Station 19 – S05E18


Épisode 18 – Crawl Out Through the Fallout – 18/20
Cet épisode ressemble un peu à un rendez-vous manqué avec la fin d’une saison, étant plus un épisode de la semaine très bon qu’une vraie fin comme on s’y attendrait. Pourtant, les intrigues évoluent vite et certaines atteignent une apogée dans l’épisode, c’est évident, mais tout n’est pas à la hauteur de mes attentes. Dans l’ensemble, ça reste un épisode solide et vraiment réussi. Vivement la saison prochaine !

Spoilers

Un bus scolaire entre en collision avec un camion contenant des substances radioactives, alors qu’Andy prépare son procès et que Carina est sur le point d’obtenir sa green card – peut-être.


You are the village that our brother Dean wanted for his daughter.

J’ai autant envie de voir cet épisode que j’ai envie d’en retarder le visionnage : c’est le dernier avant un bon moment, puisque c’est la fin de saison. Je sais déjà à peu près ce qui m’y attend, de la famille de Jack au procès d’Andy, en passant par les envies politiques de Travis ou le bébé à venir de Carina et Maya – si Carina parvient à avoir sa green card ?

Il y a beaucoup à traiter dans cet épisode et je suis curieux de voir comment ils le feront. Cela commence plutôt bien avec Andy et Jack vivant clairement ensemble le temps de trouver d’autres victimes de Jeremy, quitte à se taper tous les commentaires qui critiquent Andy. Jack la force à manger alors qu’elle trouve justement un commentaire, et c’est plutôt cool de les voir interagir comme ça.

Bon, après, ça fait vraiment couple, même si Andy lui a dit qu’il était son frère. Bordel, si j’en suis à retrouver qu’ils font un bon couple, c’est peut-être qu’on a fait le tour de la série. Ou peut-être que c’est parce que Sullivan est de nouveau heureux en couple avec la cheffe Ross. C’est presque dérangeant à voir à force. Ils sont heureux, on a compris, next. Je suis de mauvaise foi, je sais. Cela ne m’a jamais dérangé quand c’était Vic et Théo, Carina et Maya, ou même Maya et Jack, d’ailleurs.

Bref, revenons-en à la caserne où le débat du jour est de savoir si Andy a bien fait de refuser la proposition de faire neuf mois de prison au risque d’y passer dix ans si elle perdait son procès. Elle a l’argent pour le faire et d’après Vic, elle a bien raison : un accord la ferait passer pour coupable aux yeux du monde, surtout que le monde la juge déjà. Loin de ce débat, Travis envisage toujours de devenir maire, comme je m’y attendais. Il découvre juste que ce n’est pas si évident que ça.

Pendant ce temps, Carina est hyper stressée car elle a son entretien pour la green card. Ca aussi, je m’y attendais, et il était mignon de la voir sur son 31 et toute stressée en même temps, avec Maya tentant de la rassurer comme elle le pouvait. Si je suis tout à fait du genre à faire la même blague que Maya sur le passeport oublié, je tiens à souligner tout de suite que c’est la pire des idées de faire ce genre de blague. Bref.

La scène est franchement super mignonne, même pendant l’entretien, parce qu’on sent la sur-préparation de Maya, le stress de Carina et la gêne que c’est de devoir raconter à un fonctionnaire toute sa vie, la raison d’un petit mariage à 12 (merci la pandémie, cela dit) ou sa première rencontre avec sa femme. C’est plutôt chouette en tout cas, ce genre de scène confirme à quel point l’alchimie entre les actrices est présente.

Bon, par contre, c’est une série américaine, et c’est Maya, alors il fallait qu’elle en fasse trop. N’aimant pas être sans cesse obligée de se taire car c’est à Carina de parler, elle finit par déverser tout ce qu’elle a sur le cœur concernant sa hiérarchie quand elle en a l’occasion. Autant Carina parle vraiment comme à un ami et en toute honnêteté, autant Maya y va un peu trop, agressant limite verbalement le fonctionnaire en face d’elle. Elle semble tellement sur la défensive !

Et pourtant, voir Maya et Carina se disputer comme un couple, et avoir le même humour, et être d’accord, et compléter les phrases l’une de l’autre… Eh, le fonctionnaire accorde la green card à Maya et Carina. Tout est bien qui finit bien pour cette intrigue.

Pour en revenir au procès d’Andy, celle-ci est persuadée que Jeremy a agressé d’autres femmes et elle fait tout ce qu’elle peut pour le prouver. Ainsi, elle prend la parole par-dessus son avocate pour avoir la confirmation que d’autres personnes ont bien déclaré que Jeremy était un agresseur, mais anonymement. L’avocate est loin d’être ravie de voir Andy si impulsive, persuadée que cela n’a pu que faire mauvaise impression.

Elle est loin d’avoir découvert toute la folie d’Andy cependant : sa cliente la traine ensuite dans un bar où elle compte retrouver l’une des victimes de Jeremy. Rien que ça. Et bien sûr, comme c’est toujours le cas, Andy débarque sur son lieu de travail pile quinze minutes avant la pause de cette Holly, qui n’est pas ravie de rencontrer Andy de cette manière.

