Il y avait un peu plus d’humour dans cet épisode, mais toujours autant de drama aussi, c’est évident. Un retour non attendu mais bienvenu, des intrigues qui fonctionnent bien et des personnages que j’apprécie de plus en plus font de cet épisode une réussite à mes yeux. Une réussite, oui, mais qui n’a rien d’exceptionnel non plus : ça fait quelques années que je dis que la routine fonctionne avec cette série et ce n’est jamais qu’une preuve de plus que c’est le cas.
Spoilers
Mer et Amelia continuent les recherches, Jules couche avec la mauvaise personne et Simone a une intuition.
Jo m’a manqué dans l’épisode précédent donc j’étais content de pouvoir continuer avec cet épisode. Après, la retrouver était moins fun que prévu : on la retrouve au lit et les intrigues où elle pratique la médecine commencent à me manquer tout de même ! Pour cet épisode, elle se contentera de balancer à Lincoln qu’elle ne veut pas d’un autre grand mariage quand il est à peu près évident que lui si. Et plutôt que d’en parler, elle se casse.
Cela lui permet de faire une journée normale au boulot. Enfin, normale, elle tombe sur deux patients en train de faire l’amour (pour provoquer l’accouchement), avec le mec qui tombe du lit et se blesse. Du pur humour à la Grey’s. Peut-on dire qu’il s’est cassé le cul ? Bien sûr. Sa femme a l’air sacrément à bout de nerfs sur son lit d’hôpital, mais malgré tout ça, elle assure encore clairement avec la charge mentale.
Pendant que son mari attend de savoir s’il a une fracture ou non, ses médecins s’occupent donc du siège auto dont il aurait dû s’occuper avant sans l’avoir fait. Finalement, tout est bien qui finit bien avec la naissance d’un petit garçon et un couple heureux de l’anecdote.
Wow, qu’est-ce que c’est que cette nouvelle maison pour Nick et Meredith ? Elle est tellement immense ! On dirait le décor de l’accueil de Private Practice, ça m’a tellement perturbé. Et c’était si bizarre d’avoir toute la famille de Meredith dans la scène. Oui, Zola est de retour. Cela faisait longtemps.
Bref, l’idée est de nous montrer Meredith et Amelia continuer les recherches sur Alzheimer et faire des présentations pour avoir des financements. Seulement voilà, on leur répond qu’elles sont en retard par rapport à une autre recherche qui vient de leur être présentée : celle de Tom (Koracick !) et Tommy. Non, je ne sais plus écrire le nom de famille de Tom, mais ça fait plaisir de retrouver l’acteur. Je me suis douté que ce serait lui, en plus.
Il passe l’épisode à se vanter d’être meilleur qu’elles, mais Nick rassure Mer en lui rappelant qu’elle, elle a ce qu’il n’a pas : une passion vraie pour ses recherches. Malgré tous les efforts de Tom pour détruire la présentation publique des recherches d’Amelia et Meredith, Meredith réussit à le retourner quelque peu en transformant ses recherches en cause féministes. Tom n’étudie que sur des souris mâles parce que le système reproducteur des femelles compromet ses recherches… et ça ne plaît pas tellement à Mer de voir que ça ne pose problème à personne cette excuse grossière.
C’est énervant et frustrant : Tom gagne le financement… et Meredith décide donc de financer elle-même ses recherches, en faisant exactement ce que fait Tom sur des souris femelles.
Kwan passe de nouveau du temps avec Molly dans cet épisode. Elle continue d’être harcelée par Dave, son ex avec qui elle ne souhaite apparemment pas se fiancer… mais je doute toujours. Kwan est plutôt mignon avec elle, à essayer de raviver ses souvenirs par tous les moyens.
À l’hôpital, les internes aperçoivent la future génération, déjà : elle vient s’habituer à l’hôpital… mais ça pour s’habituer, elle s’est habituée. Jules tombe nez à nez avec Adriana, une femme avec qui elle a couché la veille… et qui s’avère aussi être l’ex-femme de Beltran. Ben oui ! Tant qu’à faire ! Et elle est interprétée en plus par Briana Venskus-Vazquez. Elle est donc encore en vie cette actrice ? Cela faisait un moment qu’elle n’était plus apparue dans une de mes séries. Elle était partout à la fois il y a quelques années et, à vrai dire, ça me fait plaisir de la retrouver. Elle vieillit bien, en plus !
Bon, après, Jules se sent un peu conne d’avoir couché avec l’ex de sa boss, mais bon, dans cette série, elle est plutôt sage et petite joueuse en vrai. C’est amusant de la voir raser les murs et éviter Beltran, et ça l’est encore plus de voir Beltran capable de faire la part des choses et ne pas du tout lui en vouloir. Elle propose donc à Jules d’opérer avec elle Carlos, le patient ramené par son ex-femme. Qui n’aurait pas envie d’être opérée dans ces conditions ?
Moi, probablement. Jules fait donc de la merde dès le début de l’opération. Beltran ne l’engueule même pas vraiment et insiste pour qu’elle rester aider réparer ses erreurs avec l’aide d’Ndugu. Elle lui explique ensuite qu’elle ne veut pas penser à son ex avec elle, mais qu’elle reste sa prof et que c’est ça qui compte. Je l’aime de plus en plus. (je vous laisse décider si je parle de Jules ou Beltran ; la phrase fonctionnant pour les deux, en vrai).
Jules décide en tout cas de demander à Winston d’être son mentor après tout ça, même si c’est Beltran qui lui donne les meilleurs conseils. Soit. J’imagine qu’elle veut étudier la cardio et qu’elle est contente de son enseignement.
