Salut les sériephiles,
Aujourd’hui on replonge déjà dans le sanglant et addictif univers de Something is Killing the Children puisque sans surprise ou presque j’ai continué ma lecture depuis la semaine dernière et je suis quasiment à jour de tout ce qui a été publié…
Volume 4
Je dois dire que si j’ai tendance à lever un sourcil à la mention de « flashback », le tome 4 de cette saga en est une exception totale. C’est bien simple : ce flashback est un petit bijou. On replonge dans le passé d’Érica et de l’ordre de Saint-Georges pour explorer les racines de cette organisation, toutes ses origines et les traumatismes qui ont forgé notre héroïne. On y découvre enfin toutes les réponses tant attendues, dans un tome qui élargit considérablement la mythologie de la série. La couleur de chaque bandana, par exemple, est quelque chose auquel je ne m’attendais pas. On en ressort avec un désir féroce de lire d’autres tomes qui remonteraient encore plus loin, car le monde est si riche et le potentiel, immense.
Tribulation
Puis viennent les tomes 5 à 7. Une nouvelle intrigue, menée sur trois tomes, prend le relais avec de nouveaux enjeux, une nouvelle ville et quelques nouveaux visages qui valent le détour. On en sait désormais plus sur l’organisation et ça ajoute du suspense, forcément.
Rattraper sept volumes en une semaine a un effet de décharge d’adrénaline, et l’attente d’un chapitre après par mois suite à ma lecture du tome 8 va être un sacré défi. Mais, finalement, l’univers est si bien conçu que ça vaut bien la peine de patienter pour un chapitre par mois.
Dans cette seconde partie, la série nous gâte avec une méchante bien trempée, Cutter, qui amène un vent de danger et des personnages secondaires de l’ordre qui gagnent en épaisseur. Cependant, je déplore un peu l’absence de certains personnages secondaires des premiers tomes que j’espérais sincèrement retrouver. Les morts, aussi, paraissent moins percutantes. Peut-être que c’est la répétition, ou peut-être que ce nouveau monstre, pourtant annoncé comme un cauchemar encore plus terrifiant, n’est pas assez convaincant dans sa cruauté par rapport à ma première histoire suivie.
Et puis il y a Érica, bien sûr. Ce personnage est la pierre angulaire de la saga, et ses failles sont ce qui la rend profondément humaine et attachante. Dans cette série, elle ne se contente pas de suivre l’ordre aveuglément ; elle agit pour protéger les enfants plus que le secret, et c’est ce qui nous attache à elle. Lorsqu’elle se met en danger pour protéger Gabi, jusqu’à risquer de se faire arrêter par la police, on voit vraiment une héroïne qui ne recule devant rien pour défendre ceux qu’elle estime devoir protéger. C’est d’autant plus fascinant qu’elle a des failles qu’elle n’essaye même pas de dissimuler.
Côté mythologie, la série continue d’ajouter des couches intrigantes et de révéler petit à petit les rouages internes de l’ordre. Mais le cliffhanger du tome 7 a de quoi rendre fou : la promesse de tuer Érica à par celle qui était son alliée semble particulièrement insensée (d’autant qu’Erica n’est pas responsable), mais surtout, le fait qu’elle ne puisse plus voir les monstres soulève des questions passionnantes pour la suite. Et que va-t-il advenir de son octopus ? Une seule chose est sûre : j’ai hâte de le découvrir et je vais vite venir vous parler du tome 8.
En bref, je suis totalement happé par cette saga. Ses petits défauts, je les accepte sans problème ; ils sont mineurs par rapport à la qualité de l’intrigue et à l’attachement qu’on ressent pour ses personnages. Si j’essaie d’être pointilleux, c’est uniquement parce que Something is Killing the Children m’a habitué à une perfection rare en matière de comics. Mais, qu’on se le dise : cette série, elle se dévore comme les monstres dévorent les enfants et elle est incroyable.







Aujourd’hui, je reviens vers vous pour vous parler d’un magazine que vous connaissez déjà de nom si vous suivez le blog depuis un moment. En effet, je viens vous présenter l’une des dernières sorties de la collection Pop Up ! des éditions Diverti, qui ont eu la gentillesse de me faire parvenir ce nouveau magazine la semaine dernière.
Au-delà de ça, il y a des dossiers vraiment sympathiques dans le magazine, notamment sur JK Rowling avant le succès ou la PotterMania. Le dossier sur Les Secrets de Dumbledore est l’occasion de se replonger dans l’univers sans avoir à repayer une place de cinéma, tout en nous permettant aussi de découvrir quelques théories qui auraient pu être chouettes à l’écran – ou qui l’ont été ? Je vous laisse lire le magazine et voir le film pour le savoir.
J’ai aimé aussi les pages sur les couvertures des différentes éditions Harry Potter à travers le monde ou sur l’éphémère Pottermore : dans les deux cas, c’était l’occasion de redécouvrir ce que je connaissais déjà, mais dans des mises en page nouvelles, avec plein d’anecdotes et d’informations croustillantes. C’est toujours ce que j’aime avec ces magazines : ils ont l’art de la mise en page et du détail, ça aide bien à se projeter. D’ailleurs, autant vous dire qu’il y a tout un dossier sur les lieux londoniens des tournages, et là aussi, je me suis projeté – de même que je me projetterais bien aux Universal Studios… J’ai découvert ainsi qu’une partie du Paris des années 30 devrait y atterrir d’ici quelques années.