Salut les sériephiles,
C’est reparti pour un compte-rendu d’une journée au Comic Con, et il paraît que c’est crevant à lire tellement il y a de choses. Comme il y en a encore plus qu’hier, méfiez-vous, vous êtes prévenus. Pourquoi y a-t-il plus ? Parce que cette fois, je n’y étais pas tout seul, j’ai retrouvé des amis sur place, comme je vous l’avais annoncé dans le programme. Comme d’habitude, la journée commençait assez tôt, surtout qu’il fallait cette fois attendre l’ouverture des portes dans le froid, contrairement à la veille.
Pas de regret d’avoir eu à payer ma place, et nous sommes rentrés avec Laura et son copain vers 9h45, donc sans avoir perdu beaucoup de temps sur la journée. Les journées sont denses au Comic Con, alors on était bien content de nous !
Après avoir récupéré nos sacs Warner (plutôt Gotham ce jour-là, parce que le sac est quand même plus classe) et surtout nos pins (à la recherche d’Harley Quinn pour Laura), nous avons fait un rapide premier tour – c’était facile, j’ai guidé vers les quelques goodies à récupérer, mais à part les cartes postales Canal, il n’y avait pas grand-chose à se mettre sous la dent.

Quoique : pour se mettre quelque chose sous la dent, il suffisait d’aller en Masterclass pour la projection de Final Space qui se faisait avec un cookie plutôt bon et bienvenue. Enfin, bienvenue, j’avoue que je ne l’ai mangé que le soir en goûter, parce que mon petit déj’ était encore là et qu’il n’était que 10h15, mais ça fait toujours plaisir d’avoir un peu de nourriture gratuite au Comic Con parce que bon, je suis radin et dans tous les salons, la bouffe est toujours super chère. En plus, au Comic Con, elle est à l’extérieure, donc je ne suis pas du genre à craquer pour la malbouffe sur place.
Ce n’est pas le sujet cela dit, parce que je dois dire que j’ai beaucoup aimé le concept de cette projection de Final Space, en VF, avec Baptiste Lecaplain et William Coryn qui ont travaillé sur cette VF. Je n’ai pas bien fait mon travail, parce que je n’ai pas vu la VO que l’on m’a vendu de manière très positive, donc il est dur de comparer. Cependant, j’ai beaucoup aimé la VF, fait rare pour être souligné : on sent une réadaptation du matériau d’origine, un délire poussé à l’extrême entre Baptiste Lecaplain et William Coryn.

À eux deux, ils suffisaient à mettre l’ambiance, mais comme en plus, c’est Terry LTAM qui présentait ce panel, on a passé une bonne heure à se marrer. La bonne ambiance était là dès le départ, avec la première story de Baptiste Lecaplain, prenant cours auprès de Terry, puis avec une critique express, radicale et bien sentie de The Walking Dead comme cette série qui est « comme une copine qu’on n’arrive plus à quitter ». Ouep. Beaucoup d’humour, une bonne présentation et ça donnait envie. Pourtant, ce n’est pas trop mon genre à la base, mais pourquoi pas.
Après ce très chouette panel, on a trainé un moment dans la Masterclass pour récupérer une photo avec Baptiste Lecaplain et, surtout, une avec Terry. Les deux ont été super sympas avec nous et c’est franchement cool cette bonne ambiance qui règne toujours dans au Comic Con. Tout le monde y reste assez accessible, même quand il est l’heure d’évacuer la salle et que le panel est terminé.

Ensuite, j’ai abandonné Laura et son copain pour retrouver Poluss dans les allées du Comic Con. Là, j’ai bien compris qu’on était samedi : il y avait à peu près 3 fois plus de monde que la veille et circuler était absolument impossible. Ajoutons à ça que Poluss ne connaissait pas le salon et se retrouver a été un petit calvaire, mais je pense qu’on a réussi à s’en tirer en moins de dix minutes, à coups de message et téléphone.
> Et pour suivre la journée de Laura, c’est par là.