Et sinon, sans la moindre surprise, l’ex de Molly débarque à Seattle et a apparemment quelque chose à dire à Kwan aussi…
Bailey a une nouvelle patiente dans cet épisode. La pauvre a déjà eu sa chirurgie, mais continue d’avoir mal. Dans la même chambre, Richard a une patiente aussi, que Simone surveille en attendant sa chirurgie. Elle se retrouve donc à se mêler de l’interrogatoire médical de Lucas avec la patiente de Bailey. Et elle a une super idée au passage : elle comprend que la patiente n’a pas juste les symptômes d’une ménopause, mais un cancer.
Elle gagne auprès de Bailey une chirurgie et Lucas ne lui en veut pas. C’est rafraîchissant d’être en 2025 : il n’y a que Jules qui lui en veut et est jalouse… mais sans plus, parce que bon, finalement elle laisse Kwan aider Simone pour son opération. Bien sûr que Simone a droit à un interne quand même et ça fait plaisir de voir une chirurgie où tout se passe bien pour une fois. Elle est stressée évidemment, mais elle parvient à faire son taf à la perfection. Et tout est bien qui se termine bien, avec une petite exception tout de même : Lucas semble mal à l’aise d’être passé à côté de la chirurgie solo. Il refuse de venir faire la fête avec Simone et Jules… Tss, doudou, faut te bouger aussi.
Alors que dans l’épisode précédent, Teddy et Owen semblaient s’entendre malgré la peur de ne pas savoir ce qu’il allait advenir de leur couple, on les retrouve dans celui-ci coincés dans une nouvelle engueulade. Ils sont insupportables. Bon, après, je comprends l’énervement d’Owen : payer une thérapie de couple pour se faire conseiller de coucher avec d’autres gens, c’est pas vraiment ce à quoi on s’attend.
Par chance, l’épisode ne s’attarde pas des masses sur eux non plus ! Bon, Owen finit l’épisode en disant à Teddy qu’il est prêt à essayer autre chose dans leur couple. Personne ne veut voir ça, mais j’adore les actrices avec qui ils veulent coucher, alors ça me fera plaisir de les voir, je suppose. Teddy et Owen finissent donc par se promettre de rester ensemble malgré leur mariage nouvellement ouvert. Et ben super.
C’est la routine, ça continue. Je ne peux pas dire que je m’ennuie, parce qu’il y a dans chaque épisode un cas médical ou une sous-intrigue ou au moins un personnage qui me plaît assez pour me divertir. Clairement, la série peut continuer à vie pour ça… Pour autant, Station 19 me manque quand les épisodes se terminent, car il y avait des personnages que j’adorais.
Spoilers
Evan et Tasha ont menti pour avoir la greffe de foie… et l’organe pourrait aussi convenir à une patiente de Bailey.
Pardon ? En 21 saisons de titres d’épisodes reprenant des titres de chansons, ils n’avaient toujours pas fait d’épisode nommé comme ça ? C’est surprenant. Tout aussi surprenant ? Ma flemme totale de regarder la série dernièrement. Je ne comprends pas comment la saison 20 pouvait être si bien et la 21 me blaser autant, mais c’est un fait, je vois les épisodes au compte-goutte. J’ai un peu de temps ce soir, j’espère que ça va me débloquer. Quant à ce qui m ebloque sur les séries dernièrement, il y a un podcast sur le sujet demain soir sur Youtube – 42 minutes séries vous attend.
L’épisode reprend en premier lieu sur l’intrigue de l’épisode précédent, avec Meredith et Nick qui parlent du cas médical à Richard et Catherine. OK, vu ? Autant dans l’épisode précédent, l’histoire de Tasha paraissait cool, autant là, revenir encore à Alzheimer dans la série, c’est longuet. En plus, ça vient encore pimenter la relation Richard/Meredith quand le premier défend un peu plus Tasha devant sa femme et que cette dernière le remercie en abaissant Meredith. Pire encore, on a ensuite une tension autour d’un désaccord pro entre Nick et Meredith. Tss.
Amelia est appelée en consultation pour vérifier qu’il s’agit bien d’Alzheimer et Amelia ne dément pas. De son côté, Bailey se pose des questions sur Ben, surtout quand Amelia ne semble pas vouloir bosser avec lui. Elle échange avec elle pour avoir Ben comme interne toute la journée. Qu’est-ce qui pourrait mal tourner à ce stade ? Bosser ensemble en mari et femme, avec Bailey qui est la supérieure hiérarchique directe ? Une super prof !
Le cas médical est plutôt problématique, avec une femme qui n’a plus envie de rester à l’hôpital mais qui n’en a pas trop le choix, parce qu’elle ne va pas du tout bien. Cela déprime Bailey qui semble bien la connaître, c’est sa patiente après tout. Par chance, elle a besoin d’une greffe de foie et il y a un foie dispo… si Tasha ne le reçoit pas.
Les intrigues s’entrecroisent de manière bien artificielle, mais pourquoi pas : Bailey explique à Ben qu’ils ne peuvent qu’attendre le résultat définitif de la commission pour savoir quoi en faire. Il est incapable de rester en place et va bien sûr s’incruster dans la réunion de la commission, ce qui mène à la récupération du foie par la patiente de Bailey.
Nick ne comprend pas bien pourquoi Mer a vendu la mèche comme ça si simplement à Bailey et Ben, elle qui d’habitude sait comment faire pour contourner les protocoles. C’est donc à Mer d’annoncer que Tasha n’aura pas son foie, même si ça signifie la mort pour elle. La femme s’en prend à Meredith qu’elle accuse d’avoir tuer sa femme… alors que, bon, ce n’est pas exactement sa décision : elle n’est pas de la commission.
Finalement, Nick trouve la solution idéale à leur problème : il propose de diviser en deux le foie, parce que Lisa, la patiente de Bailey, n’a besoin que d’une partie de celui-ci le temps de guérir tandis que Tasha ne pouvait de toute manière pas récupérer le foie en entier car il était trop gros. Pardon ? La médecine, ça me dépasse parfois. On les voit se découper ces steaks et les partager entre patients et… wow. Ce n’est pas présenté comme une technique de pointe, mais juste comme un truc normal. Oh, je sais bien que c’est improbable que le même organe puisse aller par coïncidence à deux patients dans le même hôpital comme c’est le cas ici, mais tout de même : wow.
