et ne peut pas voir son premier bébé déjà né prématurément.

Les scénaristes en profitent aussi pour nous faire une petite virée dans ses rêves délirants de chorégraphie avec son mec ou pour se concentrer sur son difficile rôle de mère, avec sa culpabilité de l’accouchement prématuré et tout le bordel. Comme la première fois que j’ai vu l’épisode, je me suis senti détaché de toute cette intrigue. Pourtant, il y a bon intérêt avec le suspense sur la grossesse, la survie de Charlotte et la survie de sa fille, mais l’ensemble n’a pas réussi à m’accrocher.

Il était temps que la série s’arrête, tout simplement, et c’est vrai que je ne la regrette pas car la saison 6 était un long fleuve ennuyeux. Il y a des séries comme ça qu’on aimait bien mais qui méritait de s’arrêter. En plus, le personnage d’Addison s’est totalement perdu en route, je trouve, mais au moins, on ne la voit presque pas dans cet épisode !

Pour terminer, c’est donc un petit 09/20 parce que même si j’aimais la série, cet épisode n’est vraiment pas génial. On a même pas le droit à l’accouchement tant attendu (mais en même temps, tant mieux, car j’aurais parié sur la mort de Charlotte en fin d’épisode tellement elle est heureuse – merci Shonda pour ces habitudes sadiques). Le personnage de Charlotte est insupportable tout du long, l’esprit de Noël surgit à peine en fin d’épisode après être passé par Thanksgiving au tout début et je retiens de cet épisode qu’il était long. Au point de me faire m’ennuyer dans le train. Ce n’est pas vraiment mon but quand je lance un épisode, surtout un censé être de Noël. Dommage !

 

 

 

#AventSéries : Ally McBeal – Boy to the World (S01E10)

24 jours avant Noël, 24 étiquettes, 24 séries & épisodes (et même plus, merci les comédies) : bienvenue dans le calendrier de l’ #AventSéries !

Avant d’avoir une semaine complète de retard dans la publication de mes articles de l’Avent, je me dis qu’il n’est pas mal de m’y remettre. Pour ce huitième jour, j’ai vu l’épisode dans le train, comme quand je rattrapais la série, et c’était parfait ; surtout qu’il faisait froid comme il faut.

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Pourquoi cet épisode ?

Je sais bien que ce n’est pas l’épisode de Noël le plus festif qui soit, surtout dans cette série, mais il s’agit d’un épisode qui m’a énormément marqué lorsque j’ai découvert la série pour la première fois l’an dernier. Oui, mieux vaut tard que jamais, je sais, un peu comme la publication de cet article. En fait, cet épisode m’a marqué parce que je l’ai trouvé vraiment en avance sur son temps, comme l’ensemble de cette saison 1.

Au bout de dix épisodes, j’étais totalement à bord de l’ambiance de la série, mais je ne m’attendais pas à voir les scénaristes pondre un épisode sur la transexualité. Oh, bien sûr, il est rempli de clichés et de maladresses, mais pour l’époque de diffusion, il est sacrément en avance sur son temps, avec réellement un acteur jouant un personnage trans. Là encore, ce n’est un acteur trans, mais la représentation est bonne.

En plus, il y a de belles trouvailles dans l’écriture et la réalisation, et des acteurs que j’aime beaucoup (Stephen/Stéphanie était un infirmier qui me faisait bien rire dans Red Band Society et a même un mini-rôle dans 13 Reasons Why. C’est fou !). Bref, s’il y a bien un épisode d’Ally McBeal qui vaut le coup d’être vu, c’est celui-ci, car il en dit long sur la société de l’époque – et oui, je peux déjà dire « à l’époque », même si c’est tout récent.

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Ambiance de Noël ou pas ?

