Films vus en 2020 #55

Salut les sériephiles,

Est-ce que j’ai abusé en m’endormant une bonne partie de ce mercredi après-midi où j’avais pourtant prévu de faire plein de choses ? Bien évidemment ! Me voici donc un peu groggy pour la rédaction de cet article qui reprend la liste des nombreux films que j’ai pu voir en 2020. Il y a encore une chouette sélection dans cet article, mais pas de coups de cœur pour cette fois :

Freedom Writers

The Freedom Writers — astrocreeeeep: te-apesta-el-culo: ...
Yeah, me too.

Si j’ai beaucoup aimé ce film inspiré d’une histoire vraie, j’ai beaucoup de mal à croire à cette anecdote du collier de perles, tout de même. Concrètement, on nous raconte l’histoire d’une professeure d’anglais qui a réussi bien malgré elle à casser une partie du système d’éducation américain et a fait en sorte de venir en aide à toute une classe en leur apportant des outils pour affronter la vie. Comment l’a-t-elle fait ? En leur demandant d’écrire des journaux intimes et en leur consacrant tout son temps, et en débarquant dans leur vie avec une bonne dose de naïveté sur ce qu’est la vie. Au moins, ça montre à quel point on peut apprendre aussi en tant que professeur face à des élèves.

C’est toujours un peu frustrant ce genre de films quand on est prof soi-même, parce que ça idéalise beaucoup de choses et ça rend simple un sacrifice humain qui a dû être énorme pour cette femme. Je n’ai pas encore lu le livre dont est tiré le film, mais j’y songe, parce que je me demande quand même comment tout ça a pu se mettre en place, et surtout comment ça a pu réussir.

Le coup des journaux intimes, c’est plus que casse-gueule au niveau de ce que l’on peut lire… Le film est bien aidé par un casting très sympathique et une réalisation assez classique, mais ça se regarde. J’en suis sorti trop frustré pour que ce soit un coup de cœur, mais il est très sympathique. Ne regardez jamais des films sur votre métier !

Casino

Casino (film) - Je suis Mr Montana Tony réfugié politique...L’histoire d’un casino et de ses dirigeants, grosso modo. On ne peut pas plus faire simple comme résumé, n’est-ce pas ? Et pourtant, ce film dure bien longtemps. Je l’ai vu en deux fois, ce qui ne doit pas aider mon impression, mais j’ai vraiment eu le sentiment que le film durait une éternité et j’ai eu beaucoup de mal à accrocher à sa narration. En effet, tout est raconté en voix-off, ça parle non-stop et ça finit par donner la nausée et être too much.

En tout cas, c’est le sentiment que j’en ai eu. C’est un bon film, avec un casting de dingue, mais il m’a saoulé, littéralement. Je ne regrette pas d’être allé au bout pour autant : l’histoire est bien fichue et est intéressante. C’est déjà ça, non ?

It’s Kind of a Funny Story

It's Kind of a Funny Story: A Recommendation – The Vault PublicationOh, ce titre de film me disait quelque chose alors quand je l’ai trouvé, je me suis dit pourquoi pas. Bien m’en a fait, puisque j’ai immédiatement reconnu l’acteur d’Atypical et que ça m’a énormément motivé. Ajoutez à ça qu’il y a ensuite Emma Roberts et j’étais comblé par le casting (qui ramène aussi Viola Davies dans le mix, allez savoir pourquoi).

Bon, reste alors à voir ce que raconte le film, et là encore, ça marchait bien sur moi : on suit l’histoire d’un adolescent qui se rend dans un hôpital psychiatrique pour se faire interner. Et ça marche sur moi, ça ? Je trouve ça bien d’avoir des films pour nous faire découvrir certaines réalités – d’accord, le héros de ce film est dans son monde et on nous rend fun une maladie qui ne l’est pas ; mais il y a la réalité de l’hôpital qui est toujours là.

C’est important de rendre visible certaines maladies et de ne pas trop banaliser la dépression – la vraie dépression. De ce côté-là, le film fait du bon travail, mais enfin, comme je le disais plus haut, ça reste une vision très romancée des choses et ce n’est pas un film incontournable. Il a des facilités scénaristiques et des moments beaucoup moins convaincants que d’autres.