Et en plus, ça mène à un couple Nick/Meredith qui parvient à se mettre d’accord et à un Richard qui reconnaît que Mer ne pouvait autrement que de cacher la condition médicale de Catherine. Alléluia. Tout est donc bien qui finit bien, sauf pour Bailey qui doit expliquer à Ben que les résultats de ses premières évaluations ne sont pas si bons : il est incapable de rester à sa place et passe son temps à en faire trop. Et comme toujours, il est incapable de l’entendre quand on lui dit. Quel caractère de merde !
Tout n’est pas si bien pour Catherine qui refuse de parler à ses amies à cause des mensonges… mais bon, Mer dit qu’elle se réconciliera avec de toute manière, parce que c’est la famille.
Chez les internes, Molly fait soudain une attaque improbable au petit-déjeuner. Quelqu’un a-t-il déjà étudié les substances présentes dans cette maison ? C’est pas possible d’attirer autant la poisse ! Pourtant, quand ils arrivent à l’hôpital, Simone et Lucas semblent n’en avoir rien à faire. Il faut un peu de temps avant que l’intrigue n’avance : Kwan insiste pour que Lucas l’aide à faire un examen non approuvé par leur supérieur.
Cela nous mène à une scène où Amelia les surprend et se retrouve à être le médecin sur le cas de Molly. Elle est donc épileptique et Amelia lui propose une chirurgie, dont elle ne veut pas. Molly a peur de perdre à nouveau la mémoire, ce qui peut s’entendre. Kwan, lui, n’est pas prêt à l’entendre. Finalement, le soir, Molly change d’avis : elle veut se souvenir de Kwan et si Amelia peut lui rendre ses souvenirs, alors elle veut essayer de les récupérer. Superbe.
Teddy et Owen… Ils me soulent, tout simplement. Dans ce début d’épisode, ils se font avoir par une bande d’étudiants qui veut juste voler le badge d’accès à l’hôpital pour une chasse au trésor. Il paraît que c’est un truc qui s’est déjà produit par le passé ? J’ai vu 21 saisons et ça ne me dit rien, moi, pourtant.
Cela dit, c’est plutôt fun de voir que les médecins sont dépassés par si peu : Teddy ne fait pas désactiver son pass, Meredith et Nick laissent le trio d’ados voler du matériel et Jules et Winston sont dépassés quand ils débarquent en salle d’IRM avec de quoi se blesser. Un ado se retrouve coincé par la barre de fer qu’il transportait contre la machine et clairement, ça sent l’intrigue qui va tourner à sa mort parce qu’il était en pleine chasse au trésor fun.
Malgré tout ça, il y en a encore un pour encourager le duo restant : Owen Hunt. Il faut être sacrément débile. Lui et Winston se comportent de manière bien trop sympa avec l’abruti qu’est leur patient. Je sais bien qu’il faut soigner tout le monde et tout, mais de là à l’aider à draguer sa coloc en attendant d’aller l’opérer, c’était trop pour moi. C’est peut-être le genre d’intrigue que j’aurais pu trouver amusante il y a vingt saisons, allez savoir, mais là toute l’immaturité autour de l’intrigue, ça ne m’a pas plu. Et puis, c’était d’un prévisible, l’attaque qu’il a au moment où il déclare sa flamme, là.
Le seul point positif de tout ça ? J’apprécie de plus en plus Jules. Bon, elle finit par soutenir le duo restant dans sa quête et c’est bien dommage. Après, tant mieux si elle est prête à nouveau à avoir un peu de fun.
La coloc du patient ? Elle n’est pas prête à se caser, mais eh, son meilleur ami la fait rire le plus fort de tous ses autres prétendants, alors tout va bien. Inutile cette intrigue, vraiment.
Dans son bureau, Teddy reçoit la visite de Cass, Sophia Bush. Là encore, ça parle de la chasse au trésor et pfiou, pas intéressant. Après, le perso de Sophia Bush continue de flirter à mort avec Teddy, et ça, c’est plutôt marrant. Teddy résiste un peu, mais propose tout de même une journée spa à Cass qui la rejette, sachant bien que ça pourrait déraper. Non mais sérieusement, c’est n’importe quoi. En plus, l’épisode se termine par Owen qui révèle à Teddy que Nora a voulu l’embrasser, mais qui se vexe encore quand Teddy lui révèle qu’elle se sent attirée par elle aussi. Tss. C’est bien qu’ils s’aiment ces deux-là, parce que j’ai de plus en plus de mal à les supporter. Quel dommage, j’adorais Teddy… il y a quinze ans.
Oula. Je suis bien content de ne pas avoir suivi l’histoire du second jeu et de me laisser totalement surprendre par cet épisode, qui est plus violent et impressionnant que je ne le pensais au premier abord. L’avantage de l’adaptation, je suppose, est que le rythme est très différent de celui d’une série. On se permet plus de liberté dans un jeu vidéo et on peut proposer des grandes scènes impressionnantes dès la deuxième heure de jeu. C’est rarement le cas dans une série. C’est le cas dans celle-ci et ça nous donne donc un épisode construit pour surprendre.
Spoilers
Jackson s’apprête à passer une sacrée journée de merde.
Yeah, I know what happened last night. Can you shut the fu…
Du côté de Jackson, l’épisode commence avec Jesse qui réveille Ellie. Elle se sent un peu conne que ce soit lui qui vienne la chercher pour une mission, principalement parce qu’elle a embrassé son ex la veille. En vrai, ça permet de développer une étrange relation grand frère/petite sœur entre eux, je trouve. Ils m’ont fait rire, jusqu’au moment où la série se sert finalement de ça comme une excuse pour qu’Ellie explique sa relation avec Joel.