Elle accepte pourtant de lui parler. L’histoire n’est pas glorieuse : Jeremy l’a violée derrière un bar, exactement comme Andy, mais elle ne s’en est pas rappelée immédiatement. Oh, bien sûr, elle en a parlé au doyen de sa fac, sauf que celui-ci n’a pas voulu briser l’avenir prometteur d’un jeune homme. Ben super, merci monsieur. Aujourd’hui ? Holly ne souhaite pas parler parce qu’elle a un petit garçon et qu’il finirait par l’apprendre.

Andy lui explique alors que ce serait une bonne chose qu’il soit en colère de l’apprendre – ce que sa mère souhaite éviter – car les garçons aussi ont besoin d’être énervés face à ce genre d’histoire pour que le changement puisse se produire. C’est on ne peut plus vrai. Et cela suffit à convaincre Holly de venir témoigner pour elle, avant même le début du procès.

Enfin, ce ne serait pas une fin de saison sans un gros problème à régler. Pour cette saison, il s’agit d’un accident d’un bus scolaire sur le point de tomber dans un ravin avec un camion qui transportait des substances radioactives, empêchant les pompiers de s’approcher de trop près du bus dans lequel on devine au moins un adulte blessé, puisque personne ne sort du bus et que les enfants hurlent à l’aide.

C’est digne d’un épisode banal de 9-1-1 tout ça, mais ce n’est vraiment pas habituel pour la caserne 19 qui rechecke aussitôt toutes les consignes. Ils sont forcés d’attendre l’arrivée de secours, mais la situation est assez intenable avec des enfants hurlant et criant à l’aide dans le bus, un chauffeur de camion qui se sait condamné mais est coincé dans son camion par une jambe blessée et un produit radioactif qu’ils ne peuvent pas toucher.

La situation est absolument terrible à regarder, et elle doit l’être encore plus à vivre. Les enfants tentent évidemment d’ouvrir les fenêtres du bus, et quand l’un y parvient finalement, ils n’ont d’autres choix que de leur expliquer ce qu’il se passe pour de vrai. C’est bien compliqué comme situation, avec des alarmes se mettant à sonner chaque fois qu’ils approchent trop près du bus. C’est particulièrement inquiétant pour Vic dont l’alarme retentit plus fort que les autres, indiquant qu’elle a atteint la limite maximale, mais qui reste quand même sur la scène.

C’est le moment que choisit le chauffeur de camion pour sortir de son camion et proposer de jouer les héros en déplaçant le contenu radioactif. Il sait très bien qu’il sacrifie sa vie en faisant ça, mais il le fait parce qu’il a une fille de onze ans qui souhaite devenir scientifique. Il sait bien qu’il ne la verra pas grandir, mais il aimerait que quelqu’un se sacrifie pour sa fille.

Grâce à son acte, les pompiers peuvent finalement commencer à agir avant l’arrivée de l’équipe de secours, et ça leur permet donc de sauver les enfants. Bon, il y en a quand même un pour parler plus que les autres, alors ça ne me rassure pas : c’est toujours mauvais signe. Le but semble pourtant être simplement de remuer le couteau dans la plaie pour Jack qui voit l’enfant rejoindre sa mère en courant ensuite.

J’ai aimé tout de même de voir Jack dire constamment au gamin de remettre son masque. C’est clairement le genre de répliques qui n’aurait pas existé avant 2020, mais ça ajoute une touche de réalisme bienvenue – même si c’est débile car on sait bien qu’on a demandé à l’acteur enfant de retirer son masque pour qu’on l’entende mieux et qu’on le voit jouer. Tss.

Bref, tout ça mène à Ross qui arrive sur la scène pour vérifier si toute l’équipe va bien. C’est gros comme tout, mais ça lui permet aussi d’annoncer qu’une plainte va être déposée contre le chauffeur, alors même que les pompiers le voient comme un héros. Ce coup bas ne peut venir que de Dixon, et Travis est tellement frustré qu’il annonce aussitôt à Ross qu’il a bien l’intention de se présenter pour gagner l’élection et être maire de Seattle.

Si elle ne peut pas le soutenir en tant que cheffe, Ross accepte évidemment qu’il le fasse – et dans le fond, elle pense comme lui. Elle se rend ensuite à la caserne pour… fêter l’adoption de Pru. C’est ridicule, et Maya le souligne à raison cette fois.

Pour les pompiers, revenir à la caserne prend un peu plus de temps, le temps de vérifier si les radiations n’ont pas trop mis en danger la santé de tous ceux impliqués. Dans le camion pour rentrer, le capitaine Beckett explique à Sullivan qu’il a pris la décision de redevenir sobre, parce que cet appel l’a remué apparemment. Il n’en faut pas plus pour que Sullivan le raconte aussitôt à Ross à la fête. C’est un peu gros.

