Bon, forcément, comme j’ai pris du retard la semaine dernière, c’est le deuxième article de la saga d’été à paraître cette semaine ! J’espère que vous ne m’en voudrez pas trop. Notez aussi qu’il faut avoir vu toute la série pour ne pas être spoilé par l’article. Désolé, mais difficile de parler de Younger sans sa fin, surtout juste après l’avoir vue !
Douze semaines, douze personnages, douze impacts sur ma vie.
Rien que ça. C’est un vaste programme, je sais. Et je n’ai pas réussi à choisir un ordre ; alors on fera selon l’inspiration du moment. Pour aujourd’hui, il va être question de Liza Miller. J’ai beaucoup hésité avant de l’intégrer ; puis avant d’écrire cet article parce que je voulais plutôt profiter du mois des fiertés à l’origine… mais je pense que cet article-ci fonctionne mieux avec mon mood actuel !
Qui est-ce ? Liza Miller, c’est une femme que l’on découvre au lendemain de son divorce largement nécessaire et reporté trop souvent et trop longtemps. Paumée dans sa vie sentimentale et dans sa carrière après avoir élevé sa fille, Liza se retrouve dans une suite d’impasse, surtout lorsque les portes des boulots qu’elle souhaite faire se ferment toujours face à elle à cause de son âge.
Il n’en faut pas beaucoup plus pour qu’elle décide finalement de mentir sur son âge, en abusant de maquillage… et qu’elle soit embauchée dans une grande maison d’édition new-yorkaise. Et cette histoire d’âge sur lequel elle ment la pousse peu à peu à mener une vie qu’elle ne faisait que rêver. Propulsée à nouveau dans la vingtaine, Liza a bien galéré à garder son secret pendant tout un tas d’épisodes.
Bien sûr, après sept saisons, inutile de dire que le secret n’a pas trop bien tenu et que le destin de Liza (trop facile, ce troll) a connu bien des péripéties passionnantes ! A défaut de vieillir, Liza a su murir avec les saisons et grandir en suivant une route parsemée d’embûches et de bonnes blagues. Une comédie vraiment rafraichissante à ses débuts et qui a dans l’ensemble su conserver son fun tout du long.
Qu’est-ce que Liza a bien pu nous apprendre ? Si j’étais mauvaise langue, la réponse la plus évidente serait « à mentir pour obtenir ce que l’on veut ». Seulement, la série nous montre bien que le mensonge apporte certes à Liza ce qu’elle souhaite, mais il la met aussi souvent dans le pétrin. Alors ce n’est pas la leçon que nous devrions en retirer, je pense.
A l’inverse, je suis plutôt d’avis que la leçon que veut nous apprendre la série est qu’il faut savoir se renouveler et ne pas rester trop fermé sur ses principes. Liza se trouve une seconde famille dans son mensonge et elle comprend très vite que la jeunesse qui la dépasse est une source d’enrichissement incroyable. En fait, à se prétendre jeune, elle retrouve assez vite une seconde jeunesse – parfois à un point qui n’est pas trop croyable quand personne ne semble voir la vérité bien visible.
C’est chouette comme tout, parce que la série nous montre finalement un personnage qui est capable de bien vieillir, tout simplement. Et la conclusion de la série ne dit pas autre chose : Liza finit après sept saisons au point de départ… mais sans être la même. De nouveau fraîchement célibataire et sur le point de commencer un nouveau job, la voilà qui redevient invisible aux yeux des barmen et recommence les mêmes erreurs qu’au tout début de la série.
Seulement, cette fois, elle ne mentira pas à Josh quand elle recommencera sa relation avec lui. Je veux dire, je ne peux pas comprendre autrement cette fin de série ; il faut qu’ils finissent ensemble !
Quel impact sur moi ? Il faut bien reconnaître que j’ai hésité longtemps à écrire cet article, parce que je n’étais pas tout à fait sûr de l’impact de Liza sur moi : je n’ai pas encore atteint un âge où je me sens trop vieux pour les opportunités, à la fois amoureuse ou professionnelle. En fait, j’ai beau me sentir calé dans mon boulot, je n’en reste pas moins un bébé prof qui va encore tout recommencer à zéro (ou presque, zéro et demi, allez) dans un nouvel établissement l’an prochain.