Elle assure que malgré le froid entre eux, ils restent dans une relation père/fille et qu’elle préfère encore faire sa patrouille avec lui, sauf que Jesse lui révèle que Joel est déjà parti. Quant à eux, ils doivent se rendre au restaurant de Maria où toute la ville semble réunie. Dès huit heures du matin, superbe. Le but est de faire une petite réunion pour assurer la sécurité du groupe en cas de fuite nécessaire.
Il est tout de même intéressant de voir que Jackson se prépare régulièrement à des attaques de l’extérieur. Maria insiste pour qu’Ellie reste un peu plus : son but est de la forcer à écouter les excuses de son agresseur homophobe de la veille. Allez, c’est bien qu’il fasse ses excuses, je suppose. Une fois qu’Ellie les entend, elle peut partir enfin en patrouille avec Jesse, malgré une tempête qui se dessine au loin.
Jesse n’est ni météorologue, ni scénariste apparemment : il est sûr que la tempête restera dans les montagnes sans tomber sur la vallée. Cela dit, ça n’aurait aucun intérêt de nous parler d’une tempête si c’était le cas. C’est donc sans trop de surprises qu’une ou deux minutes plus tard, on nous révèle qu’à Jackson la tempête inquiète tout le monde. Toutes les patrouilles sont donc rappelées.
Ce qui est bien, c’est que l’épisode va vite en besogne : Ellie et Jesse sont rapidement coincés dans la tempête de neige et informent Jackson qu’ils vont trouver un abri car ils n’ont pas le temps de faire demi-tour. C’est plutôt cool comme idée et ça permet de les voir interagir ensemble, histoire qu’on comprenne qu’il n’y a pas que du fun et des blagues entre eux : on est dans un monde post-apocalyptique après tout. Jesse raconte ainsi qu’il a perdu son ancien co-équipier, Eugène, tué par Joel et fireflies des tous débuts. Bon, et il y a des masques à gaz transformés en masque à chicha aussi.
Bien sûr, ils finissent par recevoir un appel pour les informer que ni Joel, ni Dina ne sont rentrés. Comme ils sont très liés à ces deux-là, il ne ‘y a même pas besoin de parler : ils se précipitent aussitôt avec pour objectif leur dernière location connue. Ils sont à vingt minutes de celle-ci, et c’est un moment de grand stress pour eux…
Le titre laisse présager un épisode centré sur Abby et la première scène semblait le confirmer, même si ça n’a finalement pas été le cas. Bref, au début de cet épisode, on est de retour en fin de saison 1, dans l’hôpital où elle est à la recherche de quelqu’un et où une autre femme lui conseille d’arrêter ses recherches avant de tomber sur ce qu’elle ne veut pas voir – à savoir un peu de cervelle au sol.
Tout ceci n’est qu’un cauchemar qui permet ensuite de développer un peu son point de vue à elle. Elle n’est pas franchement une méchante, même si elle continue de mener son groupe vers ce qui ressemble de plus en plus à une mission suicide. Au petit matin, le groupe se réveille dans une superbe villa avec une vue de dingue sur la vallée… et sur la ville. Celle-ci est bien plus immense qu’ils ne le pensaient et ça les déroute un peu, surtout qu’il y a un système de protection très au point.
Celui qui me semble être son petit-ami lui dit qu’il a un plan et l’éloigne… ce qui lui permet de révéler aux autres que le plan en question est de la convaincre de laisser tomber sa vengeance. Après tant de temps ? Je ne crois pas, non.
Ainsi, quand Abby voit deux silhouettes à cheval dans la vallée, elle n’hésite pas à les suivre à bonne distance. C’est plutôt intéressant, même si ça suppose que Joel et Dina soient en danger. Le plus grand danger est finalement pour Abby : je n’arrive pas encore à l’aimer, mais la série nous propose une très bonne scène ensuite. C’est tout à fait le genre de scène où on se souvient qu’on est face à une adaptation de jeu vidéo : les effets spéciaux ne coûtent pas cher dans un jeu. Ainsi, Abby tombe dans la neige et glisse d’une falaise… pour mieux atterrir au milieu d’un ensemble de cadavres humains enneigés.
Rien de grave ? Bien sûr que si : ce sont des cadavres d’infectés qui se mettent donc à réagir lorsqu’ils détectent la présence de l’intruse. Hop, voilà les champignons qui s’activent et affaissent d’un seul coup la neige. Abby a une courte longueur d’avance sur une véritable horde de zombies qui se met à lui courir après, d’un coup d’un seul.
Par chance, ils ne savent pas encore se servir d’une échelle : elle peut donc les semer un temps. Ils sont en revanche capable de faire le tour de ce qui semble être une base militaire et de coincer Abby contre un grillage. J’ai l’impression d’avoir déjà vu ça dans The Walking Dead, peut-être avec l’intrigue de la prison… mais qu’importe, ce qui compte, c’est que la série essaie de nous faire compatir avec le sort d’Abby.
Je ne sais pas, elle est là pour tuer le personnage-clé de la saison 1, tout de même. Du coup, quand elle rampe et échappe aux zombies, j’ai presqu’envie qu’elle y reste quand même, ça nous solutionnerait tout. Cela dit, au dernier moment, quand tout semble perdu pour Abby, quelqu’un tire un coup de feu dans la tête des zombies. Quelqu’un ? Joel, bien sûr ! C’était prévisible qu’il serait celui qui la sauve.
Abby ne s’en rend pas compte immédiatement. Elle est sauvée par l’homme qu’elle déteste de toute son âme et elle ne peut rien y faire. Elle rencontre ensuite Dina et tous les trois constatent qu’ils sont coincés : ils ne peuvent pas retourner vers Jackson à cause de la horde d’infectés qui les menace.
