To The Lake – S01E04

Épisode 4 – 17/20
C’est marrant parce que les premiers épisodes me paraissaient assez compacts et rapides, et plus on avance, plus je me dis que la série prend son temps. Cela ne lui aurait pas fait de mal de se limiter à une quarantaine de minutes par épisode. Par contre, il est très difficile de s’arrêter en cours de route, parce que la série est vraiment bien foutue, bien filmée et bien intéressante, tout de même.

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Spoilers

L’épisode reprend loin de nos héros, avec une ambulance qui se rend à Tcherepovets, dans l’espoir de trouver un remède à l’épidémie en cours. En effet, dans la ville, il y aurait un homme qui aurait eu des symptômes primaires et qui aurait guéri. Cela fait beaucoup de conditionnel avant d’arriver à l’hôpital en question qui a de vrais airs de The Walking Dead.

A tel point d’ailleurs, qu’on traine en longueur bien trop longtemps avec cette introduction : on sait que les gens sont morts dans l’hôpital, mais les ambulanciers mettent trois plombes à oser entrer. C’est bien filmé et c’est chouette à regarder, mais c’est long. Ils tombent sur un médecin pendu, sur des « toxicos » dans le tunnel de l’hôpital et l’un d’eux – qui est le neveu de l’autre si j’ai bien capté – se fait casser ses lunettes.

Une fois que c’est fait, ils sont contents de pouvoir se barrer et de parler longueument de leurs conquêtes, avec un vantard qui promet d’avoir couché avec 99 nanas. BEN. VOYONS. Je ne le crois pas du tout le type et il espère pouvoir mourir en paix à la centième. Il n’ira pas jusque-là si vous voulez mon avis. Bon, en attendant, il manque de nous renverser Anton.

Ah, on en revient enfin à notre groupe, il était temps. Ira engueule Anton qui se balade au milieu de la route sans raison, fait la rencontre de Pavel, l’ambulancier jeune qui n’a eu que deux femmes dans sa vie et va clairement vouloir vivre quelque chose avec Ira, et l’emmène aussitôt auprès de Sergey. Celui-ci est toujours blessé après tout, et un avis médical ne fait pas de mal.

En échange de son aide, Pavel se voit offrir une lentille par Ira qui a donc ce qu’il faut sur elle, comme par hasard. La série part en vrille totale, avec un rapprochement qui n’a aucun sens entre ces deux-là. La tension sexuelle au moment de la mise en place d’une lentille, c’est un truc auquel je ne m’attendais pas ce matin, clairement. En tout cas, ils sont interrompus et forcés de se dire au revoir, puisqu’ils ne vont pas au même endroit. L’autre ambulancier est dépité, lui explique qu’il avait pourtant ses chances et… « au revoir ». Mouais.

Ira est quand même triste quand elle reprend le volant, avec son ex-beau-père. C’est sûr, ça aurait pu être mieux comme vie pour elle. Bon, après, la vie est injuste, et elle l’explique aussi à Anton en le privant de bonbons pour le punir d’avoir voulu se jeter sous une voiture. Le gamin a beau être insupportable, j’ai beaucoup aimé sa réaction, très crédible dans le caprice et les larmes de crocodile.

Dans la voiture de Lyonya, on en revient enfin à ce qui nous intéresse vraiment : le cliffhanger. Le problème, c’est que Lyonya refuse d’expliquer à Polya ce qu’il s’est passé, alors… on bute sur les mêmes incompréhensions et le même suspense.

Tout ça finit par un nouveau problème pour nos héros : un pont coupé par lequel il aurait aimé passer s’il n’avait pas été bombardé. Eh, ça sent la route coupée pour une bonne raison quand même. Malgré ce contre-temps, elle continue d’éduquer son fils à la frustration, alors qu’ils essaient de récupérer une voiture embourbée dans la neige.