American Beauty

American Beauty | Amour du filmRéalisé par Sam Mendes, ce film est également un film dont j’avais beaucoup entendu parler avant de me décider à le voir. Pour tout dire, je pensais même qu’il faisait partie de mon poster « 100 films à voir avant de mourir », mais ce n’était pas le cas ; contrairement à Casino ci-dessus. Que raconte ce film ? La vie tranquille d’une famille dans une banlieue américaine. Enfin, la vie est tranquille en apparence, mais dès qu’on gratte un tout petit peu la surface, rien ne va plus. Et rien ne va plus non plus quand le mari tombe amoureux d’une amie de sa fille.

Concrètement, le film est très sympathique : c’est un Desperate Housewives avant l’heure – donc possiblement une inspiration pour le créateur de la série ? – sauf que ça ne se concentre pas que sur la femme au foyer. Et ça marche bien comme film. Là encore, j’ai du mal à le caser dans les incontournables, malgré sa scène culte, qui sert d’affiche au film, avec les roses. Je le vois plutôt comme un film parfait en tant que fond sonore pour faire d’autres choses en même temps. Les puristes et les fans vont me tomber dessus, pardon.

Gorillas in the mist

gorillas in the mist | Explore Tumblr Posts and Blogs | TumgirAprès avoir rattrapé la saison 4 de Dix pour Cent, j’ai eu envie de voir un film de Sigourney Weaver. La liste est tellement longue que je ne savais pas trop par où commencer, mais le titre de celui-ci m’a vraiment intrigué alors je me suis lancé en me disant que c’était probablement un bon film, et ce fut le cas. On y suit l’actrice dans le rôle d’une anthropologue, Dian Fossey, qui a passé une bonne partie de sa vie à étudier et protéger les gorilles à la frontière entre le Rwanda et le Zaïre.

C’est une anthropologue de renom, qui a véritablement existé et dont je me suis rendu compte, au cours du film, que je connaissais le visage : certaines photos sont très célèbres. Le film est sympathique et attachant à bien des moments, mais la vie est parfois une bitch avec les gens qui ne le méritent pas forcément. C’est en tout cas un bon biopic, qui donne presque envie d’adopter un gorille et qui nous montre l’évolution d’une femme qui dit adieu à la civilisation et change radicalement de vie. C’est intéressant, j’ai bien aimé.

Detachment

Adrien brody detachment GIF on GIFER - by DaikoraDans la lignée du premier film de cet article, un autre article qui nous montre les limites du système scolaire américain. C’est étouffant, ça nous plonge dans un réalisme parfois froid et ça fait méchamment écho à des problématiques qui sont très actuelles en France. Le personnage principal n’est en revanche pas si attachant… Ce qui est évidemment voulu, puisque l’on suit un remplaçant quelque peu blasé par son travail et sa pauvreté. Eh, je suis remplaçant et pauvre, moi aussi – j’attends toujours les augmentations promises pour janvier après avoir eu mon salaire, d’ailleurs, sachez-le.

Je n’ai pas grand-chose de plus à dire de ce film, si ce n’est que quelques scènes étaient marquantes (et notamment la fin, même si on la voit venir de loin)… et les autres pas du tout. Disons-le : j’en ai oublié une grande partie moins de trois mois après l’avoir vu. Ce n’est pas spécialement bon signe, alors vaut-il le détour ? Rien n’est moins sûr !

> Films

9 commentaires sur « Films vus en 2020 #55 »

      1. Ah oui, je vois ce que tu veux dire, tu as raison 🙂
        Dans ma tête c’est surtout que c’est la passage du sac plastique qui m’est resté de ce film, plus que les roses (et j’adorais le personnage du voisin en plus ^^).

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      2. Oui, je suis d’accord, les roses ne sont pas non plus ce que je trouve le plus marquant dans le film ; et j’aime bien le personnage du voisin, la conclusion est prévisible, mais ça m’a fait rire !

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  1. Ah le collier de Freedom Writers c’est quelque chose ! 🙂 Très bon film en tout cas, on en avait discuté sur le groupe, il me semble, quand je l’ai vu. J’ai vu Casino au ciné lors de sa sortie, c’était très bien mais looong ! Je ne me rappelle plus du tout d’American Beauty que j’ai vu pourtant et j’avais adoré Gorilles dans la brume vu aussi au ciné.

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    1. Oui, on en a déjà parlé sur le groupe, mais vraiment, c’est gros cette affaire de collier, il fallait que je le souligne ici aussi aha

      Oh lala le cinéma… Ca me manque !

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