Ils n’ont pas d’autres choix que de suivre le plan que leur propose alors Abby : se rendre auprès de ses amis à elle. Hâte de voir leur réaction ! Eh, c’est une bonne intrigue. Je découvre tout ce deuxième volet, et c’est plutôt pas mal, quand même. Le truc, c’est que pendant qu’eux ils s’éloignent de Jackson, dans la ville, tout le monde s’inquiète pour eux : ce sont les seuls en patrouille dont on n’a pas de nouvelles.
Et pour cause : ils ont d’autres chats à fouetter, avec toute une horde d’infectés à leur trousse. En chemin, cependant, ils parviennent à les semer quand ils croisent une autre horde et que les deux s’absorbent l’une l’autre, changeant alors de direction, pour aller vers…
Jackson, où un homme se rend compte aussi que le fungus pousse à proximité de la ville, juste en creusant quand en parallèle, dans la tour d’observation, un autre se rend compte qu’il y a toute une meute d’infectés qui approchent. Ils ne sont qu’à cinq minutes, en plus : la tempête n’a pas permis plus de visibilité que ça. C’est terrifiant, cette histoire… Pour eux. Moi, je suis assez tranquillement sur mon canapé à me dire qu’on ne connaît pas encore assez les personnages pour être pleinement investis dans la catastrophe que ça représente. Ou alors, je les ai oublis en deux ans.
Bon, cela dit, j’aime bien voir toute l’organisation mise en place pour faire face à une horde d’infectés : barricades renforcées, tireurs prêts et barils jetés pour les faire glisser avant de les faire exploser. Faut quand même pas trop mal viser dans la neige – et espérer que les barils soient assez loin pour ne pas tous les exploser.
En vrai, pour un deuxième épisode de saison, c’est déjà méga impressionnant ce déploiement d’effets spéciaux – et je n’étais pas prêt pour la suite. Cela fait du bruit et de la lumière, visibles de très loin : Joel et Dina se rendent compte donc que Jackson est en feu et décide de faire demi-tour. Cela n’arrange toutefois pas Abby qui lui demande plutôt de continuer d’avancer vers ses amis, qui l’aideront à se battre ensuite. J’ai bien peur que ce ne soit pas exactement son plan, mais il lui fait confiance, parce qu’il vient de lui sauver la vie. Tss.
À Jackson, la situation déjà désespérée empire encore comme une sorte d’énorme golem débarque et est capable de pénétrer dans la ville en défonçant les barricades installées. C’est toujours le cas dans toutes les séries de zombies à un moment ou un autre, de toute manière. Des infectés parviennent alors à infiltrer les bâtiments, et les toits également. C’est terrible à voir pour eux et j’ai aimé certains détails, comme notamment une des lignes de défense qui s’amenuise d’un seul coup quand deux hommes avec un lance-flamme sont apeurés face à la horde qui arrive.
Cela dit, c’était peut-être une bonne chose : un troisième se fait attraper pendant qu’il tire et le feu se propage rapidement sur d’autres immeubles. Bref, il y a des morts de tous les côtés, et le méga golem résiste aussi aux balles. Quand il semble vouloir s’en prendre à Maria, Tommy fait exprès d’attirer son attention. C’est si triste. Il se sacrifie très clairement pour sa femme, mais elle reste concentrée sur sa mission : nettoyer la rue. Cela ne dure pas longtemps, malheureusement : très vite, elle est coincée par l’arrivée d’infectés sur le même toit qu’elle. Tommy, quant à lui, est coincé dans une impasse où le méga golem finit par le retrouver – oui, je dis golem à défaut de connaître vraiment son nom.
Tommy croit un temps qu’il va survivre, mais même le lance-flamme n’arrête pas le champignon géant. La tension est là et elle fonctionne bien, surtout quand Tommy est à court de gaz. C’est atroce d’envisager de mourir comme ça, mais la série met tellement de temps à y parvenir qu’on comprend que Tommy va survivre. Le golem s’écrase ainsi à un millimètre de lui. Ah, les séries !
En parallèle, Maria décide d’aller libérer les chiens pour qu’ils s’attaquent aussi aux infectés. C’est une nouvelle ligne d’offensive très efficace et de sacrés effets spéciaux encore, et ça suffira à faire le taf pour sauver la ville… mais à quel prix ? Elle est en grande partie détruite.
Tout ça n’est évidemment pas le pire de l’épisode, qui cumule encore en tension par la suite. En effet, plus haut dans les montagnes, Joel et Dina arrivent à destination avec Abby. Ils sont tous les trois frigorifiés, et particulièrement Dina apparemment. Alors que tout le groupe vient en aide à Dina et Joel, notamment parce qu’Abby leur demande, Abby révèle soudainement qu’ils ont affaire à Joel. Dina qui est frigorifiée avait commencé à faire les maths et compris à qui ils avaient affaire, mais c’est trop tard. Abby ordonne qu’on endorme Dina (pour une seule petite heure) et révèle son identité à Joel. Il comprend qu’il a affaire à des Fireflies et qu’il est totalement à leur merci.
Abby lui demande de ne dire que la vérité où elle tuera Dina. Par conséquent, c’est ce qu’il fait : il révèle que la dernière fois qu’il a vu des fireflies, c’était à Salt Lake. Abby commence donc sa vengeance et elle n’est pas une rapide. Forcément. Elle veut probablement savourer ce qu’il se passe : certes, Joel a sauvé sa vie, mais sa vie n’est plus bien passionnante et entièrement consumée par la vengeance. Par conséquent, elle n’hésite pas à lui tirer dans la jambe, mais à demander à son équipe de le soigner.
Elle veut le torturer. La vraie raison de sa vengeance ? Joel a tiré dans la tête de son père le chirurgien sans se poser la moindre question. A priori, elle s’en fiche pas mal de la petite vingtaine de soldats décédés ce jour-là. Son père, en revanche, tué alors qu’il ne pouvait pas se défendre, c’est impardonnable à ses yeux. Heureusement pour Joel, Abby n’est pas tout à fait comme lui et elle lui souligne : elle a un code d’honneur, celui de l’armée, et elle le respecte. Elle ne tuera donc pas quelqu’un sans défense – même si c’est Joel. Mouais. Bien sûr qu’elle le fera, parce qu’il s’est permis de le faire et parce qu’elle le déteste.