Ce n’est pas si évident, et ça finit en accident avec le camion de Lyonya, Polya et Marina qui finit dans un ravin. Il faut alors tenter de pousser le véhicule pour le sortir de la neige, alors que le froid gagne peu à peu chacun des personnages. On finit avec une veillée des personnages qui passent la nuit dans une voiture, sans oser allumer le chauffage. Misha nous fait un petit discours de faits historiques sur les épidémies en Russie – c’est top cette exploitation d’Asperger pour ce personnage – et les personnages sont clairement coincés.

Ce huis-clos dans les voitures est plutôt pratique : ça permet à Sergey de s’engueuler un peu avec Ira sur l’éducation de leur fils, parce qu’il a l’impression qu’elle se venge de leur rupture sur lui. Boris, lui, est apparemment très malade et n’a plus de médicament : il en coupe un dernier pour tenter de survivre plus longtemps.

Il a le temps de faire ça, avant de voir un chasse-neige arriver. Tous les personnages sont clairement sur la défensive, mais c’est finalement une aubaine pour eux : le chasse-neige peut sortir les véhicules coincés et les tracter… sans que son conducteur ne leur parle pour autant. Il conduit tout notre petit monde jusqu’à chez lui, et c’est super louche. Anya le souligne… mais tout le monde est quand même bien content d’avoir un toit pour la nuit.

Un toit, et des couvertures ! C’est clair que ça vaut le coup. Difficile tout de même de ne pas se demander où est l’entourloupe, mais bon. Misha et Polya en profitent pour s’isoler et pour… faire l’amour. Décidément, ces deux-là. La série en profite pour nous montrer encore les seins de Polya qui prend cher en nudité quand même. Misha n’a qu’à montrer son torse, garder ses chaussettes et faire l’amour en profitant de Polya qui se donne à lui. Il finit même par jouir en elle alors qu’elle aperçoit encore son soldat transpercé aux ciseaux. J’aime bien ce stress post-traumatique, j’aime bien le couple Misha/Polya. Et j’aime aussi la manière dont tout est filmé.

Le lendemain, Anya est réveillée par Anton qui veut lui voler son carnet pour dessiner, avant de se rendre compte que Sergey, Lyonya et Boris volent eux aussi, de l’essence à leurs hôtes. Elle est contre, et Lyonya nous révèle alors que la veille, c’est Anya qui a volé le fusil de Boris pour tuer sur la femme les menaçant à la hache. Ah. Ca change tout quand même. Finalement, ils ont donc l’essence pour repartir, et ils font demi-tour maintenant que la route est coupée.

Ailleurs, nous reprenons l’intrigue Pavel et son ambulancier, mais ce n’est pas bien glorieux. On se sent toujours en Russie avec une tempête de neige qui force les personnages à s’arrêter dans un motel aux très jolies lumières. L’ambiance change du tout au tout, avec une propriétaire en train de danser dans un hall vide, en buvant de la vodka. Vous voyez, la Russie…

En tout cas, Nikolay, le collègue de Pavel, en profite pour draguer celle qui dit s’appeler Natalie, finissant en karaoké (mais qu’est-ce qu’on regarde ?) pendant que Pavel déprime sur une photo qu’il a pris avec Ira. Dur de ne pas rire. Le tout finit en festin et verres de vodka, bien sûr, alors que Natalie se laisse draguer puisqu’elle n’a vu personne de la semaine.

Elle leur propose de rester avec eux ; mais Pavel s’y refuse. Il a promis à Petya, un petit garçon malade, de lui apporter des médicaments. Deux jours plus tôt. Dès le lendemain, Pavel réveille donc son oncle qui a bien couché avec Nathalie pour le convaincre de repartir plus vite. C’est amusant et la route est déneigée en plus, alors tout va bien, merci le malentendant.

Et alors que Laura me disait qu’elle était surprise qu’ils ne croisent jamais personne sur les routes. Il n’en fallait pas plus pour qu’ils tombent sur une bonne dizaine d’hommes faisant un barrage et très intéressés par l’ambulance.