Oui et non, et c’est toute la difficulté de cet épisode : Ally commence à fond dans l’esprit de Noël, mais tout est fait pour la faire déprimer. Dans l’ensemble, ça reste un joli épisode de Noël je trouve, parce qu’après tout, ces fêtes sont aussi connues pour la déprime et la solitude qu’elles apportent à certains. Et puis, cette scène de préparation du sapin me fera toujours mourir de rire !

Côté Noël, on a comme toujours les décorations un peu partout, y compris dans le tribunal, juste parce que. Vonda Shepard reprend tout un tas de chants de Noël, et la réécriture qu’elle propose est à fond dans l’ambiance calme de l’épisode, et puis il y a un passage obligé par Jingle Bells Rock et autres chants de Noël dans le bar pour un peu plus de mouvements, bref, oui on est dedans comme il faut !

Bon, tout cela nous mène vers la plus grosse dépression possible en conclusion d’épisode, mais même à ce moment-là, ce qui est intéressant, c’est que la magie des fêtes semble encore frapper Ally. L’épisode est marquant, se termine sous la neige et sur un « let it snow » réussissant à mettre dans une ambiance de Noël, malgré la noirceur de la fin.

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Et l’épisode en lui-même ?

Il est excellent : Ally se voit forcée de prendre un client dans une affaire judiciaire, ce qu’elle déteste habituellement. Comme il s’agit d’Ally, elle va évidemment s’attacher à son client : Stephen, qui préfère se faire appeler Stéphanie. C’est donc un jeune garçon qui se sent plus femme qu’homme et qui a du mal à trouver sa place dans la société. Pour payer son loyer, il se voit ainsi forcé de se prostituer dans la rue, et c’est le début de tous ses ennuis.

Forcément, Ally le prend sous son aile et fait tout son possible pour lui éviter la prison. Pendant tout l’épisode, on la voit ainsi s’attacher à lui/elle, acceptant peu à peu sa transition, passant du « he » (il) dans tout l’épisode au « she » (elle) vers la fin. Un épisode que beaucoup n’écrirait toujours pas en 2017. Malheureusement, l’épisode finit bien mal et nous ramène une conclusion digne de l’époque d’écriture, mais bon.

Le reste des intrigues de l’épisode ne m’avait pas marqué lors de mon premier visionnage et ne me marque toujours pas si je suis honnête avec vous. Il y a ainsi l’enterrement d’un personnage qu’on ne connaît pas, mais qui affecte tout le monde : c’était une personne de petite taille, et John est perturbé par ça car il n’est pas grand non plus. Le tout propose quelques bons gags et un bon gros délire lors de l’enterrement. On est loin de l’esprit de Noël, j’avoue.

Dans l’ensemble, c’est donc un gros 17/20 parce que j’adore la série, particulièrement sur sa première saison, parce que les personnages sont géniaux, que l’écriture est bonne et même moderne, parce que j’adore la relation entre Ally et Renee et parce que la fin de cet épisode me traumatise. Il faudrait en retirer les deux dernières scènes, mais les deux dernières scènes permettent aussi de rendre l’épisode marquant.

Pour être honnête, j’ai aussi regardé le suivant qui était tout autant dans l’esprit de Noël et s’appelait « Silver Bells ». Il était un peu plus dans l’ambiance de Noël, mais « Boy to the world » reste mon préféré.

 

 

 

Les personnages les plus drôles qui n’évoluent pas dans des comédies

Salut les sériephiles,

Ah lala, j’aurais dû m’y prendre bien plus tôt pour ce TFSA, mais non, pensez-vous, j’ai rédigé ça à la va-vite hier soir. Je regarde beaucoup de comédies alors le thème des personnages qui n’évoluent pas dans les comédies, c’est délicat, surtout que j’adore les séries capables d’évoluer, justement. Ce n’est donc vraiment pas évident comme thème, je ne sais pas où Tequi va chercher tout ça ! Heureusement, il y a des personnages qui ne changent pas et restent drôles, quoiqu’il arrive. Je ne sais pas bien si c’était un thème censé nous faire souligner les personnages qui finissent par nous lasser à ne pas évoluer, mais j’en ai profité pour parler des personnages que j’adore dans les comédies eh eh.