C’est une sacrée scène et ça nous fait oublier la tension de ce qu’il se passe à Jackson. Joel semble aussi oublier et il est complètement saoulé par Abby qui prend tout son temps et parle longuement pour savourer sa vengeance. Il lui demande d’accélérer un peu et j’avoue que moi aussi, je commençais à m’impatienter. Je me disais encore, à ce stade, que peut-être Ellie et Jesse allaient arriver à temps. Malheureusement, ce n’est pas le cas, et en plus, Abby veut vraiment le faire souffrir : elle lui donne donc ensuite des coups dans la jambe. Cela le fait hurler à la mort.
Elle le tabasse pendant tellement de temps par contre, qu’il finit par ne plus hurler, juste geindre. Et encore, la série nous propose une ellipse qui permet d’atténuer un peu les souffrances que ce pauvre Joel a dû vivre. Elle prend du temps, mais Ellie aussi prend tout son temps à arriver, je trouve. Elle trouve les traces des chevaux au moment où elle voit Jackson en flammes. Pour elle, l’essentiel est toutefois de retrouver Dina et Joel.
Ellie débarque alors dans leur villa de luxe au moment où Abby s’acharne sur Joel. Je ne comprends même pas comment il fait pour rester conscient tout ce temps ! Malheureusement, Ellie n’est pas d’une grande aide. Alors qu’on rêvait tous de la voir tirer sur Abby, elle est repérée par les alliés d’Abby qui la désarme et la plaque au sol.
Bien sûr, Joel est tellement défoncé qu’il ne peut se lever pour l’aider, même lorsqu’Ellie lui demande de le faire. Connasse, dis plutôt que tu l’aimes, parce qu’il va clairement mourir là. D’accord, Ellie est maîtrisée et ne peut rien faire pour venir en aide à Joel, mais pourquoi encore attendre de lui qu’il fasse tout le boulot ?
Elle ne peut qu’assister impuissante à son meurtre, alors qu’elle lui demande de se lever. Elle supplie Abby de ne pas le tuer, mais non. La violence. Abby plante la gorge de Joel, et c’en est fini du super-héros de la saison 1. Vous allez rire : s’il me semblait bien qu’il n’y avait pas tellement d’incarnation du personnage de Joel dans le jeu, je ne savais même pas que Joel mourrait dans le deuxième jeu, et certainement pas si tôt dans la saison 2, en plus. Bon, cela m’explique au moins comment l’acteur trouve encore le temps d’aller jouer dans 150 projets en parallèle… mais c’est triste qu’il y passe si vite dans cette saison, tout de même.
Et puis, c’est particulièrement sadique, cet épisode, en tout cas. Ellie aurait pu trouver son cadavre, mais non, il fallait qu’elle assiste à son meurtre – et dans un moment où ils s’étaient disputés en plus. La violence est réelle et ça fait du bon drama, comme toujours. Ah, la force de la narration ! Cela dit, la saison 1 était il y a deux ans. Je comprends pourquoi, face à l’ampleur des effets spéciaux et tout… mais ça atténue un peu la tristesse que je devrais ressentir. La vérité, c’est que j’aime bien Joel (pardon, j’aimais), mais que la scène qui devrait me tirer des larmes n’y parvient pas. C’est triste, je suis un peu dépité par ce twist et tout, mais on est face à une série qui a toujours été violente. La surprise passée, et bien… Let’s go, enchaînons, j’attends l’épisode 3. En plus, le moment d’émotion m’a été cassé par un petit faux raccord quand Ellie s’approche du corps de Joel (surveillez bien la main de Joel si vous revoyez la scène ; vous verrez que celle d’Ellie n’est pas au même endroit entre deux plans et oui, ce n’est jamais qu’un micro-détail mais ça m’a sorti du truc, je ne sais pas expliquer pourquoi).
Repose en paix tout de même, Joel.
Ceci étant, il reste une petite conclusion à vous résumer : le groupe de Fireflies repart donc sans un regard en arrière. Ils font l’erreur évidente de laisser Ellie en vie par contre. Littéralement, ils reproduisent la situation où Ellie voudra évidemment les tuer et les traquer quoiqu’il en coûte, surtout que personne ne lui explique pourquoi ils le tuent et la laissent en vie. Nous on sait, mais aucun autre personnage n’est au courant, pas même Dina qui roupillait tranquillement.
La fin de l’épisode nous révèle en tout cas que Tommy et Maria ont survécu, mais que Jackson est en feu. C’est une sacrée journée de merde. Une pensée aussi pour le journal de Jesse qui repart en portant Jesse, Ellie ET en tirant le cadavre de Joel, quand le cheval de Dina se contente de la porter, elle, qui s’est réveillée.
J’ai certes vu venir certains des twists de cet épisode final et il y a une partie qui reste un peu difficile à avaler du côté de la conclusion, mais c’est un épisode qui vient facilement et correctement mettre un terme à toutes les intrigues ouvertes, tout en permettant de rebondir vers une suite (pas sûr qu’elle soit à la hauteur, mais on verra bien) et vraie conclusion à la série. Je suis impatient pour la suite et franchement content de cette conclusion de saison, c’était bien foutu !
Je suis à peu près sûr que le titre est aussi mensonger que celui de l’épisode précédent, mais c’est sûr que c’est le dernier épisode avec Jonathan vu comment on est parti. J’aimerais bien une saison 5 très Prison Break où Joe est en prison. En attendant, il faut conclure celle-ci où Joe vient de retrouver Marienne morte. Sérieusement ? Elle a intérêt à faire semblant d’être morte. Bon, Joe est sûr qu’elle l’est cela dit, ça ne me dit rien qui vaille. Il en est à présent à envisager ce qu’il doit faire de son corps : hors de question de la faire disparaître, Juliette doit savoir que sa mère est morte.