Malheureusement, ça tourne donc mal en fin d’épisode : les hommes provoquent une émeute… et ils tuent sans scrupule l’oncle qui n’a pourtant rien demandé d’autre que d’être laissé tranquille et de voir son neveu survivre. Par chance pour Pavel, tout notre groupe initial débarque à ce moment-là et Ira n’a pas du tout envie de voir son futur mec être tué. Elle nous bousille quelques munitions pour cela et arrête de surveiller son fils.

Elle va le regretter : il panique en voyant un homme s’approcher de la voiture et sort donc de celle-ci pour se cacher et survivre. Le problème, c’est que tous nos héros se barrent donc sans Anton, mais avec l’ambulance et Pavel. Pas sûr qu’ils gagnent au change.

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To The Lake – S01E03

Épisode 3 – 15/20
L’épisode est bien lent, bien long et pas exceptionnel… J’étais déçu pendant une bonne partie de Celui-CI de voir la série s’empêtrer les pieds dans ce qui semblait être une perte de temps. Pourtant, sur la fin, on sent que l’intrigue prend un virage de fou. En espérant que ce soit follement bien maintenant qu’on est accroché à la série.

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Spoilers

L’épisode commence pour nos héros sous une tente, où Anya s’occupe un peu trop de Misha à son goût, puisqu’il veut surtout impressionner Polya. Il réussit malgré tout, puisqu’elle le rejoint quand il va pisser, histoire de lui proposer du sexe en échange d’une bouteille d’alcool. On sait ce que cherchera Misha pour les prochains épisodes, comme ça.

Le lendemain, nos héros reprennent la route, avec Anton qui finit dans la voiture de son grand-père. Tout le monde est forcé de s’arrêter lorsqu’ils tombent sur un carambolage, avec un cadavre de soldat ensanglanté et un camion rogue (pompier) qui intéresse rapidement nos héros. Enfin, rapidement… Ils prennent leur temps et Ira a le temps de montrer toute son impatience.

Forcément, tout ça tourne assez mal. Le camion semblait pourtant bien désert et tout, mais il y a un blessé à l’arrière qui décide de… planter Sergey ? Il veut se défendre contre de potentiels attaquants, je veux bien, mais bon, Sergey était pourtant sympathique jusque-là avec lui. En tout cas, Sergey blessé, ça nous fait un but pour l’épisode et du stress pour tout le monde.

Anya se précipite auprès de son mec, mais Ira aussi… Tout le monde repart aussi vite que possible pour trouver de quoi l’opérer, ce qui n’est pas si simple. Boris tremble trop pour conduire par exemple, et c’est donc Misha qui doit s’y coller en écoutant Anton s’inquiéter pour la survie de son père, avec un grand-père super sympa qui lui assure que son père mourra… … … … un autre jour. Bien.

Ils arrivent finalement tous à une maison déjà bien en désordre, dans laquelle ils se mettent à chercher du fil et une aiguille. J’ai bien envie de parler d’une aiguille dans une botte de foin, à ce stade, quand on voit la tronche de la maison et de la cuisine, filmées à l’épaule toujours. De là, Anya aperçoit quelqu’un qui l’observe… et a peur d’elle. L’homme dit s’appeler Igor et accepte de les aider, ce qui permet à Anya de se mettre au travail – elle est médecin après tout, puisqu’elle est psy. Heureusement, ils ont de la vodka pour tout désinfecter, même si évidemment, Boris a envie d’un peu de vodka. Il en boit un peu avant de fournir son stock pour sauver son fils. Quel sacrifice !

Bien sûr, dans l’opération, Sergei a droit à un peu de vodka lui aussi, et Ira peut aider Anya… Elle garde beaucoup plus son sang-froid qu’elle. En tout cas, dans la panique, tout le monde a tendance à oublier Misha qui est bien perturbé par tout ce qu’il se passe. Il n’en perd pas de vue son objectif de la bouteille d’alcool pour Polya, clairement. Il a envie de coucher, lui, et il me fait rire à tenter de récupérer la bouteille et endormir le vieux Boris qui boit à côté de lui et lui raconte sa vie pas bien intéressante.

