Salut les sériephiles,
Je sais que vous adorez quand je pousse un coup de gueule, alors je ne vais pas me priver surtout que je garde celui-ci depuis quelques temps déjà et que j’ai hésité à m’en servir dans l’article Les coups paru hier. Finalement, j’ai bien senti qu’il y avait le potentiel d’un article à part, donc le voici, tremblez séries !

Aujourd’hui, je vais donc me plaindre des séries trop sombres inutilement, histoire de savoir si vous aussi ça vous agace ou s’il n’y a qu’à moi que ça pose problème ! Voyez-vous, on a de manière assez incompréhensible une semaine tellement belle qu’on se croirait au printemps (quoi ? Comment ça c’est normal mi-avril ? Mais il grêlait il y a sept jours !), voire en été – mais il y a trop de pollen pour ça ! Comme je suis toujours étudiant à distance, c’est la période de l’année que je préfère (bon, pas le pollen) car c’est le moment où je peux m’installer dans le jardin pour lire et bosser et profiter du soleil et boire des thés glacés faits le matin même et me sentir en vacances alors que je n’y suis pas. La belle vie, donc. Inévitablement, qui dit belle vie dit visionnage de séries à un moment ou un autre, et c’est là que se pose un gros problème : trop de lumière dehors, pas assez dans les séries que j’ai à voir.

Par exemple, voyez, j’écris cet article à 16h (hier donc), heure où je m’accorde généralement une petite pause série. Oui, mais je voulais regarder Shadowhunters et avec ce soleil autant dire que je ne vais rien voir. Comme beaucoup d’autres, Shadowhunters a en effet décidé que les trois quarts de ses épisodes se feraient la nuit ou dans des pièces hyper sombres, ce qui fait qu’au moindre rayon de soleil, on est foutu : je me retrouve bien plus souvent à contempler mon reflet énervé que mon épisode tellement la photographie se prive de lumière.
Avant qu’on ne m’accuse de mauvaise foi parce que oui, quand même, Shadowhunters ça veut dire chasseurs d’ombres et que c’est dans le synopsis de la série que ça parle du monde des créatures nocturnes, je tiens à dire que c’est loin d’être la seule série à être confrontée à ce phénomène.

Je pense que tous ceux qui ont vu la saison 8 de The Walking Dead se rappelleront d’une scène où Rick s’attaque au méchant du moment (je ne nomme pas pour éviter le spoil, même si bon…) dans une cave. Qu’il n’y ait pas de lumière, c’est assez logique, mais on s’est retrouvé avec 15 minutes d’épisode où on ne voyait rien. Et déjà qu’il ne se passe pas grand-chose habituellement dans la série, là, il fallait se contenter de voir deux trois silhouettes bouger et faire des monologues dans le noir. C’est hyper frustrant, surtout quand ça commence à se battre et qu’on est bien incapable de savoir qui est qui ou ce qu’il s’y passe.

Je zappe le retour de Fear the Walking Dead qui m’a forcé à fermer le volet, ne pas allumer de lumière et augmenter les contrastes de la télé (je n’étais même pas dehors, c’est bon quoi, c’est plus de la mauvaise foi de ma part ; surtout que j’avais une qualité d’images pas trop dégueu !). Suite à cette prétérition (coucou Gaelle), j’enchaîne ainsi sur Agents of S.H.I.E.L.D.
Si vous suivez le blog, vous savez que j’adore cette série. Oui, mais ça ne va pas m’empêcher d’être hyper critique de sa saison 2. Suite aux événements de fin de saison 1 qui font basculer la série dans un univers plus… sombre, ma foi ; la photographie de la série a décidé de suivre l’écriture. Si en soi, c’est une bonne chose, on s’est retrouvé avec une saison tellement sombre qu’il y a plein de scènes dans lesquelles je ne sais toujours pas ce qu’il se passe quand je les regarde sur mon lecteur DVD (merci Ludo).

La saison 5 est également assez sombre, mais je trouve pour l’instant la photographie mieux gérée. Je reste tellement frustré de certains combats de la saison 2 (avec Mack ou Skye notamment) où l’on ne voyait rien alors qu’on sentait un beau boulot de chorégraphie. Dans ces moments-là, j’étais bien souvent soulagé d’avoir Lincoln pour faire un peu de lumière (et pourtant, ce n’était pas une lumière ce garçon)…
Allez, pour terminer de cracher dans la soupe, je me sens forcé de parler d’American Horror Story (autant la saison 6 est la meilleure, autant bien souvent, ben… on ne voyait pas grand-chose) et des séries Netflix, particulièrement les Marvel.

Je comprends bien que c’est censé instaurer une ambiance un peu angoissante pour la survie de nos héros (même si dans les Marvel, bon, on sait bien comment ça va se finir) ; mais bien souvent, ça me décroche totalement de l’épisode parce que je ne vois pas ce qu’il se passe. C’est bien beau de voir des silhouettes bougeant dans tous les sens, mais si on ne sait plus à qui elles correspondent, ni ce qu’elles font, je trouve que c’est de la perte de temps pour tout le monde. Ce genre de scènes coûte cher à tourner, prend du temps pour les acteurs, et tout ça pour que les téléspectateurs entendent vaguement deux trois coups de poings (d’ailleurs, d’où les coups de poing font ce bruit-là franchement ?) au milieu de cris.

Je trouve ça frustrant, dommage et c’est pour ça que c’est mon coup de gueule du jour, même si je sais bien que c’est dans le vent. Histoire que ça ne le soit pas totalement, dites-moi… Vous aussi ça vous arrive de vous retrouver face à ce genre de scènes, pas vrai ?