Et pour m’en sortir, je peux compter sur le modèle de Liza. Alors, non, je ne vais pas mentir sur mon âge, mais j’ai compris deux choses avec ce personnage. La première, c’est qu’il faut être capable de s’adapter dans la vie – s’adapter aux collègues qui vont être dans des habitudes de travail différentes des miennes et seront probablement d’une autre génération ; s’adapter aux élèves plus jeunes que moi et tout autant dans le jugement que Kelsey et Lauren… si ce n’est plus, parce que je suis évidemment un vieux ringard à leurs yeux.
Après Lauren, voilà quoi
La deuxième chose que Liza a pu m’apprendre, c’est que pour bien vieillir, il faut être capable de s’adapter, d’une part, mais aussi de s’assumer, d’autre part. Et c’est un voyage que l’on fait vraiment avec elle, chaque fois que son secret est révélé. Liza met longtemps à parvenir à s’accepter comme elle est – avec le bon âge, avec ses défauts et ses qualités, et surtout sans maquillage excessif. C’est intéressant, parce qu’on la voit faire ce chemin et on nous le rappelle avec une parodie finale un peu lourde, mais tendant un miroir problématique dans sa relation de couple.
Je perds de vue l’impact sur moi, là, non ? Ce n’est pas comme si j’étais concerné par ce problème de maquillage. Ce qu’il faut en retenir, c’est que Liza nous a donné des leçons bien malgré elle. Moi, je les apprends avec elle, et j’essaie de rester jeune comme elle en m’adaptant à mon entourage, au langage, à tout ce qu’il se passe. Il suffit d’être ouvert d’esprit, prêt à tester de nouvelles choses et toujours souriant, finalement. Je ne sais pas si tout colle avec moi, mais j’imagine que ça veut dire qu’il faut que je teste le jeu vidéo dont mes élèves m’ont parlé hier ?
Épisode 12 – Older – 17/20 Magnifique épisode de fin de saison, mais définitivement pas une fin de série à la hauteur de ce que j’en espérais. Je vois ce qu’ils ont voulu faire, je suis à peu près sûr qu’ils avaient un doute sur un possible renouvellement, et ça donne une fin satisfaisante, mais… mais… La série méritait mieux que ça, je pense. Elle aurait dû partir sur un gros boom épique. Là, j’ai juste envie de la recommencer du début.
Spoilers
Il est temps de dire adieu à Liza et Kelsey, et personne n’y est prêt, je crois.
46 minutes. J’imagine que c’est bel et bien la fin ? Je suis sceptique, parce que ça commence par Charles et Liza au lit ensemble, après nous avoir donné un regain d’espoir sur Josh/Liza en saison 6. Cela n’a pas été du tout l’envie de la saison 7, cependant, alors il faut bien se faire une raison. Et après tout, je voulais un couple Liza/Charles pendant une bonne partie de la série, donc ça devrait me rendre heureux. Non ?
Je ne sais pas. Liza tente de partir discrètement le matin avant le réveil des filles, mais c’est évidemment un énorme fail puisqu’une des filles la voit et est toute heureuse de la retrouver. La pauvre se fait probablement un faux espoir, cela dit, parce que Quinn tient sa vengeance et elle ne compte pas la laisser passer comme ça, hein.
C’était plutôt marrant à voir, parce que Charles refuse de regarder ses mails immédiatement, mais ça ne peut être reporté indéfiniment. En attendant de le faire, il a des nouvelles de ses investisseurs à lui, qui veulent évidemment une fête d’anniversaire pour le centenaire d’Empirical, finalement. Il l’annonce à Lauren, de nouveau à fond sur Max et désormais sure que le destin a des choses en stock pour chacun d’entre nous. Pas si simple.
Charles prend finalement la décision de jeter à la corbeille la pièce jointe de Quinn, bizarrement. Pourtant, le titre est Inkubator… mais il fait toute confiance à Liza. Le problème, c’est que le grain de sable vient de Kelsey. Celle-ci a un investisseur plus alléchant que Charles en vue et elle est évidemment rapidement gênée, parce que Charles propose à Azaelia son application Inkubator sans lui en parler avant. Azaelia est en effet de retour avec l’envie d’écrire un roman qui sorte des circuits traditionnels de l’édition.
Kelsey et son énorme ventre de femme enceinte finissent donc par gagner du temps et parler en privé avec l’autrice, parce qu’elle sent qu’il y a bien plus de frics à se faire ailleurs. C’est super triste, parce que c’est le moment où Liza lui révèle qu’elle est de nouveau avec Charles et où elles prennent en un seul déjeuner une décision radicale pour leur avenir professionnel : celui de se séparer.