C’est finalement un échec pour lui, le pauvre, parce que Boris vide la bouteille devant lui. Du côté de l’opération, ça marche bien et Sergey se retrouve à ronfler bien fort alors qu’Anya continue d’écrire son journal. À la recherche d’un stylo, Anya se retrouve dans une voiture à papoter avec elle, et là, la série prend un peu trop son temps à mon goût. On nous les rapproche, elles paraissent pouvoir s’entendre… et ça finit sur des vulgarités entre elle et Ira qui se barre bien vite et bien loin. Pfiou.

Igor revient à ce moment, pour savoir si Sergey va bien et pour demander la nourriture. Je ne le sens pas du tout et la musique angoissante n’aide pas. Anya lui montre tout de même le coffre de voiture dans lequel est leur garde-manger, et ça me paraît super con de sa part.

A l’intérieur de la maison, Marina est angoissée par des draps avec des tâches jaunes et une forte odeur de pisse et de vieux dans toutes les pièces. Elle me fait bien rire. Lyonya ne l’écoute pas du tout par contre. A l’extérieur, Misha se pointe auprès de Polya avec un bol de… neige à la vodka. Ah oui, il est déter pour coucher avec. Le pire, c’est que ça fonctionne et que rapidement, il apprend à la connaître pour mieux sucer et lécher de la glace entre ses seins et sur sa culotte. Sympathique cette relation entre eux, dis donc.

Il n’arrive pas à conclure pour autant, parce qu’il ne tient pas l’alcool et vomit rapidement tout son repas, le pauvre. Alors qu’il fait ça et que Polya le nargue, elle remarque soudainement que quelqu’un les observe. L’intrigue ne va pas beaucoup plus loin que ça pour l’instant, et l’on retourne à l’intérieur de la maison où Anya s’occupe de Sergey et où le père de celui-ci boit toujours autant d’alcool. Au moins, il ne risque pas de prendre froid, même si tout le monde semble s’en inquiéter. Par contre, laisser Sergey torse nu, ça ne gêne personne. Allez comprendre.

Dans sa fièvre et sa sieste pour revenir à la vie, Sergey fait quelques rêves et murmure le nom d’Ira… devant Anya. C’est con. Pas autant que Lyonya qui vole les clés de la bagnole discrètement. Ainsi, pendant la nuit, Polya est réveillée d’un cauchemar peu chouette avec son beau soldat aux ciseaux par des coups de feu. Gloups. Le suspense est bon.

La voiture a évidemment disparue. Quant à Boris, il est tellement bourré qu’il débarque avec son flingue et tire dans la maison, sans raison. Enfin, il explique qu’il faut tout de même aller chasser avec Anton et Misha pour leur apprendre à être des hommes. Cette situation de stress est plutôt bien gérée par Ira qui réussit à le désarmer et l’attacher.

Lyonya ? Il revient avec la voiture quand plus personne n’y croit, mais aussi avec Olga. Olga ? La vétérinaire du coin. On ne sait pas trop d’où elle sort, mais elle semble pote avec Lyonya. Du coup, elle vient en aide à Sergey, tout en faisant flipper un peu tout le monde. Malgré tout, les femmes décident d’aller s’occuper au sauna pendant que Lyonya ramène Olga chez elle.

Cela surprend Sergey quand son fils le lui apprend, alors que Misha se met à fantasmer sur Polya. Tout ça part en vrille à vitesse grand V, mais c’est bien drôle. La série se fait plaisir avec tout son casting féminin à poil et Polya en full frontal tout de même. Eh, ça part en vrille la Russie, là. Dans tout ça, Polya sort Misha de ses rêveries pour qu’il aille chercher du bois et les réchauffer.