Le but de tout ça ? Nous rendre à la Grande Salle pour retrouver Shannen Doherty. Deuxième session avec elle pour moi ce week-end là, et cette fois, elle est bien à la hauteur de sa réputation : à peine arrivée, elle veut se faire sa petite story insta et elle invite tout le monde à se lever, histoire qu’on ne voit pas trop que le fond de la salle est vide. Tss.
Plus encore que la veille, les questions du public ne s’autocensurent pas : sa brouille avec Holly Marie Combs, son départ de Charmed, on a le droit à tous les points gênants possibles. Franchement, je trouve qu’il n’y avait pas beaucoup d’empathie de la part du public français : on sait bien qu’après 17 ans, elle ne nous répondra pas. Bon, elle nous a dit quand même qu’un jour un livre serait écrit sur le sujet et qu’en attendant, elle ne dira rien. À la lumière du mouvement #metoo et des fétichismes un peu chelou de Spelling (les trois femmes fortes), il y a quand même des questions qui se posent dans la manière dont elle a présenté ça. On verra un jour, j’imagine, en tout cas, elle semble interdite d’en parler : ça ressemble fort à un contrat de confidentialité, tout ça.
Bon et sinon ? Sinon, elle a fait une petite vidéo qu’elle a envoyé à Sarah Michelle Gellar pour la faire venir en France, parce que quelqu’un lui a demandé de l’appeler. Ouep, j’avoue, j’ai du mal à concevoir le concept du « j’ai payé 22 euros mon entrée pour venir voir une actrice et lui demander d’en faire venir une autre », côté empathie et respect pour l’actrice qui vient des States, je trouve ça moyen. J’en ai parlé à d’autres qui ne voient pas ça comme moi, mais voilà, moi j’ai quand même eu des moments de gêne dans ce panel, pour elle.

Cela dit, Shannen Doherty a surtout fait preuve d’une capacité assez incroyable à contourner les questions, en se concentrant sur de petits détails de celle-ci pour éviter le point auquel elle ne veut pas répondre. Pas de chance pour elle, Yaële Simkovitch veillait au grain et faisait bien son travail, en revenant toujours à la charge et en rappelant les questions. Quant au panel en lui-même, il était très bien, mais avait le problème de répéter ce qui avait été fait la veille comme il y avait eu hors sujet la veille. Shannen Doherty elle-même s’est retrouvée à beaucoup se répéter et à le dire, « comme je disais hier ». Pas top, ça pour le coup, mais le problème venait de la veille. Et puis, ça ne fait pas mal d’entendre de nouveau une défense du reboot.
Dans tout ça, le panel est passé vite avec quelques vidéos que je prenais, quelques tweets, quelques commentaires et blagues avec Pauline, et puis surtout avec l’arrivée de Dean Cain. Oui, Superman a décidé de rendre une petite visite à ce panel, et c’est très chouette. Cette rencontre n’est pas anodine : les deux acteurs ont partagé l’écran pour quelques épisodes dans Beverly Hills et ça permettait les retrouvailles d’un couple qu’on attendait tous en voyant le planning de ce Comic Con. En plus, les deux acteurs s’entendent super bien – genre, ils ont passé les fêtes de fin d’année ensemble il y a deux ans, parce qu’ils sont voisins. Classe.

Bref, il a rapidement été temps de se retrouver dans les allées bondées (beaucoup trop bondées) et surtout de retrouver Laura et son copain, qui, heureusement ont eu la bonne idée de se mettre un peu en hauteur, qu’on les repère. Un peu épuisé d’avance par le monde dans les allées, on a décidé de rester là et de manger debout, parce que l’espace détente était déjà pris d’assaut, évidemment.
Cela dit, on était plutôt bien placé pour manger, on avait vue sur le salon, donc on a pu commenter un peu la matinée, les cosplays, tout ça tout ça.

C’était un bon moment qu’on a poursuivi avec l’artist alley et le haut du Comic Con. Le vrai problème, c’est qu’il y avait tellement de monde que c’était dur de se laisser convaincre par les travaux des artistes, faute de pouvoir bien les voir. C’est top quand on les connaît déjà, mais sinon, la notion de découverte des œuvres est loin d’être satisfaisante. Dans le même genre, impossible d’accéder aux animations (box karaoké, box Syfy) sans y passer deux heures d’attente. On est heureusement tomber d’accord tous les quatre pour dire que ce n’était pas ce qui nous intéressait le plus – même s’il y a un regret pour Syfy, j’y reviendrais.
Tout ça a fini par nous mener vers la file d’attente de la Masterclass pour aller « À la rencontre de Summer Glau », toujours avec Yaële Simkovitch. Là-dessus, je vais abréger, j’ai déjà longuement parlé de ma rencontre avec Summer Glau, et donc de ce panel très réussi. Il y a été question de ses séries, de Firefly à Arrow, en passant par Les Chroniques de Sarah Connor. Outre mon article, je vous invite aussi à aller voir le compte-rendu de ce site, avec lequel je me suis associé. Le panel est passé bien trop vite en tout cas, peut-être aussi parce que je filmais (et mon portable a trouvé ça long avec sa surchauffe).