La décision est prise bien trop rapidement à mon goût, après sept saisons. C’est terrible, je trouve. Liza lui demande tout de même de ne rien dire à Charles avant l’anniversaire de la boîte, et ça sent bien mauvais pour sa relation avec lui, parce qu’il est sûr qu’il l’apprendra autrement avant.
Malgré tout, Liza se rend à une soirée avec Charles, pour mieux découvrir que son meilleur ennemi a décidé d’écrire un musical où il la présente comme une escroc plus terrible que bien des escrocs. C’était marrant à voir, mais ça laisse Charles face à ses doutes, inévitablement. On lui présente Liza comme une des plus grandes arnaqueuses de l’Histoire, alors il se décide inévitablement à regarder dans la corbeille de sa boîte mail.
Il ne dit absolument rien à Liza pour autant. Ainsi, au réveil, Liza n’a qu’une seule notification, tout de même, et elle n’a rien à voir avec Quinn. Elle a tout à voir avec Charles en revanche, parce qu’il est invité à rejoindre une colonie très connue qui a été le lieu de lancement de la carrière de bien des auteurs. Loin d’en être ravi quand il l’apprend, Charles demande plutôt à Kelsey de les rejoindre pour lui demander de faire l’annonce d’Inkubator rejoignant Empirical lors de la soirée des cent ans.
Ce n’est pas exactement comme ça que cela doit se passer, par contre. Liza se retrouve donc forcée de tout avouer à Charles juste avant la soirée et, bizarrement, c’est vite expédié. Il n’y a pas le temps dans cet épisode après tout, et ça se sent à bien des occasions. Liza ne dit rien au fait que Charles soit en train de la tester par exemple, et la série fait ce qu’elle peut pour caser à nouveau ses personnages en couple. A l’exception de Kelsey, qui devait avoir son spin-off, et de Josh… étrangement absent ?
En parallèle, par contre, Maggie est clairement draguée par Cass, la directrice de la fac d’art qui la harcèle tout l’épisode avant de finir en dîner avec elle… sans récupérer pour autant le buste de son ex-femme qu’elle voulait récupérer. Bon, on finit bien vite cette intrigue avec Maggie qui se fait embrasser par Cass sur un quai de métro. C’est vendu comme romantique, bizarrement, alors que bon, dans la réalité, ça devrait être naze. En tout cas, Maggie finit par dire qu’elle est amoureuse.
De son côté, Lauren est invitée à la cafétéria de l’hôpital par Max qui a une jolie déclaration à lui faire. Il passe tout son temps à lui dire qu’il n’a jamais oublié le moindre détail de sa relation avec elle et très vite, j’ai senti que ça allait tourner en coming-out. De là à ce qu’il est déjà un fiancé et que Lauren se place pour un plan à trois, je n’étais pas tout à fait prêt. La série m’aura offert un beau fou rire sur ce coup-là.
Bien sûr, j’ai dit que Kelsey n’était pas vraiment recasée dans l’épisode, mais elle est toujours avec Rob quand même. Celui-ci lui donne bien des conseils, mais il en profite pour récupérer de l’argent au passage. Il s’arrange donc pour avoir 20% des bénéfices de Kelsey avec l’application Inkabutor… et ça ne plaît pas du tout à Kelsey qui comprend à quel point il est misogyne, finalement.
Clare a eu raison de s’en débarrasser… contrairement à Kelsey, donc, qui s’est aussi débarrassée un peu trop vite de Charles apparemment. Elle s’en rend compte et suit aussitôt le conseil de Liza qui lui propose de faire un discours à la gloire de Charles, pour le convaincre de lui laisser l’opportunité de revenir à Empirical (et de ne pas être une compétitrice, d’ailleurs). Kelsey fait ainsi un joli discours d’adieu, mais ça reste un discours d’adieu. Elle n’est de toute évidence pas prête à revenir en arrière, elle veut prendre son envol.
C’est très beau à voir, mais ça nous laisse Liza toute triste. En plus, dans le fond, on sent bien qu’il y a un autre problème pour elle… Mais il est entre elle et Charles. Ce dernier lui demande ainsi si elle aurait pris la peine de l’avertir de son échec à la colonie d’écriture si cela n’avait pas fonctionné, et ils comprennent tous les deux que la confiance n’a pas sa place dans leur couple. La série prend donc la décision de nous présenter un couple qui s’aime, mais qui ne finit pas ensemble ? C’est hyper osé de leur part, mais aussi hyper frustrant.