Le pauvre se fait alors assommer sans même voir son agresseur : Igor, l’homme qui sait très bien où sont les provisions. Bien évidemment, quand Lyonya revient auprès de tout le groupe, ils n’ont plus la moindre provision et les voitures sont vides. Il réveille Misha, puis va avec Boris et Anya dans la maison du voisin qui est forcément l’agresseur.

Malins. Le problème, c’est que dans la maison du voisin, il découvre toute une famille contaminée en train de bouffer… Euh… C’est un humain ? Des bouches ensanglantées, une hache à la main et une mère de famille agressive. Lyonya n’ose pas tirer pour autant, et quand il le fait, la série s’éclate bien du côté de la réalisation. C’est pour le cliffhanger : on ne sait pas trop ce qu’il se passe en vrai, mais on sent que la série prend un sacré tournant !

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Reconfinement, vraiment ?

Salut les sériephiles,

Avant de commencer l’article, un mot et une pensée pour les niçois, les victimes, les familles et amis endeuillés, les personnes qui vont être prises à parti sans raison par d’autres un peu trop étriqués d’esprit pour comprendre que le terrorisme n’est pas représentatif d’une religion, mais d’un extrémisme. Stop aux récupérations et aux divisions pitié. Stop aux réactions de haine, aux extrémismes, tout ça tout ça. Que le confinement soit aussi l’occasion de se cultiver sur ces questions, de lire, de réfléchir posément.

Bref. Je me suis embêté à tout décaler mardi pour réserver un créneau sur le blog afin de blablater et commenter avec vous le nouveau confinement… Mais à la vérité, ce reconfinement ne va que très peu changer mon quotidien, hein !

Certes, je me suis relâché sur les vacances, j’avoue, mais avant ça, je ne voyais déjà pas grand-monde et j’étais plus ou moins confiné avec un seul cas contact en-dehors du taf.Rien de neuf avec ce reconfinement pour moi, si ce n’est que je vais faire une croix sur les trajets d’une heure vers ou en provenance de la capitale, et donc gagner un peu de temps… Oh, je vais aussi avoir trois fois plus de sport en journée si j’en crois les fuites en ce moment sur le nouveau protocole sanitaire. Hâte de passer d’une classe à l’autre en montant trois étages avec mes sacs blindés de bouquins ! Eh, j’ai perdu du poids (beaucoup) en commençant ce boulot et j’ai eu tendance à en reprendre sur le confinement, je dois voir ça comme quelque chose de positif finalement.

Hâte aussi de rentrer le soir pour voir que tous les réseaux sociaux sont inondés de messages et que tout le monde se regarde des séries et films, parce qu’on ne va pas se mentir, être chez soi, ça permet des pauses repas plus agréables que les repas collectifs en entreprise à esquiver le racisme et l’homophobie de collègues vivant encore en 1960. Oui, je garde un souvenir merveilleux de mes stages et étés en entreprises, pourquoi pensez-vous que j’ai préféré devenir prof ? En salle des profs, c’est tout l’inverse 🎉… Quoique ce n’est pas toujours évident à imaginer quand on voit le Twitter prof si anxiogène. Au moins, j’aurais moins la tentation de me révolter sur Twitter d’ailleurs.

Bon. Et donc cet article ? Ben c’est du blabla quand même vous l’aurez compris. Il est temps de parler un peu séries, peut-être ? Vous êtes là pour ça en théorie. Profitez du reconfinement pour vous faire des rewatch en fond sonore et pour avancer dans certaines séries. Je ne saurais que trop vous conseiller To the lake sur Netflix, d’ailleurs. Ça permettra de relativiser et de se dire que le confinement, c’est mieux que la survie en période d’épidémie !