La fête ? Tout se passe bien, et même très bien : les scénaristes en profitent pour faire un petit hommage à Dean qui est touchant juste comme il faut – jusqu’à ce que Vic craque et me touche encore plus. C’était déroutant juste ce qu’il faut, et l’actrice a géré le moment à merveille. Dans le même genre, il est agréable de voir le personnage de Ben évoluer et grandir en fin. Durant l’épisode, il a pris la décision de ne pas se mettre en danger et contredire les ordres – pour Pru. C’était donc ça qu’il lui fallait pour arrêter d’être insupportable ?

Cependant, si tout se passe très bien, c’est surtout parce qu’Andy est libre et n’aura même pas à subir de procès. Apparemment, trouver une victime supplémentaire était suffisant. Euh. J’ai du mal à y croire, surtout que la décision est soi-disant prise en une journée, mais bon, on va faire avec, j’imagine.

L’épisode pourrait s’arrêter là, mais ça manquerait probablement de cliffhanger. Ils ne peuvent tout de même pas se contenter d’un happy ending. Je suis un peu frustré par le premier cliffhanger de l’épisode, qui voit Maya demander à Ross de récupérer son poste… en lui faisant un chantage, expliquant qu’elle sait très bien qu’elle et Sullivan couchent ensemble. C’est un chantage digne de Sullivan, et j’ai du mal avec. En plus, elle interrompt une scène où Ross suggérait qu’Andy allait possiblement revenir à la caserne 19 si une place se libérait. Mais laquelle ?

Alors qu’Andy passe une bonne soirée à entendre Travis se dire prêt à être candidat d’un mouvement indépendant, Ross débarque finalement pour lui redonner son poste de lieutenant à la caserne 19. On termine ainsi sur un énorme WTF : Jack démissionne et se barre sans dire au revoir à personne. Ma foi, c’est sûr que ça fait un moment qu’il ne se sentait plus à sa place, mais euh ? C’est totalement inattendu – et bon, il est sur le point d’être papa, espérons, ce n’est peut-être pas le meilleur moment ?

EN BREF – C’est une saison qui fut une fois de plus à la hauteur de ce que j’en espérais après la saison précédente qui était elle-même géniale. Même si l’épisode final manquait peut-être d’un petit quelque chose et paraissait plus être un épisode de la semaine assez classique, je considère que la série a vraiment trouvé son créneau et son rythme.

Il faut dire que le décès de Miller avait déjà frappé l’équipe et qu’il était compliqué d’aller plus loin que ça en fin de saison, que je suis un peu déçu de l’absence de procès pour Andy après une scène pareille, mais que quoiqu’il arrive, je suis au rendez-vous pour la saison suivante : la série a en effet la bonne idée de défendre vraiment des valeurs et des idées sociales qui me paraissent importantes. C’est parfois schématique ou trop prévisible, mais je n’arrive pas à leur en tenir rigueur.

L’attente avant la suite sera longue désormais.

 

Station 19 – S05E17


Épisode 17 – The Road You Didn’t Take – 16/20
Je suis rassuré par cet épisode qui est déjà bien plus réussi. Il réserve des surprises et est bien écrit pour les amener progressivement, tout en étant assez cohérent dans la manière dont les personnages sont construits et évoluent. Un bon point pour lui, donc, et un bon moment de ma journée devant cet épisode qui mène en douceur vers le dernier de la saison.

Spoilers

Jack et Andy se font un roadtrip inattendu.


You don’t think potentially being the baby daddy for your friend-slash-ex-slash-coworker is complicated ?

La fin de saison approche et ça ne me plaît pas car je viens juste de retrouver les personnages, mais bon, on va faire comme si tout allait bien et que c’était normal. L’épisode commence par un road trip inattendu d’Andy et Jack. C’est inattendu et super logique à la fois : Jack se rend rencontrer son frère, qu’il a contacté par mail, et Andy a besoin de prendre du temps loin de Seattle parce que… bon, elle a un procès en cours.

Et ça se passe bien pour elle : ses collègues pourront témoigner en sa faveur finalement. Andy ne voit pas en quoi c’est une si bonne nouvelle quand elle considère ça comme parfaitement normal… mais bon. Le roadtrip reprend ensuite et permet à Andy d’apprendre que Jack lit un livre sur les utérus, ce qui lui fait se poser quelques questions. Ben oui, Jack, Maya et Carina n’ont rien dit de leur situation. Et comme le soulignent Maya et Carina dans une conversation où elles hésitent à expliquer pourquoi Carina à la nausée en sentant des œufs brouillés, personne ne se doute que Jack sera leur donneur. Ce n’est pas à lui de l’annoncer, l’annonce doit être commune.

Pas évident, tout de même. De toute manière, toute l’intrigue de Jack et Andy n’est pas évidente : ils ont une famille qui sort de nulle part tous les deux. Il était important d’avoir une scène où Andy explique vraiment les réconciliations sorties de nulle part avec sa mère, avant d’évacuer toute son angoisse – et celle de Jack – en hurlant un coup. Pas étonnant.

Cependant, en fouillant la voiture, Andy finit par trouver des fruits secs avec une étrange étiquette parlant de sperme, et Jack se sent forcé de lui expliquer sa situation du moment. En meilleure amie de Maya et de Jack, Andy a donc une réaction vraiment sympathique : elle engueule Jack de s’être embarqué dans une situation compliquée alors qu’ils avaient un pacte pour ne pas le faire.