Je trouve ça important comme message, même si ce n’est pas tellement ce que j’avais envie de voir. En plus, on voit bien vers quoi on se dirige pour Liza en cette fin de série, et ça va m’énerver car c’est ce que je voulais voir cette saison. En tout cas, la comédie est hyper triste à quelques minutes de sa fin, c’est inattendu.
Au passage, Kelsey retourne vivre chez Josh, et ouf, le revoilà enfin dans la série. Clare a tout de même plus de répliques que lui dans leur scène, puisqu’elle doit encore se réconcilier avec Kelsey après tout ça. Cette dernière comprend enfin pourquoi Rob et Clare ne sont plus ensemble, au moins. Et sa vie n’est pas si misérable, parce qu’elle récupère vite un nouvel appartement : celui de Josh, qui lui cède à elle et Lauren l’appartement.
Ben oui, figurez-vous qu’il est désormais si riche qu’il a pu acheter tout son immeuble. Rien que ça. Elle a à peine le temps de s’en remettre par contre qu’elle reçoit un mail qui la laisse bouche bée. Pour en savoir plus, il faut suivre la scène suivante qui voit Charles annoncer à Liza qu’il faut qu’ils trouvent une manière de travailler encore ensemble. Ou pas.
Alors que Liza décide de poser sa démission, Charles décide donc de céder sa place à Liza, rien que ça. C’est plus qu’inattendu dans la dynamique générale de la série, mais assez logique pour offrir une conclusion efficace à Liza. Il lui laisse ainsi une place en or, parfaitement inespérée, au moins le temps de son stage d’écriture, et probablement plus. Wow. La série fait un choix osé, là. Et il n’est même pas question de Diana, à qui la place reviendrait pourtant légitimement à son retour de lune de miel.
La série peut alors entamer sa dernière scène, avec Liza qui annonce à ses amies la bonne nouvelle. Maggie se dit amoureuse, Lauren raconte sa nouvelle relation détonante et Kelsey… a sa propre bonne nouvelle, puisqu’elle a enfin trouvé un investisseur. Ouais, mais du coup, Liza pourrait tout à fait continuer Inkubator avec elle, non ? C’est un peu une porte de sortie vraiment trouvée pour s’assurer un spin-off qui, finalement, ne verra pas le jour, alors je suis frustré.
Voilà donc Kelsey qui est embauchée par Hello Sunshine, mais avec juste un souci : elle va devoir se rendre à Los Angeles pour bosser désormais. De l’autre côté des États-Unis, donc. Parfait pour un spin-off, vraiment, mais pas vraiment pour une fin de série. Je suis frustré, ça va vraiment être le mot de cette fin de série.
On finit ainsi sur Liza qui tente désespérément d’attirer l’attention du barman, comme dans le pilot. Cela donne envie d’y revenir, parce qu’on comprend qu’elle est à nouveau trop vieille pour attirer l’attention du barman. Sans trop de surprise, ça permet à Josh de se recaser : il s’approche d’elle et lui annonce qu’elle ne doit surtout pas se comporter comme elle est en train de le faire.
Comme elle dit qu’elle ne l’avait pas vu, Josh lui rappelle donc qu’il est là depuis le début et c’est bien trop rapide comme réplique de drague pour ne pas en être une. La série se termine donc ENFIN sur Liza et Josh qui se retrouvent à draguer comme au premier jour. Purée, c’est ce que je voulais voir cette année, moi, Liza et Josh qui se rapprochent enfin et finissent ensemble. Là, c’est vraiment une porte de sortie de flemmard, et même si ça justifie pourquoi on voyait si peu Josh cette saison (il était toujours là, toujours souriant, toujours de bons conseils), c’est juste super frustrant.
Ok. J’ai littéralement hurlé contre ma télé « c’est pas une fin, putain ». Il est minuit. Mes pauvres voisins. Et pauvre moi, sept saisons pour une fin totalement ouverte qui mérite clairement une saison 8 qui ne verra pas le jour. Allez, militons pour un film, un jour.
Hey now, hey now, this is what dreaaaaaaams are made of !