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Et ces deux-là auraient pu faire partie de ce top, franchement !

Allez, comme toujours, je fais le rappel : le TFSA consiste à écrire des top 5 (ou plus pour les plus motivés/indécis) chaque semaine selon des thèmes prédéterminés auxquels tout le monde est invité à participer, même vous, soit sur votre blog, soit dans les commentaires bien sûr. Cette semaine, on parle donc de comédies, il y aura quelques petits spoilers, mais rien de radical comme il est question de ne pas évoluer !

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  1. Barney (HIMYM)

Sur les premières saisons de la série, Barney était le dragueur de base. Tout ce qui bougeait (et qui était une femme) était à son tableau de chasse, et c’était comme ça, on le savait dès le début. Il n’est que cinquième de ce classement alors que c’est l’un des personnages m’ayant le plus fait rire dans une série ! Bon, bien sûr, les scénaristes ont changé d’avis en cours de route et l’ont fait évolué sur la fin, ce qui n’était pas la meilleure des idées… mais il mérite quand même sa place ici, surtout après le dernier épisode ; je dis ça, je ne dis rien.

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  1. Gail (The Last Man On Earth)

C’est un personnage qui me fait rire depuis son introduction et qui finalement ne change pas tant que ça : c’est une alcoolique qui ne supporte rien et elle a un excellent humour dans ses réflexions blasées et souvent détachées de ce qu’il se passe. Si la vie ne l’épargne pas et qu’elle lui en fait voir de toutes les couleurs, changeant ses relations avec les autres du tout au tout, il n’empêche qu’elle ne change pas en termes de caractère. Et tant mieux, parce que sans elle, j’aurais moins envie de regarder cette série où une grosse partie des personnages me tape sur le système.

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  1. Fabienne Lepic (Fais pas ci, fais pas ça)

Oui, une série française dans le TFSA, c’est rare ! J’ai hésité avec Andrea de Dix pour cent, mais avec à peine une douzaine d’épisodes, c’est dur à dire. En revanche, Fabienne Lepic reste pendant ses dix saisons égale à elle-même… tout en changeant énormément. C’est un peu un contresens de la mettre dans ce top, vu qu’elle passe de mère de famille à business-woman, mais ce qui est remarquable c’est que de l’un à l’autre, elle garde le même humour, les mêmes grimaces et surtout le même grain de folie. Sur la fin, la folie de la série s’essoufflait, mais bien souvent, Valérie Bonneton portait la série sur ses épaules, au moins pour certaines scènes inoubliables. À l’image du pilot et du cahier de la prof de français.

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  1. Jen (Life in Pieces)

J’ai beaucoup hésité avec Sophia, mais cette dernière grandit, alors ce serait un mensonge car elle change beaucoup. Jen en revanche a toujours le bon mot pour faire rire, souvent de manière involontaire et un peu méchante. Ses réflexions grinçantes sont excellentes et ses mimiques aident souvent à mourir de rire. La série n’en est qu’à sa troisième saison, mais pour l’instant, elle ne change pas !

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  1. Abed (Community)

Forcément, mon personnage préféré de toutes séries confondues (bon, à voir) me fait mourir de rire de la première à la sixième saison. Il change peu, même si les événements le forcent parfois à évoluer et même si l’épisode final prouve qu’il a énormément évolué, on le reconnaît du début à la fin, et c’est tant mieux. Ses délires, ses blagues méta, ses réflexions manquant parfois de tact, c’est tout à fait le genre d’humour que j’adore.

Bon, vous l’aurez compris, j’aime les personnages qui font des petites réflexions décalées et qui sont capables de prendre beaucoup de recul pour rire de tout. Une jolie leçon de vie, non ?