Reste, je dois l’avouer, une part de jalousie, parce que je ne sens pas du tout cette rentrée dans des conditions encore totalement floues. Ce n’est pas vraiment un confinement me concernant, ça va juste rajouter des bâtons dans les roues des moments sympathiques du confinement (genre les visios dès que tout le monde sort du taf, ben non les gars, je suis encore dans le bus ou à bosser). Moi qui adore gérer mes horaires habituellement, j’envie la liberté des autres…

Je sais, je sais, c’est liberticide blablabla. Pensez aux soignants, vous avez une belle liberté sur votre canapé, vous. En plus, vous avez la liberté de la reprise des séries qui commencent à peine, avec le retour de This is us hier et du Mandalorian demain.

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Disney ne devait pas rêver meilleure promotion que ce reconfinement pour que tout le monde regarde sa série ! Le malheur des uns fait le bonheur (et le fric) des autres. Plus sérieusement, on est en 2020, on a quand même énormément de divertissements et d’applis pour les appels en visio à portée de main pour ne pas résumer sa vie qu’au seul (télé)travail. C’est pas pareil, mais centrons nous sur le positif : reprenez donc le #Sériesnement vous qui le pouvez peut-être !! 🎉

Voir aussi : #Sériesnement

Je sais qu’il y a plein de gens que ce reconfinement déprime, ne serait-ce que pour la solitude. Profitez pour moi svp, puis laissez-moi des messages que je puisse voir tout ce que vous faites du temps libre dégagé par le télétravail, histoire que j’ai une motivation pour survivre – et que je vous sorte un chouilla de la solitude en répondant avec quatre ou cinq jours de retard. Après, sachez que la vraie jalousie, elle réside dans votre non mise en danger quand je vais me taper les bus bondés d’élèves et les classes pas très aérées. Le virus est dangereux à 20 ans, par contre les terminales qui ont 18 ans, allez en cours dans vos classes de 40, merci. Et les profs, juste, ben, je sais pas en fait, vous êtes increvables, vous survivez « dans l’immédiat » aux masques toxiques déjà.

Et parenthèse pour les antiprofs qui passeraient par ici : oui à une ouverture des établissements scolaires, c’est trop important dans la formation des plus petits, mais il faut tout revoir côté sanitaire et ça n’en prend pas le chemin. Aussi, piqûre de rappel : les personnels sont supposés être en vacances là, donc la mise en place d’ici lundi de nouveaux emplois du temps (suggéré ce matin… mais pas dans les annonces de ce soir), ça n’existe pas. Ça promet, c’est reparti pour la dernière minute, comme en mai, juin et septembre… Mais « tout est prêt ». Hâte, hâte, hâte ! Fin de parenthèse.

Un dernier point pour les déprimés du télétravail, n’oubliez pas de vous faire un planning précis et de mettre des réveils aussi en fin de journée, de couper les notifs si nécessaire et de séparer autant que possible l’espace de travail de l’espace où vous vous détendrez ensuite. Définitivement, mon choix de sacrifier la voiture au profit de mètres carré supplémentaires pour caser un bureau était ma meilleure décision de vie depuis… Toujours, en fait ! C’était le conseil d’un type qui fait déjà la moitié (au moins) de son boulot en télétravail le long de l’année.

Voilà, j’ai fini de raconter ma vie pour aujourd’hui. Bonne résilience à tous, et surtout bon reconfinement. On s’en sortira tous ensemble dans cet effort collectif, vous n’êtes pas seuls malgré les apparences parfois.

Même dans les séries, ils le portent correctement sans avoir à le faire, ce n’est pas si dur !

To The Lake – S01E02

Épisode 2 – 17/20
C’est un deuxième épisode assez solide, je trouve, même s’il prend son temps sur la toute fin et si la violence est un brin trop rapide à pointer le bout de son nez. Mais bon, c’est une mini-série, alors je m’en contente et j’aime toujours beaucoup la manière dont tout est filmé et fluide. Une vraie bonne surprise, alors que je pensais avoir un second The Rain.