EN BREF – Une très bonne saison qui ironiquement prouve plus que la série aurait pu continuer encore deux ou trois ans supplémentaires qu’autre chose. Le départ de Diana laisse une cicatrice à la série, mais le rythme reste bon tout du long et on ne voit pas cette saison passer, comme les précédentes. La série va vraiment me manquer, car même après sept ans, je continue de penser qu’elle était rafraichissante et apportait de belles choses.
Je ne sais pas trop ce qui pourra lui succéder dans mon cœur, surtout que là, la fin est tellement ouverte que j’ai l’impression qu’il y aura une saison 8 l’an prochain. Et malheureusement non. Quelle série ! J’adore cette conclusion, qui finit de nous faire comprendre que Liza n’est peut-être plus la jeune qu’elle a prétendu être, mais qu’elle a changé de vie pour de bon. Sa deuxième jeunesse fut un sacré chapitre à suivre !
Épisode 11 – Make No Mustique – 18/20 J’ai du mal à prendre conscience que nous approchons de la fin, là, parce qu’il semblerait bien qu’il y a encore de quoi faire plusieurs saisons avec les rebondissements en cours. Oh, bien sûr, il y a des quelques signes que nous approchons de la fin dans les retours de personnages, mais dans l’ensemble, il est difficile de voir quelle fin la série souhaite réserver à certains. Et en même temps, il y avait un projet de spin-off, désormais avorté…
Spoilers
Quelques retours en cascade bouleversent la vie de Liza et Lauren.
Oula. Le résumé de l’épisode repart très loin en arrière avec Pauline révélant l’âge de Liza (quand écrira-t-elle son roman ?) et Lauren prenant conscience qu’elle est basique. Cela promet un épisode fort en retournement de situation, mais en même temps, c’est prévisible. Je veux dire, on commence déjà par Kelsey déménageant de chez Josh.
Elle n’a bien sûr pas le moindre argent pour se louer un appartement, mais ça aide d’être en plein rencard avec le sosie de Padalecki, hein. Pardon, avec un riche investisseur immobilier qui a plein d’appartements à disposition. Ca aide, c’est clair. Par contre, ça ne plaît pas tellement à Josh, qui n’hésite pas à menacer Rob pour lui faire comprendre qu’il n’a pas intérêt à faire la même chose qu’il a fait à Clare à Kelsey. C’est du mâle alpha de base, en soi, mais j’ai trouvé ça touchant de la part de Josh de protéger autant Kelsey. C’est pourtant une attitude que je n’aime pas trop en théorie.
En pratique, j’aime assez Josh et Kelsey pour ça. Quant à l’emménagement de Kelsey, c’est cool, ça lui permet d’avoir un énorme appartement pour que Lauren fasse des fêtes. C’est totalement abusé, parce que Lauren est même celle qui organise la soirée d’installation de Kelsey.
C’est le déménagement le plus rapide jamais vu, je crois. Lauren invite tout Empirical le premier soir, ce qui comprend Charles et Quinn ; c’est… n’importe quoi. Ils n’ont vraiment aucune limite entre vie perso et vie privée dans les séries, franchement. En tout cas, tout ça dérange énormément Liza, parce qu’elle convoite à nouveau Charles ; comme elle le disait justement à Maggie en début d’épisode.
Le seul problème, c’est que Charles est avec Quinn désormais et que… Pauline est donc de retour sans le moindre avertissement ! Elle se pointe à l’Inkubator pour s’excuser auprès de Liza après ce qu’elle a osé faire… devant un Josh qui ne sait plus où se mettre, jusqu’à ce que Pauline lui offre une bouteille d’alcool. Elle enchaîne ensuite en présentant à Liza son nouveau mec, Tim, à qui elle rappelle ses 19 ans. Aha. Petite référence au bouquin, c’est sympa.
Liza reste assez froide avec Pauline, mais celle-ci continue à vouloir se faire pardonner malgré tout. C’est marrant, parce qu’elle veut se réconcilier avec Liza alors même que Liza est clairement en train de flirter à nouveau avec Charles. C’est cependant ce qui motive Pauline : elle a envie que Liza finisse avec Charles, parce qu’elle sait qu’il l’aime. Et comme elle est persuadée qu’il va demander à Quinn de l’épouser, Pauline veut absolument s’en mêler et réparer ce qu’elle est persuadée d’avoir cassée Toujours aussi cinglée.