Et forcément, parler du pacte fait culpabiliser Andy parce qu’elle aurait dû le respecter davantage pour ne pas se retrouver dans cette position avec Jeremy. Jack est un excellent ami sur le coup, à rappeler à Andy qu’elle n’est clairement pas fautive de ce qu’il s’est passé.

Ils se rendent ensuite chez Joshua, le frère de Jack, et… la situation est aussi gênante que prévue. Jack n’ose pas frapper à la porte, Joshua pense qu’Andy est la femme de son frère, et les deux frères ont le même tic nerveux, étonnamment. C’est sympathique comme scène, mais je me demande vraiment où ça compte aller pour la suite.

Le type n’arrête pas de parler de ses deux enfants et de celui à venir, mais je ne le sens pas du tout. C’est bizarre de refuser que les invités entrent dans la maison ou de présenter sa famille. Cela sent le type qui n’assume pas sa vie… et ça se confirme assez vite quand il apprend à Jack qu’il n’a pas été adopté.

Non, il a passé toutes ces années avec ses parents. Jack est un bébé abandonné à la naissance parce que la mère était encore au lycée et qu’elle ne pensait pas passer sa vie avec son copain du lycée – et aussi parce qu’elle était trop jeune pour élever un enfant. Par contre, elle a donc eu un autre fils ensuite, Joshua… mais aussi trois filles, Vivian, Brooke et Abby. Oula, c’est énorme comme bombe ce qu’il balance au personnage de Jack.

J’aurais pu le voir venir en y réfléchissant un peu, mais c’est vrai que je me suis laissé embarquer à l’idée que Joshua avait été adopté aussi. La situation présentée ici est pourtant une situation probablement classique, mais terriblement violente pour Jack. Heureusement qu’Andy est venue avec lui finalement. Elle a plutôt une bonne idée d’arrêter Joshua dans son monologue sur toute la famille, parents compris, qui est prête à le rencontrer ou qui est pleine de regrets – pour les parents surtout. C’est très violent comme scène, la réalisation nous le fait comprendre avec un zoom bien senti, et tout ça est finalement coupé court par une Andy pas du tout à l’aise. Forcément.

En chemin, la roue de la voiture crève pour que Jack puisse avoir un moment d’émotion intense et d’énervement, revenant avec Andy sur son passé et son enfance en foyer, à passer d’une famille d’accueil à l’autre. À force de parler, Jack finit par faire le parallèle entre les parents adoptifs qui abusaient de lui et Jeremy. Andy et Jack en arrivent à la conclusion que Jeremy avait forcément fait d’autres victimes. Il n’y a plus qu’à les retrouver désormais…

Du côté de la caserne, tout se passe à merveille au matin : Ben et Miranda ont enfin signé les papiers pour adopter Pru, ce qui était largement sous-entendu par l’épisode précédent de Grey’s, au point de m’en faire vérifier les dates de diffusion des épisodes. Tout le monde prend un bon petit-déj festif (à part Carina) et la journée peut donc commencer de la meilleure des manières.

C’est une journée clinique, et elle est marquée aussi par Carina recevant une alerte : un an après le mariage, elle va devoir passer l’entretien pour obtenir sa green card. Tout le monde semble prendre ça comme une bonne nouvelle non génératrice de stress, mais je le sens suffisamment mal avec ces scénaristes pour commencer à m’inquiéter, moi. En tout cas, ça donne une bonne ambiance générale avec Carina qui se prend des questions à longueur de journée pour préparer le rendez-vous.

Carina, elle, semble préférer se concentrer sur autre chose, notamment la relation Vic et Theo. Ils travaillent désormais ensemble. Là encore, je m’inquiète rapidement quand j’entends le couple être heureux de bosser ensemble et dire qu’il n’y a pas le moindre souci. Ils sont en tout cas appelés en alerte Crisis One.

La crise ? Un couple divorcé se dispute la garde d’un enfant nommé Mary. Du moins, ça, c’est la version de la mère. L’enfant, lui, dit qu’il s’appelle Matt et on comprend bien pourquoi il préfère rester avec son père, surtout quand sa mère appelle son nouveau compagnon et les flics. Pourtant, le père avait raison : il avait bien la garde de Matt, n’en déplaise à son ex-femme.

La situation pourrait donc terminer bien, mais non : la mère et son nouveau compagnon tentent de kidnapper Matt devant Vic et Theo. Le kidnapping est interrompu à temps, Matt peut faire ce qu’il faut pour s’affirmer face à sa mère, ayant même le temps d’un petit discours sur son envie de mourir en entendant son deadname et l’intrigue est résolue ainsi. C’est simple, mais efficace. Cela se termine toutefois par Theo conseillant à Matt et son père de changer d’adresse pour se protéger… et ça fait prendre conscience à Vic qu’il semble parler par expérience.