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Spoilers

Nos héros ne sont finalement pas ceux qui se font tirer dessus. Ceux qui se font tirer dessus sont des pauvres victimes qui n’ont rien demandé. La voiture qui approche d’Anya et Sergey ? Celle d’un homme paumé qui leur demande de l’aide pour sa femme en train d’accoucher. C’est vrai que ce n’est pas le meilleur des moments pour accoucher, tout de même.

Ira est immédiatement insupportable à sortir un fusil de chasse pour le sommer de partir, craignant qu’il ne soit contaminé. Comme dans le premier épisode, elle me soule, même si sa réaction peut être compréhensible vu ce qu’elle vient de vivre avec sa mère contaminée. Vivement qu’elle meure quand même.

Son agression est efficace, même si Marina, la femme de Lyonya, donne quelques médicaments et de bons conseils à l’homme paniqué. Anya voulait lui venir en aide, mais elle cède à la panique ambiante elle aussi. L’homme et sa femme repartent, et tout notre groupe de héros se met en route bien rapidement vers on ne sait trop où, mais le titre de la série suggère tout de même que ce sera vers un lac, quoi.

Bon, vivement que Lyonya meure aussi. Il me soule, à être un bâtard avec tout le monde, et à assurer à sa femme beaucoup plus jeune que l’âge peut compter aussi. Le trajet en voiture est vite interrompu pour nos héros quand ils se rendent compte que la voiture utilisée par Anya et Sergey se met à fumer. Rapidement, on comprend qu’ils ont mis la mauvaise essence dans la voiture, et c’est gênant.

Sergey n’a rien fait comme il fallait, et il n’a pas non plus de câble pour faire tracter sa voiture. Lyonya décide donc de faire demi-tour pour aller chercher la bonne essence. Ils n’ont rien pour eux dans cet épisode, avec des voitures complètement vides de trucs utiles.

Pendant ce temps, l’armée fouille logiquement la maison de Lyonya, et ils ont une dent contre nos héros maintenant qu’ils ont tué deux d’entre eux. En même temps, ils sont mignons l’armée, mais je peux comprendre les citoyens quoi. Faut pas déconner. Je ne comprends trop pourquoi l’armée en est là, c’est arrivé trop vite à mon goût. Quoiqu’il en soit, ils se lancent à la recherche de nos héros, et comme ils ont fait demi-tour, c’est assez rapide de tomber sur leur voiture.

Par chance, Marina a eu envie de faire pipi et la voiture est arrêtée en bord de route. Par malchance, Polya est la dernière dans la voiture et elle a trop peur quand elle voit l’armée arriver pour penser à prendre les clés de la voiture ou genre, juste, le fusil, quoi. Voilà donc le trio forcé de se cacher dans les bois avec l’armée à leur trousse, armée mener par le frère de l’homme tué par Polya. C’est la merde, quoi. Par chance, le reste des hommes est blasé de cette chasse à l’homme et décide donc de tuer le frère, puis le soldat déjà blessé à la main dans le premier épisode. La série propose de très bons moments de stress, je trouve. Et Polya me fait rire à constater qu’ils n’ont donc plus rien du tout pour eux, parce que c’est aussi la réflexion qu’on se faisait logiquement en entendant les soldats dire qu’ils repartaient avec la Cadillac.

Pendant ce temps, le reste du groupe que l’on suit depuis le début attend le retour du trio, en vain. De toute manière, Lyonya a déjà décidé de les abandonner, tout en gardant le contact radio avec eux. C’était une bonne idée de sa part pour leur demander de venir les chercher et être sûr qu’ils s’exécutent en promettant d’avoir le câble pour tracter la voiture. Ce n’est pas gagné, ça.