Elle n’hésite pas à envoyer une photo de la bague de fiançailles à Liza en pleine soirée de Kelsey. Celle-ci en est toute perturbée mais n’a pas le temps de se remettre de ses émotions pour autant, puisque Kelsey et elle se voient proposer par Charles une vraie place à Empirical avec leur Inkubator. C’est plutôt cool… mais ça aussi, elles n’ont pas le temps de s’en remettre que le père de Lauren nous fait une crise cardiaque à cause d’un concours de pompes.
Cette série enchaîne les idées loufoques, c’est quand même quelque chose. Cela sent bon la dernière saison par contre, parce qu’on se retrouve avec le retour des parents de Lauren. C’était inattendu, tout de même. Moins inattendu était le retour de Max dans la vie de Laurène. Il est évidemment le médecin qui sauve la vie de son père, et les deux parents de Lauren en sont ravis, immédiatement. Ils veulent évidemment que leur fille recommence à sortir avec le beau médecin.
Rapidement, c’est également le cas de Lauren, qui se retrouve avec des rêves érotiques, parfaitement non calculés de sa part, mais bien comiques à voir. La série reprend bien pied dans l’humour juste après ça avec Pauline qui nous fait n’importe quoi, encore une fois. Elle vole ainsi le passeport de Charles pour qu’il ne parte pas en week-end avec Quinn, persuadée que c’est le week-end où il la demandera en mariage.
Elle envoie donc le passeport à Liza par la poste, et celle-ci le récupère assez vite (merci FedEx hein, et merci le placement de produit) pour pouvoir lui ramener. Oui, bon, bien sûr qu’elle hésite, mais moi, j’étais mort de rire de la folie de Pauline. Bien sûr, dans l’entre deux, Quinn se montre parfaitement imblairable avec Charles, qui se rend compte qu’il n’est pas si amoureux que ça de Quinn.
Et comme Charles voit Liza débarquer avec son passeport, forcément, il change d’avis et ne part plus avec Quinn. C’est un happy end pour Charles et Liza, en théorie, surtout que Charles n’a jamais voulu se marier avec Quinn.
Le seul problème, c’est qu’entre-temps, Kelsey a aussi accepté que Rob envoie à un autre type sa proposition d’application pour l’Inkubator, dans le but de trouver des investisseurs payant mieux que Charles, car sa proposition n’est pas à la hauteur selon lui. Je suis à peu près sûr qu’il a raison… sauf que sans trop de surprise, la proposition traverse le monde dans tous les sens et finit sur le portable de Quinn, qui tient sa vengeance parfaite sur Charles et Liza.
Épisode 10 – Inku-Baited – 16/20 Si ce n’est pas leur meilleur épisode, c’est principalement parce que je ne suis pas fan de toutes les décisions prises dans cet épisode. Je crois que j’espérais un chemin différent de celui qui est tracé pour la fin de la série… mais on s’approche de plus en plus de la fin, et il faut se faire une raison sur ce que les scénaristes ont fait comme choix. Tout n’est pas pourri, heureusement, et les gags fonctionnent toujours bien sur moi, même si je trouve que certaines vulgarités sonnent mal désormais, là où c’était naturel avant.
Spoilers
Maggie tente de se refaire un nom, alors que l’Inkubator s’en fait un sans effort.
Il est possiblement temps de finir la série, non ? C’est bien beau de faire une pause-série pour vivre dans le déni, mais ça ne peut durer éternellement. Je reprends donc ce soir avec trois épisodes à voir et une forte envie de me changer les idées. Rire un coup devant cette série, il n’y a pas mieux pour ça ? Pas si sûr, je vais finir déprimé par la fin de la série, probablement, parce que c’est vraiment une comédie que j’ai adorée ces dernières années.
L’épisode commence par Maggie en pleine dépression, encore, même si Liza fait tout ce qu’elle peut pour la rassurer. Elles se rendent à une exposition de Maggie et la série en fait tellement que ça sent le fail d’avance. C’est effectivement ce qui finit par se passer, parce que Maggie a été canceled. Et ça en est au point où même Lauren offrant des boissons ne suffit pas à attirer des gens dans le bar où est exposée Maggie. Ouais, il y a même deux client(e)s qui préfèrent partir.
En même temps, même Kelsey ne reste pas auprès de Maggie, préférant revoir Rob, encore une fois. C’est plutôt drôle à voir, parce que ça se termine sur deux gros plans qui permettent de cacher le ventre de femme enceinte de l’actrice, quoi. Et sa soirée à elle se termine par une soirée Monopoly. Chacun sa vie, j’imagine.