Difficile de laisser passer un conseil pareil sans lui demander de partager son histoire. Son histoire ? Un ami gay non accepté par ses parents, viré de la maison au nom de Jésus… et pourchassé ensuite par son père, avec un flingue, parce qu’il dormait chez les parents de Theo. L’histoire est violente, tout de même, et Angel, l’ami, n’a plus jamais ri de sa vie parce que ses parents lui avaient détruites. Terrible.

Heureusement qu’on a en fin d’épisode de quoi se réconforter avec Maya et Carina qui partagent une belle scène au lit. Avant ça, à la clinique, la cheffe Ross vient voir ce qu’il se passe et ignore complètement Sullivan devant tout le monde. C’est un grand classique de série, ça pose des questions à tout le monde, et surtout à Sullivan qui essaie désespérément de parler avec Ross. En vain. Tout le monde le voit, y compris Carina. Elle déteste évidemment Sullivan, mais celui-ci tente encore de lui parler, et il le regrette vite.

En parallèle de tout ça, Travis et Maya accueillent à la clinique un homme qui n’a pas d’assurance et qui se décide à venir checker sa santé avec eux, parce qu’il boîte énormément. Et pour cause : il a du diabète et perd carrément ses orteils quand Travis les touche. L’homme est évacué vers le Grey Sloan, mais il est terrifié tout de même, parce qu’il n’a pas d’assurance et qu’il ne veut pas perdre sa maison pour être soigné.

Tout ça énerve profondément Travis et c’est sans surprise qu’il envisage ensuite de se présenter pour devenir maire. Mouais. Tout le monde semble persuadé qu’il pourrait gagner, mais je suis loin d’en être si convaincu franchement. On verra ce que propose l’épisode final sur le sujet. En attendant, la fin d’épisode nous propose une scène où Sullivan et Ross couchent de nouveau ensemble. Bon, ben au moins, on connaît la nature de leur relation maintenant.

 

Station 19 – S05E16


Épisode 16 – Death and the Maiden – 14/20
Bien que très marrant par moments tout en étant capable de viser juste dans les émotions, cet épisode n’en reste pas moins un épisode très classique de la série. Ce qui lui fait perdre le plus de points ? Le positionnement pas bien crédible de certains personnages. Les discours à faire passer sont justes et bons, mais personne ne parle comme ça à des supérieurs hiérarchiques sans sanction, surtout dans ce domaine. Et ça finit par attaquer un peu la cohérence de la série.

Spoilers

Andy attend de savoir si elle pourra récupérer son job, Maya et Carina sont sur le point de tenter de concevoir un enfant.


No, you can. It’s just… It’s kinda pointless.

Il me reste tant d’épisodes de tant de séries à voir si je veux être en mesure de proposer un TFSA à peu près efficace vendredi prochain… Il faut bien commencer quelque part et je dois avouer que les personnages qui me manquent le plus sont ceux de cette série. Pas de bol, il ne me reste que trois épisodes à voir. Trois épisodes, certes, mais un peu plus de temps que ça quand même : je continue de regarder la série en parallèle de Grey’s Anatomy après tout.

La dernière fois que je quittais la caserne 19, je laissais nos héros en fâcheuse posture avec Andy arrêtée. Une petite pause dans la diffusion et bim, me voilà à ne revenir qu’après deux mois et un paysage politique américain qui est parti en vrille à l’exact opposé de tout ce que veut promouvoir la série. Ce sera intéressant la saison prochaine. Pour l’instant, il me faut finir cette saison, et ça reprend avec cet épisode qui commence par un plan déjà terrible : Andy est face à un juge résumant les charges pesant contre elle.

Elle plaide non coupable, ce à quoi je ne m’attendais pas plus que ça, et elle se retrouve ainsi à devoir  faire face un procès le 17 mai, pour la fin de saison. Ce qui est intéressant, c’est qu’elle est capable apparemment de payer une caution à 1000 000$. La série nous montre ensuite qu’elle emménage ailleurs, donc ça suppose une vente de la maison ? Possiblement.

Le début d’épisode est en tout cas sacrément violent, avec l’idée qu’Andy est obsédée par les réseaux sociaux parce qu’il y a évidemment des articles sur ce qu’il s’est passé entre elle et Jérémy. Le problème, c’est que les commentaires sur ces articles sont loin d’être élogieux pour Andy ou les femmes en général. Franchement, la série fait un bon travail à nous donner le vertige sur le sujet. C’est horrible d’être ne serait-ce que dix secondes dans la peau d’Andy lisant autant de messages.

Par chance pour elle, elle a toujours ses collègues pour la soutenir, même si elle ne bosse plus. Vic la babysitte donc, au point où elle en est à dormir avec elle pour vérifier qu’elle ne fasse pas n’importe quoi. Elle le fait pourtant puisqu’elle dort sans mettre son portable à charger ou en silencieux ? Et elle n’a qu’une notification au réveil ? C’est beau de vivre dans une série.

La vie prend une tournure sombre pour Andy en tout cas, parce qu’alors qu’elle attend de savoir ce qu’elle pourra faire au boulot, Théo est réassigné… à la caserne 19. Bizarrement, Vic a l’air de prendre la nouvelle à merveille, flirtant avec lui au taf et tout alors que c’est précisément ce qu’elle redoutait il n’y a pas si longtemps. Cependant, ça fait plaisir de voir ces deux-là si heureux, en couple. Et puis, on a besoin d’un peu de bonheur dans la série qui a suivi une tournure de plus en plus sombre depuis quelques épisodes.

