Salut les sériephiles et, surtout, bon anniversaire à tous les Potterheads qui passent par-là !

Eh oui, ça y est, comme je vous l’annonçais hier, Harry Potter célèbre sa vingtième année en France. Pour l’occasion, Gallimard a concocté une édition anniversaire collector pour tous les fans du sorcier à lunettes – dont je fais bien sûr partie. Bien qu’elle ne sorte qu’aujourd’hui en librairie, j’ai eu l’occasion de mettre la main sur cette édition collector (des mercis innombrables à Gallimard !) il y a une dizaine de jours, afin de la présenter et de vous en parler.
Commençons par le commencement, cette édition anniversaire est destinée aux fans, et aux fans qui ont déjà lu les livres (ou au moins vus les films). Elle vous propose ainsi dès le départ de choisir les couleurs de votre maison : Gryffondor, Poufsouffle, Serpentard ou Serdaigle. Je n’ai pas hésité bien longtemps, puisque comme vous le savez, je suis un Serdaigle et fier de l’être.

Première impression sur ce livre ? Il est magnifique. Avec sa couverture rigide et sa jaquette, il faudrait être bien difficile pour ne pas accrocher immédiatement. En plus, il est aux couleurs de Serdaigle jusque sur sa tranche. Bon, sur le moment, je me suis dit « ah oui, quand même, ça en jette », mais je ne savais pas si c’était une bonne chose. Maintenant qu’il va intégrer ma bibliothèque, je réfléchis à un moyen de garder la tranche visible, car je trouve que ça le fait (et puis de toute manière, j’ai tout un étage de ma bibliothèque consacré à JK Rowling – et je n’ai plus de place, c’est la cata).
Allez, comme j’aime bien critiquer (sans blague), je chipoterais juste sur le logo « Harry Potter », parce que je n’ai compris pourquoi il avait été décidé de le changer quand le premier était tout simplement magnifique et beaucoup plus cool. Je ne m’en suis rendu compte qu’au deuxième coup d’œil cependant, tellement j’étais heureux d’avoir enfin un livre aux couleurs de Serdaigle.

Deuxième impression ? Pour ça, il m’a fallu l’ouvrir et j’ai plusieurs choses à dire. D’abord, je me suis dit qu’il était sacrément cool – déjà, ça sentait le livre neuf – du côté des illustrations. Ensuite, j’ai parcouru les quelques pages bonus avant l’histoire du roman, et je me suis dit « c’est tout ? ». Après, j’ai découvert qu’il y en avait d’autres à la fin et j’étais réconcilié avec le livre. Il en faut peu.
Concernant ces bonus, je réitère ce que j’ai dit plus haut : ce livre collector est fait pour les lecteurs connaissant déjà la saga, car autrement, autant vous prévenir que ça spoile à tout va. Je ne sais pas ce qu’il en est des autres maisons, mais côté Serdaigle, on a la prophétie complète et des infos sur le tome 7, avec le diadème et la salle commune par exemple. Il est aussi évidemment question de Luna Lovegood, même si elle n’est pas du tout dans le premier tome.
Tout ça n’a rien de dérangeant pour quelqu’un connaissant déjà les livres par cœur, de toute manière, et c’est bien sûr mon cas. Quant à l’ensemble de ces bonus inédits, ils compilent des informations que j’avais eu l’occasion de lire sur Pottermore ou dans des interviews de JK Rowling. C’est toutefois bien pratique de les avoir à portée de main comme ça.
Concernant le reste du livre, pas de surprise, il s’agit du tome 1. J’ai beaucoup aimé la typographie choisie pour le roman, elle est bien mieux que celle de la toute première édition de poche que j’ai en ma possession. Bref, l’histoire se lit plus simplement comme ça – et en plus, les boulettes de traduction/fautes de frappe du premier tome (« Oncle Dudley », notamment) ne sont plus. Cela fait longtemps qu’elles ont été corrigées, mais je n’ai jamais racheté le livre, puisque je l’avais déjà et que j’y suis bien trop attaché.
Finalement, cette édition collector est donc pour les fans. Elle n’a absolument rien d’indispensable, mais c’est un très bel objet (de décoration de bibliothèque, déjà…), qui compile enfin sur papier toutes les infos sur les Serdaigle en ce qui concerne mon édition (… mais aussi pour ces bonus, ensuite). Je me demande si le travail est aussi exhaustif chez Gryffondor ou Serpentard où la masse d’anecdotes me paraît bien plus conséquentes, mais je n’ai rien à redire sur la qualité des informations concernant Serdaigle.

Rien à redire ? Si, peut-être, l’information selon laquelle les professeurs Flitwick et Chourave ont eu une relation s’y trouve – alors qu’il semblerait que tout provienne d’un faux tweet photoshoppé de JK Rowling. Difficile à dire puisque JK Rowling n’a jamais confirmé ou infirmé l’information depuis la sortie des éditions collector en anglais. Maintenant que ça en fait en fait partie, cela aurait toutefois tendance à être canon… mystère !
Comme quoi, 20 ans après, l’univers Harry Potter continue de vivre, de poser débat et d’être mystérieux : il a encore de beaux jours devant lui… Et c’est tout ce que l’on souhaite à un jeune entrant dans sa vingtaine, je crois. Quant au prix (18€50 tout de même), il me paraît être celui d’un livre de collection à tirage limité, tout simplement.
