Avant d’y aller, Ira a tout de même le temps de faire remarquer à Sergey que ses potes vont l’abandonner, mais aussi de lui raconter qu’elle ne sait pas comment vivre avec ce qu’elle a fait à sa mère. Sergey promet d’être toujours là pour Ira… et Anya entend tout à la radio. Elle n’est pas si heureuse de cette crise d’Ira qui s’assure très humaine avec ses remords pour sa mère. Son humanité est pourtant mise à mal dès qu’il s’agit de sauver Lyonya et sa famille. En se rendant auprès d’eux, elle comprend vite que le trio voulait les abandonner, et elle veut faire de même.

Ce n’est pas trop le plan de Sergey, qui se laisse toutefois convaincre de les déposer à une station essence à côté. Dans la voiture, la promiscuité est marrante en plus, parce que dans la voiture, Misha et Poly a se retrouvent collés l’un à l’autre. La série a réussi à rendre ses personnages attachants en peu de temps, j’aime beaucoup. Malgré tout, l’arrivée à la station essence est rapide. Comme convenu, le trio de voisins doit donc descendre. Marina n’en a pas envie du tout, mais ils n’ont pas trop le choix, surtout qu’Ira insiste encore.

Sergey hésite malgré tout, surtout qu’il y a pas mal de monde à la station-service et pas d’essence. En plus, Misha n’aide pas à dire qu’il y a de la place pour trois… Sergey décide donc de sortir de la voiture aussi pour aller chercher ses amis, au moment où ça dérape logiquement à la station-service : quelqu’un est malade et se fait vite poignarder. Dans la panique, tout le monde décide de s’enfuir au plus vite.

Il y a des mouvements de foule un peu partout, des voitures qui partent dans tous les sens, des gens qui partent en courant… et Sergey est obligé de remonter dans sa voiture. Il abandonne ainsi le trio, et tout le monde comprend donc que l’humanité, ce n’est pas ouf. La seule voiture qui reste dans cette station est finalement celle de l’homme contaminé, que le trio n’ose pas prendre non plus.

Il leur reste heureusement assez d’argent pour convaincre l’homme tenant le magasin de les laisser entrer se réchauffer. Bien sûr, dans ces conditions extrêmes, on comprend vite que c’est un bâtard qui veut juste coucher avec Polya et n’hésite pas à mettre une femme enceinte à la porte, en les menaçant d’un fusil.

De retour auprès de son père qui attendait sagement au bord de la route depuis trois plombes, Sergey culpabilise encore et toujours, malgré Ira lui disant qu’il a fait ce qu’il fallait. Il lui souligne que comme elle et sa mère, il ne sait pas comment vivre avec ce qu’il vient de faire. Joliment balancé. Comme Boris a réchauffé le diesel de la voiture en panne, ils peuvent donc reprendre la route, et Sergey décide d’aller chercher son ami insupportable – qui le remerciera en lui demandant si Ira est un bon coup, tout de même. Quel enfer, ce type !

Bon, de retour à la station, ils ont toujours le problème de ne pas avoir d’essence. Il s’en prenne à l’homme tenant le magasin, qui l’a bien mérité, j’imagine. Toutefois, la solution est offerte par Misha qui s’approche de l’homme infecté et tué… pour découvrir qu’il n’est pas infecté parce que ses yeux sont normaux. Hop, la solution est toute trouvée : il suffit de récupérer le camion de l’homme mort, du coup.

Bon, ben tout ça pour ça, à peu de choses près, le trio n’était plus là au retour de Sergey… Heureusement, ce n’est pas le cas, et tout le monde peut repartir, avec Igor aussi. La constitution des voitures est un peu étrange, mais admettons. Après, ça part un peu en vrille sur cette fin d’épisode plus lente où Lyonya se décide à raconter à tout le monde qu’il a une île sur un lac de Carélie, avec un bateau dedans où ils peuvent tous vivre.

Il raconte ça à la radio, où un certain Igor les écoute… Igor est contaminé et leur demande juste une prière, mais ça craint si n’importe qui peut squatter les talkies-walkies. Heureusement qu’ils en ont d’ailleurs, c’est bien la Russie.

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