Tout cela n’est pas sur le point de s’arranger avec Dixon qui se présente bel et bien à la mairie. Travis passe sa journée à ruminer la nouvelle, craignant de devoir se retrouver avec un maire si dégueulasse et à l’encontre de tout ce en quoi il croit. Bienvenue dans la vie. Theo propose alors à Travis de trouver un moyen de se battre contre l’élection de Dixon… Allez, Theo n’a qu’à devenir maire, ce sera marrant à voir.

En attendant, ils ont toujours un travail à effectuer, avec un incendie à éteindre. En soi, c’est leur boulot et c’est une intrigue plutôt classique, mais ils se rendent compte que le chef de sécurité de l’immeuble leur ment par crainte de son boss. Il y a ainsi une pièce cachée au second étage du bâtiment, et ça sent l’intrigue sur les immigrés illégaux assez vite. C’est effectivement le cas : les pompiers trouvent une dizaine de femmes cachées dans une pièce, et rapidement l’intrigue prend une tournure plus politique.

C’est effectivement Travis qui comprend en premier ce qu’il se passe et qui interroge les femmes pour mieux comprendre leur situation – avec des passeports volés contre leur gré, évidemment. Très rapidement, on sent la tension monter et les choses empirent quand Travis aperçoit Dixon sur le lieu de l’intervention. Sans la moindre surprise, Dixon est du côté du patron « employant » ces femmes de manière illégale, et il le présente de cette manière à la cheffe Ross quand elle arrive sur les lieux.

De son côté, Andy passe sa matinée avec sa nouvelle cheffe et… ça donne une dynamique étrange. Elles sont toujours beaucoup trop potes, et ça fait bizarre de voir Andy parler si librement avec sa supérieure hiérarchique. Celle-ci ne semble pas trop fermée à l’idée de la voir devenir capitaine un jour, mais elle n’est pas prête pour autant à réintégrer Andy dans une caserne. C’est bien logique. Andy le prend toutefois beaucoup plus mal qu’elle ne devrait, commençant à s’énerver et rappelant qu’elle n’est pas une meurtrière.

Certes, c’était de l’auto-défense, mais ça ne change rien au fait qu’une femme sur le point d’être jugée pour la mort d’un homme qu’elle a provoqué ET qui est encore super énervée par les événements n’est probablement pas prête à reprendre son job de pompier dans les bonnes conditions. Plus le temps passe et plus j’aime la cheffe Ross – ce qui se fait en parallèle d’une Andy qui recommence à me souler.

Par la force des choses, Ross l’emmène sur le lieu d’intervention de l’épisode où Andy prouve une fois de plus qu’elle n’a pas le bon caractère pour être 100% efficace dans son travail, préférant une fois de plus discuter les ordres. Elle vient d’apprendre qu’elle était simplement suspendue et pas virée, elle devrait être plutôt reconnaissante – même si la situation est parfaitement injuste pour elle, un homme est mort tout de même et ne pas comprendre la réaction de sa cheffe face à la situation ne fait pas d’elle un pompier très lucide. Au-delà même des charges contre Andy, il paraît assez évident qu’elle n’est pas prête psychologiquement à reprendre un métier si difficile. Et comparer ça à l’arrestation de Dean… Rien à voir.

Elle finit par nous faire tout un couplet sur son besoin d’indépendance et sa haine du système où tout le monde pense mieux savoir qu’elle ce qu’elle a besoin. La scène est belle et le fond du discours est bien vrai, mais à quel moment est-ce qu’on peut parler comme ça à sa cheffe ? Elle est beaucoup trop cool Ross, et elle l’est aussi avec Travis.

J’aime beaucoup sa manière de voir les choses et d’expliquer à Travis qu’il peut évidemment avoir une opinion sur ce qu’il se passe, mais qu’elle ne sert à rien dans ces conditions. Et comme elle passe une journée de merde, elle envoie aussi bouler Sullivan ensuite, ce qui est parfait. Quant à Travis, ça termine bien sûr par une petite réplique de Theo lui expliquant, avec humour, qu’il n’a qu’à se présenter à l’élection pour être maire. Quelle surprise.

En parallèle, Maya et Jack prennent tous les deux un jour de congé. Il est révélé assez rapidement que c’est parce que le jour de l’insémination est arrivé, mais on s’en doutait. La série rushe les choses, comme toujours avec Maya et Carina. Ces démarches prennent tellement plus de temps en vrai. Je veux bien qu’on nous dise qu’elles sont heureuses et excitées à l’idée de devenir mamans, mais il ne faut pas abuser, ça va vraiment super vite.

J’ai tout de même aimé l’intrigue, une fois de plus, avec Jack qui vient chez les filles pour se masturber. Forcément, ça créé une gêne énorme entre eux, et j’aime tellement les personnages, Carina en tête, que j’ai fini par trouver ça mignon de voir Carina prendre sa voix de docteur pour tout lui expliquer.