Joe décide de déposer le corps de Marienne dans un parc. C’est tellement gratuit comme mort. Je sais que c’est une série qui aime bien faire ce genre de choses, mais tout de même, c’est désagréable de nous faire ça. Une fois qu’il est débarrassé de Marienne, Joe retourne faire cours comme si de rien n’était – mais il envisage toujours le suicide apparemment. Nadia n’y est pas et le cours est vite écourté : Rhys est retrouvé mort dans les bois. Soit.
Qu’a foutu Nadia la veille quand elle a couru vers le lieu où Marienne était, du coup ? Je ne comprends pas. On la retrouve dans une scène où elle explique tout ce qu’elle sait à Edward – article de presse sur Love à l’appui. Puis, elle décide d’aller lui montrer la cage, dans laquelle serait encore Marienne ? C’est ça son plan ? Marienne a intérêt à être en vie pour les aider (oui, je suis peut-être dans le déni, mais c’est un twist possible avec cette série ; un bon somnifère qui ralentit le cœur et hop). Comme d’habitude, Joe a fait sa magie entre temps : il n’y a plus de cage. Pas grave : Nadia et Edward décident ensemble qu’ils doivent mettre un terme aux agissements de Joe.
Ils passent ensuite du temps à se renseigner sur le Eat-the-rich killer et sur la mort de Rhys pour montrer un vrai dossier contre Joe.
Ce ne sont pas les seuls puisque Joe envisage de se suicider. En plus, Rhys aussi a une théorie dérangeante : le subconscient de Joe envisage que Thomas veut probablement le tuer. Au même moment, il reçoit un SMS de Kate qui lui demande de venir le voir en urgences. Su-per. Son urgence ? Elle a prévu de quitter la ville et envisageais de le faire sans prévenir après avoir vu Phoebe – la pauvre perd donc deux potes, son mari, puis Rhys qui est tout de même un ami, hein.
Contre toute attente, Kate veut aussi voir Joe pour se confier à lui et lui expliquer : son père a contrôlé toute sa vie, qui n’est qu’une illusion. Maintenant qu’elle sait ça, elle lui demande s’il est vraiment réel ou si son père l’a embauché. Elle lui demande aussi ce qu’il sait des stalkers, parce que son père en est et c’est terrifiant. Quand elle était ado, elle a même découvert qu’il tenait un journal avec les dates de ses règles. Il est aussi obsédé que ce que Joe peut faire. D’ailleurs, j’attends toujours qu’on nous explique pourquoi il était si obsédé par Rhys à la base. Avoir une part d’ombre, je comprends, mais pourquoi Rhys ? C’est juste venu comme ça ? C’est étrange.
Bon, bref, peu importe. Ce dernier épisode de saison voit Joe envisager de tuer Thomas avant de se suicider. C’est simple comme bonjour : il a accès au portable de Kate pour l’isoler, et hop. Oh, Thomas le voit venir, ce qui ralentit un peu le plan, mais Joe parvient quand même à l’endormir à temps. On pourrait croire qu’il le tuerait directement, par rage, mais non, bien sûr que non. Ce n’est pas ce que la série propose, parce qu’il reste tout un épisode à combler.
Je suis un peu déçu précisément parce que ça ressemble trop à du remplissage. Joe garde Thomas prisonnier un moment et, en plus, il le laisse parler. C’est nul. Le plan de base est de faire en sorte de maquiller sa mort en suicide, mais ça se complique quand l’homme de main de Thomas débarque et est tué rapidement par Joe. Il est terrifiant quand il est comme ça, Joe. Y a-t-il un moment où il n’est pas terrifiant, cela dit ?
Joe papote tout de même avec son beau-père, lui reprochant ce qu’il a fait à Kate et le laissant lui proposer monts et merveilles, avant de lui reprocher qu’il protège lui aussi Kate comme son père le faisait pour elle. Et ça finit par être trop pour Joe : il tue Thomas en l’étouffant. Puis, il maquille sa mort pour faire comme si le garde du corps l’avait tué après lui avoir dérobé son argent, un peu par accident probablement. Soit.
Joe s’illusionne encore en plus : il pense sincèrement que le garde du corps est le dernier corps qu’il aura à enterrer (bon, allez, il veut se suicider, ça se tient) ou qu’il croit avoir protégé Kate alors qu’elle doit apprendre le décès de son père après celui de genre cinq de ses amis proches, dont son mec… auquel il faut ajouter le suicide de Joe. Cela fait beaucoup pour un seul mois (j’imagine que toute la saison se concentre sur un mois, ouais, et encore, je suis sûrement large).
Au moment de se suicider, cependant, Rhys essaie de l’empêcher de faire de la merde et Kate tente de l’appeler. Joe jette son téléphone du haut d’un pont, parce qu’il sait très bien que s’il décroche, il l’aimera et il la tuera. Il les tue toutes, après tout. Par contre, Joe est long à se décider pour son suicide. Il papote de manière interminable avec Rhys – ses pulsions meurtrières. Je ne suis jamais tout à fait pour le suicide, mais dans le cas d’un tel psychopathe, qui suis-je pour l’en empêcher, hein ?
Joe décide en tout cas, ENFIN, de jeter Rhys du haut du pont, avant de sauter lui-même. Problème : on dit que les gens qui sautent le regrettent toujours immédiatement (c’est le témoignage des survivants). Il s’avère que Joe aussi l’a regretté immédiatement. De désespoir, il essaie encore de survivre et de nager vers la surface, mais… C’est en vain ? Vraiment ? On le voit se battre et couler. Est-ce que tout ça n’est qu’un rêve ? Est-ce que la saison 5 sera un immense flashback ? Vers où se dirige-t-on ?