Le lendemain, Liza n’est pas dupe de ce qu’il se passe, puisqu’elle annonce à Kelsey qu’elle a l’air nauséeuse. Manquerait plus que Kelsey soit enceinte aussi, tiens. Bon, ce n’est pas du tout l’idée pour cette saison apparemment. En revanche, on en revient à l’intrigue de l’Inkubator, avec un début de start-up qui ne plaît pas du tout à Charles. Il sent bien que Liza et Kelsey sont en train de l’entuber, mais en même temps, il ne fait rien pour les convaincre de ne pas le faire, quoi.
Liza reste tellement gentille avec lui, pourtant ! Elle l’invite même le soir-même à l’Inkubator, d’ailleurs, c’est dire. L’épisode est plutôt fluide pour une fois, avec chaque scène qui s’enchaîne vraiment bien. On en arrive donc déjà au lendemain soir du début d’épisode, où l’Inkubator bat son plein et où Kelsey découvre que Clare est la nouvelle codeuse de leur application. Merci Lauren !
Kelsey culpabilise totalement, surtout que Clare travaille gratuitement pour elle alors qu’elle était en train d’envoyer des SMS à Rob. Heureusement pour elle, l’attention est vite déviée par l’arrivée d’Azaelia King, qui n’est pas n’importe qui. Il s’agit en effet d’une autrice très célèbre, et ça change tout pour Inkubator. Liza n’en revient pas ; Charles, qui a dû assumer le mot de passe, non plus. Enfin, Charles, il regarde surtout amoureusement Liza là.
Forcément, le lendemain, Inkubator fait un énorme buzz sur les réseaux sociaux et Charles souhaite en profiter. Liza boit tout ce qu’il dit et est prête à le laisser entrer dans leur projet… mais ce n’est pas le cas de Kelsey, qui préfère rester bosser avec Clare avant, histoire de se faire une idée. Cela pue d’avance, puisqu’il est à peu près certain que Clare finira par apprendre ce qu’il se passe avec Rob. Cela ne tarde pas à se produire, mais bon, il faut dire que Kelsey lui laisse quand même son portable en main alors qu’elle ne lui a encore rien dire.
Evidemment, Clare finit par tout découvrir et le prend super mal, surtout que Josh lui explique rapidement que Clare a mal vécu la rupture avec Rob. On en arrive ainsi rapidement au moment où Clare demande carrément à ce que Kelsey ne reste pas à proximité de son bébé, quand même. Il n’en faut pas plus pour que Kelsey soit virée de chez elle, plus ou moins. Elle le fait d’elle-même, certes, mais ça ne change rien au fait qu’elle passe sa nuit sur le canapé de Liza et Maggie.
Bon, par contre, tout ça ne laisse qu’un rôle de figuration à Josh, qui s’occupe de sa fille pendant que Kelsey et Clare bossent ensemble et qui la laisse les soirs où il se rend à l’expo de Maggie. Celle-ci finit par renouer contact avec un critique d’art célèbre qui lui fait évidemment une pub de dingue… et il n’en faut pas plus pour que ça ramène aussi dans sa vie la directrice de la fac d’art. Celle-ci semble dès le début de l’épisode s’en vouloir de ce qui est arrivé à Maggie, mais il faut dire qu’elle est aussi en plein divorce.
C’est louche tout ça. Je ne suis pas particulièrement pour ce ship, en tout cas. Je ne suis plus pour aucun ship dans cette série apparemment, par contre. Je veux dire, j’aime bien Rob, mais voilà quoi. Quant à Liza, elle se retrouve une fois de plus coincée avec Charles pour un dîner d’affaire où il est rapidement question de Quinn, chez elle, loin de leur dîner romantique.
Pardon, il n’est pas censé l’être ; le but est pour Charles de proposer à Liza d’intégrer l’Inkubator à Empirical. Forcément. Je ne suis pas super convaincu par l’idée, mais ça semble convaincre Liza. J’espère que Kelsey lui remettra les idées en place le lendemain – même si ce sera probablement pour le prochain épisode.
En attendant, on en revient à un Charles bourré qui fait une jolie déclaration d’amour à Liza, parce qu’elle lui change ses perspectives et qu’il voit la vie différemment quand il est avec elle. Ils sont à ça de s’embrasser quand ils sont finalement interrompus par la serveuse du restaurant, mais on sent bien que les scénaristes entretiennent la flemme entre eux. Dommage.