Malheureusement, ils sont interrompus par une notification. Putain, mais les personnages ne mettent donc vraiment pas le téléphone en silencieux dans cette série ? Même quand ils sont sur le point de faire un enfant ? Bref, peu importe, la notification change la donne pour eux : Jack reçoit une notification lui apprenant qu’il a un frère – et un frère qui est papa, faisant de lui un oncle. La réaction de Carina est à mourir de rire sur le moment, mais elle est en fait au fond du trou.

Il ne faut pas se mentir, la situation de Jack change du tout au tout. Si elle l’exprime mal par la suite, nous faisant une vraie Carina, il est évident que, même s’il ne le perçoit pas encore, cela pourrait affecter sa décision. Malgré tout, les trois finissent par tenter l’insémination dans ces conditions, même si ça passe aussi par Maya forcée de rassurer Carina sur son désir d’avoir des enfants. Encore. Même dans ces conditions, ça repart en vrille quand Carina veut aller s’excuser auprès de Jack et renverse par accident le sperme au sol, parce qu’il était déjà là à leur donner. La scène qui suit est horrible à voir.

C’est horrible parce qu’elle est à la fois hilarante pour les réactions de Carina, complètement ravagée par les hormones, et terriblement triste quand elle ressort de nulle part que son frère est mort. Bien sûr que ça joue dans son désir de créer une famille, bien sûr que c’est une journée horrible pour Carina – mais c’est aussi une journée parfaite selon elle, surtout qu’ils sont déjà une famille avec Jack.

Elle s’inquiète bien sûr de le voir partir pour se rapprocher de son frère et son ou ses neveux/nièces, mais bon, le bébé est finalement conçu sur un choix musical très pertinent. Give me your best shot ? Sérieusement ? C’est totalement abusé, mais bon.

Enfin, la série est aussi sur une lancée plus familiale sortie de nulle part avec Elena, la mère d’Andy qui se pointe sans prévenir. Elle surprend Vic et Sullivan alors qu’ils commençaient enfin à s’entendre, et ça faisait une bonne scène marrante à voir. On passe une fois de plus du rire aux larmes quand Andy la retrouve en fin de journée devant chez elle : elle se rend compte qu’elle avait justement besoin de sa mère et besoin d’un câlin.

Et sa mère est exactement ce qu’elle avait besoin d’avoir dans sa vie à ce moment : au-delà du câlin, sa mère est prête à l’écouter, à lui raconter son propre viol par un collègue pompier, à danser avec elle (ah, Shonda, on te voit) et à la laisser parler de ce système pourri. Pourtant, le système a bien changé, même si Ross fait le job comme un homme.

Moi, ça me remet en question : est-ce que j’aime tant Ross pour sa manière de jouer avec le système comme un homme le ferait, du coup ? J’aurai l’occasion d’y réfléchir avec d’autres épisodes, probablement.

 

J’ai revu la saison 5 de The Magicians (et c’est parfaitement imparfait)

Salut les sériephiles,

5 Reasons Why The Magicians Season 5 Trailer Gave Us LIFE! | The Magicians BlogJe suis au bout du rouleau : je viens une nouvelle fois de terminer la saison 5 de The Magicians, et je suis toujours aussi dégoûté par l’annulation de la série. Elle est si incroyable, et la fin est tellement parfaite et imparfaite en même temps que ça résume parfaitement ce qu’est cette série et cette saga littéraire à mes yeux : une incroyable aventure avec des versions et des ouvertures possibles dans tous les sens. Je vous jure, j’en ai cherché une fanfic sur la saison 6 tellement j’étais frustré. Je n’ai pas trouvé mon bonheur pour autant.

Take on me

La saison 5 commence de manière difficile pour les fans : il faut se faire à l’absence de Quentin. Je me souviens qu’au premier visionnage, j’avais trouvé dur de me remettre dans le deuil du personnage autant que Julia ou Alice, parce que j’avais eu le temps de m’en remettre entre les saisons. Pour le rewatch, l’approche a été totalement différente, parce que j’ai enchaîné plus vite.

the magicians spoilers | Explore Tumblr Posts and Blogs | TumgirDans les deux cas, j’ai aimé l’adieu que la série réservait au personnage de Quentin. C’est fait de manière sympathique, avec juste ce qu’il faut pour qu’on croit que l’acteur puisse revenir quand bien même on sait que non et surtout juste ce qu’il faut pour que les personnages soient capables de faire le deuil et d’avancer vers de nouvelles aventures.

En fait, c’est même principalement la clé de ce début de saison : elle ne nie pas le décès du personnage et s’en sert pour justifier le départ de deux quêtes. La première est celle de Julia pour sauver la Terre de l’Apocalypse, la deuxième est celle d’Alice pour comprendre ce que Q faisait avec une page sur la « World Seed ». Et pour nous régaler, en parallèle, Margo et Eliott sont coincés dans le futur de Fillory.