À la sortie, j’ai retrouvé une autre amie cosplayeuse, à retrouver sur Instagram sous le pseudo @coco_loco_cosplay, qui se baladait dans les allées avec d’autres cosplayeurs. Il y a un petit aperçu sur son insta, n’hésitez pas une seconde à aller y jeter un œil ! Cela faisait un petit moment qu’on ne s’était pas vus, donc on a bavardé en suivant les autres qui cherchaient de quoi craquer.
Ben voui, dans le programme, on avait prévu un grand craquage shopping et d’une certaine manière, il a eu lieu, d’une autre, je ne suis pas reparti avec grand-chose. Craquage ? Ben voui bis, j’ai pris ma photo avec Summer Glau. Pendant ce temps, les autres ont tenté la Syfy Box, mais il y avait déjà trop de monde attendant, donc ça n’a pas pu se faire.
En bref, assez peu de goodies sur la journée, quelques jeux de société, mais pas tout à fait ce qu’on voulait ou attendait. La journée est passée à la vitesse de l’éclair finalement, mais je pense que c’est la foule qui a donné cette impression aussi. Il était déjà temps de dire au revoir à Poluss qui ne restait pas pour la projection. La projection ? C’était soirée Syfy et ça promettait d’être bien avec Marvel’s Runaways, que je n’ai pas eu le temps de voir à sa sortie, et le début de saison 4 de Channel Zero.

Un avis express ? Runaways est plutôt sympathique, mais très lente à mettre en place. Le casting est chouette, alors je ne dis pas que je ne regarderai jamais la suite… Cela dit, ça ne m’a pas transcendé au point d’avoir envie de me jeter sur la suite. Et je sais que ça ne se voit pas beaucoup, mais ça a été tout le contraire pour Channel Zero : j’en ai adoré le premier épisode de la saison et j’ai hâte de voir la suite, même si je ne sais pas du tout quand je la verrai. Côté négatif, et je l’ai dit dans mon article sur le Serigraphe, je regrette seulement que cette soirée se soit faite dans le froid. Syfy a joué la carte de l’originalité côté goodies, en tout cas, avec un coloriage. C’était original – j’aurais adoré un T-Shirt Channel Zero, mais le financement doit pas être le même chez Syfy que chez Paramount, et c’est déjà très bien d’avoir eu quelque chose, surtout que, cette fois, toute la salle a obtenu quelque chose.
Et puis, ça tuait l’attente avant les épisodes. En revanche, il n’y a pas eu de coupure, même de trente secondes, entre les deux séries et c’était très perturbant de changer radicalement de style – d’une série ado à une scène de cul, il n’y avait que dix secondes, fallait rentrer dedans.
La deuxième journée de Comic Con s’est donc terminée et on a repris le petit rituel du samedi soir établi l’an dernier avec Laura en allant au restaurant. Et croyez-moi, les crêpes et le cidre étaient bienvenus après une journée comme celle-ci ! Non, parce que quand je dis qu’il y avait du monde et qu’on n’avançait pas dans les allées, ce n’est pas du tout une manière de parler : ça ressemblait à ça le Comic Con cette année. Un peu victime de son succès quand même (et encore sur cette photo, il y a une personne devant moi qui a bifurqué sur la droite au dernier moment, y a un joli espace pile poil devant, on pourrait croire que j’abuse, mais promis, je dis vrai) !
> Compte-rendu du vendredi
> Compte-rendu du dimanche
> Compte-rendu de ma rencontre avec Summer Glau
> Compte-rendu des trois jours
> Compte-rendu du samedi par Laura
Merci aux équipes du Comic Con, à Yaële et Terry, aux cosplayeurs, à Syfy, aux invités et à tous les amis dans cet article pour cette très belle journée !

Quel joli titre et quel beau rêve inattendu que mon week-end au Comic Con. J’ai du mal à croire que tout ça était il y a moins d’une semaine tant ça me paraît déjà loin, mais avant de tout oublier, j’ai vraiment envie de revenir sur samedi et dimanche dernier, où j’ai eu la chance d’apercevoir, voir, parler et rencontrer pour de vrai Summer Glau, dans cet ordre de là. Attention, fan mode activé !


Je suis donc reparti du studio avec une photo merveilleuse en main et la graine du doute germant dans mon esprit : et si j’essayais de la revoir le lendemain ? Ah, j’aimerais vous dire que le lendemain j’ai craqué sans préméditation, comme le samedi, mais ce n’est pas le cas. Comme vous le savez peut-être, j’avais une entrée journaliste le dimanche, sympathiquement donnée par 

Coût de l’opération, cinquante euros quand même, mais ce sont des souvenirs qui valent le coup et qui reboostent dans sa geek-attitude. C’est la première fois qu’une actrice parvient à me faire dépenser autant, alors même que j’étais parti pour être raisonnable avant ce week-end là. Je vieillis mal, je n’ai plus aucune résistance et je dépense trop… mais je souris bêtement chaque fois que je vois la photo, alors bon, c’était une dépense utile !