La scène suivante voit Nadia se réveiller dans les bras d’Edward et reprendre aussitôt son enquête. Celui-ci s’inquiète de la possibilité que Joe soit au courant qu’elle le traque. Elle n’espère pas, le remercie de tous les risques qu’il prend et finit par lui avouer la vérité. Eh, JE LE SAVAIS : Marienne n’est pas morte. Elle a fait remplacer le numéro de Beatrice, sa pote parisienne, par celui de Nadia ; puis a pris des bétabloquants la faisant passer pour morte aux yeux de Joe. C’était si certain que ça arriverait.
Quand Nadia s’est mise à courir en sortant du commissariat, c’était pour arriver à temps pour donner l’antidote à Marienne. Et donc, elle est en vie. Mais le plan reste de tuer Joe. Pour s’assurer de prouver sa culpabilité, Nadia et Edward décident de retourner chez Joe pour trouver des traces de ses meurtres. Incroyable.
Tout aussi incroyable est le fait que Joe survive à son suicide. Il est repéré par un bateau de police qui réussit à le repêcher et lui sauver la vie ; ce qui fait qu’il se réveille à l’hôpital. J’ai presqu’envie d’en finir et de le voir menotté à son lit d’hôpital, mais non. Il a même droit à une visite de Kate, à qui il dit une grosse partie de la vérité : il a voulu se suicider car il a tué et ne le supporte pas. Kate comprend qu’il a tué Rhys à la demande de son père, mais elle s’en fout : elle décide de protéger Joe et de faire disparaître ce qui pourrait l’impliquer dans ce crime. Plus ironique encore : elle pense que Joe est quelqu’un de vraiment bien. Elle lui propose donc de rester avec lui et de faire en sorte qu’ensemble, ils se tirent vers le haut. Ben. Voyons.
Elle est richissime à présent, puisque son père lui a légué tout son empire. Un Joe avec des moyens illimités ? Je n’y crois pas trop. Et pourtant, il semble vraiment aimer le plan de Kate. Il lui révèle ainsi sa vraie identité, rien que ça. Il pourrait vraiment s’en tirer… s’il n’y avait pas aussi Nadia et Edward. Ils s’introduisent chez Joe pour essayer de trouver des preuves de son crime et Nadia trouve effectivement sa boîte à souvenirs. Qu’elle est conne : elle met ses empreintes absolument partout dessus et n’appelle pas immédiatement les flics. Cela ne peut pas fonctionner si facilement.
Et effectivement, quand elle sort de chez Joe, Edward n’est plus là. Par contre, Joe l’attend, récupère son portable et supprime les photos qu’elle vient juste de prendre. Pauvre Nadia. Joe ne compte pas la tuer, mais il a un plan…
On passe alors au dernier acte qui nous présente comme d’habitude j’ai envie de dire nous présente ce que les survivants sont devenus – sur du Taylor Swift. Sophie et Blessing ont racheté le bar, Phoebe a gagné des followers et enseigne l’anglais en Thaïlande (et elle semble si heureuse !), Connie n’a pas tenu en détox mais ne va pas trop mal et Roald a tué « par accident » un pote à la chasse, mais personne ne le sait vraiment grâce à sa famille.
Joe ? Il se sert de la fortune et des relations de Kate – notamment une certaine Cynthia – pour être réhabilité : Joe Goldberg a été torturé par Love Quinn, il a survécu et tout va bien pour lui. Marienne n’aime pas trop ce qu’elle lit de lui, mais bon, elle s’y fait je suppose, elle est à l’abri à Paris avec sa fille. J’ai peur quand même que Joe soit amené à chercher des infos sur sa fille à un moment ou un autre, mais bon.
Nadia ? Joe avait un plan terrible pour elle : il a tué Edward en l’égorgeant et a mis le couteau dans la main de Nadia. C’est atroce : il la fait accuser du meurtre de son copain, parce que son copain était celui qui avait tué Rhys ; la police trouvera d’ailleurs la boîte de souvenirs dans sa chambre. Traumatisée, Nadia ne dit plus un mot pour se défendre – pas même à son procès, pas même en prison. Bordel. Dire que je la soupçonnais au départ, tout ça pour qu’elle soit l’une des victimes de Joe à la fin – et peut-être une de celles avec la fin la plus tragique, parce qu’elle survit mais bonjour la culpabilité du décès d’Edward et l’avenir gâché alors qu’elle n’a rien fait. Et Joe promet de la surveiller en plus !
Et désormais, Joe est à la tête, avec Kate, d’une multinationale hyper puissante… Plus rien ne peut l’arrêter, surtout qu’il est honnête avec lui-même sur ses envies de tuer et la facilité déconcertante avec laquelle il peut le faire. Puis, en plus, maintenant, il s’est acheté une librairie à New-York. Oh la boucle est sur le point d’être bouclé, c’est très clair : il s’est même enfin rasé (alléluia) !
En bref – J’ai dévoré cette saison comme il se doit. Trois ans pour voir la saison 3 et 24h pour voir la saison 4 ? C’est pire que certains romans pour lesquels je fais ça aussi. D’ailleurs, peut-être qu’un jour il faudra que je lise les romans dont est tiré la série pour me faire une idée ? En attendant, cette saison 4 est une vraie réussite. D’accord, il y a des épisodes qui m’ont fait craindre qu’on reparte dans de mauvais travers, mais le twist de l’épisode 8 suffit à lui seul à les oublier et justifier certaines erreurs.
Franchement, je suis content de l’avoir regardée et content d’être à jour. Je n’ai plus que cinq jours à attendre avant de commencer la saison finale, en plus, donc c’est vraiment tout bénef’ pour moi. Je me demande quelle sera la conclusion des aventures de Joe désormais, mais j’ai retrouvé avec cette saison la confiance dans les scénaristes que j’avais perdue quelque part en saison 2. Comme quoi, on est parfois positivement surpris.