Oops they did it again

magiciansladies - Tumblr GalleryAutrement dit, en quelques épisodes, la série parvient à me réconcilier en proposant tout ce qu’il me manquait en saison 4. Souvenez-vous : je vous disais que j’étais frustré de ne pas avoir le duo Margo/Eliott et on commence par se centrer énormément sur eux. On enchaîne sur Eliott qui doit gérer son deuil de Q et refaire sa vie amoureuse, tout en ayant Margo qui culpabilise d’avoir voulu abandonner Josh et Fen. La résolution de faire venir tout le monde dans le futur est juste dingue quand on y pense, mais c’est tellement leur genre de twist que j’adore ce que ça donne.

oops!...i did it again | Explore Tumblr Posts and Blogs | TumgirDans tous les cas, on a une bonne dose de Margo/Eliott cette saison. À mes yeux, ça culmine dans l’incroyable double épisode de mi-saison où nos héros se retrouvent à détruire la lune. C’est du pur Magicians en substance, ça avait été diffusé le jour de mon anniversaire et ça se concentrait sur ce duo que j’adore. Incroyable, tout simplement.

Des quêtes liées

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Dire qu’ils se plaignaient de ne plus en avoir !

L’autre bon point de la saison 5, c’est qu’elle parvient à nous lier les quêtes de manière assez naturelle. J’aime beaucoup comment Julia finit par embarquer tout le monde dans sa quête pour empêcher l’apocalypse, quitte à la provoquer elle-même. Le fait que la quête soit d’abord pour Quentin est efficace, de même que le fait que Julia se trompe de planète et doive l’apprendre par Todd. J’adore Todd (et dire qu’il se tape Margo cette saison – et bordel qu’est-ce que j’éclate de rire chaque fois que je vois Margo à l’arrière-plan apercevoir Todd juste après avoir appris qu’elle avait couché avec dans la boucle temporelle).

The Magicians S05E09 - Review & Breakdown - The Game of NerdsAlice finit par rejoindre assez naturellement cette quête, et ça me rappelle vraiment ce que donnait les clés en saison 3 : chacun avait ses préoccupations, mais tout s’emboitait correctement. Bien sûr, il reste le problème de Penny 23, de sa perte de pouvoir et l’arrivée de Plum. Je leur pardonne parce que j’adore l’actrice incarnant Plum, l’acteur incarnant Penny et parce que j’adore le personnage de Plum dans les livres. Après, c’est peut-être le point faible de la saison. penny 23 | Explore Tumblr Posts and Blogs | Tumgir

Cela dit, réussir à donner une utilité aux personnages, tout en incluant la grossesse de Stella Maeve à l’intrigue et à l’épisode final, c’était un joli coup de maître. Cela fonctionne, on a encore une grossesse magique dans la série, mais ça permet une évolution complète du personnage de Julia. Elle aura tout subi avant la joie d’être mère, et elle s’y fait certes un peu vite, mais ça colle totalement comme fin pour ce personnage.

Non, vraiment, cette saison 5 fonctionne. Oh, burger, you're cute. — magiciansladies: Kady Orloff-Diaz in 'The...Même les délires de Kady avec les autodidactes finissent par avoir un vrai intérêt quand elle croise la route de Fogg et que celui-ci revient bien malgré lui en fin de saison. Plus que jamais avant, tout est donc lié, et l’écriture de la saison est bien meilleure. J’ai réussi à apprécier Kady à son plein potentiel. Non parce que désolé, mais Kady, c’est un personnage avec lequel j’ai eu du mal depuis le départ : elle a tout pour me plaire, mais y a toujours quelque chose qui pose problème.

La fin d’un monde

TumblrEt puis, terminer la série sur la promesse d’un nouveau monde, c’était sacrément culotté. La fin de Fillory marque une fin naturelle pour la série : certes, elle s’appelle The Magicians, mais finalement, ce n’est ni plus ni moins que l’histoire de Fillory, qui s’est retrouvé au cœur de toutes les intrigues, puisqu’elle était le noyau de la magie. Que ce soit Margo qui la détruise, en plus !

J’aimerais tant voir la suite de cet épisode final qui parvient parfaitement son pari de conclure les intrigues tout en laissant la porte ouverte pour la suite. On sait qu’ils avaient de quoi faire une saison 6… Je suis frustré par la fin qui nous sépare Eliott et Margo, mais en même temps si heureux de voir Margo sourire comme ça et être si heureuse d’être à nouveau High King ! J’aimerais voir Eliott et Charlton (what’s a Charlton ?) vivre leur relation, ça tombe un peu comme un cheveu sur la soupe, quand même, mais ça promettait une histoire marrante, surtout avec ce fantôme pour les mater.

TumblrLa magie continue d’exister, Julia et Penny ont une jolie quête devant eux grâce à HQ (Hope Quentin, simple, efficace), Zelda a une conclusion à la hauteur de son personnage, Fen et Josh sont enfin officiellement de la partie… Non vraiment, c’est une jolie fin ouverte, comme seuls eux pouvaient la maîtriser.

Maintenant, il est déjà temps pour un revival. Vraiment. Et pour le podcast spécial, j’ai déjà hâte (il est dispo à l’écoute sous ce magnifique gif de Margo) !

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